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Le site artrmngp.fr, de la réunion des musées nationaux, permet de constituer des albums d'œuvres diverses. L'absence d'illustrations dans la présente thèse, assez compréhensible, donne l'occasion à chineancienne.fr d'utiliser cette facilité et de créer quelques albums. On pourra ainsi consulter, à l'adresse http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637 : —  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6869" Étoffes de Chine, (30 images) —  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6784" Siam. Les relations entre la France et le Siam sous Louis XIV, (11 images) —  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6821" Antoine Watteau. Diverses figures chinoises et tartares, (19 images) —  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6823" Gabriel Huquier. Quelques chinoiseries, (8 images) —  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6824" Jean-Antoine Fraisse. Livre de dessins chinois (18 images). Édition en format texte par Pierre Palpant www.chineancienne.fr mars 2016 TABLE DES MATIÈRES  HYPERLINK \l "preface" Préface  HYPERLINK \l "introduction" Introduction [Le commerce avec la Chine :  HYPERLINK \l "introduction_1" Antiquité —  HYPERLINK \l "introduction_2" Moyen âge —  HYPERLINK \l "introduction_3" Portugais et Espagnols —  HYPERLINK \l "introduction_4" Nouvelle voie ? —  HYPERLINK \l "introduction_5" Anglais et Hollandais —  HYPERLINK \l "introduction_6" Français.]  HYPERLINK \l "p1" Première partie Chapitre I. —  HYPERLINK \l "p1c01" La Compagnie pour les voyages de la Chine, du Tonkin, de la Cochinchine et des îles adjacentes (1660). Chapitre II. —  HYPERLINK \l "p1c02" Les ambassades de Siam. I. HYPERLINK \l "p1c021"Le programme politique de Mgr. Pallu. —  HYPERLINK \l "p1c021" L'Ambassade de Siam de 1680. —  HYPERLINK \l "p1c021" Les premiers Siamois en France (1684). —  HYPERLINK \l "p1c021" L'ouverture des relations avec le royaume de Siam. — II.  HYPERLINK \l "p1c022" Siam, vestibule de la Chine.— III.  HYPERLINK \l "p1c023" Les ambassadeurs siamois en France (1686). — IV.  HYPERLINK \l "p1c024" Les présents du roi de Siam. Chapitre III. —  HYPERLINK \l "p1c03" Les voyages de l'Amphitrite. I.  HYPERLINK \l "p1c031" Le premier voyage de l'Amphitrite (1698-1700). — II.  HYPERLINK \l "p1c032" La deuxième campagne de l'Amphitrite (1700-1703). — III.  HYPERLINK \l "p1c033" Le commerce de la Chine par la mer du Sud. — IV.  HYPERLINK \l "p1c034" Les compagnies de Chine de 1705 et de 1712. — V.  HYPERLINK \l "p1c035" Le commerce de Chine par le Nord.  HYPERLINK \l "p2" Deuxième partie Chapitre premier. —  HYPERLINK \l "p2c01" Les objets de Chine à la cour de France. I.  HYPERLINK \l "p2c011" Les meubles et divers objets de Chine au service du Roi, de la Reine, du Dauphin et autres personnes de la cour. — II.  HYPERLINK \l "p2c012" « Le goût chinois » à Trianon. — III.  HYPERLINK \l "p2c013" Les étoffes, les broderies et les fleurs de Chine. — IV.  HYPERLINK \l "p2c014" Les laques. — V.  HYPERLINK \l "p2c015" Les porcelaines. Chapitre II. —  HYPERLINK \l "p2c02" Les marchands et les curieux de « Lachine ». I.  HYPERLINK \l "p2c021" Les marchands de « Lachine ».— II.  HYPERLINK \l "p2c022" Les curieux de « Lachine ». — III.  HYPERLINK \l "p2c023" La décoration céramique des fêtes. — IV.  HYPERLINK \l "p2c024" Les costumes chinois dans les mascarades. — V.  HYPERLINK \l "p2c025" L'appréciation de l'art chinois par les Européens. Chapitre III. —  HYPERLINK \l "p2c03" La mode des étoffes orientales. I.  HYPERLINK \l "p2c031" Les étoffes des Indes et de la Chine, importées en Europe. — II.  HYPERLINK \l "p2c032" Les imitations européennes des tissus chinois. — III.  HYPERLINK \l "p2c033" L'engouement pour les étoffes des Indes et la lutte contre la mode orientale. Chapitre IV. —  HYPERLINK \l "p2c04" Les gravures à sujets siamois et chinois. I. —  HYPERLINK \l "p2c041" Les portraits des ambassadeurs et du roi de Siam. — II.  HYPERLINK \l "p2c042" Les almanachs pour l'année 1687, à sujets siamois. — III.  HYPERLINK \l "p2c043" Les estampes à sujets chinois. — IV.  HYPERLINK \l "p2c044" Les Chinois de convention.  HYPERLINK \l "appendice" Appendices I.  HYPERLINK \l "appendice_1" Mémoire des présens du Roy de Siam au Roy de France. — II.  HYPERLINK \l "appendice_2" Cargaison du vaisseau l'Amphitrite, retour de 1703. — III.  HYPERLINK \l "appendice_3" Présens des Chinois.  HYPERLINK \l "bibliographie" Bibliographie À Monsieur Henry Lemonnier Professeur d'Histoire de l'art à la Faculté des Lettres de l'Université de Paris PRÉFACE  HYPERLINK \l "table" @ p.V D'après l'hypothèse, émise par M. Havard et adoptée par M. Molinier, l'irrégularité des lignes, les formes contournées et biscornues, caractéristiques du rococo français, mais étrangères à la rocaille italienne, dont la symétrie est le principe fondamental, seraient dues à l'influence de l'art de l'Extrême-Orient : la vue des innombrables meubles, porcelaines et étoffes de la Chine et du Japon, importés en masse, devenus d'un usage quotidien, aurait insensiblement modifié les conceptions des artistes et des artisans, d'abord étonnés, ensuite émerveillés par la beauté bizarre des formes et de l'ornementation orientales. Si l'on admet cette théorie, la Chine apparaît comme un facteur important dans la formation d'un des plus beaux styles français qui prend naissance à la veille du XVIIIe siècle, puisque c'est aux caprices de l'imagination chinoise que le rococo aurait demandé l'élément principal de sa séduction. Un fait est indiscutable : c'est l'engouement général qui se manifeste dans la seconde moitié du XVIIe siècle pour tout ce qui venait de Chine — bibelots, meubles, étoffes, — une véritable manie de collectionner les porcelaines et les laques, la curiosité de « Lachine », comme on disait alors, qui, suscitant les imitations, créa deux branches importantes de l'industrie française : la fabrication des porcelaines et des meubles vernis. Sans chercher à résoudre le problème excessivement compliqué des origines du rococo, nous nous sommes appliquée à démontrer la présence d'une foule d'objets de Chine à la p.VI cour de Louis XIV, dans les collections des amateurs et en usage chez les personnes de différentes conditions. La mode des étoffes des Indes et de la Chine a été étudiée d'une manière plus particulière, de même que les gravures à sujets siamois et chinois, comme témoignage de l'intérêt que l'on portait alors aux pays de l'Extrême-Orient. Dans une étude sur les chinoiseries, la question de l'importation s'imposait d'elle-même. Au XVIIe siècle, les Anglais et les Hollandais versaient en France quantité de marchandises de Chine ; depuis 1664, les apports de la Compagnie des Indes Orientales alimentent les goûts exotiques des contemporains de Louis XIV. Sous le règne du grand roi, les Français entrent en relations directes avec l'Extrême-Orient. L'entreprise de Siam les rapproche de l'Empire du Milieu, la création de la Compagnie de Chine amène une véritable invasion de « Lachine » en France, au point d'alarmer les fabricants français, ébénistes, faïenciers, marchands d'articles de Paris qui craignirent, un moment, la concurrence de l'industrie chinoise. C'est au XVIe siècle, en Espagne et au Portugal, que prend naissance la passion pour les « singularités » d'Orient. En France, Mazarin met à la mode les porcelaines, les étoffes et les meubles de Chine. « Le goût chinois » domine pendant tout le règne de Louis XIV, atteignant son comble vers le milieu du XVIIIe siècle, siècle des chinoiseries par excellence. Le désir d'étudier les origines nous a fait remonter jusqu'au moyen âge et même jusqu'à l'antiquité. Nous avons cru qu'il nous était permis de sortir, dans une introduction, du cadre chronologique du sujet principal. L'aperçu historique sur l'importation des produits de Chine en Europe paraîtra, peut-être, long ; cependant, nous espérons qu'il n'est pas tout à fait dépourvu d'intérêt, car nous nous sommes efforcée de l'établir sur une étude de sources. H. B.-S.  HYPERLINK \l "table" @ INTRODUCTION  HYPERLINK \l "table" @ I. — p.VII La Chine lointaine, perdue à l'extrémité du monde, où s'est formé un art d'une beauté étrange, une industrie originale, presque inimitable, a été de tout temps le pays du luxe, d'où venaient les plus belles étoffes de soie, les merveilles de la céramique fine, les précieuses épices « paradisiaques ». L'importation des produits de la Chine en Europe date de l'antiquité. Les anciens connaissaient les Chinois sous les noms de Sinæ (Thinæ) et de Seres, célèbres par l'art de filer la soie, habitant aux confins du monde, près de la Terra incognita . Le commerce des p.VIII Romains avec les Chinois se faisait par l'intermédiaire des Syriens et des Parthes. Les caravanes chinoises suivaient les voies de l'Asie centrale, se dirigeant vers le royaume des Parthes (An-hsi des sources chinoises), qui se trouvait entre la Mer Caspienne et le Golfe Persique . La première tentative d'entrer en relations avec la Chine par mer fut faite, paraît-il, en 166 a. D., quand, d'après les annales chinoises, arrivèrent du sud les gens de Ta-t'sin (provinces romaines en Asie), apportant des marchandises de l'Annam et se disant envoyés de l'empereur An-tun (Marcus Aurelius Antoninus, alors régnant). Comme aucune ambassade en Chine n'est mentionnée dans les annales romaines, M. Hirth pense que c'étaient les marchands syriens qui cherchaient des voies nouvelles pour leur commerce et se disaient ambassadeurs de Marc-Aurèle pour inspirer plus de respect aux barbares. Il paraît que les Syriens renouvelèrent plus d'une fois leurs tentatives de nouer des relations commerciales avec les peuples de l'Extrême-Orient, car les annales chinoises parlent des autres ambassades du pays Ta-t'sin qui eurent lieu au siècle suivant . La soie et les épices, très recherchées par les Romains de l'époque impériale, étaient les principaux objets de commerce avec l'Extrême- Orient. M. Hirth suppose que les Romains recevaient les soieries de Chine, retravaillées par les Syriens, qui teignaient les étoffes en pourpre ou en d'autres couleurs, les brodaient d'or ou bien retiraient les fils soyeux des riches étoffes chinoises pour en fabriquer des gazes transparentes . p.IX Les Romains n'avaient pas une idée très claire sur l'origine de la soie. Ils croyaient que cette « laine des forêts » croissait sur des arbres. On lit dans l'Histoire naturelle de Pline (VI, 20) : « les Seres, célèbres par la laine de leurs forêts, détachent le duvet blanc des feuilles en l'arrosant d'eau, puis nos femmes exécutent le double travail de dévider et de tisser. C'est avec des manœuvres si compliquée, c'est dans des contrées si lointaines que l'on obtient ce qui permettra à la matrone de se montrer en public avec une étoffe transparente.  Déplorant les extravagances de son temps, Pline écrit : « 100 millions de sesterces (21.000.000 fr.) au calcul le plus bas, sont annuellement enlevés à notre empire par l'Inde, la Sérique et cotte province Arabique, tant nous coûtent cher le luxe et les femmes » (liv. VI, 41). D'après l'estimation de M. Hirth, la moitié de toute la somme (50.000.000 s.) retombe sur l'Inde, où l'on faisait le voyage tous les ans, car, comme l'a observé Pline, « l'amour du gain a rapproché l'Inde ». Le reste étant partagé entre la Sérique et l'Arabie, le commerce de la Chine devrait être évalué à 25.000.000 s. (5.000.000 fr.) seulement. Une somme aussi peu considérable, par comparaison à l'énorme budget de l'empire romain, ne saurait causer des inquiétudes à Pline. M. Hirth suppose que les chiffres donnés par ce dernier indiquent le surplus, payé par les Romains en argent comptant, outre les marchandises données en échange . Les Romains connaissaient-ils les objets d'art de l'Extrême-Orient ? Quelques savants ont cru résoudre l'énigme des célèbres p.X vases murrhins en supposant que c'était de la porcelaine de Chine . La science moderne a abandonné cette hypothèse. M. Pottier trouve que la description des murrhins chez Pline ne peut pas être appliquée aux produits demi-transparents de la céramique chinoise et que, d'ailleurs, comme aucun fragment n'a été retrouvé jusqu'à présent, il est difficile d'admettre la disparition totale des porcelaines orientales, si les Romains les avaient connues . Au commencement du XIXesiècle, Hager, dont l'érudition chinoise paraît suspecte après les révélations de Klaproth, ayant en vue la pesanteur considérable des murrhins, émit l'hypothèse que ces derniers n'étaient autres que les célèbres vases en pierre dure Yu ou Yucheu (en jade), si appréciés par les Chinois . L'archéologie moderne a adopté la théorie de Winckelmann, d'après laquelle il y aurait eu deux espèces de murrhins : les vrais, en agate, ou sardonyx, et les factices, en pâte vitreuse, à double ou triple couche, multicolores et semi-translucides. Les qualités indiquées par les anciens, la pesanteur, l'extrême fragilité, la couleur d'un blanc p.XI laiteux ou de feu, les veines stratifiées, les reflets d'arc-en-ciel, se rapportent à deux catégories d'objets, ce qui simplifie le problème. Parmi les vases, désignés par M. Babelon, dans le Catalogue des camées de la Bibliothèque Nationale (n° 368-373, 378, 623) comme murrhins probables, pas un ne justifie l'hypothèse de l'origine chinoine. II. — Au moyen âge, l'écoulement des marchandises de la Chine vers l'ouest continue, parfois ralenti et détourné des voies habituelles, mais ne cessant jamais complètement, malgré les troubles politiques et économiques qui bouleversent les pays par lesquels se fait le trajet. Les intermédiaires changent, les voies commerciales restent a peu près les mêmes que dans l'antiquité. Les caravanes, portant les marchandises de la Chine, se dirigent, après avoir traversé les plaines de l'Asie centrale et longé la frontière septentrionale de l'Iran, vers la mer Caspienne. La voie de mer passe au sud de l'Asie par les mers de la Chine, le détroit de Malacca, le golfe de Bengale, l'océan Indien, le golfe Persique ou la mer Rouge . Le trajet était long et difficile. « Si un misérable profit fait voyager les marchands jusqu'à l'extrémité de la Terre pour en rapporter de la soie, écrivait au VIe siècle (vers 530-550) le pieux moins grec, Cosmas Indicoplaute, déplorant l'indifférence religieuse de ses contemporains, pourquoi ne veut-on pas se donner quelque mouvement pour gagner le paradis ? Ce pays de la soie est situé à la dernière extrémité de l'Inde et s'appelle Tsinista. C'est de Tsinista que vient la soie. Au delà de ce pays il n'y en a point d'autre, car il est environné par l'océan du côté de l'Orient. En y allant donc par mer on doit faire un très long chemin, car il faut passer toute la mer de l'Inde et plus loin encore... Mais qui va par la Perse, abrège de beaucoup son chemin, et voilà pourquoi on trouve en Perse toujours beaucoup de soie. Au VIe siècle, les Byzantins et les Perses jouaient le rôle d'intermédiaires dans le commerce avec la Chine, D'autres peuples se mêlaient de ce trafic avantageux : les Sogdiens, habitants de la Boukharie qui portaient dans les marchés de Perse la soie, apportée par les caravanes chinoises aux frontières du Turkestan ; les Indiens qui portaient en Perse les marchandises de la Chine, arrivées à Ceylan ; les Éthiopiens qui tâchaient d'attirer dans les ports de la Côte de l'Afrique les p.XII navires, chargés de produits de l'Inde et de la Chine ; les Syriens qui couraient le monde, portant jusqu'au pays des Francs les raretés de l'Orient. Les Chinois eux-mêmes ne dépassaient pas les frontières du Khotan ou l'île de Ceylan. Au siècle suivant, les Arabes s'emparent du commerce de Chine. Une grande activité commerciale régnait dans les mers de l'Asie méridionale au temps des Abassides et de la dynastie contemporaine des Tang (620-907). Les marchands arabes allaient jusqu'à Malacca, peut-être même jusqu'à Canton, dont le port fut ouvert aux étrangers à partir de 700. Les Chinois, qui dans l'époque précédente ne dépassaient guère l'île de Ceylan, pénétraient maintenant dans le Golfe Persique et dans la mer Rouge. Les marchandises de l'Extrême-Orient affluaient dans les villes de domination arabe (Basrah, Bagdad, Alexandrie, Damas, Trébizonde), d'où les marchands grecs, arméniens, syriens et juifs les portaient aux peuples occidentaux. D'après le témoignage d'Ibn-Khordadbeh, à l'époque carlovingienne, les juifs du pays des Francs entreprenaient le long voyage jusqu'en Chine, parvenant si loin, probablement, grâce au secours des communautés juives, dispersées dans le monde entier . Pendant les croisades, le commerce d'Orient prend un nouvel essor. Les entreprises commerciales des villes d'Italie et du midi de la France animaient les bords de la Méditerranée, les Arabes continuaient à expédier au fond de l'Asie, jusqu'en Chine, leurs vaisseaux, en quête des épices et des soieries qui se débitaient ensuite dans les marchés de la Syrie et de l'Égypte ; Benjamin de Tudèle, voyageur juif du XIIe siècle (1166 ?-1173 ?) parle du concours de toutes les nations à Alexandrie, qui était devenue « le marché des deux mondes », d'après l'expression de Guillaume de Tyr. Benjamin nota dans cette ville « un grand trafic d'épices qu'on y apporte de l'Inde et que les marchands chrétiens achètent » . Par Alexandrie passait alors la grande voie commerciale. Les marchandises de l'Asie, débarquées dans un des ports de la mer Rouge (à Aïdab ou Koub), étaient transportées à dos de chameau jusqu'au Nil, puis elles descendaient le long du fleuve jusqu'à la Méditerranée. L'apparition des Mongoles (XIIIe s.) ouvrit deux routes nouvelles, p.XIII qui menaient jusqu'à la Chine : l'une passait par la Petite Arménie et la Perse, d'où l'on pénétrait par le golfe Persique dans les mers de l'Asie méridionale ; l'autre traversait la Russie et l'Asie centrale. La tolérance ou plutôt l'indifférence des Mongoles donna aux papes et aux rois chrétiens l'espoir de convertir les peuples de l'Asie, et amena de nombreuses missions, au XIIIe siècle et dans la première moitié du XIVe siècle. Vers le milieu du XIIIe siècle, les premiers missionnaires passèrent en Tartarie, envoyés par le pape et le roi de France (en 1245 Jean da Plano di Carpini, franciscain ; en 1247, Anselin, dominicain, Simon de Saint-Quentin, Albéric et Alexandre ; en 1248-1251, André de Longjumeau, Jean de Carcassonne ; en 1253-1255, Guillaume de Rubrouck). Le caractère éclairé des khans de Perse permit d'entretenir avec eux des relations amicales, politiques et commerciales, ce qui était de grande importance pour le commerce de l'Inde et de la Chine, la route passant alors par l'Iran. Il y eut un échange de correspondance diplomatique entre le roi de France, Philippe le Bel, et les khans Argoun (1284-1291) et Oldjaïtou (1304-1315), princes extrêmement libéraux qui construisirent Sulthanyeh, important centre de commerce sur la grande route de Chine qui passait par Tauris, Sulthanyeh, Yezd, Ormouzd, où l'on s'embarquait pour traverser l'Océan Indien. En Chine, la dynastie mongole des Youen (1279-1368) se distinguait par la même tolérance. L'accès de l'Empire du Milieu fut ouvert aux étrangers. Les missionnaires y déployaient leur activité , les marchands s'aventuraient jusqu'aux grandes villes commerciales Khan-bâlicq et Zaï-toûn. Dans les lettres des missionnaires on trouve p.XIV allusion aux marchands « latins » trafiquant aux Indes, aux Génois, ayant séjourné à Péking. Le hasard a conservé les noms de deux d'entre eux, Pierre de Lucalongo, arrivé en Chine avec Jean de Montecorvino, et Andalo da Savignone, marchand pieux, qui acheta le terrain pour l'église de Péking. Fait notoire, Francesco Pegolotti, auteur d'un curieux guide de commerce de la première moitié du XIVe siècle , trouva à propes de commencer son livre par la description de la route de Cathay et par toutes sortes de renseignements pratiques pour « ceux qui veulent aller de Gênes ou de Venise en ces lieux ». Ainsi le voyage de la Chine était devenu réalisable pour ceux qui avaient du courage et disposaient de temps et de capital, car il était long et coûteux : d'après le calcul de Pegolotti, trois cents jours étaient nécessaires pour aller de Tana (Azov) à Cambalec (Péking) ; les frais du voyage revenaient à 12.000 livres pour un homme, ayant deux domestiques, un drogman et des marchandises pour 25.000 florins d'or . Le courant qui apportait les produits de la Chine en Europe ne p.XV tarit pas durant tout le moyen âge. Mais les fréquents transbordements, les interruptions du voyage, auxquels étaient exposées ces marchandises pendant leur long trajet, faisaient oublier leur véritable origine au point d'engendrer des fables . Les connaissances sur la Chine étaient des plus vagues . Le jour ne commence à poindre que dès le milieu du XIIIe siècle, grâce aux relations avec les Mongoles. En 1246, Plano di Carpini visita le Khan Bathy ; la même année Sempad, connétable d'Arménie, se rendit auprès de Couyouk-Khan ; Héthoum I, roi d'Arménie, vint saluer Batou en 1254 et Mangou en 1255 ; en 1253, saint Louis envoya Guillaume de Rubrouck auprès de Mangou-Khan. Ces voyageurs n'allèrent pas jusqu'à la Chine, mais dans le monde mongol, où le hasard les avait amenés, ils recueillirent les bruits qui couraient sur la brillante conquête de la Chine (1205-1234) commencée par Gengis-Khan, terminée par son fils Okkodaï, sur le pays conquis et ses habitants. Voici ce que raconte, par exemple, Plano di Carpini au sujet des Chinois : « Les Kitaïens semblent être des gens assez doux et humains, ils ne portent point de barbe, ils ressemblent assez de visage aux Mongoles, mais ils n'ont pas tout à fait le visage si large, ils ont une langue à part et il ne se trouve point p.XVI au reste du monde de meilleurs artisans en toutes sortes d'ouvrages. Leur pays est abondant en blé, vin, or, argent et soie et en tout ce qui se peut désirer pour la vie . Plano di Carpini dit avoir même vu un spécimen de leur industrie : c'était une très riche tente d'étoffe pourpre, dont les Kitaïens avaient fait présent à Bathy. Ainsi, les premières relations du moyen âge signalèrent l'aptitude étonnante des Chinois pour les arts industriels. Le Livre de Marco Polo fut une révélation . Attaché pendant seize ans au service de Khoubilaï-Khan, Marco Polo parcourut les vastes contrées de sa domination et les pays voisins, les provinces méridionales de la Chine, le royaume de Mien (le Birman actuel) ; dans ses voyages il alla jusqu'à l'Inde, d'où il revint en Chine par mer. En route il eut soin de tout observer minutieusement, s'intéressant, en homme d'affaires, surtout au commerce, à l'industrie, aux produits naturels des pays qu'il visitait. « En alant, et retornant, il mist moult s'entente de savoir de toutes diverses choses, selon les contrées, à ce que, à son retour, le peust dire au grand Kaan, raconte Marco Polo lui-même, se nommant à la troisième personne, d'après son habitude . Marco Polo séjourna en Chine après l'avènement des Youen, mais la civilisation qu'il décrit est celle de la dynastie précédente de Soung, les conquérants mongols subissant l'ascendant de la culture chinoise. Émerveillé par la grandeur el la beauté de la « maistre cité » de Cathay, Cambaluc, il raconte qu'elle est entourée de murs « haus plus de dix pas, ayant de tour (de circonférence) xxiij milles. Elle a douze portes, et sur chascune porte a un grant palais moult bel... si sont les rues si droites que l'on voit d'une part à l'autre, car ils sont si ordennés que l'une porte se voit de l'autre, de long la ville par les rues... Et y a par la cité de biaus palais et gratis et moult de belles p.XVII herbegeries et moult de belles maisons en grant habundances.  La cité de Cambaluc a « si grant multitude de maisons et de genz et dedens la ville et dehors que ce samble estre impossible chose ». Chaque porte de la ville est gardée par mille hommes armés. Les gens « forains », (les étrangers) y affluent de tous côtés. Un commerce animé y règne. « Et si vous di que en ceste cité vient plus de chieres choses et de greigneur vaillance et d'estranges que en cité qui soit au monde et greigneur quantité de toutes choses... il n'est jour en l'an que de soie seulement n'y entre mille charretées en ceste cité, de quoi mainz draps à or et de soie se labourent et plusieurs autres choses... » De Cambaluc dépendent 200 cités, d'où viennent les marchands pour vendre leurs choses et en acheter d'autres « si que elle est la cité de moult grant marchandise » . Marco Polo nota en Chine une grande production de soie. La soie est « à bon marchié et vaut mieux que lin, ne coton. » À Nanghin « il y a grant habundance de soie, car il en fait draps d'or et de soie de toutes manières, moult beaus ». Les habitants de Siguy (Sou-tcheou) « ont soie en grant quantité et vivent de mestiers et marchandises. Ils ont grant planté de soie, dont ilz font draps à or et autres ». La même industrie fleurissait à Saïanfu, à Cacanfu, à Taïanfu, à Quengianfu, à Cuguy.  La fabrication de la porcelaine attira également l'attention de Marco Polo. « À Tiunguy, près Çayton, on fait moult d'escuelles et de pourcelaine qui sont moult belles. Et en nul autre port, on n'en fait fort que en cestuy. » La porcelaine se vendait à bon marché : « en aurest pour un venezian gres trois escuelles, si belles que miaus ne le seusent nul deviser ».  p.XVIII En décrivant le palais impérial, Marco Polo fait mention des objets d'art qui s'y trouvaient. « La couverture est moult haute, les murs du palais et les chambres sont toutes couvertes d'or et d'argent. Encore y a pourtrais, dragons, bestes, oiseaux, chevaliers et ymages et de plusieurs autres générations de choses... Et la couverture est ainsi faite, si que il n'y autre chose que or et argent et painture... Les trez (solives) de la couverture si sont tous de couleur vermeille et jaune et vert, et blou et d'autres couleurs... Et sont envernissée si bien et si soutilment qu'ils sont resplendissans, comme cristaus si que moult loing environ est resplendissans ». Dans le palais de Si-ngan-fou, il y avait « maintes belles sales et grandes et maintes belles chambres toutes pourtraites et peintes à or battu » . Ainsi l'art de la peinture et du vernissage, dans lequel excellaient les Chinois, n'échappa point à l'attention de Marco Polo. Marco Polo caractérise les Chinois comme hommes doux et tranquilles, adonnés aux professions paisibles : « ils ne sont point hommes d'armes, ainsi sont marchans et gens moult soubtils de tous mestiers. Et si a en ceste cité moult de philosophes et moult de mires (médecins) ». La « subtilité » des Chinois pour les arts divers, l'excellence de leur industrie a été notée par les autres voyageurs du moyen âge. Hétoum l'Arménien, parent du roi d'Arménie Hétoum I (voyageait en Orient au commencement du XIVe s.), décrit ainsi la Chine et ses habitants : « Le royaume de Cathay est tenu pour le plus noble royaume et le plus riche qui soit au monde, et est sur le rivage de la mer océane... Cestes gens (les Cathaïens) qui tant sont simples en leur créance et aux choses espirituelles, sont plus soubtilz que tout autres gens aux œuvres corporelles. Et dient les Cathaïens que ce sont ceulx qui voient de deux yeulx et les latins voient d'un œil. Mais les autres nations dient qui ce sont aveugles, et par ce puet len entendre qu'ilz tiennent les autres gens de gres entendement. Et vraiement len voir venir de ce pays toutes sortes estranges et p.XIX merveilleuses et de soubtil labour que bien semblent estre les plus soubtilz du monde d'art et de labour de mains » . Odoric de Pordenone, moine franciscain, qui parcourut l'Asie de 1318 à 1330 et qui séjourna à Khan-Bâlicq (Péking) pendant trois ans, déclare que les gens de Mangi (les Chinois) « sont bons ouvriers de toutes matières de mestiers ». Dans sa relation naïve, Odoric donne une curieuse description du palais de Cambaluc et des merveilles qu'il y vit, entre autres, d'une grande « pigne » (vase à boire) : « ou milieu de ceste salle a une grant pigne, c'est-à-dire, un pignetaire, un grant vaissel ; là on met piment et buvrage. Elle est toute d'or par dehors et par dedens d'une pierre précieuse qui a son nom marthathedes. A chascun anglet de cette pigne a un serpent qui halette et bat ses elles moult fort par certaines conduits qui sont en la court du roy, administrant cil serpent le buvrage. D'en costé celle pigne, a tous dis pluseurs vaisseaux d'or, auxquels tous boivent qui veulent boire. En ce palais a moult de paons fais tous de fin or. Et quant aucuns Tartres veult en ce palais faire aucune feste à son seigneur, il les mains ensemble et tantost ces paons espandent les elles et alettent et semble droit que ilz dansent ; tellement sont faits cilz paons par science d'homme ou par art de diable.  Un géographe en chambre, Jean de Bourgogne ou Jean à la Barbe, professeur de médecine à Liège vers le milieu du XIVe siècle, composa d'après les relations d'Hétoum et d'Odoric une compilation connue sous le titre de Voyages de Mandeville . Ce livre, excessivement répandu, affermissait parmi ses nombreux lecteurs la réputation des Chinois, comme artisans habiles : « Mais tant puis-je bien dire que ce sont les plus subtilles gens de toutes sciences, dont ils se meslent et toutes artifices qui puissent estre part tout universel monde. Car de subtilleté et de malice et d'engin ils passent tous ceulx du monde et il le scevent bien ». Ce genre de littérature, qui par la description des voyages extraordinaires dans les pays lointains, p.XX tenait des romans d'aventures, était fort goûté, au moyen âge, au XVIe et au XVIIe siècle. M. H. Cordier a décrit 73 manuscrits d'Odoric, Yule compte 78 manuscrits de Marco Polo ; les manuscrits de Mandeville sont innombrables. Il est à noter que Le Livre de Marco Polo, le plus important ouvrage sur la Chine au moyen âge, a été rédigé en français (par Rusticien de Pise) et dédié « ès nobles parties de France ». En 1307, M. Polo chargea Thiébault, chevalier, seigneur de Cepoy, représentant de Philippe le Bel à Venise, de remettre la première copie de son livre à Charles de Valois, ce qui fut exécuté par Jean de Cepoy, fils de Thiébault. Les produits de la Chine qui pénétraient en Europe au moyen âge étaient les épices, la soie grège et les étoffes . La soie restait, comme dans l'antiquité, le principal objet de commerce de la Chine, qui y attirait les marchands étrangers. Mais leurs approvisionnements fondaient insensiblement en route pendant le long voyage. Cependant, une partie parvenait jusqu'à l'Europe. Heyd pense que la setta captuya (chattuja) mentionnée par Pegolotti, était la soie grège de la Chine (d'après Pegolotti, 20 livres de soie de la Chine coûtaient un sommo d'argent ou 5 florins d'or). Les noms de quelques tissus semblent révéler leur origine chinoise. Les satins, zetani en italien, setunis en castillan, que l'on tirait d'Alexandrie, rappellent le nom arabe d'une ville chinoise Zaïtoûn (Tsien-tcheou-fou) dans la province de Fou-kien où l'on fabriquait, selon le témoignage d'Ibn-Batouta, des étoffes de soie d'une finesse extraordinaire, une espèce d'atlas, fort apprécié. Les étoffes que l'on vendait sous ce nom à Alexandrie pouvaient être les imitations des tissus chinois, mais ce n'était pas l'article authentique de la Chine. En tout cas, la Chine a créé le genre d'une des étoffes les plus répandues au moyen âge. Une autre étoffe de Chine, Kincha ou Kimcha (camocato, camocan, camocas) était une sorte de soie damassée ou de brocart d'or. D'après Pegolotti, trois pièces et demie de camoca coûtaient 5 florins d'or. Dans l'île de Chypre, il y avait des ateliers où l'on fabriquait des étoffes de soie à l'imitation de Kinchi chinois. Nacco ou nachetti di seta et d'oro, brocarts d'or, venait également de la Chine ; on le fabriquait aussi à Chypre, en Asie Mineure, à Bagdad. D'après Pegolotti, trois pièces et demie jusqu'à cinq pièces de nachetti coûtaient en Chine un sommo d'argent (5 fl. d'or). Tartaricus pannus était une étoffe rayée d'or aux figures d'animaux, dont le nom se rencontre p.XXI souvent dans les inventaires du moyen âge. Marco Polo rapporta de son voyage une tapisserie de pannis indicis . La porcelaine fabriquée en Chine au moyen âge pour l'usage universel et l'exportation était d'un vert d'olive (céladon du XVIIIe siècle) et non bleue, comme l'affirmait Stanislas Julien . Les pièces de la céramique chinoise pénétraient en Europe à titre de curiosité. En 1447, Mathieu d'Escouchy apporta en présent à Charles VII de la part du sultan de Babylone (du Caire) des porcelaines de « Sinant ». « Et sy te mande par le dit ambassadeur, écrivait le sultan au roi de France, ung présent ; c'est assavoir 3 escuelles de pourcelaine de Sinant, deux grands platz ouvertz de pourcelaine, 2 tonquis (sorte de bateau ou pièce de vaisselle de forme angulaire, bouts de table ou coins de table) verdes de pourcelaine, deux bouquetz (bouteilles à anses) de pourcelaine ouvré, ung lavoir ès mains et ung garde manger de pourcelaine ouvré . La porcelaine figure parmi les présents des sultans d'Égypte au doge Foscari (1442), au doge Malipiero (1461), à Catherine Cornaro (1476), à Laurent de Médicis (1487), au doge Barbarigo p.XXII (1490), à la seigneurie de Venise (1498) . Pour le XVIe siècle on a des renseignements que la porcelaine orientale se débitait dans les marchés du Levant. En 1508, Martin Baumgarten acheta des plats de porcelaine à Damas . En 1555, le voyageur français Bellon nota une grande quantité de vaisseaux de porcelaine que les marchands vendaient au public au Caire... « Les susdits vases de pourcelaine sont transparents et coustent bien cher au Caire et disent mesme qu'ils les apportent des Indes. Mais cela ne me semble vraisemblable ; car on n'en voirrait une si grande quantité, ni de si grandes pièces, s'il les fallait apporter de si loin. Une esguière, un pot ou un autre vaisseau, pour petite qu'elle soit, couste un ducat, si c'est quelque grand vase il coustera davantage.  La « pourcelaine » est souvent mentionnée dans les inventaires du XIVe et du XVe siècle. Les savants ne sont pas d'accord sur la signification de ce terme : M. Labarte y voyait une espèce d'agate, M. Pottier la caractérise comme une gemme précieuse, demi-transparente, sorte de calcédoine, d'alabastride et de jade, M. Laborde penchait pour la nacre. Selon son explication, porcelaine, nom par lequel on désignait au moyen âge les coquilles de nacre, vient du mot latin porca et de son diminutif « porcella » que l'on appliquait à une espèce de coquillage (concha venerea ou cyprea) ; la meilleure nacre venait de la Chine, la nacre de qualité inférieure de la mer Rouge . MM. Havard et Heyd pensent que le mot « porcelaine » avait au moyen âge une signification variée, désignant tantôt la nacre, tantôt les pierres aux couleurs laiteuses et aux reflets irisés, s'appliquant parfois dans le sens moderne aux produits de la céramique chinoise . L'origine chinoise ne peut pas être attribuée en tout cas aux objets du culte religieux, comme tableaux de « pourcelaine », avec les images de Notre-Dame et des Saints . Quant aux plats, aiguières, p.XXIII pots, écuelles de porcelaine, assez fréquents dans les inventaires du XIVe et du XVe siècle, le caractère vague de ce terme ne permet de rien conclure sur la matière dont ils étaient faits . III. — Personne n'ignore que Christophe Colomb, en entreprenant son célèbre voyage, songeait aux riches pays de l'Extrême-Orient, qu'il vivait dans l'illusion que les terres, découvertes par lui, étaient tout près du royaume de Cathay. L'île de la Juana lui parut si grande qu'il la prit pour la province de Cathay. Dans ses lettres il exprimait sa satisfaction d'avoir trouvé beaucoup de coton à « Zé-pangu », c'est-à-dire dans l'île de Cuba, car, écrivait-il, on pourrait le vendre très bien dans les grandes villes du grand Khan « que nous découvrirons sans doute », ajoutait-il avec conviction . Christophe Colomb connaissait Le Livre de Marco Polo : l'exemplaire avec les annotations autographes de Christophe Colomb est conservé à la Biblioteca Colombina de Séville . La découverte de la voie des Indes par les Portugais leur ouvrit l'accès des mers de Chine, où ils apparaissent au commencement du XVIe siècle . Les relations régulières avec les Chinois s'établirent p.XXIV vers 1535-1537, quand les Portugais obtinrent la permission d'avoir une factorerie permanente à Macao . Les îles Philippines servirent aux Espagnols de base de commerce avec la Chine. Le père Mendoce, auteur d'un livre sur la Chine, très connu au XVIe et au XVIIe siècle, explique ainsi les motifs qui faisaient désirer aux Espagnols demeurant aux Philippines l'ouverture de ce commerce : « Les Espagnols, écrit-il, voyant les choses exquises d'or et de soie et beaucoup d'autres, de grande valeur, qui venaient de la Chine à leurs ports et considérant que ceux qui les amenoient, les vendoyent à petit prix... désirant le salut et conversion des âmes de cedit royaume et pareillement esmeux et incitez du grand profit qui pourroit venir par le trafic et commerce... résolurent de faire une tentative d'entrer en relations avec la Chine à l'exemple des Portugais.  L'importance de cette base de commerce dans l'Extrême-Orient fut appréciée par Linchot, voyageur hollandais de la fin du XVIe siècle, qui écrivait à propos des îles Philippines : « les Chinois y hantent fort, y apportant leurs marchandises, assavoir de la soie, du coton, de la vaisselle, de la porcelaine, toutes sortes de lingerie, les escritoires (tables) et autres gentilles curiosités, et s'estend ce commerce vers Mexica, par le moyen de quoi la navigation n'y est pas moins fréquente et moins célèbre que celle des Indes en Portugal.  Pyrard, voyageur français du commencement du XVIIe siècle, raconte que les îles Philippines abondaient en richesses et en marchandises, que les Espagnols tenaient cette « estape » pour entretenir le trafic avec la Chine ; un « contretador » spécial était appointé pour surveiller ce commerce. La Chine absorbait presque tout l'argent qui pénétrait p.XXV aux Indes par la voie d'Ormouzd ou par la Mer du Sud des colonies d'Amérique. Tous les ans plus de 30 ou 40 jonques chinoises venaient à Manille ; chaque année, le vice-roi de Goa expédiait en Chine à Macao 3 ou 4 vaisseaux. « Les Portugais et les Espagnols s'accordent tellement quellement en ceste mer de leur trafic », observe Pyrard faisant allusion aux animosités des marchands . En 1626, Henry Hawley, chef du comptoir anglais à Batavie, rapportait à la compagnie que plus de 100 jonques étaient arrivées cette année à Manille avec une riche cargaison de soie, étoffes et autres articles [commodities] . Après l'établissement du négoce des Portugais et des Espagnols dans l'Extrême-Orient, vers la moitié du XVIe siècle, les porcelaines et les laques deviennent objets de commerce, très recherchés en Europe. * Une multitude de porcelaines est à signaler dans les inventaires de la Couronne d'Espagne au XVIe siècle . Au dire des Espagnols qui visitèrent la Chine en 1577, la porcelaine que l'on portait en Espagne, quoique fort grossière en comparaison avec celle qui restait en Chine « si belle qu'on peut la comparer à de très fin cristal », semblait belle à ceux qui n'ont pas vu la fine : « Un buffet garni de telle vaisselle serait autant prisé d'aucuns que si c'était de lin or.  Mendoça lui-même était un admirateur de l'art chinois. « Les Chinois sont excellents et fort curieux en ce qui est dans leur profession comme il se peut voir évidemment des choses qui se portent de ce royaume aux Indes et en Portugal... comme ces chariots à vent ingénieux, inventés par eux que beaucoup de gens ont vus aux Indes et en Portugal.  À ceux qui ont des doutes sur l'existence de la peinture en Chine, Mendoça conseille de regarder les p.XXVI draps, les toiles peintes, ainsi que la porcelaine de fabrication chinoise. « Les Chinois, écrit Mendoça, sont grands peintres de feuillages, d'oiseaux et de chasse, comme on le peut voir par les lits et tables qui s'apportent de leur pays. J'en ai vu une que fit porter à la ville de Lisbonne, en l'année 1582, le capitaine Rivera, grand alguazil de Manille, de laquelle table, afin de monstrer son prix et valeur, je me contenterais de dire qu'elle mit en admiration le roy d'Espagne, lequel toutefois n'a pas coustume de mirer beaucoup de choses ; et non seulement luy admira, mais aussi tous ceux qui la virent, jusqu'aux plus excellents brodeurs, encore que ce ne soit pas si grande chose.  C'est en Espagne, au XVIe siècle, que prend naissance la curiosité pour les singularités des Indes et de la Chine. Linchot raconte qu'on présenta à l'archevêque de Goa un crucifix d'ivoire de l'ouvrage d'un Ceylanais « si bien proportionné et si naïvement fait, la barbe et le visage si fort approchant du naturel, qu'on n'en sçaurroit faire de semblable en Europe ». Aussi l'archevêque l'envoya-t-il au roi d'Espagne, « comme une merveille et rareté, digne d'estre mise entre celles de son cabinet » . Dans les inventaires des souverains d'Espagne du XVIe siècle publiés par M. Davillier sont décrites une quantité de porcelaines, (Philippe II en avait plus de 3 mille pièces), pour la plupart bleu et blanc, dorées et peintes de figures, des vases, des bouteilles et des bassins en terre noire de la Chine, divers bibelots comme figurines de femmes, d'Indiens, d'éléphants, de taureaux couchés, etc., exécutés en porcelaine. Clément de Ris, en décrivant le palais japonais de Dresde qui contient plus de 60.000 numéros de porcelaine de la Chine et du Japon, appelle l'attention sur 6 assiettes « phénix de toutes ces raretés », aux armes de Charles V avec un double p.XXVII aigle couronné, tenant dans ses serres la colonne d'Hercule et s'enroulant dans les doubles C, exécutées en Chine sur commande. IV. — Le monopole, que s'étaient approprié les Portugais et les Espagnols dans le commerce lucratif des Indes , força les autres nations de chercher une nouvelle voie. Le passage du nord-est ou du nord-ouest paraissait avoir l'avantage d'être plus court que la route de Vasco de Gama ; il était, d'ailleurs, libre de toute contrainte commerciale. En Angleterre, une génération après l'autre s'obstinait à la solution du célèbre problème qui promettait des richesses infinies. La découverte de Cathay « contrée fameuse, la meilleure dans toute l'Inde, ayant une infinité d'îles, où l'on trouve l'or, l'argent, les pierres précieuses et autres trésors » , était le but avoué des expéditions arctiques au XVIe et au XVIIe siècle. En 1496, Henri VII accorda des lettres patentes à John Cabot avec la permission d'entreprendre le voyage à la recherche du passage du nord-ouest. La découverte de l'île de Newfoundland fut le résultat de ce voyage. En 1527, Robert Thorne exposa dans un livre son projet de passer aux Moluques par le nord, persuadant le roi Henri VIII de s'intéresser au commerce de l'Inde . En 1553, Sébastian Cabot parvint à organiser l'expédition de Willoughby « pour la découverte de Cathay ». Une lettre missive fut écrite au nom du roi Edouard VI « aux rois, princes et autres souverains, habitant au nord-est de la Terre, vers le puissant empire de Cathay ». Le motif du voyage était expliqué par le désir de trouver dans ces régions lointaines « des choses qui nous manquent et d'y porter celles qui y manquent ». Willoughby périt de froid en Laponie . Pendant le règne d'Elisabeth, les projets et les entreprises se multiplient. En 1565, Anthony Jenckynson présenta à la reine une lettre, dans laquelle il suppliait Sa Majesté de vouloir bien encourager « cette fameuse découverte de Cathay si renommée », assurant que ce trafic apporterait d'immenses richesses et que la reine deviendrait « la p.XXVIII plus célèbre princesse du monde » . Sont à noter aussi les propositions de Humphry Gylberte qui, s'associant à Jenckynson, offrait de risquer la tentative . En 1576, fut fondée la compagnie de Cathay qui devait unir tous ceux qui s'intéressaient à l'entreprise (Jenckynson, Gylberte, Frobisher, Lok). En 1589, les marchands anglais adressèrent à la reine Elisabeth un mémoire, insistant sur l'utilité d'envoyer des vaisseaux dans les ports de l'Inde et de la Chine, où ils espéraient trouver des marchés pour les lainages et autres produits des manufactures anglaises . Elisabeth écrivit en 1596 une lettre à l'empereur de Chine, recommandant à sa bienveillance les marchands anglais, se déclarant prête, à son tour, à accorder sa protection aux sujets chinois, dans le cas où ils seraient disposés à ouvrir le commerce dans quelque port de ses possessions . La reine d'Angleterre adressa à l'empereur de la Chine une autre lettre en 1602 . Les lettres ne parvinrent pas à leur destination, les expéditions ayant trouvé une fin malheureuse. * Les Hollandais firent également, à la fin du XVIe siècle, plusieurs tentatives pour parvenir en Chine en contournant la Norvège, la Russie et les régions de l'Asie septentrionale. Trois expéditions furent organisées pendant les années 1594-1596, qui n'eurent pas de succès à cause des froids excessifs et des glaces des régions arctiques . p.XXIX On tenta de trouver le passage en partant de la Chine ou du Japon. En 1635, le gouvernement anglais, en envoyant une expédition en Chine et au Japon, enjoignit aux capitaines Weddel et Mountney, d'expédier, quand ils seront arrivés en Chine, un bateau à la recherche du détroit entre l'Amérique et l'Asie . Les Hollandais qui vinrent en ambassade au Japon avaient la même mission de s'informer si le passage mystérieux, qu'on désignait par le nom d'Anian, existe ; ils purent constater qu'il n'était pas marqué sur les cartes japonaises . Ce serait trop long d'exposer toutes les tentatives faites pour la découverte de la nouvelle voie des Indes soit par le nord-est, soit par le nord-ouest. Les voyages de Frobisher (1576-1578), de J. Davis (1585-1587), de G. Waymouth (1602), de J. Knight (1606), de H. Hudson (1607-1609), de Baffin (1612-1616) et de tant d'autres n'eurent pas de succès. « Au lieu des richesses des Indes il ne trouva que des glaçons du pôle », a dit, en parlant de l'intrépide Hudson, un auteur inconnu d'un ouvrage, publié vers le milieu du XVIIe siècle . Ce ne fut qu'en 1741 que Béring trouva le passage entre l'Asie et l'Amérique, qui porte maintenant son nom. p.XXX Ce qui nous intéresse dans ces voyages arctiques, c'est le but final, le rêve d'or qui animait les explorateurs, préoccupés de trouver la voie vers le Cathay fabuleux, dont Marco Polo avait conté des merveilles. Il est à noter que plusieurs éditions, vulgarisant le livre du voyageur vénétien, avaient adopté pour titre : « Les millions de Marco Polo ». Quand, dans le dernier quart du XVIe siècle, les missionnaires obtinrent de nouveau l'accès dans la Chine, on ne voulut pas croire que le pays où ils travaillaient fût l'empire du grand Khan. Le doute ne fut dissipé qu'après le  HYPERLINK "http://www.chineancienne.fr/19e-s/brucker-benoit-de-goes/" voyage de Benoît Goës (1603) qui, après avoir parcouru les régions de l'Asie centrale, avec la mission spéciale de découvrir Cambaluc et Cathay mystérieux, les identifia avec Péking et la Chine. * La meilleure preuve de l'intérêt que l'on portait en France à l'Extrême-Orient est peut-être le fait que la confrérie de marins de Honfleur acquit, vers 1489, un manuscrit de Marco Polo, dont la garde fut confiée à l'échevin . La première tentative des marins français de se transporter aux Indes par la voie du cap de Bonne Espérance fut faite en 1503, cinq ans après la découverte de Vasco de Gama. Binot Paulmier de Gonneville et « honorables hommes » Jean l'Anglais et Pierre le Carpentier trafiquaient à Lisbonne, où « veues les belles richesses et autres raretez, venant en icelle cité de par les navires portugalloises allant ès Indes orientales empuis aucunes années découvertes » ... ils résolurent de s'associer et d'envoyer un vaisseau aux Indes. La campagne de l'« Espoir » n'aboutit qu'à la découverte de quelque terre australe, restée problématique , les vents qui sévissaient aux côtes de l'Afrique ayant obligé les navigateurs à revenir. — Pendant les années 1523-1524, l'Italien Verrazzano avec 4 vaisseaux, armés aux frais du syndicat florentino-lyonnais des commerçants en soieries, tenta en vain le passage de Cathay par delà la Moscovie, puis abandonnant le projet primitif, chercha le passage du nord-est, espérant trouver quelque « fissure », dans le continent d'Amérique qui donnât accès au Pacifique . — En p.XXXI 1529, Jean Ango organisa une expédition à l'île de Sumatra et aux Moluques. Jean Parmentier, capitaine, poète et philosophe, rêvait de pousser dans ses voyages jusqu'à la Chine. Je suis pensant pour quelque fantaisie Je quicte Europe, et tant je fantasie Que veulx lustrer tout Affrique la nove, Encore plus je ne me rassasie, Si je ne pousse oultre les fins de l'Asie.  Crignan, compagnon de Parmentier et historien de son voyage, raconte qu'il était décidé, s'il retournait en France « d'aller chercher s'il a ouverture au nord et découvrir par là jusqu'au su (sud) ». La mort des chefs Jean et Raoul Parmentier à Sumatra désorganisa l'expédition. En 1537, François Ier et, en 1542, Henri III publièrent deux déclarations, encourageant leurs sujets à entreprendre des voyages de long cours. Ces déclarations, paraît-il, n'eurent pas de conséquences . * De l'Espagne et du Portugal, où, comme nous l'avons vu, le « goût chinois » avait pris naissance au XVIe siècle, ce genre de p.XXXII curiosité passa dans les autres pays. On peut voir à South Kensington Museum, une aiguière en porcelaine de Chine, monture en argent du XVIe siècle, qui porte le poinçon de contrôle de 1585 . La reine Elisabeth possédait des porcelaines et des laques de Chine : le jour de l'an 1587, lord Burgley fit don à la reine d'Angleterre d'une écuelle en porcelaine blanche, garnie d'or ; le premier jour de l'année 1588, lord Cecil offrit à Elisabeth une coupe précieuse en même matière . En 1602, le roi d'Achen envoya à la souveraine d'Angleterre de riches vêtements brodés, enfermés dans une boîte de Chine, couleur de pourpre (a purple box of China) . La prise de la caraque espagnole Madre de Dios revenant de Goa avec une riche cargaison de porcelaines, étoffes de soie, taffetas, draps d'or (1592) enrichit l'Angleterre d'une quantité de marchandises de l'Extrême-Orient . Parmi les plus anciennes pièces, importées en Angleterre au XVIe siècle, sont à signaler les porcelaines orientales, données en 1506 à sir Thomas Trenchard par Philippe d'Autriche, et un vase couleur céladon, conservé à New College d'Oxford que l'on dit avoir appartenu à l'archevêque Warham (1504-1532) . D'après Dan, il y avait dans le cabinet du roi de France à Fontainebleau, des ouvrages des Indes et de la Chine, datant du temps de François Ier et de Henri II. « François Ier, raconte Dan, est celui qui a dressé et commencé ce cabinet y ayant ramassé tout ce qu'il pouvait trouver de petites pièces curieuses, comme médailles antiques, argenterie, vases, animaux, vêtements, ouvrages des Indes et pays étrangers et une infinité de petites gentillesses, afin que dans cette maison royale il y eût tout ce qui se pouvait voir de curieux. Il y avait encore quelques vases et vaisselles de porcelaine et de cristal, fort curieusement travaillés, dont l'on avait fait présent à ce roi et à Henri II, avec quelques ouvrages des Indes, de la Chine et de la p.XXXIII Turquie.  Dan écrivait au milieu du XVIIe siècle, par conséquent son témoignage postérieur ne peut avoir qu'une valeur relative, cependant il n'y a rien d'invraisemblable à ce qu'il y eût des raretés d'Orient dans le cabinet des curiosités d'un amateur, tel que l'était François Ier. En effet, l'inventaire du cabinet, fait en 1560, mentionne des pièces de porcelaine et divers objets façon d'Inde . Le ministre de François Ier, Florimond de Robertet, possédait une belle collection de porcelaines de la Chine . La porcelaine est mentionnée dans les autres inventaires de l'époque . Dans l'inventaire de Gabrielle d'Estrée (1599) est à noter « un pavillon de taffetas de la Chine où il y a toutes sortes d'oyseaulx et d'animaux représentez ». Sur l'usage de la porcelaine, l'admiration et l'intérêt qu'excitait cette nouveauté au XVIe siècle, on a le témoignage d'un contemporain, Loys Guyon, qui écrivait à la fin du XVIe siècle : « J'ai bien voulu traiter de la vaisselle de porcelaine, parce que plusieurs grands seigneurs et gens curieux de choses rares, ignorent de quelle estoffe elle est composée et de quel pays elle s'apporte ; néanmoins, on en fait grand cas et est en grande estime envers les princes, tant barbares que chrétiens ; tellement, que pour honorer leurs tables, principalement pour servir salades de grands prix, fruicts et confitures ne sont pour rien estimés, s'ils ne sont servis en vaisselle de porcelaine ; comme aux tables des papes, roys, empereurs, ducs, marquis d'Italie et surtout p.XXXIV des empereurs, ducs ; pour mieux contenter le lecteur, je dirai ce que j'en ay appris de ceux qui ont esté sur les lieux. Après avoir cité le témoignage de Belori sur le débit des porcelaines en Égypte, Loys Guyon continue : « Mais à présent, que les jésuites et les autres religieux ont trouvé moyen d'y avoir entrée (en Chine) et par ce moyen on a sceu d'où viennent tant de belles vaisselles d'or et en si grande quantité à tel marché. J'ai recouvert un petit plat de la façon chinoise que quiconque le voit, admire son beau lustre, lequel je tiens précieux par curiosité. Il s'apporte de Sicile, de Naples et plusieurs autres lieux d'Italie en France et autres provinces chrestiennes de la vaisselle qui est fort bien élabourée et enluminée de beaux ouvrages, ce nonobstant elle n'approche en rien de celle de la Chine.  V. — Avec la création des compagnies des Indes Orientales (la Compagnie anglaise, fondée le 31 décembre 1599 par la reine Elisabeth, la Compagnie hollandaise, formée en 1602), l'importation des produits de l'Extrême-Orient en Europe, prend un essor, inconnu jusqu'alors. Les Anglais et les Hollandais étaient anxieux de s'emparer du commerce de la Chine le plus important des Indes, source de grande richesse. — world's treasure — d'après l'expression d'un contemporain . La nouvelle Compagnie de Brabant, en envoyant ses vaisseaux aux Indes (1599), avait l'intention de pousser jusqu'à la Chine et au Japon. En 1600, la première flotte hollandaise, commandée par Jacob van Neck, arriva dans les eaux de Canton ; l'apparition des barbares roux, au grand nez, aux yeux profonds, est notée dans les annales de la dynastie des Ming, de même que l'expédition suivante de Warwijk (1602-1603) . Dès le commencement, la Compagnie hollandaise recommande à ses fonctionnaires des Indes de faire tout leur possible pour encourager le commerce de la soie, étoffes de prix et autres raretés (allerlei Rariteiten) venant de la Chine, d'y envoyer même des vaisseaux chercher ces marchandises . Bantam dans l'île de Java p.XXXV était le point de rencontre des marchands hollandais et chinois. D'après le Premier livre de l'histoire de la Navigation aux Indes Orientales par les Hollandais (1598), les Chnois apportaient à Bantam de la porcelaine fine et grossière. Les prix variaient selon les saisons. En janvier, quand les Chinois arrivaient, on pouvait acheter pour mille caxas (15 liards), 5 ou 6 plats ; en autre temps — seulement 2, rarement 3. Ils apportaient de la soie à piquer et « autre fort belle — évidemment des étoffes — de toutes couleurs, aussi pièce de 3, 4, 5 aulnes ». Les Hollandais notèrent l'aptitude des Chinois pour les menus ouvrages : « Ils achètent... des coquilles de tortue dont on fait en Chine gentils coffrets, des dents d'éléphants, dont ils font de braves chaires, lesquels estiment au poids d'argent, car en icelles se font porter les mandarins et les viceroys ; ils sont si ingénieux et subtils en leurs manufactures et trafics qu'ils surpassent toutes les nations ». En 1610, une caisse de porcelaine, un lot de couvertures brodées et 100 grands plats de porcelaine furent envoyés de Bantam en Hollande ; en même temps Jacques l'Hermite de Jonge, marchand-chef de Bantam, écrivit aux directeurs de la Compagnie une lettre, dans laquelle il insistait sur la nécessité de conclure un traité avec les Chinois, d'après lequel ils devraient apporter tous les ans à Bantam de bonnes porcelaines, laques et autres marchandises. Jacques l'Hermite trouvait que les articles apportés cette année (1610) par les Chinois étaient de qualité fort médiocre, et il ajoute qu'il avait vu des laques, infiniment supérieures dans la cargaison d'un vaisseau venu du Japon . La Compagnie hollandaise était préoccupée de peupler de Chinois l'île de Java. Batavie, centre du commerce des Hollandais aux Indes (depuis 1619), était une ville à moitié chinoise. D'un autre côté, les Hollandais tiraient les marchandises de Chine de leur factorerie du Japon (dans l'île de Deshima) jusqu'à ce qu'ils n'en furent expulsés en 1641. Les limites restreintes d'une introduction ne nous permettent pas de suivre les succès des Anglais et des Hollandais dans l'Extrême-Orient au XVIIe siècle. Nous nous bornerons à remarquer que le commerce de la Chine paraissait un supplément naturel et indispensable à celui du Japon ; on était inquiet en Europe de voir la Chine absorber de grandes quantités d'or et d'argent ; ces métaux précieux abondant au Japon et les produits de la Chine étant recherchés par p.XXXVI les Japonais, on songea à régulariser l'échange entre les deux pays . Les produits de la Chine étant également recherchés dans l'Inde, dans les îles de la Sonde, en Perse, dans toute l'Asie, les marchands européens trouvaient donc profit à se poser dans le rôle d'intermédiaires. D'une autre part, les Hollandais et les Anglais espéraient créer en Chine un marché important pour les lainages et les draps, vu le climat rigoureux des provinces septentrionales. D'après un rapport à la compagnie anglaise, daté de 1627, les Chinois mettaient jusqu'à dix vêtements de soie ou de lin, l'un par-dessus l'autre pour se préserver du froId. Les draps fins étaient si estimés qu'il était défendu d'en porter aux personnes n'ayant pas le rang de gouverneur. Les Chinois employaient les étoffes de laine à garnir leurs lits, leurs voitures, à orner leurs habits ; nulle part au monde on n'en avait si besoin. Cette lettre d'ordre pratique, dont l'auteur paraît être bien renseigné sur les conditions du commerce de l'Extrême-Orient, n'est pas dépourvue d'élément fantastique : l'empereur de Chine réside dans un palais entouré de cinq murs, l'enceinte intérieure est en or massif ; il ne se montre qu'une fois tous les sept ans, abandonnant le soin du gouvernement aux 4 sages, etc.  Dans la proclamation de Charles I (1631) parmi les marchandises, p.XXXVII apportées sur les vaisseaux de la Compagnie des Indes sont mentionnés les satins, les taffetas, les tapis brodés et différentes sortes de plats et de porcelaines de Chine . Tous ceux qui allaient aux Indes, ne manquaient pas d'en rapporter des raretés — de là les défenses de faire le commerce privé et les restrictions, imposées aux agents et aux équipages, quant à la quantité de ce qu'on pourrait appeler étrennes de voyage : d'après la proclamation de 1632, les capitaines, contremaîtres et caissiers avaient le droit de rapporter chacun 2 caisses de marchandises des Indes (parmi lesquelles sont mentionnés les plats et les porcelaines de Chine), longues de 4 pieds sur 1, 5 pied de large ; les gens de l'équipage devaient se contenter d'une caisse de mêmes dimensions ; en 1632, les capitaines, les commandants, les agents, sont autorisés à rapporter 4 caisses, les contremaîtres 3, les autres 2 caisses chacun . À la suite de ces défenses et des règlements, venaient les pétitions et les réclamations qui ne sont pas sans intérêt, étant une preuve de la « curiosité de la Chine » dans la première moitié du XVIIe siècle. Ainsi, en 1628, George Willoughby adressa à la Compagnie une pétition priant de lui rendre une caisse avec les étoffes de Chine , en 1633, Rebecca, veuve de John Wilson, médecin à bord de Hopewell, suppliait de lui livrer diverses drogues, étoffes et articles de Chine et de lui remettre les droits de transport  ; une requête analogue fut adressée la même année (1633) par Mrs Broyce, fille de Mr Travers . Le caissier de Hopewell Robert Blose, étant mort en 1632, un nommé Martin fut chargé de remettre à sa veuve « deux caisses de porcelaines de Chine, une petite écritoire (screetore) avec des bibelots, 16 ou 18 pièces d'étoffes de Chine », et à la femme de Watts un petit coffre d'étoffes et de bibelots de Chine . p.XXXVIII Pour le mouvement de marchandises de Chine en Asie et l'importation des produits de l'Extrême-Orient en Europe, par l'intermédiaire des Hollandais, on a une source précieuse : c'est le journal du comptoir de Batavie pour l'année 1661, publié par Van der Chijs, dans lequel sont enregistrées, avec une grande exactitude, les cargaisons des navires passant par ce port . Le Journal nous apprend qu'au mois de janvier 1661 furent envoyées à Surate 57.175 pièces de porcelaines, 230 pièces de laques de choix ; le 9 février, arrivèrent de Quinam 1.100 pièces de porcelaine du Japon, 900 pièces de poterie chinoise, 125 petits parasols, le 11 février, deux autres navires apportèrent 5.900 tasses du Japon, 1.600 tasses à thé, 100 pots à bière du Japon, 400 grands vases de porcelaine, 1062 plats, 500 aiguières, 200 parasols, etc. Le 19 juillet, furent expédiées à Surate 7.600 plats de porcelaine du Japon, en Hollande (Voor't vaderland), — 100 bureaux de laque (verlakte comptoiren) « pas de robes japonaises, ni thé, mais 100 douzaines de caurys (étoffes) ». Dans l'envoi de l'année 1662, les étoffes et la soie grège de Chine figurent parmi les marchandises, destinées « pour la patrie ». Les Hollandais qui, comme l'a dit Charpentier « suçaient avec le lait de leurs mères l'intrigue de la marchandise et les préceptes de l'art de la marine », menaient avec grand éclat l'entreprise des Indes. « La Hollande, écrit Savary dans le Dictionnaire de Commerce (1723) ne produit rien et elle a de quoi fournir aux autres peuples tout ce dont ils peuvent avoir besoin... Il semble que les épiceries croissent chez elle, que les huiles s'y recueillent, que l'on y nourrisse les insectes précieux qui filent la soie, que toutes sortes de drogues pour la médecine et pour la teinture sont du nombre de ses productions et de son cru, tant ses magasins en sont remplis, et tant ses marchands en vont porter aux étrangers ou que les étrangers en viennent enlever à ses ports, n'y ayant point de jours et l'on pourrait dire de moment qu'il n'y entre ou qu'il n'en sorte des vaisseaux et assez souvent des flottes entières. VI. — En France on songeait bien à « aller puiser à la source des richesses » de l'Orient. Au commencement du XVIIe siècle il y eut quelques armements, dus à l'initiative privée. En 1601, les marchands malouins Martin de Vitré et Pyrard de Laval s'associèrent et armèrent deux vaisseaux, le Croissant et le Corbin, à la destination des Indes « pour enrichir le public de singularitez de l'Orient ». L'ode sur la navigation du sieur François Martin de Vitré, jointe p.XXXIX à la relation de son voyage, fait en termes pompeux l'éloge du navigateur français : Ce Jason de Vitré... animé par la gloire ... a fait voir aux Français ce qu'aucun voyageur N'a faict en l'Orient, n'y parmy la gent notre... ...Les mœurs et les habits des peuples plus divers Ne luy sont point voilez.  Martin de Vitré avait certainement vu les Chinois à Achen, parmi les marchands qui y venaient de l'Inde, de Ceylan, du Siam, de Bengale « et plusieurs autres lieux », pour y vendre leurs marchandises qui consistaient, en toiles de coton, draps de soie, étoffes d'herbes, « en vaisselle de pourcelaine de plusieurs sortes, en beaucoup de droguerie, d'espicerie et de pierrerie » , mais les Chinois ne paraissent pas avoir excité sa curiosité. Sa relation est laconique ; plume peu habile, pauvreté d'impression, qui paraît d'autant plus grande, si on le compare avec son compagnon François Pyrard, conteur agréable, observateur prudent et exact, qui a vraiment pénétré pendant son long séjour aux Indes dans « les mœurs et les habits des peuples plus divers ». Pyrard connaissait les Chinois fort bien. Il doute que les habitants de l'île de Saint-Laurent (Madagascar) puissent descendre des Chinois qui, comme on lui contait, ayant fait naufrage aux côtes de cette île, seraient venus s'y établir et auraient fini par s'y habituer, car, observe-t-il, « les Chinois sont blancs et ceux-ci olivâtres » . Il eut l'occasion de les observer maintes fois à Goa, à Bantam (dans l'île de Java) où venaient tous les ans au mois de janvier, « 9 ou 10 grands navires de la Chine, chargés d'ouvrages de soie, de toiles, de coton, d'or, de porcelaine, de musc et mille autres sortes de marchandises de leur pays ». Les Chinois bâtissaient à Bantam de belles maisons pour le temps de leur séjour, s'achetaient des esclaves pour femmes et, au bout de quelques mois, s'en retournaient dans leur pays avec femmes et enfants . À l'observateur français n'échappa point l'attachement des Chinois pour le sol natal, dans lequel chacun veut être enterré : s'il y a des morts, les Chinois « les salant et les embaumant, les emportent » . Quant au caractère moral des Chinois, Pyrard n'en a pas une très haute idée. Il les compare aux p.XL Juifs par leur manière de trafiquer, n'ayant « aucun respect que l'utilité » ; ils sont prêts à tromper, et par conséquent, ils n'inspirent aucune foi à ceux qui ont affaire à eux. Ils retirent aux insulaires malais tout l'argent qu'on leur porte, ne leur donnant que de la méchante marchandise, bagatelles et de la biferie en échange . En parlant du commerce des Chinois aux Philippines, Pyrard observe : « Il est impossible de dire les richesses, les choses rares et belles que rapportent ces navires » (revenant de la Chine et du Japon) : « or en lingots (pan d'oro, selon les Espagnols), en fueille et poudre d'or », apporté du Japon, « grande quantité de bois doré, comme toutes sortes d'utenciles et meubles lacrez, vernissez et dorez avec mille belles façons ; après, toutes sortes d'estoffes de soie, force autre soie non mise en œuvre ». « Ils apportent encore de là force pourcelaine en vaisselle, dont on se sert par toute l'Inde, tant Portugais qu'Indiens, — en outre force boëtes, plats et paniers, faits de certains petits joncs, couverts de lacre et vernis de toutes couleurs, dorez et façonnez. Mais entre autres choses grand nombre de cabinets de toutes façons, faictes à la mode de ceux d'Allemagne et est bien la chose la plus propre, et mieux élabourée qui se puisse voir. Car c'est tout bois exquis, moucheté et marqueté d'yvoire, nacre de perles, et pierreries. Au lieu de fer, ils y mettent de l'or. Les Portugais appellent cela Escritorios de la China.  Les produits de l'industrie de la Chine étaient répandus dans l'Inde. Pyrard nota une grande quantité de marchandises de Chine à Malacca . La porcelaine chinoise se vendait « à fort bon compte » à Goa . Les malades de l'hôpital portugais dans cette ville étaient servis sur des plats de porcelaine de Chine . Dans le palais du roi des Maldives, les chambres étaient tapissées d'étoffes de soie « enrichies d'ouvrages, fleurs et ramages d'or et de diverses couleurs, ce qui esblouit la veüe, tant de la richesse de l'or et des couleurs que de l'admiration de l'ouvrage » . Ces étoffes venaient pour la plupart de la Chine et des diverses contrées de l'Inde . La vaisselle du roi des Maldives était de « pourcelaine ou d'autres façons venant de la Chine » . Les habitants des Maldives se servaient presque tous de porcelaine de Chine fort commune dans leurs îles. Ils avaient soin d'enfermer les plats de porcelaine, à cause des fourmis qui pénétraient partout, dans une espèce de « bouëste ronde vernie et lacrée, qui est l'ouvrage de la Chine, et un couvercle par-dessus de mesme estoffe ; et encore on couvre cette bouëste ainsi fermée d'une pièce p.XLI quarrée de mesme grandeur qui est de soie ouvrée en diverses façons, à point d'éguille, et de toutes couleurs. Les plus pauvres se servent ainsi à plats couverts par le moyen de ces bouëstes de la Chine qui coûtent fort peu.  À propos de l'industrie des Indous, Pyrard écrit : « Les habitants (de Bengale), tant hommes que femmes, sont admirablement adroits en la manufacture, tant de toiles de coton ou de soie que de tout autre ouvrage à l'esguille, comme de broderies qu'ils font si proprement jusqu'aux simples coustures qu'il ne se peut rien voir de plus beau, et il ajoute : « comme aussi font-ils bien proprement plusieurs autres sortes d'ouvrages, meubles et utencilles, si délicatement qu'il n'est pas possible, et qui estant transportez icy, on dit que c'est de la Chine.  L'industrie des meubles vernis florissait au Bengale, à Cambaye, à Chaul. Les habitants de Cambaye (ville de Guzerat, située au fond du golfe du même nom) faisaient « des couchettes et châlits peints et lacrez de toutes couleurs et façons, avec autres utencilles de la maison, tout de mesme,... des sangles pour les fonds des lits, chaires, tabourets et escabeaux et autres selles,... des cabinets à la façon d'Allemagne, à pièces rapportées de nacre de perles, yvoire, or, argent, pierrerie, le tout fait fort proprement,... d'autres petits cabinets, coffres et cassettes d'escailles de tortue, qu'ils rendent si cleres et polies, qu'il ne se peut rien voir de plus gentil, à cause que ces escailles sont façonnées de nature . À Chaul, on fabriquait « grand nombre de coffres, boëtes, estuis et cabinets, façon de la Chine, très riches et bien élabourés, » aussi « des couchettes et châlits peints de lacre de toutes couleurs » . Pyrard raconte que les malades de l'hôpital portugais à Goa étaient couchés sur des couchettes « faictes au tour, couvertes de lacre et de vernis rouge, quelques-unes bigarrées et d'autres dorées ». Pyrard ne tarit pas en éloges sur le talent industriel des habitants de l'Inde. Ils ont l'esprit plus vif que les Européens et la main fort subtile et délicate ; curieux et désireux d'apprendre, ils apprennent fort bien toutes sortes de métiers et d'ouvrages, d'autant plus que les parents obligent les enfants à se mettre à quelque travail dès l'âge de cinq ans . p.XLII Ainsi cette industrie développée des Indous fournissait des objets qui figuraient en Europe, d'après le témoignage de Pyrard, comme venant de la « Chine ». Les ouvrages de l'Inde étaient qualifiés de la Chine ; on verra plus loin, que les articles de la Chine étaient, inversement, dissimulés par l'épithète trop vaste « des Indes ». « Les Français, écrivait Pyrard , désolés de voir que la France négligeait « infinies belles occasions, recherchées avidement par les Portugais et les Espagnols », sont maintenant contraints de prendre d'eux (des Portugais) en destail l'or, les espiceries et les singularités de l'Orient. C'est pour « fonder le guay, chercher le chemin des Indes, le monstrer aux Français, bref, puiser à la source » que Pyrard avait entrepris son voyage qui se termina par un naufrage.  D'autres pensaient comme lui. En 1604, Gérard le Roy, capitaine flamand, et Antoine Godefroy, financier, trésorier de France à Limoges, offrirent au roi Henri IV, « d'établir la navigation des Indes, de faire les frais et avances nécessaires pour en rapporter les profits et commoditez des marchandises qui s'y trouvent en abondance, sans les aller chercher et suracheter ailleurs à prix excessif et transporter l'or et l'argent hors de la France ». Le roi confirma les propositions de Gérard et de Godefroy par des lettres patentes du 1er juin 1604, donnant certains privilèges à la compagnie, l'affranchissant de tous droits et impositions « en considération de grandes avances qu'il leur faut faire et des grands périls de la mer, risques et hazards qu'ils courent en une entreprise de si longue haleine ». La compagnie, ne faisant pas usage de ses privilèges, les négociants de Rouen, Jacques de Muisson et Ézechiel de Canis (de Caen) sollicitèrent la permission de fonder une autre société pour le commerce des Indes. Ils reçurent l'ordre de s'unir à Godefroy et à Gérard, pour faire ensemble ce commerce, le p.XLIII roi trouvant « qu'il serait périlleux qu'il y eust diverses compagnies sossiétez pour une même entreprise » . La compagnie des Moluques (1611-1622) n'eut pas de succès. « La flotte de Monmorency » partie de Dieppe (en 1619), chargea le poivre à Sumatra, mais tout, vaisseaux et cargaison, périt dans un incendie à Batavie. La compagnie de Ricault, créée par Richelieu en 1642, concentra son activité sur l'île de Madagascar, dont on projetait de faire un port de relâche et un entrepôt de marchandises, avant d'établir le commerce des Indes, ce qui détourna pour une dizaine d'années l'attention de la compagnie du but principal. Richelieu, déplorant le peu de progrès que faisait la France dans la navigation qui avait rendu la Hollande si opulente, écrivait dans son Testament politique : « Je n'entre point dans le détail du commerce qui se peut faire aux Indes Orientales et en Perse, parce que l'humeur des Français étant si prompte qu'elle veut la fin de ses désirs, aussitôt qu'elle les a conçus, les voyages qui sont de longue haleine sont peu propres à leur nature. Cependant, il vient grande quantité de soie, de tapis de Perse, beaucoup de curiosités de la Chine et toutes sortes d'épiceries de divers lieux de cette partie du monde, on en peut tirer beaucoup d'utilité et ce négoce ne doit pas être négligé. » . * Les curiosités des Indes et de la Chine n'étaient pas rares en France dans la première moitié du XVIIe siècle ; nous en donnerons quelques exemples. Pierre de l'Estoile  raconte qu'un amateur nommé Guittard, qui demeurait sur le quai des Augustins, possédait un cabinet rempli d'une infinité de choses belles et rares « qu'il avait apportées et fait venir de la Turquie et autres pays du Levant, où il avait longuement voyagé ». Lorsque la reine vint un jour (le 18 décembre 1601) voir ses merveilles, Guittard lui montra un vase qui, affirma-t-il, ne pouvait contenir aucun poison sans se casser. Était-ce une porcelaine de la Chine, à laquelle la tradition attribuait cette vertu miraculeuse ? Aux Archives anglaises est conservée une lettre de la part du roi de France Henri IV, adressée au secrétaire Cecil, datée du 28 p.XLIV octobre 1602, pour remercier ce dernier du soin qu'il a pris de préserver et de réparer quelques curiosités des Indes et de la Chine (some varieties and novelties from India and China), envoyées pour l'usage personnel du roi par l'intermédiaire d'un vaisseau anglais . Le peintre Du Monstier possédait une collection de curiosités de l'Orient. Le 17 août 1609, Pierre de l'Estoile alla voir Du Monstier qu'on lui disait être « l'homme du monde le plus curieux et qui avait les plus belles et rares choses ». Il y vit, en effet, beaucoup de raretés des Indes, du Canada et de la Chine . Le 10 août 1605, la princesse d'Orange, fille de feu l'amiral de Chatillon, revenant de Flandres, apporta à l'héritier de France, Louis XIII, un présent qui consistait en « ouvrages de la Chine, à sçavoir : un parquet de bois peint et doré par dedans, peint de feuillages, arbres, fruits et oiseaux du pays sur de la toile » ; elle donna à Madame de la vaisselle « tissue de jonc et crépie par dedans de laque, comme cire d'Espagne » . Louis XIII, enfant, prenait son bouillon dans une écuelle de porcelaine d'origine orientale, probablement, car Héroard la compara, un jour, au vase de porcelaine, dans lequel, disait-il, buvait le Grand Turc . Ces raretés de la Chine étaient les jouets du jeune prince. Le 24 novembre 1610, Héroard nota dans son journal : « mené à la galerie et à la boutique d'un marchand qui avait des besognes de la Chine », puis le 1er décembre 1610, « à huit heures mené en la galerie, puis en la chambre d'un marchand qui avait les marchandises de la Chine ». Parmi les richesses du palais Cardinal de Richelieu figuraient les tapis de la Perse et de la Turquie, les paravents de laque et les lits de la Chine, plus de 400 pièces de porcelaines de Chine.  Le Maurisque Lopez, connaisseur en objets d'art, agent habile de Richelieu, courait le monde, cherchant l'occasion d'enrichir les collections du cardinal. Richelieu chargea Lopez d'une mission diplomatique en Hollande. « En Hollande, raconte Tallemant des Réaux, il achepta mille curiosités des Indes, et ici il fit chez lui comme un inventaire (vente publique), on criait avec un sergent. C'était l'abrégé de la foire Saint-Germain.   HYPERLINK \l "table" @ PREMIÈRE PARTIE CHAPITRE PREMIER La Compagnie pour les Voyages de la Chine, du Tonkin, de la Cochinchine et des îles adjacentes (1660)  HYPERLINK \l "table" @ p.001 À l'avènement de Louis XIV (1643), le commerce des Indes, dont les Anglais et les Hollandais profitaient déjà depuis près d'un demi-siècle, n'était pas encore établi en France. Cependant il devenait de plus en plus urgent de trouver accès dans les pays de l'Extrême-Orient dans l'intérêt du commerce et de la propagande catholique. En 1658, le pape Alexandre III nomma trois vicaires p.002 apostoliques, chargés de la conversion de la Chine, du Tonkin et de la Cochinchine . Cherchant les moyens de gagner les lieux de leurs missions, les évêques entrèrent en pourparlers avec la Compagnie de Madagascar pour équiper de moitié avec cette dernière un vaisseau à la destination des Indes . L'entente, pourtant, n'eut pas de suite. Alors fut fondée une nouvelle Compagnie pour les voyages de la Chine, du Tonkin, de la Cochinchine et des îles adjacentes qui poursuivait un double but : « la propagation de la foi et l'établissement du commerce dans ces contrées », comme le déclarait le premier article de ses statuts . Mazarin encourageait l'entreprise, les évêques avaient su y intéresser quelques personnes charitables  ; un riche négociant p.003 de Rouen, Lucas Fermanel, avait fourni une grosse somme (40.000 francs) et s'était chargé de diriger l'affaire. La conversion de la Chine était le but final de la mission des évêques , le commerce avantageux de la Chine devait récompenser les sacrifices des associés. La compagnie chargeait Lucas Fermanel « de construire et bâtir en Hollande, ou ailleurs, un vaisseau de 300 à 400 tonneaux, le faire armer et équiper à la manière des Hollandais pour de pareils voyages, le faire envitailler pour autant de temps que le voyage pourra durer, tant pour l'aller que pour le retour que l'on estime être de deux ans . Pour mieux organiser ce commerce inconnu, on avait décidé « de s'assurer d'une ou de deux personnes étrangères, expertes au commerce de la Chine, auxquelles sera donné le pouvoir de vendre et de débiter les marchandises qui y seront portées et d'acheter dans le pays celles qui seront propres d'être rapportées pour le bien de la Compagnie.  Deux commis français devaient surveiller l'activité des étrangers et étudier en même temps les conditions du commerce ; l'un d'eux pourrait même rester dans le pays aux frais de la société « si Messieurs les évêques jugent qu'il soit nécessaire pour le bien de la Compagnie d'aller dans les terres connaître et apprendre le commerce et les choses de valeur qui s'y peuvent rencontrer les plus utiles pour être envoyées en France.  Toutes les marchandises qui proviendraient de ce commerce devaient être vendues en commun « pour en maintenir la valeur », rien ne serait partagé en nature . On voulait bien « souffrir quelque portage » aux p.004 officiers sans les obliger à payer le fret à condition qu'ils ne fissent aucune vente ni aucun échange que par les préposés de la société et qu'ils déposassent au retour les marchandises rapportées dans les magasins pour être vendues et payées par la société ou bien rendues en nature . Les évêques étaient suppliés par la société « en considération du bienfait qu'on leur faisait en les recevant dans le navire avec leurs missionnaires, domestiques et équipages, sans prendre rien pour le fret de leur hardes, ni pour leur nourriture » ... « d'avoir égard dans le pays que rien ne se divertisse et que les commis tiennent leurs registres en ordre » . On fit bâtir le navire en Hollande. Mais lorsque M. de Thou, ambassadeur de France, vint le prendre au nom du roi, les officiers de l'amirauté d'Amsterdam l'arrêtèrent. Le navire, livré aux Français quelque temps après, périt dans une tempête près de l'île de Texel. On imputait avec plus ou moins de raison cette perte au retardement, causé par les Hollandais . Les fonds étant épuisés, la première Compagnie de Chine, à peine créée, cessa d'exister. Les évêques se virent obligés de passer aux lieux de leurs missions par la longue voie de terre, à travers la Turquie et les États du Grand Mogol. * La création de la Compagnie des Indes (1664) ouvrit enfin aux Français l'accès « au plus riche commerce du monde ». Depuis lors les marchandises des Indes, importées sur les vaisseaux de la Compagnie suivaient la voie directe. Charpentier, auteur d'une brochure que Colbert faisait répandre dans le public, félicitait les Français de pouvoir se procurer sans intermédiaires les produits devenus nécessaires à la vie, exaltant le commerce des Indes sur un ton de rhétorique p.005 officielle : « C'est de ces pays féconds que le soleil regarde de plus près que le nôtre, que l'on rapporte ce qu'il y a de plus précieux parmi les hommes, et ce qui contribue le plus, soit à la douceur de la vie, soit à l'éclat et à la magnificence. C'est de là qu'on tire l'or et les pierreries ; c'est de là que viennent les marchandises si renommées et d'un débit si assuré, la soie, la canelle, le poivre, le gingembre, la muscade, les toiles de coton, la ouate, la pourcelaine, les bois qui servent à toutes les teintures, l'ivoire, l'encens, le bésoar et mille autres commodités, auxquelles les hommes s'estant accoustumés, il est impossible qu'ils s'en passent.  La Chine se trouvait parmi les pays de concession de la Compagnie des Indes Orientales . Cette dernière ne fit jamais usage de ce privilège, si ce ne fut pour le céder à d'autres. Cependant la pensée des fondateurs de la Compagnie était de créer le commerce dans toutes les Indes, même dans la Chine et le Japon . Caron  songeait à organiser un vaste commerce embrassant les diverses régions de l'Asie, dans lequel les Français joueraient, à l'exemple des Hollandais, le rôle d'intermédiaires. Le poivre, p.006 qui servait en Chine d'argent d'achat, constituerait le gros des marchandises, portées de l'Inde dans ce pays en échange des drogues, soies, étoffes, porcelaines, très recherchées dans toute l'Asie. Le commerce d'Inde en Inde organisé indépendamment de l'Europe serait en état de subvenir à ses besoins, ce qui épargnerait à la Compagnie le reproche de faire sortir du royaume les espèces d'or et d'argent. En 1665 Caron présenta un projet  à Colbert avec l'indication des comptoirs à fonder et même avec un tableau chronologique des étapes successives que devait parcourir le commerce des Indes dans son développement. Depuis octobre 1667 jusqu'en mai 1668 la Compagnie serait occupée à fonder des comptoirs à Bantam, Jumbly, Palambo, Macassar, Banca. Caron insistait sur l'occupation de l'île de Banca, comme base de commerce de l'Extrême-Orient : les Français pourraient y établir un fort, d'où profitant des moussons, ils enverraient leurs navires à la Chine et au Japon. L'ouverture du commerce de la Chine était projetée pour le mois de mai 1668, la navigation du Japon ne saurait être effectuée qu'un an plus tard (mai 1669). Vers la fin de 1670 on pourrait « s'acheminer pour le retour » ; en avril 1671 on serait en France.  « Pour commencer le commerce des Indes, écrivait Caron, il faut avoir obtenu la permission du Grand Mogol, des rois de Yizapour et de Golconde, des princes de Bengale par des personnes, envoyées à cet effet, et par des lettres et ambassades de la part de Sa Majesté aux rois de la Chine et du Japon.  p.007 Les ambassades et les présents devaient être magnifiques donner aux souverains d'Asie une haute idée de la puissance française. L'exécution d'un si vaste programme exigeait des fonds considérables. Or, la Compagnie dès le commencement se trouvait dans des embarras pécuniaires  ; Caron (mort en 1673) ne put réaliser de son projet que la création d'un comptoir à Bantam. p.008 Colbert entrevoyait l'importance du commerce de la Chine. En envoyant en 1671 aux Indes Gueston et Blot, nommés directeurs généraux, il les chargeait de prendre connaissance de ces plans de Caron ajoutant « que s'ils estimaient que la Compagnie pût faire quelque établissement dans la Chine et au Japon, ils y travailleraient avec soin, n'y ayant point de commerce qui dût apporter plus d'avantages à la Compagnie que celui-là.  Baron , également préoccupé d'organiser le commerce d'Inde en Inde, fit faire un pas important au mouvement des Français vers l'Extrême-Orient, en établissant un comptoir à Siam, dont les avantages pour le commerce de la Chine et du Japon avaient été appréciés par François Martin.  « J'aurai beaucoup de joie, écrivait-il, que la Compagnie s'établisse en ce royaume d'une telle manière et avec tant de vitesse que cela puisse amener à profiter non seulement de la récolte du poivre, mais aussi du négoce qu'elle peut faire en la Chine et au Japon.  Quant au commerce de Chine, Martin le considérait comme le plus important de toutes les Indes. C'est avec regret que la Compagnie se vit obligée de céder en 1698 ses droits sur ce commerce à la Société de Jourdan. Elle envisageait la création de la Compagnie de la Chine, qui, officiellement, n'était qu'un démembrement de celle des Indes, comme une atteinte portée à ses privilèges. Les trois Compagnies de Chine, qui succédèrent, l'une après l'autre, à celle de Jourdan , jouissaient toutes du privilège p.009 exclusif de faire le commerce de Chine dans les ports de Ning-po et de Canton.  Ce ne fut qu'en 1719, lors de la fusion de toutes les sociétés de commerce en une Compagnie universelle des Indes Orientales, que celle-ci recouvra ses droits de concession dans leur intégrité primitive. Ainsi sous le règne de Louis XIV, la Compagnie des Indes Orientales n'avait point de relations directes avec la Chine. Néanmoins les cargaisons des vaisseaux revenant de l'Inde se composaient en partie de marchandises de Chine, que le génie commercial des Chinois faisait répandre dans toute l'Asie. À côté des Hollandais et des Anglais qui versaient en France une grande quantité de produits de l'Extrême-Orient, la Compagnie française des Indes Orientales eut sa part dans l'apport des articles de la Chine. N'ayant pu faire de recherches sur l'activité de la Compagnie par rapport à l'importation des marchandises de Chine, nous nous sommes bornée à étudier à ce point de vue deux épisodes du règne de Louis XIV : les ambassades de Siam et les voyages en Chine de l'Amphitrite, qui rapprochèrent les Français de l'Extrême-Orient et enrichirent la cour de France d'une multitude d'objets de l'industrie et de l'art chinois.  HYPERLINK \l "table" @ CHAPITRE II Les ambassades de Siam  HYPERLINK \l "table" @ I.  HYPERLINK \l "p1c021" Le programme politique de Mgr Pallu. — L'ambassade de Siam de 1680. — Les premiers Siamois en France (1684). — L'ouverture des relations avec le royaume de Siam. — II.  HYPERLINK \l "p1c022" Siam, vestibule de la Chine. — III.  HYPERLINK \l "p1c023" Les ambassadeurs siamois en France (1686). — IV.  HYPERLINK \l "p1c024" Les présents du roi de Siam. I. — p.010 L'accès de la Chine offrant des difficultés, les missionnaires, passés en Asie vers 1663, résolurent d'établir une résidence à Siam. Mgr Pallu projetait d'en faire le centre des Églises de l'Orient, d'où la foi rayonnerait sur les pays voisins, où les missionnaires pourraient trouver un abri pendant les persécutions toujours trop promptes à éclater en Chine et au Tonkin . La grande préoccupation de la nouvelle mission était d'établir des communications régulières avec la France. Un des p.011 principaux devoirs des missionnaires était, d'après Mgr Pallu, de faire toute la diligence possible pour connaître et frayer les chemins assurés pour aller dans la Chine, la Cochinchine et le Tonkin, indépendamment des Portugais, des Anglais et des Hollandais « qui tiennent pour ainsi dire la clef de ces vastes mers ».  Aussi, la création de la Compagnie des Indes Orientales remplit-elle de joie les missionnaires de Siam. Souchu de Ronnefort raconte qu'ayant appris du père Ambroise, capucin, l'arrivée des Français à Surate, ils s'empressèrent d'écrire à ce Père que le roi de Siam avait promis de bâtir une maison magnifique pour les négociants français, s'ils voulaient passer dans son pays, « qu'il les souhaitait avec passion ». C'était le premier engagement — de la part des missionnaires — d'établir le commerce français à Siam. Comme les capucins dans l'Inde, les ecclésiastiques des Missions Étrangères à Siam tâchaient de se rendre utiles à la Compagnie naissante, fournissant divers renseignements sur le pays, le commerce, les lieux où l'on pourrait fonder des comptoirs. Au XVIIe siècle les missionnaires jouaient le rôle de pionniers de l'influence française dans l'Extrême-Orient. C'est pour répandre la lumière sur les faits qui ont précédé l'ouverture des relations diplomatiques et commerciales avec le royaume de Siam que nous nous permettrons d'exposer les vues politiques de Mgr Pallu, homme de grande intelligence et de vaste initiative, et que nous tâcherons de préciser le rôle qu'avait joué dans l'affaire de Siam ce conseiller du fond des Indes. Faire cause commune avec la Compagnie — tel était le programme politique de Mgr Pallu. L'établissement de la Compagnie devait assurer aux Français la prépondérance commerciale, les missions — l'influence spirituelle. « Dieu veut se servir de la p.012 France pour la réforme des Indes, ayant inspiré au roi d'y établir une Compagnie et à nous la pensée de nous y venir victimer », écrivait-il en 1672 à Sévin . Le roi en établissant la Compagnie des Indes songeait non seulement au bien temporel de ses sujets, mais aussi à la prédication de l'Évangile aux infidèles . Suivant les intentions du roi, la Compagnie devrait « mettre entre les fins de son entreprise le glorieux dessein de la conversion des barbares ». Par là elle sanctifierait son commerce et augmenterait l'Église, en enrichissant la France de nouvelles peuplades qui seraient assujetties à son empire . La Compagnie ne ferait que gagner par suite de cette union étroite avec les missions. Ses affaires seraient gérées par les Français maintenus dans les sentiments de vraie piété, préservés, grâce à l'influence des ecclésiastiques du vice, si fréquent aux Indes ; on pourrait entretenir plus aisément une bonne intelligence avec les barbares, éclairés de la vraie foi . Pallu traçait la perspective des peuples de l'Asie évangélisés, assujettis aux lois des Français, conformes à ces derniers par leur religion et leurs mœurs, ne composant plus qu'un même peuple avec eux, n'ayant plus qu'un Dieu, ne reconnaissant plus que le seul roi de France . Les moyens pratiques qui devaient servir à la réalisation plus ou moins complète de cette utopie étaient l'engagement des prêtres des Missions Étrangères au service de la Compagnie en qualité d'aumôniers et de pasteurs de tous les Français demeurant en Asie  et l'établissement des comptoirs dans les différents lieux des Indes. p.013 Mgr Pallu entretenait une correspondance active avec Colbert et les Directeurs de la Compagnie, leur donnant des avis sur la navigation et l'état des affaires aux Indes , recommandant des personnes de confiance, présentant des mémoires sur le commerce du Bengale, du Cambodge, de la Chine. « On leur dira », écrivait-il à Sévin (1672) ayant en vue les Directeurs de la Chambre de commerce, « que j'ai déjà quelques lumières pour l'établissement du commerce dans la Chine dans la manière que les Portugais et les Hollandais y négocient aujourd'hui, dont je leur donnerai éclaircissement par le Vautour comme aussi d'un autre établissement à Cambodge, où il faut nécessairement aller pour le négoce de la Chine ; que j'ai déjà informé de tous les détails de celui de Siam MM. les Directeurs qui sont à Surate ; il n'y a que l'impuissance du fond, où ils se trouvent qui les ait empêchés d'y envoyer cette année.  Les détails sur le commerce de la Chine sont exposés dans une lettre à Colbert (le 4 juin 1672) . Mgr Pallu communiquait, que les Portugais, ayant obtenu par la fameuse ambassade à Pékin (1660) le droit d'envoyer, tous les ans, trois navires à Macao, y expédiaient « à l'ombre » de ces trois vaisseaux beaucoup d'autres qui allaient mouiller aux îles voisines, tolérés par le vice-roi de Canton et les mandarins qui savaient tirer leur profit de ce commerce des Européens ; les Hollandais n'avaient pas manqué de suivre l'exemple des Portugais : en 1670, s'étant acquis les bonnes grâces du vice-roi de Canton, ils avaient débité fort avantageusement leurs marchandises ; en 1671, ils y avaient expédié onze vaisseaux avec le même succès ; en 1672, au moment où Pallu qui se trouvait à Bantam écrivait la lettre que nous venons de citer, les Hollandais y étaient en train de préparer neuf navires à la même destination. Selon p.014 l'avis de Pallu, le commerce des Hollandais finirait par ruiner celui des Portugais ; mais comme dans les environs de Canton et de Macao, il y avait au moins deux cents îles, les Français ne devraient pas perdre l'occasion d'entrer en relations commerciales avec la Chine. Pallu joignait à sa lettre la liste des marchandises que l'on pouvait débiter et acheter en Chine et au Cambodge et des mémoires détaillés sur le commerce de la Chine, de la Cochinchine et du Bengale . Voulant être un de ces ecclésiastiques, « zélateurs du progrès et de l'advancement de la Compagnie, » qui, d'après sa propre caractéristique, quoique morts au monde et à toutes les affaires du siècle, s'intéressaient néanmoins à celles de la Compagnie et ne négligeaient pas l'occasion de faire profiter le roi et la nation , Mgr Pallu suivait attentivement le progrès du commerce français. Dans leur intérêt personnel, les missionnaires souhaitaient vivement l'établissement d'un comptoir à Siam. Voici ce qu'écrivait en 1671 le père Vachet dans une lettre, imprimée dans la Relation des missions et des voyages apostoliques ès années 1672, 1673, 1674 et 1675 : après avoir décrit la grande affluence des vaisseaux étrangers et des marchandises de tous les pays à Siam, le père Vachet exprime le désir commun à tous les missionnaires : « nous espérons en voir bientôt de la France par le moyen de la Compagnie royale qui ne peut avoir un meilleur entrepôt pour le commerce de la Chine et du Japon » . La première démarche diplomatique qui devait, d'un côté, attirer l'attention de la France sur le royaume de Siam, d'un autre, relever le prestige des évêques aux yeux du potentat oriental fut faite en 1673 . Au mois de mai 1673, Mgr Pallu revint de p.015 son long voyage en Europe (qui avait duré depuis le 17 janvier 1665) chargé de présents et de lettres du pape et du roi de France, dans lesquelles Clément IX et Louis XIV remerciaient le roi de Siam pour la protection qu'il accordait aux Français. Après que Sa Majesté siamoise eût été suffisamment instruite de la qualité et de la grandeur des deux souverains qui lui écrivaient — la gloire de Louis XIV ne semble pas avoir encore pénétré jusqu'à Siam — elle consentit à recevoir officiellement les évêques d'Héliopolis et de Béryte en qualité d'ambassadeurs, faveur dont ils n'avaient jamais été honorés auparavant. On dispensa les évêques de la désagréable nécessité de se prosterner devant le monarque, vu l'honneur de la religion et la dignité des souverains qui les envoyaient ; on les régala de fêtes à Louvo , et le roi leur fit cadeau d'étoffes de Chine . L'auteur de la Relation des missions... ès années 1673-1675, inspiré par ce succès, intitula le chapitre XI de son livre « les belles espérances du progrès de la foy dans le royaume de Siam », il y parle de « l'heureux état » de la mission de Siam en 1674, qui possédait déjà un hôpital, un séminaire pour l'éducation des jeunes indigènes, et qui avait obtenu du roi la permission de bâtir une église . Depuis ce moment le motif de la bienveillance tout à fait exceptionnelle que le roi de Siam témoigne à l'égard des Français est adopté par tous les nombreux auteurs de relations sur le Siam. Mgr Pallu se crut obligé d'adresser une lettre à Colbert p.016 qui lui avait procuré les lettres de Louis XIV au roi de Siam si importantes pour les succès des missions et du commerce projeté . Le même jour (le 8 novembre 1673) il écrivit à Louis XIV, annonçant que les deux lettres (celle du pape et celle du roi) avaient été reçues avec toute l'estime dont cette cour était capable, que le roi de Siam avait pris la résolution « d'en donner des marques toutes particulières par la réponse qu'il ferait l'année prochaine à Sa Majesté en envoyant une ambassade sur un de ses vaisseaux.  L'ambassade cependant tardait à venir. Il fallait ranimer les bons sentiments du roi de Siam. Aussi, dans une lettre sans date, mais qui paraît avoir été écrite en 1678 ou 1679, Mgr Pallu suppliait Louis XIV de témoigner au roi de Siam sa reconnaissance pour la protection qu'il accordait à ses sujets, et de joindre à cette « honnesteté » quelques présents dignes du roi de France. Sur présentation du mémoire de Mgr Pallu, offert en plein conseil, le roi ordonna qu'on écrivit de sa part au roi de Siam et qu'on joignit à la lettre des présents . Ces derniers étaient pourtant si médiocres que, sur l'avis de Constance Phaulkon qui les trouva peu proportionnés à la grandeur des deux souverains, et qui craignit qu'ils ne fissent mauvaise impression à la cour de Siam, Mgr Pallu résolut de les offrir au roi de Siam en son propre nom . Le vœu des missionnaires de voir un établissement français à Siam fut enfin réalisé en 1680. Baron, préoccupé d'étendre le commerce de l'Inde, envoya de Surate le Vautour avec Boureau-Deslandes qui avait l'ordre de fonder un comptoir à Siam. Le pays n'était pas riche en produits d'exportation, mais on pouvait y acheter les marchandises de la Chine et du Japon, ce qui était important, l'accès de ces pays étant interdit aux Européens. Boureau-Deslandes arriva à Siam en septembre 1680 , muni p.017 de lettres du roi, de présents et de 12.000 livres en marchandises. Accueilli avec joie par les missionnaires, il fut admis à l'audience royale et reçut en présent « un bandège d'argent avec un justaucorps d'un brocart d'or et d'argent et un sabre à la manière des Indes » . Il fut décidé que le roi de Siam enverrait une ambassade auprès de Louis XIV. Le 22 décembre 1680, le Vautour mit à la voile, emmenant les trois ambassadeurs de Siam qui, arrivés à Bantam, devaient continuer leur voyage sur le  HYPERLINK "http://fr.topic-topos.com/le-soleil-dorient-lorient" Soleil d'Orient.  Mgr Pallu triomphait : « C'est un grand repos à mes confrères et à moi, écrivait-il à Colbert de Croissy le 25 janvier 1682, que toute la France connaît maintenant par l'ambassade du roi de Siam à Sa Majesté que nous avons ménagée depuis plusieurs années, nonobstant les oppositions de ceux qui ne sont pas affectionnés à notre nation, qu'en donnant toute l'application que nous pouvons au ministère de l'Évangile dans les lieux de nos missions, nous y trouvons assez le temps et le moyen d'y ménager les intérêts de la France et la gloire du roi.  Il comblait d'éloges le zèle de M. Baron qui avait envoyé le Vautour prendre les ambassadeurs jusque dans la ville de Siam, il conseillait à M. Gayme, ecclésiastique qui accompagnait les ambassadeurs, de les conduire, une fois à Paris, dans les églises, les couvents, les écoles, les établissements de charité, afin de les familiariser avec le côté théorique et pratique du christianisme, de faire en un mot tout son possible pour les convertir pendant ce voyage . Le bruit de l'arrivée des ambassadeurs se répandit en France : « Il y a deux ans, écrivait (en 1684) le sieur de l'Isle, géographe, dans sa Relation historique du royaume de Siam, qu'on eut avis en France qu'il y devait arriver incessamment des p.018 ambassadeurs de Siam . Il était venu des lettres de Bantam par lesquelles MM. de la Compagnie française des Indes Orientales mandaient que les ambassadeurs de Siam y étaient arrivés ; qu'il y en avait trois, tous trois mandarins des plus considérables du royaume, que le premier avait été trois fois en ambassade vers l'empereur de la Chine et que le roi de Siam l'avait choisi exprès, afin d'apprendre par son rapport la différence qu'il y a entre l'empire de la Chine et le royaume de France, pays à son regard aux deux extrémités de l'univers. Ils ajoutaient que ces ambassadeurs menaient un éléphant, qu'il leur en était mort un par le chemin, qu'ils apportaient plus de 100 ballots de raretés du Japon et de la Chine ; que le roi de Siam avait fait choisir dans ses trésors tout ce qu'il y avait de plus curieux pour envoyer au roi un présent digne de lui, qu'ils seraient embarqués sur le Soleil d'Orient, vaisseau de la Compagnie.  C'était bien assez pour piquer la curiosité et exciter l'impatience ; mais laissons parler un contemporain. « Au premier bruit qui se répandit en France de ces ambassadeurs, raconte de l'Isle, tout le monde en parla et il n'y eut personne qui ne voulût dire ce qu'il savait du pays, d'où ils venaient, des coutumes et de la grandeur de ce royaume et de tout ce que la curiosité peut faire demander, quand il arrive une chose aussi extraordinaire que celle-là. J'ouïs alors débiter des erreurs si grossières, et avec tant d'assurance que cela me fit songer à ramasser ce que j'avais appris de ce royaume.  Le géographe comptait donner au public un livre sur un sujet à la mode, mais comme les ambassadeurs ne venaient pas, l'intérêt commençait à s'évanouir. De l'Isle, jugeant le moment p.019 favorable passé, « mit au cabinet »  le petit écrit qu'il avait composé, qui n'en fut tiré qu'à l'arrivée des autres mandarins de Siam (1684), dont la vue, espérait-il, ne manquerait pas de renouveler la curiosité du public auquel son livre ne déplairait, peut-être, point . Par malheur, le Soleil d'Orient qui portait les ambassadeurs, les présents du roi de Siam et pour plus d'un million d'effets, appartenant à la Compagnie, périt dans un naufrage. On refusa longtemps de croire à cette perte  ; on se consolait par l'absence des nouvelles précises de ce naufrage, par l'espérance que chassé par la tempête, le navire aurait pu aborder quelque part au Brésil . Quand le doute ne fut plus possible, on rejeta toute la responsabilité de ce premier insuccès sur les missionnaires, promoteurs des relations avec le Siam. On accusait Baron d'avoir envoyé le vaisseau à Siam sur les investigations des missionnaires pour leur faire plaisir dans un temps où les affaires de la Compagnie ne lui permettaient pas de fonder de nouveaux comptoirs ; c'est en considération des missionnaires que les ambassadeurs avaient été reçus sur le Soleil d'Orient, ce qui avait causé un retardement, peut-être funeste, en tout cas, des dépenses extraordinaires à la Compagnie. Les missionnaires eux-mêmes coûtaient cher à la Compagnie, car ils jouissaient de l'hospitalité dans ses comptoirs et sur ses vaisseaux. Mgr Pallu se vit obligé de nier ce dont il se faisait un mérite quelques mois auparavant . Baron qui avait l'ordre de pousser le commerce, où bon lui semblait, était libre de fonder un comptoir à Siam ; quant à l'envoi du vaisseau le Vautour, Baron y avait été déterminé par les p.020 considérations de l'utilité du commerce, « à cause des marchandises du Japon, dont on trafique à Siam, comme dans le Japon même » et par le désir de contribuer à la gloire du roi par une ambassade sans exemple ; le vaisseau qui avait amené les ambassadeurs à Bantam n'était d'ailleurs pas envoyé exprès pour les prendre à Siam, mais pour y établir le commerce . M. Kæppelin cite un curieux document — la lettre du marchand Roques, adressée aux Directeurs de la Compagnie des Indes Orientales, datée du 10 janvier 1682, pour les mettre en garde contre l'ambition et l'esprit envahissant des missionnaires. Roques accusait ces derniers de vouloir s'ingérer dans la direction des affaires et de profiter de la piété de Baron pour le presser de fonder partout des établissements servant aux nécessités de la propagande plutôt qu'aux intérêts du commerce. Il avait précisément en vue l'insistance de Mgr Pallu au sujet de la fondation d'un comptoir au Tonkin, dont l'utilité pour la Compagnie n'était que douteuse. L'intervention des religieux des Missions Étrangères, qui cherchent à convertir les Orientaux et excitent par là le fanatisme, lui paraissait funeste au progrès de la Compagnie. M. Kæppelin trouve ces accusations exagérées et la conduite de Baron plus indépendante que Roques ne le voulait faire croire . Le Mercure Galant prenait soin de mettre ses lecteurs au courant des affaires de Siam. Deslandes-Boureau lui communiquait le texte des lettres du roi de Siam à Louis XIV et au pape, envoyées avec les ambassadeurs en 1680, et dans lesquelles le souverain de Siam exprimait le désir d'établir une forte amitié entre les deux nations. Le Mercure publiait en même temps la lettre du barcalon (ministre de commerce à Siam), adressée aux directeurs de la Compagnie avec la prière de faire « un compte clair et net des dépenses des ambassadeurs et de tout ce qu'ils recevraient de la Compagnie, afin que le roi de Siam pût les en dédommager » et une autre lettre du barcalon à Baron avec p.021 l'énumération des présents que le roi et le barcalon trouvaient à propos de lui faire à l'occasion du départ des ambassadeurs (un coffre de Japon, à couverture voûtée, à fond noir avec feuilles d'or, un coffre de la Chine, à fond noir, travaillé avec ambre et or, deux bandèges noirs et peints, une paire de paravents du Japon, deux boulis à cha, etc.) . Cependant, malgré la publication de ces documents, il y avait, paraît-il, des incrédules qui doutaient de l'existence même de l'ambassade. Les premiers Siamois qui vinrent en France étaient les deux mandarins amenés par le père Vachet en 1684 . Présentés au marquis de Seignelay et à Colbert de Croissy, les mandarins, ou plutôt les pères Vachet et Pascal qui les accompagnaient, expliquèrent que le but de leur voyage était de s'informer du sort des ambassadeurs, partis sur le Soleil d'Orient, qu'ils étaient chargés de trouver les meilleurs moyens pour établir des relations commerciales entre les deux pays, qu'ils voulaient enfin féliciter le roi de l'heureuse naissance du duc de Bourgogne . L'histoire de l'ambassade naufragée paraissait suspecte au marquis de Seignelay qui craignait d'être le jouet des intrigues des missionnaires et de Constance Phaulkon. Le père Vachet donna, comme preuve de sa réalité, les dépenses faites par les ambassadeurs à Bantam où ils avaient passé quatre mois avant de s'embarquer sur le Soleil d'Orient et le témoignage de Guilhem, commissaire français à Bantam, qui se trouvait en ce moment à Paris. Appelé devant le roi, Guilhem confirma les explications du père Vachet.  p.022 Dans les archives anglaises il existe un document, prouvant la réalité de l'ambassade naufragée de 1680. C'est une lettre, datée du 28 juillet 1680, adressée aux directeurs de la Compagnie des Indes Orientales et dans laquelle est annoncée cette ambassade du roi de Siam à la cour de France . D'un autre côté, l'ambassade de 1680 est portée sur les annales du royaume de Siam . Les mandarins, amenés par le père Vachet, restèrent en France pendant trois mois. Ils étaient les premiers Siamois que la cour eût vus, aussi, pendant les fêtes que l'on donna pour les divertir ou plutôt pour avoir occasion de les voir, les curieux ne manquaient-ils pas de les contempler. Turpin observe que leur parure riche et élégante, leurs bonnets étranges, blancs, pointus, fort hauts, ornés d'un cercle d'or de trois doigts de large, excitaient la curiosité des Parisiens . Étant adressés non au roi, mais aux ministres (auxquels ils avaient apporté en présent des curiosités de l'Orient), ils ne purent être admis à l'audience royale ; néanmoins, on leur montra Monsieur se promenant dans la galerie du Palais Royal ; ils eurent même le bonheur de se prosterner au passage de Louis XIV dans la galerie des Glaces et d'assister à son dîner, sans toutefois y prendre part. On leur fit voir Versailles, Saint-Cloud, Chantilly ; on les mena p.023 au théâtre entendre l'opéra Roland  ; peut-être, n'était-on pas tout à fait content de ces mandarins qui, au dire de l'abbé de Choisy, ne buvaient et ne mangeaient pas et parlaient peu. Silencieux, affublés de leur accoutrement oriental, ils devaient faire une étrange figure parmi les brillants courtisans du roi de France. Cependant A. Deslandes-Boureau, resté à Siam (1680-1684), n'avait pas pu, fautes de ressources, déployer toute l'activité qu'il aurait voulu. Pendant ce temps, il n'y eut qu'un seul vaisseau français qui vint à Siam : c'était le petit bâtiment Saint-Joseph que Baron avait envoyé en 1682 pour y conduire l'évêque d'Héliopolis et que Deslandes avait chargé de quelques dents d'éléphants, de benjoin et de bois de safran pour le retour . Deslandes avait réussi pourtant à conclure une espèce de traité avec Constance Phaulkon, d'après lequel tout le poivre que l'on cueillerait dans le royaume serait à la Compagnie, outre cela, la Compagnie obtenait la liberté d'acheter de première main les marchandises des jonques qui viendraient de la Chine et du Japon et de pouvoir embarquer sur les vaisseaux du roi de Siam, qui faisaient ordinairement ces voyages, les marchandises que l'on trouverait à propos d'envoyer dans ces pays, sans payer le fret . Pour encourager le commerce naissant de la Compagnie, le gouvernement résolut d'entrer en relations diplomatiques avec le Siam. L'envoi d'une ambassade fut décidé. Le chevalier de Chaumont, mis à la tête de l'ambassade vers le roi de Siam, fut chargé de la double mission de convertir le roi et d'affermir le commerce français aux Indes. Les vues du gouvernement furent exposées dans l'instruction au chevalier de Chaumont. Après avoir parlé des espérances que les missionnaires avaient conçues sur des fondements assez vraisemblables, à savoir que le roi p.024 de Siam, touché des marques de distinction de la part de Sa Majesté, se déterminerait à embrasser la religion pour laquelle il montrait beaucoup d'inclination, le marquis de Seignelay, auteur de l'instruction, continue : « Sa Majesté veut aussi dans ce voyage procurer tous les avantages possibles au commerce de ses sujets aux Indes et prendre des éclaircissements sur celui que l'on pourrait faire à Siam... Il (M. de Chaumont) doit être informé que le roi (de Siam) a offert à la Compagnie française de faire ce commerce avec elle, c'est-à-dire que les vaisseaux de Siam continueraient tous les ans à faire le voyage de la Chine et du Japon et qu'au retour ledit roi, qui seul fait tout le commerce de son pays, donnerait les marchandises en troc de celles d'Europe ou pour de l'argent.  Le 5 mars 1685, l'Oiseau, vaisseau de guerre de 46 pièces de canons, mit à la voile pour Siam aux fanfares des trompettes et au bruit des canons, suivi de la frégate la Maligne, emportant les mandarins, les ambassadeurs de France et les présents, destinés au roi de Siam . Sur les mêmes navires avaient pris place les six savants jésuites , que le roi envoyait en Chine, « partis », comme s'exprimait le père Tachard, « pour aller par ces mêmes sciences (les mathématiques) enseigner celle du salut dans le plus grand et le plus florissant empire du monde » . « L'astronomie, écrivait au roi le même Père dans la dédicace de sa relation sur ce voyage, met entre les mains de vos sujets des moyens inconnus aux siècles passés de prédire les éclipses, de rendre certaines les distances des terres et des p.025 mers, de perfectionner et d'assurer la navigation et d'acquérir à Jésus-Christ par les plus nobles de tous les arts, les nations les plus nombreuses, les plus polies, les plus spirituelles du monde.  Des instruments de mathématiques avaient clé remis aux jésuites : deux machines de Romer, représentant, l'une le mouvement des planètes, l'autre les éclipses du soleil et de la lune, de grands verres d'approche, ainsi que des mémoires, dressés par les membres de l'Académie des Sciences, « touchant les remarques qu'il serait à propos de faire à la Chine et les choses qu'il faudrait envoyer en France, tant pour l'affranchissement de la Bibliothèque du Roi que pour la perfection des arts. . L'activité du père Tachard, au moins pendant les années qui suivirent, se borna à Siam. C'est devant le roi de Siam qu'il eut occasion d'étaler son érudition d'astronome (sans trop de succès pour la cause de la religion, toutefois), c'est dans l'affaire de Siam qu'il déploya p.026 ses talents de diplomate, menant l'intrigue avec Phaulkon, jouant le rôle d'intermédiaire non officiel entre les deux cours . Les détails du séjour des Français à Siam ont été étudiés plus d'une fois . Après une entrée solennelle dans la ville de Siam, arrangée par Constance Phaulkon, le chevalier de Chaumont fut admis à l'audience royale. Il présenta la lettre de Louis XIV dans un vase d'or  et prononça un discours dans lequel, conformément aux instructions reçues, il conjurait le roi « de soumettre ses grandeurs au Dieu des chrétiens qui gouverne le ciel et la terre » . Quand Phra Naraï eut compris qu'on lui proposait de changer la religion que ses ancêtres avaient professée pendant deux mille deux cent vingt-neuf ans, il parut non moins étonné que Constance Phaulkon ne l'avait été quelques jours auparavant en apprenant quel serait le sujet de la harangue de l'ambassadeur français . L'abbé de Choisy, qui avait la mission spéciale et délicate de convertir le roi de Siam, put se persuader bien vite que Sa Majesté était très loin des idées du christianisme, contrairement aux affirmations des missionnaires qui avaient un peu grossi les choses . Un traité fut signé à Louvo le 10 décembre 1685, garantissant plutôt les intérêts de la propagande que ceux du commerce . p.027 En même temps (le 18 décembre 1685) Constance Phaulkon signait et remettait au père Tachard un mémoire secret pour qu'il le communiquât au père La Chaise et que ce dernier en rendît compte au roi, dans lequel était exposé le plan d'un véritable complot qui devait assurer aux Français l'ascendant à la cour de Siam. Entre autres, Constance promettait d'introduire au conseil du roi et de charger de fonctions importantes de guerre et de finances soixante ou soixante-dix personnes fidèles qu'on enverrait à ce propos, parmi lesquelles il y aurait des jésuites déguisés . Le père Tachard, qui, d'après l'aveu de l'abbé de Choisy, était le véritable ambassadeur, tandis que le chevalier de Chaumont et l'abbé Choisy lui-même n'étaient que des personnages de théâtre, assurait dans un autre mémoire que tout le secret était de gagner Constance qui remettrait aux Français une place forte pour assurer leur commerce. Le danger n'était que du côté des Hollandais et des Anglais qui voudraient le ruiner ; les marchands mores et chinois « entreront en défiance contre le premier ministre » et « se retireront, comme on a dit qu'ils ont commencé de faire depuis que le sieur Constance a voulu que ce fût par le moyen du roi que tout le plus gros commerce s'y fît.  Quant aux Siamois, le père Tachard proposait de les gagner... par les mathématiques. « Le naturel des Siamois, assurait-il, est docile, plein de modération et d'honnêteté... ils sont curieux et aiment passionnément les mathématiques... Nous espérons qu'à Siam et à Louvo tous les grands mandarins viendront prendre des leçons... Les Français s'établiront aussi à Siam peu à peu sous l'autorité du roi de Siam et « le Roi se verra le maître de toutes les provinces des villes, des vaisseaux du roi de Siam et de la cour même.  p.028 Sous prétexte d'aller chercher des mathématiciens en Europe, en réalité, afin de mener ces négociations à leur fin, le père Tachard retourna en France avec le chevalier de Chaumont (juin 1686). À cette époque, la Compagnie des Indes Orientales se vit contrainte de modifier ses habitudes commerciales. Les toiles peintes avaient été jusqu'alors le principal objet de son commerce. Dès le commencement de 1686 Louvois, pénétré de la doctrine protectionniste, songea à restreindre l'importation des toiles peintes. Le comptoir de Siam, d'où la Compagnie pouvait espérer tirer les épices, les drogues, les soies écrues, les ouvrages de la Chine et du Japon, acquérait une nouvelle importance . L'affaire de Siam devenait la grande préoccupation de la politique coloniale de Louis XIV. Une expédition militaire fut décidée pour garantir aux Français la prépondérance commerciale au Siam. La seconde ambassade (de La Loubère-Ceberet) obtint, par un nouveau traité , la concession de deux ports importants : Bangkok sur le golfe de Siam et les îles de Merguy dans le golfe de Bengale, livrés par Phaulkon ; mais l'occupation militaire, trop faible, ne fit qu'accélérer la révolution. Le coup d'État du 18 mai 1688, préparé par Opra Pitracha qui, à la tête du parti national et appuyé sur l'influence hollandaise, se défit du vieux roi Phra-Naraï et fit tuer Constance Phaulkon, protecteur des Français, changea la face des affaires, annulant les résultats de la politique orientale de Louis XIV . Voltaire, blâmant l'entreprise, a dit : « L'éclat de cette p.029 ambassade siamoise fut le seul fruit qu'on en retira . » Mais cet éclat en lui-même était déjà quelque chose qui ne manquait pas d'importance. L'échange des ambassades avec le Siam eut une conséquence tout à fait réelle : c'était l'apport de quelques milliers d'objets d'art de la Chine et du Japon qui prirent place dans les maisons royales. Le bruit que fit la visite des Siamois avait mis en vogue les goûts orientaux. Il y eut certaines modes — en meubles, en étoffes — datant de ce moment. L'épisode de Siam ranima l'intérêt pour l'Extrême-Orient. Toute une littérature de relations de voyage et d'histoire de ce pays surgit pour satisfaire la curiosité du public. La gravure populaire fixa le grand événement du jour — la réception des ambassadeurs, et donna des illustrations fantastiques aux descriptions merveilleuses dont étaient remplies les relations des voyageurs. Enfin, l'ouverture des rapports commerciaux et diplomatiques avec le royaume de Siam avait mis les Français en contact avec l'Extrême-Orient, les ayant transportés dans un pays qui au point de vue de la géographie, du commerce et de la civilisation pourrait être appelé vestibule de la Chine. C'est au point de vue de la révélation de l'Extrême-Orient et plus particulièrement de la Chine, due aux ambassades de Siam, que nous allons étudier cet épisode du règne de Louis XIV. II. — Siam, vestibule de la Chine La position géographique du Siam, entre la Chine et le Japon d'un côté, l'Indoustan et les îles de l'Inde de l'autre, en faisait un important centre de commerce dans l'Extrême-Orient . Ces avantages furent appréciés par le chevalier de Chaumont, qui écrivait qu'on y pouvait aborder de toutes parts, de la Chine, du Japon, des Philippines, des Indes, de la Perse, de l'Arabie et de l'Europe et qu'on y pouvait faire par conséquent un grand commerce . La capitale Si-yo-thi-ya p.030 (Juthia ou Oddia, d'après la prononciation des Portugais, nommée plus souvent ville de Siam) se trouvait, il est vrai, à l'intérieur du pays dont les côtes restaient inhabitées ; mais une rivière puissante et navigable baignait les murailles de la ville principale. « Ménam, écrit un des voyageurs modernes, est un des plus beaux fleuves ; ce n'est pas à tort qu'il porte ce nom pompeux qui dans la langue figurée du pays signifie « mère des eaux ». Les plus grands vaisseaux peuvent flotter à l'aise sur ses ondes sans fond et, chose plus rare encore, y aborder à quai pour prendre et décharger les cargaisons.  Ménam, d'après le témoignage de Tachard, portait les vaisseaux jusqu'aux portes de la ville éloignée de 60 lieues de son embouchure . « La rivière qui entoure les murailles de Siam, écrivait le missionnaire Le Vachet dans une lettre, datée de 1671, fait aborder incessamment des vaisseaux sans nombre, chargés des plus riches marchandises des Indes, du Japon, de la Chine, de la Formose, de Bantam et, à présent, de l'Europe.  Les produits de la Chine se débitaient au Siam en grande quantité. D'après Gervaise , les marchands chinois établis à Siam faisaient venir tous les ans quinze ou vingt sommes, chargées des meilleures marchandises de la Chine et du Japon, où ils avaient « des correspondances très sûres » , ce qui était p.031 important, l'accès du Japon étant interdit aux autres nations. Cependant, leur activité semble avoir diminué avec l'arrivée de Constance Phaulkon, le roi, ou plutôt Constance, ayant monopolisé ce commerce lucratif. Le chevalier de Chaumont raconte que le roi de Siam envoyait tous les ans cinq ou six vaisseaux à la Chine, chargés de draps, de coraux, de diverses marchandises des Indes, de salpêtre, d'étain et d'argent en quantité de 1.000 à 1.500 tonneaux, qui rapportaient en échange des étoffes de soie, du thé, du musc, de la rhubarbe, des porcelaines et des ouvrages vernis . On recevait aussi des porcelaines, des cabinets vernis, des ouvrages d'orfèvrerie, etc. du Japon et du Tonkin, pays avec lesquels le roi de Siam entretenait également le commerce, mais sur une moindre échelle . Les marchandises que l'on tirait de Macao se vendaient plus cher, passant par l'intermédiaire des Portugais . Les objets de l'industrie et de l'art de la Chine et du Japon étaient d'un emploi commun à Siam. Dans la curieuse liste de meubles en usage chez les Siamois, dressée par La Loubère, figurent les coffres du Japon, les plats et les jattes de porcelaine . « Il usent beaucoup de porcelaines, observe La Loubère, parce qu'il y en a de fort grossières et à très vil prix . » Les intérieurs des maisons parurent dénudés aux voyageurs français : dans les appartements des plus riches palais il n'y avait ni tables, ni chaises, ni tapisseries : « on y voit seulement quelques cabinets de la Chine ou du Japon, des porcelaines, mal rangées » . Les objets d'art de la Chine et du Japon faisaient l'ornement du palais du roi et des seigneurs siamois. La cour intérieure du palais royal était entourée de murailles d'une blancheur éblouissante, ornées d'une sculpture à la moresque, fort délicate et divisées en petits compartiments, qui p.032 les jours de cérémonies étaient garnies d'un grand nombre de porcelaines de la Chine.  Dans la maison de Constance Phaulkon on voyait de très beaux paravents du Japon, « d'une hauteur et d'une beauté surprenante », et un buffet, garni de très beaux vases d'or et d'argent du Japon « fort bien travaillés, avec plusieurs bassins de mêmes métaux et du même travail » . On prit soin de meubler à l'européenne l'appartement, destiné au chevalier de Chaumont, ambassadeur de France ; on y mit cependant quelques belles curiosités de l'Orient : la chambre de l'ambassadeur était entourée d'un paravent du Japon, « d'une beauté singulière », quant au « divan », salle de réception, « de quelque côté qu'on jetât les yeux, on ne voyait que porcelaines fines de toutes grandeurs, placées dans des niches » . Les magasins du roi étaient remplis des plus beaux vernis de la Chine et de porcelaines précieuses . Constance n'eut qu'à puiser dans ce trésor pour y trouver de magnifiques présents pour le roi de France. Si l'on étudie la longue liste de ces présents, on verra que c'étaient presque exclusivement les raretés de la Chine et du Japon que l'on jugea à propos d'envoyer au roi de France, l'industrie locale ne sachant créer d'objets dignes d'admiration. « Les arts ne fleurissent pas à Siam », observe La Loubère. D'après lui le despotisme du gouvernement tuait toute initiative artistique : les particuliers, obligés de travailler pendant six mois à la corvée du roi, n'avaient nulle envie de faire des commandes. Les artistes se gardaient bien de montrer leur habileté, de peur qu'on ne les obligeât à travailler gratuitement toute leur vie dans les palais du roi . Cependant les Siamois excellaient dans les ouvrages de menuiserie et de charpente . La merveilleuse architecture en bois des temples siamois attirait p.033 l'attention des voyageurs français. Gervaise admira fort une ancienne porte à trois rangs de fleurs et de branchages artistement entrelacés . Les balons ou bateaux faits d'un seul arbre, longs parfois de 16 ou 20 toises, enrichis de sculptures et de dorures avec une élévation — chirole — espèce de trône ou de berceau au milieu, fait de bambous entrelacés, enduits de vernis rouge ou noir, aux bords dorés, excitaient chez les Européens la même admiration que les jonques des mandarins chinois . Au dire des voyageurs, les Siamois réussissaient très bien dans l'art de la fonte et de l'orfèvrerie. La liste des présents s'ouvre par « deux pièces de canon, de 6 pieds de long, de fonte, battues à froid, garnies d'argent, montées sur leurs affûts, aussi garnis d'argent, faits à Siam », vient ensuite « une éguière de tambacq, plus estimé que l'or, avec sa soucoupe, propre à laver les mains, qui a été faite à Siam à la mode du pays » ; il y a encore « deux manières d'ablerdos, dont le fer a été fait à Siam » ; quelques objets sans dénomination précise ou bien à la façon de la Chine et du Japon pourraient être d'origine siamoise, mais ils se perdent dans la multitude de ceux qui sont qualifiés d'une manière nette « de la Chine et du Japon ». Un dessin dans le livre de La Loubère , représentant  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b23000685/f8.item.r=" le vase de filigrane d'or à triple étage, dans lequel on portait la lettre du roi de France pendant la réception de la seconde ambassade, peut donner une idée de ces ouvrages de filigrane « les plus galants du monde » . L'art chinois, infiniment supérieur, s'imposait aux artisans p.034 siamois. Privés d'esprit d'invention, ils se distinguaient par une adresse toute particulière pour imiter les ouvrages les plus difficiles ; ils le faisaient avec tant d'habileté et de justesse qu'il était difficile, au dire de Gervaise, de remarquer quelque différence entre les vrais ouvrages de la Chine et ceux qu'ils avaient voulu contrefaire . Leurs laques étaient pourtant moins appréciés que ceux de la Chine et du Japon, le chéram, gomme de ces pays, étant plus fin, le bois, dont on fait les cabinets, plus uni et moins poreux, explication de Gervaise  peu vraisemblable, car c'était de Siam que l'on tirait la meilleure gomme-laque et les bois précieux. La Loubère pense tout simplement que les Siamois ne savaient pas mettre en œuvre le chéram qui découlait des arbres de leurs forêts . Quoique Gervaise affirme que les Siamois avaient appris des Chinois à faire des étoffes de soie, d'or et d'argent et que le roi faisait élever une grande quantité de vers à soie , il ne paraît pas que cette industrie ait atteint un développement considérable. La Loubère affirmait qu'il n'y avait ni vers à soie, ni mûriers au Siam . Le peuple se contentait de coton et de toiles peintes, les mandarins avaient une prédilection pour les étoffes de la Chine, éclatantes et légères, qui convenaient au climat chaud. Pendant la saison du vent du nord, ils portaient une espèce de justaucorps en brocart de la Chine ou en quelque beau drap d'Europe . Parmi les présents apportés par les ambassadeurs de Siam en 1686 figure « un paravent de soie sur un fond bleu, de plusieurs oiseaux et fleurs en relief, d'ouvrage fait à Siam  ». Il est probable qu'aux artisans de Siam ne revienne que le mérite de l'avoir brodé ; les Siamois étaient des brodeurs habiles, leurs dessins aux couleurs vives plaisaient aux Européens . p.035 Les idoles des Siamois, parfois colossales, qui au premier aspect paraissaient en or, n'étaient en réalité que des masses de chaux et de briques, revêtues de minces lames d'or et de cuivre . La Loubère rapporta de son voyage un petit Bouddha (Sommona-Codom), revêtu d'une lame de cuivre doré, rempli de ciment. La statuaire siamoise suivait les traditions de l'art bouddhique. La reproduction de cette petite idole, jointe au livre de La Loubère, ne fait que confirmer cette opinion . Les auteurs des relations s'accordent pour dire que les Siamois étaient de mauvais peintres. La peinture chinoise, d'ailleurs, n'était pas appréciée davantage. « J'ai vu, raconte De La Loubère, dans un temple, une agréable peinture à fresque, dont les couleurs étaient fort vives ; il n'y avait nulle ordonnance, et elle faisait souvenir de nos anciennes tapisseries ; ce n'était pas apparemment un ouvrage de la main siamoise. Les Siamois et les Chinois ne savent pas peindre en huile, et, d'ailleurs, ils sont pauvres peintres. Leur goût est de faire peu cas de tout ce qui n'est que d'après nature ; il leur semble qu'une imitation trop juste est facile, parce qu'en effet, leur exécution en cela n'a rien qui ne le soit beaucoup. Ils veulent donc de l'extraordinaire dans la peinture, comme nous voulons du merveilleux dans la poésie. Ils imaginent des arbres, des fleurs, des oiseaux et d'autres animaux qui ne furent jamais. Ils donnent quelquefois aux hommes des attitudes impossibles, et le secret est de répandre sur toutes ces choses une facilité qui les fasse paraître naturelles . Ainsi le voisinage de la Chine se faisait sentir au Siam. D'après les données de la statistique moderne on estime le chiffre des Chinois à 2.500.000 tandis que le nombre des Siamois ne monte qu'à 200.000 . On n'a pas de chiffres exacts pour la deuxième p.036 partie du XVIIe siècle, mais d'après le témoignage des voyageurs les Chinois formaient la plus nombreuse colonie parmi toutes les nations de Siam. Il est probable que leur nombre s'est accru vers cette époque, car les Chinois fuyaient de leur pays par haine et par crainte des conquérants tartares qui s'étaient rendus (1643) maîtres de la Chine. Le commerce actif avec la Chine, une grande quantité d'objets chinois qui circulaient dans le pays servant à l'usage des indigènes ou qui y étaient importés à titre de marchandises de transport ; l'influence indubitable du génie chinois sur les arts industriels, les arts d'agrément, les amusements même, car on régalait les ambassadeurs de comédies  et de feux d'artifice chinois , tout cela faisait, que si les Français, passés à Siam, ne se trouvaient pas encore en pleine Chine, ils en étaient, au moins, très près. III. — Les ambassadeurs siamois en France (1686)  La brillante ambassade de Siam qui passa à la cour de France en 1686 fit beaucoup de bruit. La vue des ambassadeurs excitait la curiosité générale. D'après la caractéristique de Chaumont, c'étaient les meilleures personnes du monde ; ils étaient doux, honnêtes, complaisants et de très bonne humeur. Ils inscrivaient jusqu'aux moindres choses de tout ce qu'ils voyaient, afin d'en faire au retour un fidèle récit à leur roi . On peut voir au Cabinet des Estampes leurs portraits, gravés par Hainzelman. Leur suite se composait de huit mandarins et d'une vingtaine de domestiques ; le père Tachard avait amené en même temps p.037 quelques jeunes garçons auxquels on voulait enseigner le français et quelques métiers. Le séjour des ambassadeurs en France a été décrit dans tous ses détails par Donneau de Vizé . Partis de Siam, le 14 décembre 1685, ils arrivèrent à Brest en juillet 1686. On les reçut à Brest, puis à Nantes au bruit des canons. La foule se pressait sur leur passage. Le 11 août 1686, ils firent une entrée solennelle à Paris, dans les carrosses du roi et de Madame la Dauphine, suivis de princes de la maison royale : en tout, le cortège se composait de plus de soixante carrosses. On les logea à l'hôtel des Ambassadeurs ; le château de Clagny fut mis à leur disposition, au cas où ils voudraient prendre l'air de la campagne. La réception solennelle eut lieu le 1er septembre 1686, dans la galerie des Glaces à Versailles. Une médaille fut frappée à cette occasion . Les harangues des ambassadeurs, traduites par l'abbé p.038 de Lionne (composées par Choisy, si on peut lui croire) plurent au roi. On ne se lassait pas d'admirer la politesse et l'esprit des Orientaux (Donneau de Vizé n'a pas manqué de recueillir toutes les anecdotes qui circulaient à ce sujet) et, surtout, les beaux présents qu'ils avaient apportés et qui pendant l'audience étaient rangés dans le salon au bout de la galerie . Les Parisiens eurent tout le loisir de voir les Siamois que l'on mena partout. Le célèbre Cassini leur montra l'Observatoire, le grand Lulli les accueillit à la porte de l'Académie de Musique. Ils visitèrent la maison des Invalides, l'église et le couvent des Chartreux, Saint-Cyr, la maison des Missions Étrangères ; ils assistèrent à la Sorbonne à la soutenance d'une thèse de théologie, présentée par un de leurs compatriotes Antonio Pinto et dédiée au Roi ; au collège Louis-le-Grand ils eurent la patience d'entendre vingt-quatre harangues, prononcées par les élèves dans vingt-quatre langues différentes ; on les invitait aux dîners, aux concerts, aux bals. Le roi ordonna à Storf (ou Torf), qui était chargé de les accompagner, de les promener dans les villes de Flandre, récemment conquises, afin qu'ils sentissent d'avantage la gloire du roi victorieux. Partout, même empressement de les voir, de les recevoir : « Ce n'est que joie et magnificence partout », écrivait à M. de Seignelay, le 25 octobre 1686, Storf, de Saint-Omer, et puis de Lille : « Ce ne sont que comédies, musique, feux d'artifice, repas magnifiques, surtout des bals, où les beautés flamandes parées de pierreries, tant vraies que fausses, attirent leur admiration et leur font advouer de bonne foi l'impossibilité de pouvoir décrire toute la magnificence, toutes ces choses qui paraissent plutôt un enchantement qu'une vérité.  À Douai les jésuites les régalèrent d'un spectacle allégorique où le génie de Siam, convaincu par la gloire et la renommée du grand roi de France concluait une alliance avec le génie de la France, ce qui assurait la félicité des deux peuples . p.039 L'audience du congé eut lieu le 14 janvier 1687. L'ambassadeur prononça une harangue, dans laquelle il louait la bonne mine, l'air majestueux, la puissance, l'affabilité et toutes les qualités extraordinaires du roi, mérites, inconnus en Orient, si l'on peut toutefois se fier à la traduction . L'escadre de La Loubère partit le 1er mars 1687. Les présents, destinés au roi de Siam, étaient cette fois infiniment plus beaux que ceux de la première ambassade (1685). On envoyait quantité d'étoffes de prix, miroirs d'argent, chandeliers, girandoles, armes précieuses, meubles de marqueterie, verres et cristaux, garnis de cuivre doré, lustres, diverses curiosités de Paris : la cour rivalisait cette fois en générosité. Malheureusement, ces objets avaient été si mal emballés qu'ils arrivèrent à Brest dans un état pitoyable . Les Siamois, de leur côté, avaient acheté une quantité de choses de fabrication française d'après l'instruction du roi de Siam : cristaux, glaces, canons, montres, fusils, sphères, instruments de mathématiques, étoffes, etc. p.040 L'échange des produits des deux pays se réalisait sur une petite échelle, il est vrai, dans les limites des politesses diplomatiques entre les deux cours, mais n'était-ce pas l'ouverture d'un grand trafic que l'envoi des troupes devait assurer à la nation française ? Comme on l'a vu, les espérances ne tardèrent pas à s'évanouir. La cour eut l'occasion de voir encore une fois des Siamois après le retour de la seconde ambassade (1688). Le père Tachard avait amené dix-huit mandarins, qui, cette fois, n'eurent pas de succès. Après les avoir présentés au roi, il les promena en Europe. IV. —  HYPERLINK \l "p1c024" Les présents du roi de Siam Les présents, apportés par les Siamois en 1686, étaient nombreux et riches . Constance Phaulkon, qui voulait se procurer la protection de la France, avait été munificent dans son propre intérêt et ne s'était pas fait de scrupules en dépouillant le trésor royal pour éblouir Louis XIV et sa cour. L'abbé de Choisy, qui lui-même avait la passion de « curiosité », avait aidé Constance à choisir les objets dignes d'être envoyés en France. Le 29 octobre il note dans son journal : « M. Constance m'a fait voir bien des jolies choses qu'il veut envoyer en France et dans quelques jours nous irons dans les magasins du roi pour choisir ce qu'il y a de plus beau. À en croire Gervaise, le roi avait huit ou dix magasins d'une richesse inconcevable : « Dans les uns il y a grand nombre de larges urnes, entassées les unes sur les autres jusques au toit, qui sont toutes pleines de ticals , de gros morceaux de poudre d'argent, mais principalement de tambacq qui est un composé admirable de plusieurs métaux raffinés, lequel est plus estimé à Siam que l'or, même quoiqu'il n'ait pas tant d'éclat ; les autres magasins sont remplis de beaux sabres de Japon, de bois d'aigle de calambac , de musc, et de plus beaux vernis de la Chine, d'une infinité des plus riches étoffes qui se font aux Indes et en Europe ; il y a même certaines porcelaines qui ne peuvent souffrir aucun poison ; enfin, on ne saurait dire, combien il y a de choses précieuses, rares et curieuses qui remplissent ces différents magasins. C'est dans ce Sésam siamois que Phaulkon, secondé de l'abbé, puisa à pleines mains. Mais parcourons le journal de Choisy. « Le 6 novembre : toute la journée est encore employée à faire le choix des présents ; ils seront assurément magnifiques. Le 7 novembre : La liste des présents ne finit pas, on en apporte toujours de nouveaux. On y vient d'ajouter un très petit tapis de Perse qui coûte en Perse dix-huit cents écus. M. Constance a dit à l'ambassadeur que le roi lui donnait toutes les porcelaines qui sont dans son divan. Elles sont toutes chinoises, il peut y en avoir pour deux mille écus. C'est un commencement du présent . Le 8 novembre : Il y aura un prodigieux nombre de ballots et bien plus qu'en venant, aussi aura-t-il plus de place à fond de cale ?... Assurément le présent du roi est magnifique et augmente à toute heure. Même l'abbé de Choisy en fut honteux et, s'il faut lui croire, aurait dit plus de quatre fois « basta » à Constance . Le 9 novembre l'abbé de Choisy nota : « Nous avons commencé ce matin le mémoire des présents du roi — ce sera un livre... » Le roi, ayant appris que Louis XIV aimait surtout les porcelaines, donnait toutes celles qui se trouvaient dans son palais. D'un ton plaisant, il conte l'histoire de ces porcelaines : « Ce vase est de l'empereur La-chien qui le fit faire il y a trois cent quatre-vingts ans ; cet autre est du conquérant de la Chine ; cet autre est du Camhi... ce rouleau est fait de la matière de porcelaine proposée par l'empereur Son-tee, mais la façon est à la persienne, et les fleurs à la siamoise . » le roi poussa la générosité jusqu'à donner tous les beaux meubles de son palais. « On emballe, écrit l'abbé de Choisy, des tapis de Perse à fond d'or, des paravents de la Chine, un lit, des dais, etc. . » Personne p.042 ne fut oublié. La princesse, fille du roi, envoyait des cadeaux à la Dauphine et aux enfants de France. « Le duc de Bourgogne a son petit rôle en or et en argent, en ouvrages de vernis de Japon, le duc d'Anjou aura aussi ses petits joujoux », note l'abbé dans son journal . Le roi envoyait outre cela aux jeunes princes deux petits éléphants « de poche » vivants . Les ambassadeurs de France avaient reçu de riches présents. Chaumont eut quelques pièces de brocart d'or de la Chine ou de Perse, quatre ou cinq tapis de tables, brodés d'or et d'argent, des paravents de la Chine, des robes de chambre du Japon, une garniture de boutons d'or, quantité de belles porcelaines et un vase d'or, Lelong, qui conférait le titre d'oya (duc), honneur rare à la cour du Siam, un crucifix, corps d'or, croix de tambacq . L'abbé de Choisy fut surpris de la richesse des présents qui lui étaient destinés — des vases d'or et d'argent de Chine et du Japon, plus de cinq cents porcelaines admirables — pour plus de deux mille écus en tout. « Cela n'est-il pas honnête ? » s'exclame-t-il avec satisfaction . » Les gentilshommes de la suite eurent leur lot en étoffes des Indes et de la Chine et en armes de prix . Constance Phaulkon, de son côté, comblait de dons les Français. L'aventurier entretenait le commerce avec ces pays, il y envoyait tous les ans cinq ou six vaisseaux pour son propre compte ; d'ailleurs, il envisageait comme sien le trésor royal. Sa générosité gênait même Choisy : « Certainement, écrivait-il, cet homme-là aime bien à faire des présents et en devient fatigant. Si l'on avait de quoi riposter ce serait un plaisir, mais toujours recevoir et ne rien donner, cela est rude à souffrir. Il faudra lui envoyer de France...  Pour s'acquitter quelque peu envers le favori, le chevalier de Chaumont lui donna un p.043 meuble précieux de France, un miroir garni d'or et de pierreries, une belle chaise à porteur ornée de crépines, velours et or qui lui avait coûté 200 écus à Paris . Les présents destinés au roi de France et à sa cour furent soigneusement emballés dans des coffres de Japon et des bourses de brocarts de Perse. Le tout forma plus de 150 ballots. On pouvait à peine remuer dans les vaisseaux, encombrés de richesses d'Orient . La cargaison des navires était, certainement, augmentée par les acquisitions faites par les Français durant leur séjour à Siam pour leur propre compte. L'abbé de Choisy avait été préoccupé de faire une provision de porcelaines communes, « très recherchées en Europe », comme il le savait. « On ne trouve rien chez les marchands, se plaignait-il à ce sujet, et le peu qu'il y a, les Anglais, les Hollandais, les Français se l'arrachent des mains... Il faut, pour avoir des raretés, y être au mois d'avril et de mai, dès l'arrivée des vaisseaux de la Chine et du Japon . » Il avait ramassé, en outre, une collection de monnaies d'or et de cuivre . Le Mémoire des présents, joint à la Relation de l'ambassade du Chevalier de Chaumont, énumère des pièces d'orfèvrerie, une grande quantité de laques et de porcelaines, de riches étoffes, des robes brodées et toutes sortes de curiosités des Indes. Parmi les pièces d'or on relève trois aiguières avec leurs plats ou bassins, une demi-douzaine de coupes (dont deux avec des bassins), deux flacons, autant de chocolatières et de boîtes, un bouilly pour le thé, une cuiller, « un navire d'or qu'on appelle somma à la manière chinoise, avec tous ses agrès... un dard d'ouvrage du Japon... une très grande chaîne et d'un beau travail ». Presque toutes ces pièces étaient « d'ouvrage relevé du Japon » . p.044 Les pièces d'argent étaient plus nombreuses. Dans la liste sont mentionnés une dizaine de vases, une demi-douzaine de coupes, treize chocolatières, trente-trois tasses, grandes et petites, trois flacons, « avec lions au-dessus pour couverture » d'ouvrage du Japon, deux couverts de tables, deux grandes gargoulettes à la chinoise, deux petits coffres, une tabatière, un bouilly à thé, divers jouets, tels qu'un crabe d'argent, marchant par ressort, un cœur en même métal, des dames du Japon, portant dans leurs mains une tasse d'argent, « et quand la tasse est pleine d'un cordial, les dames vont à la promenade », des cavaliers et des dames chinoises, montés sur des paons, tenant des coupes et se mouvant également par ressort, etc. Une aiguière de tombac « plus estimé que l'or »  propre à laver les mains, faite au Siam, figure parmi les présents, destinés au roi ; des armes du Japon, garnies du même métal, espèce de sabres très larges, montés sur un bois très long, sont mentionnées parmi ceux du Dauphin. Parmi les curiosités plus ou moins précieuses sont à noter les divers objets en écaille de tortue (un service d'une dame du Japon, un petit coffre, des écritoires, des pupitres, des salières, des tablettes garnies d'argent, etc.), les chapelets en calamba garnis d'or et de tombac, les cuillers en agathe et vingt-cinq figures de pierre de la Chine, offertes par Constance au roi, cinq coupes, faites d'une seule pierre « d'un ouvrage admirable », dont quelques-unes étaient entourées de rameaux ou de feuillage, et un lion de la Chine pareil, présentés au Dauphin. Il y avait aussi de riches tapis de Perse, d'Indoustan, de Chine, des paravents, des éventails et des lanternes de soie, des p.045 robes de chambre du Japon « d'une beauté extraordinaire », « une pièce d'étoffe de Casmire qui servira de montre, pour voir si cela pourra servir au Roi, et Sa Majesté n'aura qu'à commander », enfin diverses curiosités, telles que les cornes de rhinocéros, « dont l'une vient d'un buffle », des coffres du Japon, remplis de nids d'oiseaux, etc. Les meubles de laque sont très nombreux : une soixantaine de bandèges, plus de vingt cabinets, autant de coffres, tables, pupitres, écritoires, paravents, pieds de lits, une profusion de boîtes de toutes sortes ; il y en avait de noires, de rouges, à fleurs d'or, garnies d'argent ou de cuivre, plusieurs sont qualifiées dans la liste, comme étant du plus beau vernis et ouvrage du Japon et de la Chine. Deux paravents en bois du Japon ouvragé provenaient du présent que l'empereur du Japon avait envoyé au roi de Siam, à en croire Choisy, qui, paraît-il, était l'auteur du Mémoire des présents. Les porcelaines sont innombrables : le roi de Siam envoyait à Louis XIV « quinze cents ou quinze cent cinquante pièces de pourcelaine, des plus belles et des plus curieuses de toutes les Indes ; il y en a qu'il y a plus de deux cent cinquante ans qui sont faites, toutes très fines, et toutes des tasses et assiettes, petits plats et grands vases, de toutes sortes de façons et grandeurs ». Constance joignait à ce lot énorme 59 pièces, tasses et assiettes, de la Chine et du Japon, presque toutes très fines et très anciennes. Le Dauphin reçut 84 pièces, la Dauphine 640 pièces de porcelaine très belles, le duc de Bourgogne 32 pièces de petites porcelaines, le duc d'Anjou probablement autant, car son présent était pareil à celui de son frère, le marquis de Seignelay 190, de la part de Constance. Ces présents étaient vraiment d'une rare magnificence. La cour fut émerveillée . Les almanachs illustrés pour l'année p.046 1687 parurent ornés d'un titre, représentant l'événement du jour : la réception de la brillante ambassade du Siam, apportant à Louis XIV des dons superbes. La légende du grand et magnifique roi de Siam était créée. Le roi de Siam devint populaire. Les curieux pouvaient acheter son portrait, plus ou moins fantastique, en vente chez les marchands d'estampes, ainsi que celui de la princesse du Siam, sa fille. Nous aurons occasion d'étudier plus loin les almanachs et les gravures aux sujets siamois, vestiges de la vogue de l'ambassade de Siam en 1686. Le bruit de l'ambassade du Siam impressionna même la province. À la fête des arquebusiers qui eut lieu à Autun le 27 juin 1687 avec le concours des « chevaliers » des villes environnantes (Dijon, Beaune, Châlon et autres), « ceux de Louhans », raconte le Mercure Galant, « s'avisèrent de représenter le roi de Siam, et l'un d'eux, vêtu à la mode de ce pays-là, estant monté sur un char de triomphe, précédé par vingt-quatre gardes avec de superbes livrées, armés de grandes halebardes fort propres et fort luisantes et suivi par ses chevaliers, fit le tour de trente-six loges (construites sur la place où avaient lieu les jeux) au devant desquelles on lui présentait des confitures et du vin qu'il recevait avec la gravité d'un roi qui ne se fait voir que rarement à ses sujets. Le lendemain, le roi de Siam continua à jouer son rôle, recevant les hommages, assis sur le trône qu'on lui avait élevé, engageant en vrai despote oriental les dames à entrer dans son sérail, etc. « Et la nuit étant venue il fit un un tour de la ville sur son char ; il passa devant le collège des p.047 jésuites, où les écoliers crièrent à haute voie : « Vive le roi de Siam ! » et il ordonna qu'on leur donnât le congé pendant le temps du prix, ce que ces pères lui accordèrent fort honnêtement. » Le dernier jour de la fête, « il se fit conduire chez M. Dorné (organisateur de la fête), auquel il fit savoir par son interprète qu'ayant appris les merveilles du grand empereur des Français et qu'il était un des principaux capitaines, il venait l'inviter de dire à son prince qu'il avait quitté son royaume pour venir admirer ses vertus et lui présenter ses hommages. M. Dorné lui répondit que son empereur était aussi généreux qu'il l'était, qu'il ne manquerait pas de chérir son amitié ; on le régala ensuite magnifiquement et on ordonna à la jeunesse de lui rendre tous les honneurs qui lui étaient dus. Celle-ci, prompte à lui obéir, monta sur de petits chars de triomphe et sur des chameaux qui se trouvaient fortuitement en la ville, d'autres montèrent sur des chevaux, et tous, vêtus avec de grandes vestes de brocart d'or à la façon des Arméniens, ayant les uns le turban en teste, les autres le bonnet des Siamois, allèrent le prendre en sa tente et le conduisirent en triomphe par les rues et dans son palais.  Pour les crédules le Siam était un pays fertile et, après la Chine, un des plus délicieux du monde, abondant en toutes sortes de vivres, de fruits, de métaux, de minéraux, de soie, de pierreries, de parfums, de bois odoriférants, où les rivières sont de véritables mines d'or et d'argent, où les maisons sont dorées, où le roi tient une cour superbe, se fait porter sur une chaise ou dans un vaisseau d'or massif, reçoit ses sujets prosternés « assis sur un trône d'or tout semé de pierreries, ayant sur la tête une riche couronne » . « On se demande, remarque l'auteur que nous citons, le géographe De L'Isle, si la terre d'Ophir, terre d'or, d'où Salomon tirait ses richesses, n'était pas dans ces quartiers » (dans la presqu'île de Malacca) . De L'Isle était, il est vrai, un p.048 géographe de chambre, mais l'abbé de Choisy, qui avait fait un voyage au Siam, en donnait une description non moins enthousiaste. Les esprits plus sobres, comme La Loubère, tâchaient de faire voir les choses sous une lumière moins fantastique : les statues colossales d'or massif devenaient des idoles en briques ou en plâtre, revêtues de minces lames de cuivre doré, les palais et les temples aux toits d'or et d'argent, n'étaient, d'après La Loubère, que des bâtisses, recouvertes d'étain ou de tuiles jaunes de la Chine qui n'avaient de pompeux que le nom siamois (palais d'or — prassat tong — « car ils donnent des noms magnifiques à toutes les choses », remarque La Loubère . Les richesses naturelles de Siam étaient grandes, mais le climat trop chaud, l'indolence des Orientaux et le despotisme du gouvernement, qui ruinait le peuple, empêchaient d'ailleurs de les exploiter. Les mines d'or connues étaient épuisées  ; la misère du peuple faisait ternir la magnificence de la cour ; les trésors mêmes du roi éblouissaient moins, si l'on songeait qu'ils représentaient toute la richesse de la nation et qu'ils étaient accumulées par une longue suite des prédécesseurs du roi régnant. Dans le livre de La Loubère on sent une déception. La Loubère visita Siam en 1687-1688, quand bien des choses avaient changé : l'influence de Phaulkon diminuait, le parti national qui prenait le dessus n'était nullement disposé à souffrir les Français dans le pays. Mais en 1685-1686 à l'ouverture des relations avec le Siam on était plein d'espérances, et la splendide ambassade du Siam était une brillante vision d'Orient qui passa à la cour de France.  HYPERLINK \l "table" @ CHAPITRE III Les voyages de l'Amphitrite  HYPERLINK \l "table" @ I.  HYPERLINK \l "p1c031" Le premier voyage de l'Amphitrite (1698-1700). — II.  HYPERLINK \l "p1c032" La deuxième campagne de l'Amphitrite (1700-1703). — III.  HYPERLINK \l "p1c033" Le commerce de Chine par la mer du Sud. — IV.  HYPERLINK \l "p1c034" Les Compagnies de Chine de 1705 et de 1712. — V.  HYPERLINK \l "p1c035" Le commerce de Chine par le Nord. p.049 La création de la Compagnie de la Chine mit les Français en relations directes avec l'Empire du Milieu. Les ambassades de Siam avaient enrichi la cour de France d'une multitude d'objets d'art oriental. L'importation d'une grande quantité d'étoffes, de porcelaines, de laques, venant directement de la Chine, fut le résultat des brillantes campagnes de l'Amphitrite (1700 et 1703). Cet apport était si considérable que les fabricants français furent alarmés, craignant de voir le marché envahi par les produits de la Chine. Les faïenciers, les ébénistes, les marchands d'articles de Paris sollicitèrent qu'on mît une fin à l'introduction des chinoiseries de plus en plus à la mode. La lutte aux étoffes était déjà déclarée. Au temps de Louis XIV on appréhendait la concurrence de l'industrie chinoise. I. — Le premier voyage de l'Amphitrite (1698-1700) En 1697 le sieur Jourdan de Groué, négociant, manufacturier de glaces à Paris, fit la proposition à la Compagnie des Indes Orientales d'équiper à ses frais un vaisseau pour établir un commerce sur les côtes de la Chine qu'il consentait à abandonner p.050 ensuite à la Compagnie des Indes, si elle voulait s'en charger . Dans un mémoire, adressé à Phelipeaux de Pontchartrain , Jourdan exposait son projet d'envoyer à la Chine une grosse frégate de 400 tonneaux, 40 pièces de canons, 150 hommes d'équipage, 250.000 livres de manufactures de France, promettant d'apporter des soies écrues et autres marchandises, bonnes pour nos fabriques et non des toiles peintes « très préjudiciables » à l'industrie nationale . La Compagnie des Indes hésitait. Un moment elle songea à équiper elle-même un vaisseau à destination de la Chine, malgré l'état déplorable de ses affaires . Mais le projet de Jourdan avait trouvé l'appui du secrétaire d'État. Les hésitations de la Compagnie des Indes excitèrent au plus haut degré le mécontentement de Pontchartrain, « surpris de trouver en cette Compagnie si peu de déférence pour ses sentiments » au sujet de l'entreprise du sieur Jourdan. « Elle devrait être bien aise de trouver quoiqu'un qui veuille tenter une chose aussi vague et aussi incertaine que celle-là, dont le succès, s'il y en a, sera tout pour elle, sans qu'elle coure aucun risque », écrivait-il au Prévôt des marchands, le chargeant de faire abandonner par la Compagnie les projets qui convenaient si peu à l'état de ses affaires. Il déclarait que le roi ne le souffrirait d'ailleurs pas . Le traité entre la Compagnie des Indes et le sieur Jourdan fut signé le 4 janvier 1698 et homologué le 22 du même mois par un arrêt du Conseil d'État. La Compagnie autorisait le sieur Jourdan à envoyer un vaisseau à la Chine et à jouir de tous ses privilèges « à la charge qu'elle en fera la vente au retour de la manière ordinaire pour le compte du sieur Jourdan et de concert p.051 avec lui ». Il fut décidé que du moment de la vente jusqu'à concurrence de cent mille écus, la Compagnie ne prélèverait rien, pour ce qui se trouverait en plus, le sieur Jourdan était convenu de donner à la Compagnie 5 % de redevance . Le fonds de la nouvelle Compagnie fut fixée à 800.000 livres, qui devaient être fournies par les contributions de vingt directeurs . Pour réaliser le voyage en Chine la Compagnie acheta la frégate du roi l'Amphitrite. L'armement eut lieu à La Rochelle pendant les années 1697 et 1698. Les frais de l'armement et de la cargaison montèrent à 506.948 l. 11s. 4 d. . L'entreprise fut organisée exclusivement aux frais de la Compagnie , le gouvernement toujours à court d'argent n'accordait que sa protection et quelques privilèges concernant les droits de sortie p.052 et d'entrée et la visite des marchandises aux bureaux de douane . Quant à la conduite des Français en Chine, le gouvernement désirait que l'entreprise gardât avant tout son caractère privé. « Sa Majesté, lit-on dans l'Instruction au sieur de la Roque  ne lui prescrit rien sur les saluts qu'il aura à donner ou à demander, parce qu'Elle n'a pu prévoir les cas, auxquels il tombera à cet égard, mais elle est seulement bien aise de lui expliquer que le peu de commerce et de relations que nous avons eu avec ce pays rend indifférentes pour le point d'honneur la plupart des choses qui peuvent s'y passer »... Le sieur de la Roque recevait l'ordre de se conformer à ce que faisaient dans des cas pareils les Anglais et les Hollandais et de déclarer surtout que le navire qu'il commandait n'était pas un vaisseau de Sa Majesté, mais un simple navire marchand, « afin que ce qui se fera en cette occasion ne puisse pas être tiré à conséquence pour l'advenir, s'il convient à Sa Majesté d'y envoyer ses vaisseaux.  Toujours en vue des envois futurs des vaisseaux du roi à la Chine, le sieur de la Roque recevait l'ordre de « s'informer de la manière dont se fait le commerce de cette nation avec les autres, tant de l'Asie que de l'Europe, d'observer avec toute l'exactitude possible les p.053 terres qu'il reconnaîtra, les mouillages qu'il touchera, les mouvements des marées, les courants et les vents qui y règnent différemment, suivant les saisons ; etc... », « d'apporter avec, lui des cartes des ports, des rades, des mémoires sur la navigation des Chinois.  La direction commerciale de l'entreprise fut confiée à Benoît de Benac, secondé du directeur caissier Le Pouletet, du directeur surintendant Bouisard, du chef de service des marchandises Francia . L'âme et le promoteur de l'expédition était le père jésuite Joachim Bouvet  qui revenait en Chine sur l'Amphitrite avec des missionnaires qu'il était venu chercher en Europe sur l'ordre de l'empereur Kang'hi , désireux de voir à sa cour des gens p.054 habiles dans les sciences et dans les arts . Il emmenait avec lui un peintre italien Gio Ghirardini, à la plume duquel on doit une curieuse relation du premier voyage de l'Amphitrite . Outre le récit de Ghirardini, on a deux lettres des Pères jésuites  p.055 et une relation anonyme, publiée pour la première fois à Londres en 1859 . Nous évoquerons rapidement les faits principaux de ce premier voyage et du séjour des Français à la Chine. Le 6 mars 1698, l'Amphitrite mit à la voile au port de La Rochelle , le 10 juin, elle arriva au Cap de la Bonne-Espérance où l'on resta vingt jours « pour prendre des rafraîchissements ». Le trajet du Cap à Sumatra fut moins heureux : ayant manqué le détroit de Sonde, l'Amphitrite ne put aborder à Achen (dans l'île de Sumatra) que le 18 août . Après avoir essuyé une tempête au Parrocel (banc de sable) le 27 septembre, les voyageurs se trouvèrent le 5 octobre en vue de l'île de Sancian où les missionnaires et les gens de l'équipage firent un pieux pèlerinage au tombeau de saint François-Xavier, apôtre des Indes . Le 24 octobre, on arriva à Macao, le 31, l'Amphitrite p.056 jeta l'ancre à l'embouchure de la rivière de Canton, après un voyage qui avait duré plus de sept mois . Laissant l'Amphitrite à Kouang-Haï, à l'entrée de la rivière de Canton, le Père Bouvet s'empressa d'aller à Canton, emmenant avec lui le Père de Brossia et Ghirardini. Le peintre italien fut ravi de la Chine qu'il appelle « pays des fées » et « empire des charmes » . « La Chine, écrivait-il, se montrait à nous par de beaux endroits. Achen et Malaque ont je ne sais quoi de barbare et d'inculte auprès de cette entrée de Canton. Ici tout est varié, tout est bien ménagé, tout est riant, tout est nouveau. Ce sont des prairies à perte de vue d'un vert exquis, ce sont des bocages doux et sombres ; ce sont de petits coteaux qui vont en amphithéâtre et sur lesquels on monte par des degrés de verdure, faits à la main ; ce sont des rochers couverts de mousse qui servent infiniment à la diversité ; ce sont de petits villages qu'on découvre entre de petits bois ; ce sont des canaux qui tantôt forment des îles et qui tantôt se perdent dans les terres, laissant voir des rivages d'une beauté vive et naturelle ; ce sont, enfin, quantité de petits bateaux qui achèvent le paysage et se promènent de toutes parts.  En sa qualité de king-tchaï, envoyé de l'empereur, le père Bouvet jouissait de tous les honneurs, réservés en Chine à ce titre : il était porté dans un palanquin sous un parasol jaune, entouré d'un cortège d'honneur ; quand il passait devant les forteresses, les soldats en armes venaient le saluer, les tambours battaient, on tirait des coups de canons ; à Canton les officiers généraux vinrent le féliciter de son heureux retour . La politique de l'habile jésuite consistait à persuader au tson-tou, vice-roi de la province de Leang-Kouang et au hoppo, chef de la douane, que l'Amphitrite était un vaisseau de guerre, envoyé par le roi de France pour le ramener en Chine . Grâce à cette manœuvre, si contraire aux instructions du gouvernement français, le père Bouvet obtint pour l'Amphitrite la remise de tous les droits d'entrée, d'ancrage et de mesurage, ce qui épargna à la Compagnie de 12.000 à 15.000 écus  et un cong-couen, maison d'honneur pour y loger le chevalier de la Roque. « Jamais les étrangers n'ont été reçus de cette manière en ce pays-ci, écrivait le père de Prémare au père La Chaise, il est vrai que jamais il n'y était venu un vaisseau comme le nôtre. Le nom du roi ne perd rien de sa grandeur, quand on l'a prononcé à 6.000 lieues de la France . Il faut chercher d'autres raisons, plus efficaces que le prestige du nom de Louis XIV qui ne disait pas grand chose aux Chinois, pour expliquer cet accueil bienveillant. L'affranchissement de l'Amphitrite des droits, imposés aux bâtiments marchands avait été obtenu par une ruse du père Bouvet qui connaissait parfaitement les mœurs des Chinois ; d'un autre côté les Français n'avaient pas épargné l'argent et les présents pour se concilier la bienveillance des autorités . p.058 D'ailleurs, tout n'allait pas si bien, comme les jésuites voulaient le faire croire. L'amour-propre des Français fut plus d'une fois froissé par la conduite des Chinois, habitués à traiter les marchands avec hauteur. Les avances, que faisait le père Bouvet, paraissaient exagérées aux directeurs. La déclaration des marchandises était composée en chinois ; les directeurs furent mécontents de la signer en simples marchands, comme l'exigeait le père Bouvet, sans mention de leur titre . Quand Francia se présenta à la douane pour remettre la liste des marchandises, les hoppos ne se levèrent même pas et se contentèrent de lui montrer un siège.  Le 17 décembre, eut lieu l'examen des marchandises. Les hoppos examinèrent avec attention « les portraits des grands hommes, vivant alors à la cour de France » dont il y avait toute une caisse, mesurèrent et notèrent le nombre et la grandeur des glaces, des vitres, des balles de draps, le tout avec une grande exactitude.  Le 20 janvier, la permission fut donnée de commencer la vente et l'échange avec les Chinois. « Les habitants, raconte l'auteur anonyme de la Relation, pensant que nous étions chargés d'argent, nous apportèrent une si grande quantité de marchandises de tous les quartiers que nous aurions complété notre cargaison en quinze jours, mais cette affluence ne dura pas, un contre-ordre ayant été donné d'arrêter les échanges sur un avis venu de Pékin.  Le 26 janvier 1699, arrivèrent les messagers de l'empereur, le père Visdelou, le père Suarez (jésuite portugais) et un Tartare-Mantchou, envoyés pour souhaiter la bienvenue au père Bouvet p.059 et aux Français . Dans une entrevue solennelle, en présence d'une foule de Chinois, les envoyés confirmèrent que l'empereur remettait à l'Amphitrite tous les droits d'entrée et de mesurage et qu'il permettait aux marchands français, sur leur prière, d'acheter une maison à Canton, pour y établir leur commerce , après quoi, la permission fut donnée de continuer l'échange des marchandises. Quelques jours plus tard le chevalier de la Roque fit une visite au vice-roi pour le remercier des grâces accordées par l'empereur . Dans son discours, tel qu'il est rapporté dans la Relation de la première mission française en Chine, le chevalier de la Roque confirma qu'il avait été envoyé exprès par le roi pour ramener le père Bouvet en Chine . Cependant le gouvernement chinois n'était nullement disposé à voir un vaisseau étranger s'attarder dans les eaux de Canton. Le 27 août, l'ordre vint de l'empereur à Tson-tou de congédier promptement les Français : l'Amphitrite devait mettre à la voile au commencement du mousson . Le 24 décembre, le vice-roi informa les Français que sur l'ordre de l'empereur ils devaient se mettre en route sans aucun délai . On se hâta d'embarquer les dernières marchandises. Le 26 janvier, l'Amphitrite quitta les eaux de la Chine emportant une riche cargaison de cuivre, étoffes, porcelaines et les présents de p.060 l'empereur, que le père Fontenay était chargé de remettre au roi. Trois directeurs, deux commis et six autres Français étaient restés en Chine, chargés de veiller sur le premier comptoir français, fondé à Canton. Le 13 mai 1700 le sieur Jourdan, resté en France, put annoncer au chef de la Marine le retour prochain de l'Amphitrite . Il fut décidé qu'elle aborderait à Port Louis et que les marchandises seraient ensuite transportées à Nantes dans les magasins de la Compagnie des Indes . Pour garantir les intérêts de la Compagnie des Indes qui, d'après la convention, devait toucher une part à la vente des marchandises de Chine, l'ordre fut donné au sieur Mauclerc et aux intendants de la Marine à Rochefort, à Brest, à La Rochelle de veiller à ce que rien ne fût débarqué en fraude, au cas où la frégate viendrait aborder à ces ports.  L'Amphitrite rentra à Port-Louis le 3 août 1700, après deux ans et demi d'absence. Le 11 août un passeport fut délivré pour le libre transport des présents de l'empereur de la Chine . Les caisses et les ballots qui les renfermaient furent portés dans la maison des jésuites, et là, ouverts en présence d'un p.061 commissaire . Le père Fontenay présenta au roi de la part de l'empereur de la Chine de « riches étoffes, de très belles porcelaines et plusieurs pains de thé en masse, dont on n'a point encore vu en France » . Soumise aux mêmes règlements que la Compagnie des Indes, la Compagnie de la Chine n'avait le droit d'apporter des étoffes que pour la somme de 150.000 livres . Or, les Directeurs de la Compagnie des Indes prétendaient que les étoffes de soie ou mêlées de soie, d'or et d'argent, apportées par l'Amphitrite ne pouvaient être comprises dans cette somme. Le sieur Jourdan et ses associés adressèrent au roi une requête, dans laquelle ils rappelaient d'abord, qu'ayant obtenu la permission de tenter le commerce de la Chine, ils y avaient envoyé un vaisseau, revenu trente et un mois après avec une cargaison « qui donnait lieu d'espérer que ce commerce apporterait des richesses considérables dans le royaume » ; ils suppliaient Sa Majesté d'ordonner de faire marquer les étoffes et de les vendre conjointement avec celles de la Compagnie des Indes, ce que le roi voulut bien leur accorder cette fois, « de grâce et sans tirer à conséquence » . La vente commença à Nantes le 4 octobre 1700 . ce fut un brillant succès. La lettre de Pontchartrain à Desgrassières donne quelques détails intéressants. « J'ai reçu les lettres, écrivait le secrétaire d'État à M. Desgrassières le 3 novembre 1700, que vous m'avez écrites le 23 du mois passé avec l'état de la vente de la Compagnie de la Chine, le marché de la vente particulière qu'elle a faite et la copie p.062 de ses délibérations pendant le séjour que les sieurs Jourdan, de Saint-Maurice et Boutin ont fait à Nantes . J'ai vu ici le sieur Jourdan qui prétend avoir fait une affaire merveilleuse pour sa Compagnie dans la vente particulière des cuivres, laques et porcelaines. Il convient que ce qu'il a vendu 300 livres a été porté à 380 livres à l'enchère publique ; mais il dit qu'on doit observer que presque le tout est demeuré aux sieurs Dupuy et de Forende qui sont ceux avec qui il a traité, personne n'ayant rien voulu dire au-dessus d'eux et qu'il est persuadé qu'ils y perdront considérablement. Ledit sieur Jourdan prétend encore qu'on fera un profit considérable sur les étoffes et bazins, qu'il a retirés des sieurs Fauss (peu lisible) et Danguy...  L'annonce de cette vente, publiée dans le Mercure, mentionne, outre une quantité considérable de cuivre et de tombac, un grand nombre d'étoffes de toutes sortes : damas, taffetas, gazes ordinaires et gaufrées, crépons, satins, « damasséz, à carreaux, linxéz et rayez », gorao ou gros de Tours, sayas, panssi, tunken, dit kuen (c'est-à-dire impérial) étoffes or et argent, cangues ou basins (toiles) en tout quelques 8.000 pièces. On y débita aussi des porcelaines, des meubles de laque, des broderies et des peintures de Chine. Il y avait « 167 barres ou caisses, contenant urnes, jattes, bassins, aiguières, soucoupes, bassins à barbe, grands et petits plats, assiettes, pots à l'eau et à thé, bouteilles, gobelets, tasses, verres, sucriers, salières, garnitures de cheminées, modes et modèles et divers autres ouvrages de porcelaine très fine ». Comme laques sont mentionnées « 17 caisses, de chacune 4 autres caisses de 3 cassettes de vernis, et une écritoire a ramages d'or en relief... 9 caisses de diverses tables... 14 caisses de cabarets et bassins à barbe... 21 caisses, de p.063 chacune un cabinet de verny fin, figures et ramages d'or... 82 caisses, contenant 45 cabarets, 16 bureaux, 6 coffres d'ouvrage du Japon, 32 caisses, de 3 cassettes chacune du même ouvrage. Il y avait en outre des paravents (36), des écrans de feuilles d'arbres (4 caisses), des écrans en papier non montés (3 caisses), 455 cannes, « 395 feuilles de papier avec 12 grandes fleurs de broderie or et soie de Nankin sur chacune..., 336 feuilles, dites petites, de broderie de Canton... 12 pièces de tapisserie, satin blanc brodé, une couverture pareille, 11 serviettes de soie, 6 rouleaux de peinture, 38 pièces de lin, en 107 morceaux de peinture. Le Mercure prévenait ses lecteurs qu'outre les marchandises énumérées « il y a en diverses caisses, dans lesquelles se trouvent des marchandises des mêmes espèces et qualités... on n'en sait pas encore la quantité. Cette invasion de « la Chine » alarma les fabricants français. « J'ai été informé, écrivait Phélipeaux de Pontchartrain aux directeurs de la Compagnie de la Chine, que les marchands éventalistes, tabletiers, ébénistes et fayenciers se plaignent du grand nombre d'ouvrages de leurs mestiers que vous vous proposez de faire venir de la Chine. Vous sçavez que ce n'est pas sur cela que vous devez fonder votre commerce et que vous ne devez faire venir de ces sortes de choses que de plus beau et de meilleur goût, afin de satisfaire la curiosité de ceux qui font venir ces sortes de choses des pays étrangers et non pas de qualité qui se peuvent vendre en concurrence avec ce qui se fait de ces sortes de choses dans le royaume : faites attention à ce que je vous écris pour éviter les plaintes que l'on pourrait avoir raison de faire contre vous à l'avenir.  Il suffit de jeter un coup d'œil sur la liste des marchandises apportées par l'Amphitrite à son second retour pour se persuader que les plaintes des marchands de Paris n'ont pas été prises en considération. Le règlement de cette affaire eut lieu en 1703 ; les p.064 actionnaires furent remboursés et touchèrent 50 % de bénéfice . II. — La deuxième campagne de l'Amphitrite (1700-1703) Une clause du traité de 1698 assignait au sieur Jourdan le droit d'envoyer encore un vaisseau à la Chine, si bon lui semblait, avant ou après le retour du premier, afin qu'il pût « retirer les effets qu'il sera peut-être obligé d'y laisser et se dédommager des pertes qu'il pourrait faire dans le premier voyage, faute d'avoir l'expérience et les lumières nécessaires. L'Amphitrite fut à peine rentrée que le sieur Jourdan, encouragé par le succès, songea au radoubement de la frégate pour la mettre en état d'entreprendre le second voyage . D'après le traité, renouvelé avec la Compagnie des Indes le 23 octobre et homologué le 9 novembre 1700, le sieur Jourdan et ses associés obtenaient la concession du commerce de la Chine, limité aux ports de Canton et de Ning-po, dans lesquels ils pouvaient envoyer à l'avenir « telles marchandises et tel nombre de vaisseaux qu'ils jugeront à propos » contre une rétribution de 25.000 livres par an, à commencer au premier retour . Le capital fut fixé à p.065 1.500 livres que devaient fournir les versements de douze directeurs et la souscription publique . Le second armement de l'Amphitrite coûta 186.736 livres, sa cargaison fut évaluée à 363.264 livres . La liste des marchandises envoyées en Chine en 1701 a été reproduite dans le Dictionnaire de Commerce de Savary « pour satisfaire les négociants désireux de savoir quelles marchandises y étaient d'un facile débit » . Savary s'est borné à donner la facture du second voyage, « attendu que le premier ne servit, pour ainsi dire, que d'essai pour ce commerce encore assez nouveau pour les Français et que, dans le second envoi, cette Compagnie savait, par sa propre expérience, les diverses marchandises qui convenaient mieux pour Canton, où elle avait dessein d'établir son principal comptoir.  p.066 Le prix que les Chinois attachaient à l'argent étant connu, la Compagnie envoyait 319.846 livres en lingots, barres d'argent, réaux, piastres et seulement 25.663 livres en marchandises . Sont à noter trois modèles de robes de chambre et autres « modèles, envoyés à la Chine » que le Dictionnaire ne précise pas, « attendu qu'étant arbitraires, chacun fait des modèles à sa mode » . L'importation des étoffes étant défendue à la Compagnie, elle conçut l'idée de retirer de la Chine des habits mi-confectionnés . La seconde campagne de l'Amphitrite (1701-1703) fut moins heureuse que la première. Arrivée en cinq mois vers les côtes de la Chine, la frégate mit quatre mois pour aborder ; chassée par les vents contraires, l'Amphitrite errait d'île en île, essuyant des tempêtes, dans une attente continuelle du naufrage . L'histoire de ce voyage a été contée par Bouvet de la Touche, lieutenant de l'Amphitrite, qui a fait une relation très longue, très curieuse, quoique partiale à l'égard des jésuites, contre lesquels l'auteur p.067 est animé d'un sentiment d'animosité profonde , et par le père de Tartre, dans une lettre publiée dans les Lettres Édifiantes. Bouvet de la Touche donne dans son Journal la facture des marchandises qui ont été embarquées à Canton pour le second retour de l'Amphitrite. Outre cuivre, soie écrue, thé et drogues, sont mentionnés 93 caisses de porcelaine, 45 caisses de paravents, 22 caisses de cabarets de vernis, 12 caisses de lanternes, 4 caisses d'éventails, 7 coffres de broderies, lits, toilettes et robes de chambre, 1 caisse, pleine d'échantillons ou montres de porcelaines et de boîtes de vernis . L'Amphitrite emportait en même temps les effets, restés à Canton lors du premier voyage, parmi lesquels il y avait 30 barses (caisses) de porcelaines, 35 caisses de cabinets vernis, 1 caisse de cuivre émaillé de Nanking, et 2 caisses renfermant les présents du tsong-to (2 arcs avec 2 carquois garnis de flèches et toute leur garniture, 1 selle avec le harnais à la chinoise, 2 sabres de cuivre doré, 4 pièces d'ancienne porcelaine). Les jésuites envoyaient de leur côté 19 barses de porcelaines, 8 à 9 barses de soie écrue et d'étoffes de soie . Bouvet de la Touche raconte que les directeurs, occupés à p.068 préparer la cargaison de l'Amphitrite, avaient eu l'idée d'envoyer deux personnes (M. Pechberty et Du Jus) à Jao-Cheou et à Nanking pour y acheter les plus belles soies, porcelaines et vernis, et en avaient adressé une requête au tsong-to. Le tsong-to, après avoir lu la pétition, la plia et la mit dans sa poche, disant que ces sortes de marchandises ne manquaient pas à Canton . Le père Pelisson écrivit aux directeurs une lettre, dans laquelle il les persuadait d'abandonner ce projet et de se garder bien de violer les lois de la Chine, interdisant aux étrangers de pénétrer dans le pays sans permission . À en croire Bouvet de la Touche, la Compagnie aurait gagné 100.000 écus, si Pechberty et Du Jus avaient pu aller à Nanking . Cependant les affaires de la Compagnie de la Chine se trouvaient dans un état « violent » . Les emprunts qu'elle avait été obligée de faire en 1701 et en 1702 montaient à plus de 1 million et demi . Les associés n'étaient pas en état d'accomplir leurs engagements . Alors, pour tirer la Compagnie d'embarras, Phélypeaux de Pontchartrain conseilla aux directeurs d'associer quelques riches marchands à leurs privilèges, ce qui leur p.069 permettrait d'attendre le retour de l'Amphitrite . Un traité fut conclu, le 7 novembre 1701, entre la Compagnie de la Chine et la Société de Saint-Malo, à la tête de laquelle était le célèbre armateur Lépine-Danican . Ainsi fut constituée la deuxième Compagnie de la Chine. L'armement de deux vaisseaux pour la Chine, le Saint François et le Chancelier de France, fut le résultat de cette entente. La permission d'aller en Chine par l'océan Pacifique, sollicitée par Lépine-Danican pour ses navires, ne fut accordée qu' « avec peine extrême »  à cause de la guerre pour la succession d'Espagne : défense expresse fut faite aux capitaines d'aborder aux ports espagnols, ni de faire commerce avec la nation ennemie . La Compagnie de la Chine attendait impatiemment le retour de l'Amphitrite, se promettant un soulagement dans ses affaires p.070 embrouillées . En vue de la guerre, le commandant de La Harteloire reçut l'ordre du roi d'aller au-devant des navires marchands et de les escorter jusqu'à Port-Louis. « Les directeurs de la Compagnie des Indes et de la Chine attendent des vaisseaux richement chargés, dont la conservation est d'une grande importance au bien de mon royaume », lit-on dans la lettre royale du 21 juillet 1702 . L'Amphitrite ne rentra qu'un an plus tard (le 11 août 1703) avec une cargaison, estimée à 1.500.000 livres . Le déchargement eut lieu à Brest, d'où les marchandises furent transportées sur des barques à Nantes . Le transport, sous l'escorte des frégates du roi, ne fut effectué qu'avec une grande lenteur, à cause des vents contraires. La vente, qui commença à Nantes dans les premiers jours d'octobre, taudis qu'une partie des marchandises restaient toujours à Brest, se fit sans entrain . Le p.071 bénéfice que tira la Compagnie de cette vente ne fut cette fois que médiocre. Nous avons dit que l'Amphitrite rapporta de son second voyage une grande quantité de meubles. C'est, probablement, du second retour de l'Amphitrite que datent les laques, désignés par les curieux comme « vernis la Chine Amphitrite » . La Compagnie sollicita la permission de revendre la frégate l'Amphitrite à la Marine. Le 7 mai 1704, les directeurs furent informés que le roi reprenait l'Amphitrite, « poudres et ustensiles du pilote compris  », pour la somme de 28.971 livres . L'année suivante, l'Amphitrite fut frétée par le roi à la Compagnie d'Assiente . En 1704, rentrèrent le Chancelier de France et le Saint François, partis avec un petit fonds, dans l'espoir de trouver à Canton un dépôt considérable de marchandises, que les directeurs de Paris évaluaient à 280.000 livres ; ils avaient été déçus dans leur attente. Leurs opérations commerciales avaient été nulles ; les capitaines s'étaient même vu obligés d'emprunter au Brésil 4.000 piastres pour effectuer le retour. Cette évaluation exagérée du dépôt de la Chine fut la cause du désaccord qui régna pendant des années entre la Société de Saint-Malo et les directeurs de Paris . En 1705 la Compagnie de la Chine fut érigée en Compagnie Royale de la Chine par les lettres patentes qui confirmèrent le concordat de 1700 et le droit de la Compagnie de faire le commerce de Chine jusqu'à l'échéance des privilèges de la p.072 Compagnie des Indes . Cependant aucun armement pour la Chine n'eut lieu, malgré les insistances du sieur Jourdan et de ses associés qui, dans une requête adressée au roi (1708), se plaignaient de voir périr un établissement qui leur avait coûté beaucoup et qui était absolument ruiné . III. — Le commerce de Chine par la mer du Sud Des personnes, qui n'étaient pas attachées à la Compagnie, organisèrent alors un commerce entre la Chine et l'Amérique du Sud, dont ils tiraient un profit considérable. Après avoir vendu les marchandises de France au Pérou, ils partaient avec l'argent (en piastres ou en barres) acquis au Pérou, pour la Chine à travers le Pacifique, d'où ils rapportaient des produits orientaux qu'ils revendaient ensuite dans les colonies espagnoles de l'Amérique du Sud, en Espagne ou en Flandre . Malgré les défenses du gouvernement fiançais, qui voulait mettre fin à ces entreprises, nuisibles aux intérêts de l'Espagne, les marins français, tentés par le gain, persistaient à faire ce négoce avantageux . L'argent était la base du commerce de la Chine ; n'en ayant que peu, les Chinois l'acceptaient volontiers en échange p.073 contre l'or et contre leurs meilleures marchandises ; d'ailleurs, l'argent étant en Chine par rapport à l'or, comme 1 à 10, et en Europe comme 1 à 15, les négociants européens tiraient un grand profit de ces opérations. IV. — Les Compagnies de Chine de 1705 et de 1712 En 1712, les associés de Saint-Malo, Mouchard, Dumoulin, De la Houssaye, Béard, Du Coudray formèrent une nouvelle compagnie de la Chine avec le capital de 900.000 livres. La compagnie obtint le privilège de faire le commerce de la Chine pendant cinquante ans  et expédia trois vaisseaux à la destination de ce pays, le Martial en 1713, le Comte de Toulouse et le Jupiter en 1714. Mais la politique protectionniste du gouvernement paralysa dès le début l'activité de cette dernière compagnie de la Chine. À la prohibition des toiles peintes et des étoffes de soie se joignit la défense d'importer dans le royaume les soies étrangères (arrêt du 13 mars 1714, renouvelé le 11 juin de la même année) . Le Martial, de retour en 1717, n'obtint comme grâce exceptionnelle, que la permission de vendre à Rouen 60.000 livres de soie . Le Jupiter, revenu en 1718, après avoir sollicité en vain la même permission, dut se rendre à Gènes pour la vente de sa cargaison, l'entrée des ports de France lui étant défendue, tant qu'il était porteur de marchandises prohibées . Dans ces conditions, toute entreprise commerciale p.074 devenait impossible. L'édit pour la réunion de la Compagnie de la Chine à la Compagnie des Indes (mai 1719) constate que « ce commerce (de Chine) est encore dans un plus grand dérangement, s'il est possible, que celui des Indes. C'est dans les rigueurs du système du protectionnisme, qu'il faut chercher la cause principale de la déchéance de ce commerce, dont le brillant début a éveillé l'espoir et amené des tentatives, renouvelées plus d'une fois sous le règne de Louis XIV . V. — Le commerce de Chine par le Nord L'intérêt pour la Chine, qui se manifeste en France dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, faisait chercher de nouvelles voies commerciales. Malgré l'insuccès de tant d'expéditions des Hollandais et des Anglais qui cherchaient à atteindre la Chine par le Nord, il se trouvait des personnes qui croyaient à la réalisation de ce projet. « Il y a peu de profit à espérer de ce costé-là » (du nord de l'Asie) écrivait en 1665 Charpentier, dans la préface à l'Ambassade de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers l'empereur de la Chine, hors celui qui peut venir du passage qu'on cherche vers la mer de la Chine » . Le sieur de la Madeleine, de la marine française, était convaincu de la possibilité de trouver la route du Nord. En 1700, il présenta plusieurs projets, suppliant Sa Majesté de lui donner un navire pour tenter ce voyage. Le secrétaire d'État répondit au sieur de la Madeleine que le Roi paraissait satisfait de sa bonne volonté, que Sa Majesté ne pouvait pas faire cet armement cette année, mais qu'Elle lui donnerait ce commandement préférablement aux autres, si Elle jugeait à propos d'y envoyer des bâtiments . Pontchartrain exigea du sieur de la p.075 Madeleine un mémoire sur le voyage qu'il proposait de faire, avec indication des latitudes et des longitudes et même des terres qu'il comptait y trouver . Le sieur de la Madeleine n'était pas, paraît-il, bien accrédité à la marine. On l'encourageait à « faire de nouvelles découvertes sur la route de la Chine par le Nord »  tout simplement pour remettre indéfiniment l'exécution de ses projets qui ne trouvaient que de la méfiance de la part du secrétaire de l'État. « D'où avez-vous su, écrivait ce dernier au sieur de la Madeleine, que l'on trouve des baleines du côté du Japon avec des harpons de fabrique de faïence d'Hollande ?   ce que le sieur Madeleine alléguait, comme une preuve, assez fantastique d'ailleurs, de l'existence d'un passage entre l'Amérique et l'Asie. Quant à Pontchartrain, il partageait l'opinion de ceux qui croyaient que l'Asie et l'Amérique se touchent au Nord  et surtout, il doutait du succès. « Je sais, écrivait-il au sieur de la Madeleine, que les anciennes cartes marquent une route du Japon par cet endroit (par le nord de l'Europe) et au nord de la Nouvelle Zemble, mais je n'ai pas vu de relation de succès. Et il lui proposait de mesurer sur la carte, pour voir s'il y avait beaucoup moins de chemin par ce côté que par le sud, pour aller à la Chine . Une autre fois, il rappelait au sieur de la Madeleine les dangers des glaces, les difficultés de la navigation et les misères de l'hivernage dans les parages du Nord, avouant que les tentatives que l'on avait faites pour aller en Chine par le Nord n'avaient rien d'engageant . Dans les papiers de la Marine était conservé un mémoire du sieur Hemskerk sur le passage en Chine par la baie d'Hudson. L'auteur prétendait qu'un de ses oncles avait effectué ce voyage et en avait laissé un journal. Pontchartrain exprima le désir de p.076 voir le mémoire, probablement pour se former un jugement sur l'offre du sieur de la Madeleine . Le commerce que les Moscovites faisaient en Chine attira l'attention du gouvernement français. Le comte d'Avaux, ambassadeur de France en Hollande, mettait le secrétaire d'État au courant de ce qui se passait en Orient. « Je vous remercie, écrivait le chef de la Marine au comte d'Avaux, le 24 décembre 1698, de l'éclaircissement que vous me donnez sur ce qui regarde le commerce que les Moscovites commencent à faire à la Chine et en Perse et je vous prie de me faire savoir ce que vous apprendrez sur cela » . Pontchartrain voulait savoir quelque chose sur les facilités, les difficultés et la véritable étendue de la route de la Moscovie à la Chine, « s'il est certain que les Moscovites ne l'ignorent pas, ayant même un établissement au Nord-Est de Pékin » . Ce qui l'intéressait surtout, c'était le commerce que les Suédois se promettaient de faire avec la Chine par la Moscovie. « Je vous prie de vouloir bien me faire savoir les moyens dont ils prétendent se servir pour avoir un passage libre », écrivait-il à d'Avaux le 21 octobre 1698, « ce que vous savez de la route qu'ils doivent tenir et enfin toutes les circonstances qui regardent cet établissement afin que j'en rende compte au roi.    Une des grandes routes commerciales menant à la Chine passait à travers la Moscovie. Durant le moyen âge, le mouvement des marchandises de l'Extrême-Orient se faisait par les plaines de l'Asie centrale et de la Russie . Le marchand génois Paole Centurione en 1520, les Polonais en 1587, les Anglais, au temps de Boris Godounoff, sollicitèrent auprès du gouvernement russe le passage libre vers le grand royaume de Cathay, « où naît l'or et les pierres précieuses ». Au courant du XVIIe siècle, les Moscovites établirent un commerce régulier avec les Chinois. En 1616, le prince Jean Kourakine, voïévode de Tobolsk (en p.077 Sibérie) envoya vers un kan de Sibérie quelques cosaques, pour prendre des renseignements sur le commerce de la Chine. Les cosaques rapportèrent que les marchandises de Chine consistaient en étoffes précieuses, que les gens y étaient habillés de velours, de satins, de camocas. Les Chinois, de leur côté, étaient prêts à entrer en relations commerciales avec les Russes, comme en témoignent deux lettres envoyées de Chine en Russie en 1619 et en 1649. On lit dans ces lettres :  « Deux hommes étant venus de la Russie, Walli, tzar de Chine, probablement un des princes tartars leur dit : Venez avec vos marchandises et trafiquez, partez et revenez. Tues un grand tzar sur la terre, moi je suis aussi un roi puissant. Que le chemin entre nous soit partout sans obstacle ni empêchement... Si vous apportez des marchandises, je vous récompenserai par des camocas précieux... Vient ensuite l'énumération des présents. « Tu m'as apporté deux cornes d'élan, et moi je t'ai donné 700 pièces camocas... je t'ai chargé de porter de ma part au grand tzar 32 tasses, faites de pierre. La première ambassade russe à la cour de la Chine date de 1653. À la tête de l'ambassade se trouvait Baïkov qui avait été chargé de s'informer secrètement des intentions de l'empereur de la Chine à l'égard de la Russie, de savoir s'il était vraiment décidé à envoyer en Russie des ambassadeurs et des marchands, et si ce commerce promettait d'être stable. Baïkov devait prendre des renseignements sur le commerce de la Chine, sur la qualité des marchandises que l'on y importait, sur les routes commerciales. On lui avait donné 50.000 roubles pour acheter des marchandises russes, qu'il devait ensuite échanger contre les produits de la Chine : étoffes de soie, argent, or, perles et pierres précieuses. L'ambassade n'eut pas de succès : gêné par l'instruction qui lui défendait de « saluer le palais impérial, ni aucune porte, ni baiser le pied de l'empereur », Baïkov, craignant avant tout de faire outrage à l'honneur du tzar, ne voulut pas se conformer aux exigences de l'étiquette chinoise. D'après la relation hollandaise Land-Reys van Saedor Jacowits Boicoof uytgesonden voor ambassadeur von den p.078 czaar van Moscovien na China gedaan in het yaar 1653 (Te Leyden, by Pieter Van der Aa, 1707), l'ambassadeur russe refusa de se prosterner devant les pagodes, de prendre du thé avec du lait, offert par les Chinois, à cause du carême où l'on se trouvait, et voulut à tout prix remettre personnellement sa lettre de créance à l'empereur de Chine. Il ne fut point admis à l'audience ; on lui rendit les présents qu'il avait apportés, et il revint en Russie en 1658, apportant pour 1.669 roubles de marchandises de Chine. Les ambassades suivantes (de Perfiliev en 1659, de Milovanov en 1670) eurent plus de succès. Les ambassadeurs furent admis à l'audience et reçurent des présents. En 1675, le gouvernement russe envoya en Chine Nicolas Spatar Milescu ou Spafary, originaire de Moldavie, homme instruit, attaché au prikaz des ambassadeurs, c'est-à-dire au ministère des Affaires étrangères, en qualité de traducteur. Spatar avait la mission de persuader à l'Empereur de Chine d'envoyer en Russie une ambassade et un lot de marchandises à vendre pour la somme de 2.000 ou 3.000 roubles ou plus. La renommée des ponts chinois ayant pénétré jusqu'à Moscou, Spatar était chargé d'engager quelques maçons chinois à passer au service du gouvernement russe. On voit que la Russie était à la veille des réformes. L'Empereur Kang'hi fit remettre à Spafary, comme présents, 30 pièces de satin et de velours de couleur, une aiguière avec un bassin d'argent, quelques peaux de phoques, de tigres, de castors, un cheval sellé. Le jésuite Verbiest qui jouait le rôle d'intermédiaire et traduisait pour les Russes les lettres de Kang'hi en latin, remit de son côté à Spatar un livre sur l'astronomie chinoise, en joignant une lettre pour le Tsar, dans laquelle il expliquait que la grammaire chinoise qu'on lui demandait n'était pas encore composée, vu l'extrême difficulté de cette tâche. Spatar composa une relation de sa mission à la cour de Pékin. Quand en 1685 le jésuite Philippe Avril, se rendant en Chine par la route de Moscovie, demanda, se trouvant déjà à Moscou, des renseignements sur ce voyage, on lui communiqua la relation de Spafary. C'est à cet ouvrage que le père Avril emprunta la description et la carte des routes pour son livre  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86082793/f9.image" Voyage en divers États d'Europe et d'Asie entrepris pour découvrir un nouveau chemin à la Chine, 1692. Une collection de selles chinoises, que l'on dit avoir été apportées par Spafary, est à voir au Musée des Armes du Kremlin de Moscou. En voici la description d'après le catalogue manuscrit du Palais, p.079 obligeamment mis à notre disposition par M. Arsenief, conservateur du musée : N° 8590 : une selle de Chine garnie de cuivre ciselé, N° 8591 : une selle de Chine, garnie de cuivre ciselé tout autour, ornée d'émeraudes de couleur avec des serpents et des dragons ; le coussinet en satin gris, bordé de velours bleu et de brocart jaune. N° 8592 : autre selle semblable. N° 8593 : une selle de Chine, garnie de cuivre et de fer avec des serpents et des dragons ; le coussinet brodé en soie de Chine de diverses couleurs. Nos 8591, 8595 : deux selles semblables. Nos 8596 et 8597 : deux selles de Chine garnies de cuivre doré, dont l'une a le coussinet en brocart de diverses couleurs. N° 8598 : une selle de Chine garnie de cuivre ciselé, richement doré avec des ornements en mosaïque de nacre et des perles. On peut voir dans le même musée une aiguière en albâtre jaune du Japon, montée en argent doré, ornée de pierres précieuses, présentée au Tsar en 1646, par le prince N. Odoevsky (N° 2486). Au Musée d'Histoire de Moscou, on montre un fauteuil en bois peint de dragons sur un fond d'or, fait en Chine, qui a servi à la princesse Sophie (sœur de Pierre le Grand), pendant son emprisonnement dans la cellule du couvent de Novodevitchy, avec une table pareille. Fait curieux, tout récemment le Musée d'Histoire a acquis un autre fauteuil tout à fait semblable, provenant d'un domaine particulier dans le gouvernement de Nijni-Novgorod. Dans le même musée, sont à voir les vases de pharmacie en porcelaine de Chine avec un aigle à 2 têtes, commandés par Pierre le Grand, comme en témoigne dans ses Mémoires, Juste Yule, ambassadeur de Danemark à la cour de Russie (1709-1711). En 1692, Pierre le Grand envoya en Chine le Danois Isbrandt, toujours dans le même but d'affermir le commerce de la Chine. Vers la fin du XVIIe siècle, les relations commerciales entre les deux pays deviennent actives. Le nombre des marchands russes trafiquant à Pékin était si considérable, que Pierre le Grand se préoccupa d'y faire bâtir une église orthodoxe. Isbrandt rencontra à la frontière de la Chine une caravane de 150 marchands russes de Sibérie qui s'en retournait de la Chine avec 300 chameaux, chargés de marchandises ; le voyageur danois raconte que les cosaques de Nertchinsk s'étaient enrichis, par ce commerce (Relation du voyage de M. Evert Isbrand, Amsterdam, 1699, p. 85-95). Le « prikaz » de Sibérie envoya plus d'une fois des marchands à Pékin, les chargeant d'y acheter des marchandises pour le compte du Tsar (Langoussof envoyé en 1698, Bokof en 1699, Oskolkof en 1704, et autres). p.080 Un mémoire composé par un de ces marchands (Michel Goussiatnikof qui a été deux fois en Chine en 1699 et en 1704) énumère les produits que l'on exportait de la Chine, épices, thé, diverses étoffes de soie et de coton, laques, toutes sortes de vaisselle, et donne même les prix de quelques-uns de ces articles. Les produits de Chine étaient portés par les marchands russes et persans jusqu'à Arkangelsk sur la Mer Blanche. En 1700, une flûte marchande, la Tulipe, revint d'Arkangelsk au Havre. Le sieur Joseph Daniel, capitaine, communique dans son rapport  qu'une grande foire se tenait annuellement à Arkangelsk vers la mi-septembre, à laquelle il y avait un grand concours de marchands de Moscovie et de Perse. « C'est par les rivières que l'on transporte de Moscou à Arkangelsk toutes les marchandises qui viennent de la Perse, de la Tartarie et de la Chine », observe le capitaine Daniel dans son rapport. Le débit des étoffes de soie à Arkangelsk a été noté par Juste Yule, qui en donne même le prix dans ses Mémoires. Il est à signaler que les présents apportés à Louis XIV, en 1685 et en 1687, par les ambassadeurs moscovites se composaient, outre les fourrures, d'étoffes et de tapis de Chine. Les Anglais et les Hollandais s'étaient partagé le commerce d'Arkangelsk et y avaient formé deux compagnies considérables « bien préjudiciables au commerce des autres nations », d'après l'avis des marchands français qui eurent à souffrir de leur animosité. Les fourrures et les matières brutes — planches, cuirs, goudron — constituaient le gros des marchandises exportées par Arkangelsk ; mais en même temps par la Moscovie se faisait le commerce de transit de produits de l'Extrême-Orient : étoffes et épices. Plus avant, au XVIIIe siècle, le mouvement se fera dans la direction inverse : c'est l'Europe occidentale qui versera en Russie quantité de marchandises de Chine ; pour mettre fin à cette importation préjudiciable au commerce russe, le gouvernement russe publia l'oukaz de 1743 qui défendit l'importation des produits de Chine par l'Occident.  HYPERLINK \l "table" @ DEUXIÈME PARTIE CHAPITRE PREMIER Les objets de Chine à la cour de Louis XIV  HYPERLINK \l "table" @ I.  HYPERLINK \l "p2c011" Les meubles et divers objets de Chine au service du Roi, de la Reine, du Dauphin et autres personnes de la cour. — II.  HYPERLINK \l "p2c012" Le « goût chinois » à Trianon. — III.  HYPERLINK \l "p2c013" Les étoffes, les broderies et les fleurs de la Chine. — IV.  HYPERLINK \l "p2c014" Les laques. — V.  HYPERLINK \l "p2c015" Les porcelaines. p.081 Nos recherches sur les objets de la Chine à la cour de France sont basées sur une étude comparative des Inventaires Royaux, notamment de l'Inventaire Général du Mobilier de la Couronne , de l'ancien Inventaire de Versailles , de l'Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en 1708 , et du Journal du Garde-Meuble de la Couronne . p.082 L'Inventaire Général est le plus complet, il embrasse la période d'une cinquantaine d'années (de 1663 à 1715), presque tout le règne personnel de Louis XIV, et donne l'énumération et la description des meubles et des divers objets en possession de la Couronne et en usage à la cour de France dans la seconde moitié du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle. Ayant été composé à plusieurs reprises, il présente quelques indications chronologiques, fournies par les dates des enregistrements successifs, très insuffisantes, d'ailleurs : les périodes limitées par ces dates comprennent parfois une longue série d'années, pendant lesquelles l'entrée des meubles reste sans précision chronologique ; les augmentations ne commencent que relativement tard, le chapitre de Diverses sortes de meubles a été arrêté pour la première fois le 20 février 1673, celui de Cabinets, tables et guéridons seulement le 30 janvier 1681, pour le chapitre de Lits et emmeublements, on a quelques indications à partir de 1671 (les augmentations commencent à partir de 1673). On ne trouve pas dans l'Inventaire Général de renseignements d'ordre chronologique pour les périodes antérieures à ces dates. L'ancien Inventaire de Versailles  est plus riche en divisions chronologiques. Les premiers arrêts des chapitres Diverses sortes de meubles, lits et emmeublements, cabinets, tables et guéridons sont marqués du 20 juin 1666. Ainsi se dessine le plus ancien groupe de meubles entrés avant 1666, peut-être datant de l'époque du cardinal Mazarin. Le chapitre de Cabinets, tables et guéridons a été arrêté successivement le 3 janvier 1672, le 7 février 1673, le 1er juin 1676, le 16 décembre 1684 ; les inscriptions du chapitre de Lits et emmeublements prennent après 1666 le caractère de notes journalières. En comparant les p.083 descriptions de l'Inventaire Général et de l'Inventaire de Versailles (le numérotage diffère) nous avons pu préciser la date de l'entrée de la plupart des meubles pendant la période 1666-1684, (servant ou déposés à Versailles). Le Journal concernant le Garde-Meuble de la Couronne et Maisons Royales est une source d'une grande importance. Étant un journal dans le sens strict de ce mot, les notes y sont prises au fur et à mesure des acquisitions ou des changements des meubles. Elles se suivent presque sans interruption de 1666 à 1715, ce qui permet d'établir la perspective chronologique des enregistrements de l'Inventaire Général qui embrasse la même période. Le Garde-Meuble de Paris veillait à l'ameublement des Maisons Royales. Il entretenait des relations constantes avec le Garde-Meuble de Versailles, il surveillait l'entretien et les changements de meubles dans les autres châteaux du roi, à Fontainebleau, à Marly, à Saint-Germain-en-Laye. Une foule de détails intéressants animent les pages de ce journal demi-officiel. L'histoire des meubles se dessine à mesure qu'on se familiarise avec le contenu de cette source inappréciable. On apprend les noms des fournisseurs, des personnes pour le service desquelles les meubles étaient destinés ou bien auxquelles ils passaient successivement, au courant de leur existence ; on se rend compte de l'état primitif du meuble, des modifications et des réparations que l'on a jugé nécessaire d'y faire au bout de quelque temps. Tout cela permet d'identifier les meubles et de rectifier l'Inventaire Général en excluant, ou plutôt, en réduisant certains numéros, auxquels ont été portés les mêmes meubles, raccommodés et remis à neuf, sans mention de ces transformations et de leur origine. L'Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en juillet 1708, donne une description détaillée d'une quantité de chinoiseries, paravents, cabinets, coffres, etc., conservés dans le Garde-Meuble de Versailles, dont une partie semble provenir du présent du roi de Siam. Ces objets ne figurent pas dans l'Inventaire Général, tel qu'il nous est parvenu, ayant été inventoriés dans la deuxième partie du tome I de l'Inventaire p.084 Général qui est perdue, ainsi que la deuxième partie du tome III qui renfermait les étoffes d'or et d'argent, les brocarts et les porcelaines. L'Inventaire Général présente une lacune, sans laquelle l'élément oriental serait accusé davantage dans le décor de la cour de Louis XIV. Le nombre des chinoiseries, meubles, étoffes, porcelaines, était plus considérable qu'il ne paraît d'après cette étude. Souvent les inventaires se taisent sur l'origine des pièces enregistrées ; parfois, les objets de Chine sont dissimulés par l'épithète des Indes. Par prudence, nous n'avons pris en considération que ce qui est qualifié « de la Chine », sauf quelques cas où l'origine chinoise a été révélée par quelque indication indirecte. Il nous a été tout à fait impossible de distinguer, dans chaque cas particulier, s'il s'agit d'un objet venant de la Chine ou bien d'une imitation européenne. Dans une étude basée sur les documents seulement, on ne saurait chercher des nuances dans les expressions aussi vagues que « de la Chine », « façon de la Chine », « à la chinoise ». En admettant même que l'expression façon de la Chine impliquait, comme il paraît, une idée d'imitation, combien de fois les employés qui dressaient les inventaires auraient-ils pu omettre façon et écrire tout simplement de la Chine par abréviation, par indifférence pour l'origine de l'objet en question, ou bien par manque d'expérience, ne sachant pas discerner les pièces orientales des imitations. L'expression à la chinoise signifiait simplement « à la mode », « à la manière du pays ». On la trouve, par exemple, dans la description d'une broderie exécutée par des brodeurs français à la chinoise et dans la combinaison suivante : « Empereur chinois en habit de cérémonie à la chinoise » (inscription en bas d'un dessin chinois, gravé par P. Giffart en 1697) ou bien dans la description des objets, indubitablement chinois : « laques ferrées de cuivre à la chinoise, serrures à la chinoise », etc. Dans de pareilles conditions de recherches, quand les objets n'existent plus et que la terminologie est incertaine, l'histoire des meubles acquiert une grande importance, la date de l'entrée, la p.085 comparaison de plusieurs descriptions du même meuble (s'il figure dans les inventaires différents ou s'il a subi des changements) permettant parfois d'établir son origine. I. — Les meubles et divers objets de Chine au service du Roi, de la Reine, du Dauphin et autres personnes de la cour Les inventaires constatent la présence d'une foule d'objets de Chine, véritable et imitée, dans les palais royaux, au Louvre, aux Tuileries, dans les châteaux de Versailles, de Trianon, de Fontainebleau, de Marly, de Saint Germain-en Laye, partout où la cour portait ses habitudes de luxe. Le goût chinois à la cour de France date du temps de Mazarin. Parmi les objets de luxe, dont aimait à s'entourer le cardinal « né curieux », figuraient les meubles et les objets d'art de l'Extrême-Orient. L'Extrait de l'Inventaire et du procès-verbal de la vente du mobilier du cardinal Mazarin, dressé en 1649, mentionne deux coffres ou bahuts ronds, façon de la Chine, enrichis de nacre de perles, peints en noir, doré par feuillages... un petit coffre de bois de la Chine peint et enrichi de nacre de perles... quatre vases de porcelaine... une boette couverte en porcelaine... des pentes et des rideaux de lits d'étoffe d'Inde ou de la Chine en broderie d'or et soie, doublés de gaze . Un autre inventaire des meubles du cardinal dressé en 1653  énumère toute une série d'ameublements de Chine, de tapis, d'étoffes, de porcelaines, etc ; « un bois de lict de la Chine, composé de quatre colonnes à balustre, garnies de cuivre doré avec quatre vases de même bois pour mettre sur lesdites colonnes, garnis de cuivre doré... Un autre bois de lict de la Chine, profilé de cuivre doré... Le châssis à mettre les matelas d'autre bois de la Chine, plus commun, ledit châssis garni de quinze tablettes, aussi de bois de la Chine... Un lict de broderie toute pleine à l'indienne, le fond d'or d'herbe, aux broderies de soie, d'animaux, fleurs et ramages, composé de douze pièces... un lict p.086 d'ange de gaze de la Chine... Diverses couvertures de la Chine dont l'une « à petits carreaux en losanges, fond bleu, les carreaux et les fleurs bleues, bleues et rouges, doublées de taffetas de la Chine et une autre de cottonie blanche, brodée de fleurs et feuillage, entrelacée de soie façon de la Chine ». Les descriptions trop sommaires de l'inventaire permettent à peine de deviner la richesse des motifs orientaux : « Un grand tapis de laine, façon des Indes, en deux pièces, le fond rouge, couvert de feuilles, feuillages et animaux de diverses couleurs, ayant une grande frise à l'entour entre deux petites, la grande à fond de couleur d'aurore, etc. ». — « Un autre grand tapis de laine, façon de la Chine en trois pièces à fond rouge, avec divers animaux et diverses couleurs ». — « Un tapis façon de la Chine de velours rouge cramoisy et broderie d'or d'herbe et soye à fleurs ». — « Un autre tapis façon de la Chine de velours rouge cramoisy », etc. Parmi les étoffes sont mentionnées des « gazes de la Chine, enrichies d'argent et d'or, d'herbes et autres étoffes aussy de la Chine ». — « Quinze pièces de damas de la Chine ». — « Quatre pièces entières de brocard de la Chine ». — « Quatre pièces entières de satin à fleur de la Chine ». — « Dix pièces de serge de soye à plusieurs couleurs, façon de la Chine faites à Paris ». Ainsi, la « façon de la Chine » s'imposait déjà aux fabricants français, la mode engendrait des imitations. Le cardinal Mazarin était un collectionneur passionné. Mlle de Montpensier parle dans ses Mémoires avec ravissement des merveilles de curiosité qu'elle vit chez le cardinal Mazarin, pendant sa visite en 1658. « Il mena, écrit-elle, les deux reines (de France et d'Angleterre) et moi dans une galerie qui était toute pleine de ce que l'on peut imaginer de pierreries, de bijoux, de meubles, d'étoffes, de tout ce qu'il y a de joli qui vient de la Chine, de chandeliers de cristal, de miroirs, tables et cabinets de toutes manières, de vaisselle d'argent, de senteurs, gants, rubans, éventails. Cette galerie était aussi remplie que les boutiques de la foire, hors qu'il n'y avait rien de rebut ; tout était choisi avec soin.. il y avait pour plus de 400.000 ou 500.000 livres de hardes, nippes. Le cardinal qui avait « une manière d'agir fort galante p.087 et fort extraordinaire » fit une loterie sans billets blanc de tous ces objets de valeur. « Elle était extraordinaire, ajoute Mlle de Montpensier, et je pense qu'on n'avait jamais vu en France une telle magnificence. Cette galante libéralité fit beaucoup de bruit à la cour et par tout le royaume et aux pays étrangers.  À en croire une mazarinade, le cardinal faisait trafic, par l'intermédiaire d'un de ses domestiques, de diverses curiosités, entre autres de tables d'ébène et de bois de la Chine qui se vendaient publiquement à l'hôtel d'Estrées qu'il avait loué pour ce propos. Rappelons que Mazarin désirait vivement établir des relations commerciales avec l'Extrême-Orient, que la première Compagnie de la Chine (1660) avait été fondée sous sa protection et avec son encouragement. Est-ce à l'exemple de Mazarin qu'il faut attribuer la prédilection pour les meubles et autres objets orientaux qui devient marquée à la cour de France vers 1660 ? Anne d'Autriche possédait des meubles et des tissus de la Chine. Le Journal du Garde-Meuble de la Couronne note, le 17 février 1666 , parmi les objets apportés de feu la Reine-Mère « deux grands paravents de la Chine de 12 feuilles, de cuir d'un costé et de satin vert de l'autre ... un meuble de satin blanc damasquiné, imprimé de figures, d'oyseaux et fleurs de la Chine .. six sièges pliants, les housses de satin blanc avec p.088 de petits personnages de la Chine ... vingt pièces de satin blanc de la Chine... une « pourselène, garnie d'or ». Quatre pièces de taffetas couleur de feu, imprimé de figures chinoises « de ceux venant de la Reyne Mère » furent délivrées plus tard au sieur Lobel, tapissier, pour faire un meuble à la reine régnante . Anne d'Autriche avait un faible pour les filigranes de Chine. Une lettre de Colbert nous l'apprend. Depuis 1661, le jeune roi était préoccupé de la reconstruction et de l'embellissement de Versailles. Des raretés de l'Extrême-Orient prirent place parmi les objets de luxe, servant à la décoration des appartements de la nouvelle demeure royale. En 1663, toute la cour vint y passer une semaine du 15 août au 22 septembre. « Comme le Roi aime particulièrement cette maison, qu'il se plaît à la rendre la plus galante et la plus propre à y donner aux personnes royales tous les divertissements de chaque saison, il serait difficile de bien exprimer la propreté et la beauté des appartements et particulièrement de celui de la Reine-Mère dans lequel elle fut conduite par le Roi après l'avoir reçue à la descente de son carrosse. Elle fut surprise de voir tous ces appartements ornés de deux choses qui sont les plus agréables à Sa Majesté, savoir : des ouvrages de filigrane d'or et d'argent de la Chine et de jasmins. Jamais la Chine même n'a tant vu de ces ouvrages ensemble, ni toute l'Italie tant de fleurs.  Louis XIV se servait pour son usage personnel de meubles de la Chine ou arrangés à la chinoise . Au commencement du p.089 Journal du Garde-Meuble (le 4 mars 1666), est noté, que l'on a apporté de Fontainebleau « un emmeublement du Roi de gros de Naples blanc, avec broderie de figures, oyseaux et fleurs de la Chine » . Ce décor chinois, qui entourait le roi de France, a été noté par la littérature contemporaine. Dans les Amours de Psyché et de Cupidon, joli roman entrecoupé de vers, paru en 1669, La Fontaine parle ainsi des impressions de quatre amis, auxquels il fait visiter Versailles : « Ils virent le dedans du château que je ne décrirai point : ce serait une œuvre infinie. Entre autres beautez, ils s'arrêtèrent longtemps à considérer le lit, la tapisserie et les sièges, dont on a meublé la chambre et le cabinet du Roy ; c'est un tissu de la Chine, plein de figures qui contiennent toute la religion de ce païs-là. Faute de Brachmane, nos quatre amis n'y comprirent rien.  Afin qu'on puisse se faire une idée de ce qu'étaient ces ameublements de la Chine, nous donnerons une description abrégée de deux des plus anciens meubles de ce genre, entrés avant le 12 mars 1666 . L'ameublement de taffetas blanc, peint de paysages et figures chinoises , consistait en un lit complet, 3 fauteuils, 12 sièges pliants et une tapisserie. Le lit était p.090 composé de 3 grands rideaux, 2 bonnes grâces et 2 cantonnières, chacune des pièces, haute de 3 aunes en taffetas à figures chinoises ; le fond du lit, le dossier, la courtepointe, ainsi que la tapisserie et les housses des fauteuils et des pliants, étaient en même étoffe ; les bois des sièges étaient peints et mouchetés de plusieurs couleurs. Un autre « ameublement de taffetas de la Chine, fond bleu, parsemé de fleurs, oyseaux et figures chinoises, ciselé de filets d'or, garnis de crespine, liée à la milanoise, mollet et frange d'or »  consistait en un lit complet avec 4 rideaux, 2 bonnegrâces, 2 cantonnières, 1 entour de lit, de plus en 6 sièges pliants et un écran de la Chine, sur lequel étaient représentées 6 figures chinoises . Parmi les meubles somptueux du grand cabinet d'audience à Versailles, garnis de velours rouge cramoisi, brodés d'or (entrés en 1681) se trouvait « une table à écritoire, le dessus de velours rouge » , garnie de frange et galon d'or, le bois peint de la Chine. Le 2 octobre 1688 Murlin, orfèvre, livra un encrier et un poudrier d'argent « ayant chacun une visse dessus pour attacher sur un ovale de la Chine pour servir au Roi ». L'encrier et l'ovale furent envoyés à Fontainebleau. Le Roi prenait le bouillon dans une grande tasse de porcelaine « très fine..., garnye par le pied d'un cercle d'or et par les costez de deux anses de serpents tortillez, aussi d'or » . D'après l'État de France pour l'année 1694 du père Besongne on p.091 servait pendant les repas du Roi le « fruit crud et les confitures sèches dans des plats de porcelaine » . Quand le Roi mangeait à petit couvert, les fruits et les confitures sèches et liquides étaient également servies « en porcelaine » . La pharmacie royale se composait de vases de Chine et de faïence de Nevers imitant les dessins chinois. Le hasard en a conservé quelques-uns, que l'on peut voir à l'hôpital de Versailles ; parmi ces pièces deux sont de vieux Chine, à décors de fleurs et d'oiseaux bleus sous couverte sur fond blanc du XVIe siècle, et les autres sont de faïence de Nevers à fond bleuté, décorées de figures chinoises en bleu et en manganèse . On peut voir au château de Maisons, dans la chambre de Louis XIV, un dessus de porte, représentant une grande potiche chinoise bleue et blanche, avec son couvercle, peinte en trompe-l'œil. M. L. Deshairs, qui a eu l'amabilité de nous la signaler, la rapporte, d'après le caractère de la guirlande dont elle est entourée, aux dernières années du XVIIe siècle . La Reine avait toute une série d'ameublements de la Chine. Un meuble complet de la Chine fut envoyé en 1667 à Compiègne pour le service de la Reine . Un autre meuble complet de satin blanc de la Chine imprimé, fut installé dans la petite chambre peinte de la Reine à Saint-Germain-en-Laye, lors du changement des meubles fait pour le logement de la cour, en été 1668 . En 1676, le sieur Lobel, tapissier, fit pour la Reine un p.092 meuble de diverses étoffes, parmi lesquelles il y avait 4 pièces de taffetas couleur de feu, imprimé de figures chinoises, provenant des étoffes d'Anne d'Autriche  ; en 1684, un lit de satin blanc en broderie de la Chine . Le grand Dauphin, Louis de France (1661-1711), était entouré dès l'enfance de meubles ornés de figures chinoises. Une note du Journal du Garde-Meuble (du 16 juin 1666) révèle la présence d'un meuble et d'une tapisserie de la Chine, dans la petite chambre, et de quatre fauteuils et sièges pliants de la Chine de Vincennes, dans le cabinet du Dauphin à Fontainebleau . La même source nous apprend que le lit et les sièges de satin de la Chine blanc à personnages (n° 5) servaient au Dauphin en 1686 . Ce prince était un admirateur de l'art oriental. Il aimait les tissus des Indes, les tapisseries et les meubles de Chine, dont il ornait ses appartements. Ainsi en 1687 il fit tendre ses appartements, à Versailles, d'étoffes peintes à la chinoise ; dans ce but il avait donné au tapissier Doublet une pièce de taffetas blanc, peint de figures et oiseaux de la Chine , avec l'ordre d'en faire une tapisserie pour un de ses cabinets, et une autre pièce de satin blanc, brodé de plusieurs figures et oiseaux d'argent à la chinoise , pour en couvrir un fauteuil et quatre pliants . L'état des tapisseries et meubles tant vieux que neufs, faits exprès et portés du Garde-Meuble de la Couronne au Château de Choisy pour le service du Dauphin depuis le mois d'avril 1693 mentionne « une table et deux guéridons, dont le dessus est peint p.093 en miniature, de figures et oiseaux grotesques à la chinoise » . Lebrun, marchand d'étoffes, fournit de la bergame de la Chine pour tendre plusieurs appartements à Choisy . En 1694, on envoya à Choisy le satin incarnat et blanc « façon de la Chine » pour en faire une tapisserie . En 1695, le roi donna au Dauphin le château de Meudon en échange de Choisy. Le Dauphin fit arranger à Meudon deux appartements à la chinoise, où furent transportés les anciens meubles en broderie de Vincennes « en satin blanc de la Chine, à petits compartiments, brodé de fleurs, feuillages, figures, oiseaux et animaux » . Le Dauphin était un collectionneur passionné. D'après Félibien, son appartement à Versailles présentait « un amas exquis de tout ce que l'on peut souhaiter de plus beau et de plus précieux, non seulement par les meubles nécessaires, par les tables, cabinets, porcelaines, lustres, girandoles, mais encore par les tableaux, vases, bronzes » . Le Dauphin avait amassé une riche collection de porcelaines bleues et blanches sous couverte, qui étaient disposées dans les vitrines travaillées par André Boule. « Les Indes étaient plus dans ce cabinet que dans les Indes mêmes, puisqu'on y voyait l'élite de tout ce qu'elles peuvent avoir jamais eu de plus beau », tel est le compliment que Donneau de Vizé  trouva à propos de mettre dans la bouche des ambassadeurs de Siam. La collection du Dauphin s'agrandit considérablement, lors de la visite des Siamois qui apportèrent des dons magnifiques à l'héritier de France. Les présents consistaient en vaisselle d'or p.094 et d'argent, vases, coupes, tasses, aiguières, chocolatières, bouilloires pour le thé, en meubles de laque, coffres, bandèges, cabinets, tables, boîtes, etc., en tapis et étoffes brodées. Parmi les curiosités il y avait un lion de la Chine et des coupes entourées de feuillages ou de serpents « faites d'une seule pierre », un crabe d'argent qui marchait par ressorts, des lanternes de soie et autres bibelots pareils qui devaient plaire à un amateur de chinoiseries ; 84 pièces de porcelaines « très belles » complétaient l'envoi . Ces présents firent sensation, on en parla. Gérard Jollain grava sur le titre de l'Almanach pour l'année 1687 la petite scène curieuse des Enfants de France, allant voiries présents du roi de Siam dans le cabinet de Mgr le Dauphin. Le roi d'Angleterre Jacques II, reçu par le Dauphin dans son appartement de Versailles, trouva le cabinet admirable et parla en connaisseur « des tableaux, des porcelaines, des cristaux, de tout ce qu'il y vit » . Après la mort du Dauphin, ses collections furent vendues aux enchères, les porcelaines passèrent au duc d'Aumont qui chargea Goulhière de les monter en bronze. Ces porcelaines figuraient à la vente du duc d'Aumont (1782) avec la notion : « elles ont appartenu à Mgr le Dauphin, fils de Louis XIV » . Monsieur Philippe de France, frère unique du Roi (1640-1701), avait la même prédilection pour les objets d'art de l'Extrême-Orient. Son appartement à Saint-Cloud élait orné de glaces alternant avec de beaux panneaux du Japon, ce qui, au dire de Lister, « faisait un effet admirable ». Le voyageur anglais put y voir des pagodes et autres objets apportés de Siam « très anciens » . Au Palais-Royal, demeure du duc d'Orléans à Paris, une multitude de chinoiseries étaient répandues dans tous les appartements . p.095 En 1689, Monsieur fit une brillante loterie au Palais-Royal. Comme lots figuraient les porcelaines et les bibelots de Chine . Ce fut encore Monsieur qui organisa en 1700, dans son appartement de Versailles, pour divertir la jeune duchesse de Bourgogne, une collation à la chinoise dont nous aurons l'occasion de parler plus loin. Son fils Philippe d'Orléans, Régent de France, hérita de son goût pour le « Lachinage ». L'inventaire après la mort du Régent, dressé le 10 mars 1724, révèle une multitude d'objets de Chine, dispersés au Palais-Royal et dans les divers châteaux et maisons de sa succession. Les meubles « d'ancien la Chine » et « d'ancien Lac du Japon » y alternent avec les pièces de « vernis la Chine commun », de « vernis la Chine Amphitrite », de « vernis de Paris ». Parmi les innombrables porcelaines, sont à noter les pièces de porcelaine de la Chine, peintes dans le « goût du Japon et marquées aux armes d'Orléans » — urnes, cornets, plats, jattes, assiettes, tout un service exécuté sur commande, — la p.096 « porcelaine des Indes, peinte en Hollande », les pièces, fabriquées à Saint-Cloud. C'est la pleine éclosion « du goût chinois ». La date de l'inventaire du Régent (1724) dépasse de quelques années l'époque que nous étudions, cependant nous avons cru devoir prendre en considération ce document, les collections et le mobilier d'une maison princière n'étant jamais formés d'un coup : le n° 1400 de l'Inventaire du Régent date certainement du temps de Louis XIV et provient de l'apport de l'Amphitrite . Parmi les riches meubles servant à la Duchesse d'Orléans, épouse du Régent , l'inventaire en mentionne un, particulièrement splendide, en tapisserie de la Chine à fond d'or, bordé d'un galon d'or fin, les sièges encadrés de velours bleu, galonnés d'or. Mme de Maintenon suivait la mode générale. Elle portait des p.097 robes de chambre d'étoffes chinoises, données par le Roi  ; dans son cabinet de Versailles il y avait des meubles vernis de la Chine , à Trianon elle habitait un appartement décoré à la chinoise avec les tissus apportés par les Siamois . En 1690, le Roi, pour flatter son goût pour les chinoiseries, lui présenta « une cassette de la Chine en forme d'escritoire, ornée de figures, arbres, fleurs et oyseaux à la chinoise un peu de relief » . Sur les cheminées de son appartement à Saint-Cyr étaient placées 182 petites pièces de porcelaine, venant du présent des Siamois, données également par le Roi à Mme de Maintenon . D'après l'inventaire des meubles de Mme de Maintenon (du 17 et 18 avril 1719), — il y avait dans le même appartement deux petites tables façon de la Chine, un plateau et une jatte de bois de la Chine, une jatte et un pot-à-l'eau de porcelaine blanche, garnie d'argent . Parmi les meubles de parade, destinés aux personnes de qualité, on trouve des lits et des tapisseries en broderie de la Chine. Dans l'antichambre de l'appartement que l'on prépara pour Mademoiselle, fille de Louis XIV, mariée au roi d'Espagne (1679), on voyait, d'après la description du Mercure Galant « une tapisserie de très grand prix, remplie de quantité de figures de la Chine, travaillées toutes avec de l'or et de l'argent . » p.098 Le lit de Mme la Duchesse de Lorraine, lors de son mariage en 1698, était, d'après la même source, « d'un gros de Tours, fond blanc, en broderie d'or et d'argent, façon de la Chine, doublé d'une grosse moire d'or à fleurs blanches » . En 1696, le sieur Doublet, tapissier, fut chargé d'apprêter le lit N°91 en tapis de Perse pour la Duchesse de Lude, dame d'honneur de la jeune princesse de Savoie, fiancée du duc de Bourgogne ; pour augmenter le lit, on lui délivra du Garde-Meuble de Versailles « une pièce de tapisserie ou tapis de broderie de la Chine, de soie plate en cordonnet de plusieurs couleurs, représentant dans le milieu un rond, dans lequel il y a des oiseaux et fleurons, le reste parsemé de fleurs et oiseaux, et, au bas, une broderie de velours vert, aussi remplie de ladite broderie, haute de 15 pouces » . Les couvertures de satin de la Chine, uni ou semé de fleurs, semblent avoir été un accessoire indispensable des lits servant au Roi, aux membres de sa famille, aux personnes de qualité à sa cour. Le Brun, marchand d'étoffes, Lallié, Doublet, Prozel, tapissiers, avaient soin de fournir des « ouates » et des couvre-pieds en satin blanc ou brodé de fleurs pour le service du Roi . p.099 Madame de Maintenon, la Duchesse d'Orléans, la Duchesse de Bourgogne, les Ducs de Bourgogne, d'Anjou, de Berry, de Chartres, le Duc de Beauvillier, gouverneur des Enfants de France, et autres personnes de la cour se servaient des couvertures de satin de la Chine. Dans l'appartement de la Reine d'Angleterre et de l'ambassadeur de Pologne, il y avait des couvertures pareilles . Il paraît que les lits et autres meubles de la Chine jouissaient d'une attention particulière. Le Roi lui-même donnait des ordres concernant la distribution et la transformation des ameublements à la chinoise qui subissaient, comme on verra, plusieurs changements et réparations avant d'être déclarés hors d'usage. II. — Le « goût chinois » à Trianon À Trianon, la cour se voyait transportée en pleine Chine, Chine de féerie et de convention, bien entendu. Dans diverses demeures royales, à Versailles, à Compiègne, à Fontainebleau, il y avait des appartements meublés à la chinoise. L'engouement pour la Chine suggéra l'idée de faire « un petit palais d'une construction extraordinaire »  où tout, architecture, décoration, ameublement, devait rappeler le merveilleux pays de la curiosité. D'après un conte du temps, c'est sur le désir de la princesse Belle Gloire, fille de l'empereur de Chine, que Sans Parangon, qui n'est autre que Louis XIV, fit paraître tout d'un coup, en frappant de sa baguette, « un château tout de porcelaine, entouré d'un parterre rempli de jasmin avec une infinité de petits jets d'eau... »  « Ce palais, raconte Félibien, fut regardé de tout p.100 le monde comme un enchantement : car n'ayant été commencé qu'à la fin de l'hiver, il se trouva fait au printemps, comme s'il fût sorti de terre avec les fleurs des jardins qui l'accompagnent.  L'intérêt pour l'Extrême-Orient devenait toujours plus vif pour diverses raisons de commerce, de propagande, de curiosité esthétique. Les relations sur la Chine se multipliaient. Les voyageurs ne manquaient pas de parler de la célèbre tour de porcelaine de Nanking, « huitième merveille du monde » . En 1665, parut à Amsterdam l'édition française de l'Ambassade de la Compagnie Orientale des Provinces-Unies vers l'Empereur de la Chine ou grand Cam de Tartarie, 1655-1657, un beau volume in-folio « enrichi d'un grand nombre de tailles douces, d'après les dessins pris sur la nature  ». Cet ouvrage, traduit par Charpentier, historiographe du Roi, et dédié à Colbert, ne pouvait pas passer inaperçu en France. Parmi les illustrations de ce livre, figure la tour de porcelaine, très distincte, avec ses neuf étages, ses clochettes, ses chaînes qui relient les bords recourbés des toitures au sommet surmonté d'une pomme de pin . p.101 Dans la Chine illustrée d'Athanase Kircher, autre ouvrage de luxe qui parut vers 1670, les lecteurs français pouvaient lire la description de la tour de Nanking, empruntée à l'Atlas sinensis de Martin Martini, jésuite, qui a séjourné en Chine et qui était émerveillé de ce monument d'architecture . L'aspect de la tour de Nanking a été vulgarisé par les images populaires. Ainsi dans les portraits du Roi de la Chine, publiés par Jollain, la tour de Nanking occupe le fond des gravures. La tour de Nanking s'imposait peut-être à l'esprit des constructeurs et des décorateurs de Trianon. La ressemblance est pourtant si faible qu'on ne saurait la nommer prototype de ce château. C'était cependant une source d'inspiration qui suggéra un système d'ornement tout nouveau. L'imitation n'était p.102 qu'imparfaite, ce qui s'explique par la différence des matériaux, ainsi que par l'absence de ce qu'on peut nommer le sens des styles et la confusion de deux genres de décoration, à l'italienne et à la chinoise. Le Trianon de porcelaine n'avait qu'un seul étage, surmonté de mansardes peu élevées. La façade était décorée aux angles et à la corniche de plaques de faïence. Le bâtiment principal était accompagné de quatre petits pavillons, embellis de la même manière . La particularité de la construction consistait en combles d'un dessin hardi, décorés avec une richesse extraordinaire. « Sur l'entablement, raconte Félibien, il y a une balustrade, chargée de quantité de vases, et toute la couverture forme une espèce d'amortissement, dont le bas est orné de jeunes amours armés de dards et de flèches qui chassent après les animaux. Au-dessus, il y a plusieurs vases de porcelaine disposés de degré en degré jusqu'au faîte du bâtiment, avec différents oiseaux représentés au naturel.  M. de Nolhac a remarqué avec justesse que cette « décoration des combles, en dépit du fronton triangulaire qui orne les deux façades, n'est pas sans faire songer un peu à celles des pagodes » . En effet, la prépondérance de la toiture surchargée d'une profusion de détails décoratifs est le trait caractéristique de l'architecture chinoise . p.103 À défaut de porcelaine on eut recours à la faïence et au stuc. Quelques carreaux provenant de la décoration de Trianon sont conservés au Musée municipal de Versailles et au Musée de Sèvres . Le motif des dessins est formé par des fleurs stylisées ; dans la coloration prédominent le bleu et le blanc, égayés par un jaune d'or. Dans les pavés de Lisieux, le contour est tracé en creux, et chaque couleur est limitée par ce trait, fait par une pointe d'acier sur la terre molle. Le dessin, formé souvent par le rapprochement de quatre carreaux, est régulier et symétrique. Le spécimen de Sèvres représente un motif de fleurette à quatre rangs de pétales, blancs, bleus et jaunes, entourés de longues feuilles bleu pâle et bleu foncé. M. Montier décrit ainsi un autre fragment, conservé à la bibliothèque de Versailles : c'est « un pavé de bordure formant une frise à fond bleu d'outre-mer, présentant des rinceaux blancs en réserve, reliés par un ruban jaune d'or ; au-dessous de ces rinceaux se déroule une suite de feuilles d'eau en bleu d'outre-mer, séparées par une fleur de digitale, vert clair.  Les faïences de Delft, de p.104 fabrication plus parfaite, se distinguent par leur surface lisse, par les couleurs nuancées, fondues dans l'épaisseur de l'émail. Le Trianon de porcelaine était décoré d'une multitude de vases de faïence. La collection de M. Hue renferme un vase de faïence de Nevers, à l'anse torse, fond gros bleu, orné de fleurs, qui a décoré la façade du Trianon . Les grilles et les vases de plomb dorés  posés sur les combles et les murailles mêlaient leur note d'or à l'éclat des faïences. Le poète Denis s'exclamait devant Trianon : Considérons un peu ce château de plaisance ; Voyez-vous comme il est tout couvert de faïence D'urnes de porcelaine et de vases divers Qui le font éclater aux yeux de l'univers . À l'intérieur, les murailles étaient revêtues d'un stuc « très blanc et très poli avec des ornements d'azur » . La corniche qui régnait autour du salon du milieu, et le plafond étaient aussi ornés de diverses figures d'azur sur un fond blanc, « le tout travaillé à la manière des ouvrages qui viennent de la Chine » . Les Comptes des Bâtiments nous ont conservé les noms des peintres qui ont exécuté cette décoration. C'étaient Gilbert Francart, membre de l'Académie de Saint-Luc, et son p.105 frère François Francart, employé aux Gobelins, comme peintres d'ornements . La peinture en faïence des grilles et des croisées de Trianon avait été confiée à Le Hongre . « Rien n'est plus agréable que la structure du château, déclare Félibien, ni plus délicat que les ornements dont il est enrichi. Il semble être le séjour ordinaire des Grâces et des Amours.  Le décor céramique était fragile : comme l'a observé M. Ausher : « les terres mal préparées étaient gélives, le vernis, ayant une dilatation différente que la pâte, se soulevait en écailles, après s'être gercé.  Le Trianon de porcelaine ne fut que de p.106 courte durée. En 1687, le Roi fit démolir le Trianon de porcelaine et fit bâtir un autre Trianon de marbre par Mansard. La disposition des appartements du Trianon de porcelaine était fort simple : le milieu du château était occupé par un salon (décrit par Félibien), au bout duquel se trouvaient deux grands appartements : la Chambre des Amours et la Chambre de Diane. La Chambre des Amours était meublée à la chinoise. Le 18 août 1670, le sieur Le Roux, tapissier, livra un meuble de taffetas blanc, semé de fleurs de la Chine de rapport, avec compartiments or et bleu . Le bois de ce lit « extraordinaire » était en forme d'une couchette, enrichie de sculpture, avec un grand miroir dans le dossier. Des enfants de carton, en l'air, soutenaient les rideaux du lit avec des rubans qui leur servaient d'écharpes. Les sept rideaux, le dossier, les huit morceaux qui servaient de frise, la couverture de parade, les trois soubassements, tout était en taffetas blanc en broderie bleu, gris de lin, or et argent, passée avec un bord de taffetas gris de lin autour de toutes les pièces, enrichi de même broderie. Une écharpe de même étoffe se mettait par-dessus le miroir, deux autres plus petites entouraient les enfants du dossier. Ce lit magnifique était garni de dentelle et de passements d'or et d'argent, de rosettes de soie bleue, de tourterelle de carton, etc. Quatre portières, six fauteuils et quatre carreaux de même étoffe et broderie, une table et deux guéridons peints de blanc, bleu et or complétaient l'ameublement . Ce meuble somptueux prit place dans la Chambre des Amours . p.107 En même temps, le 18 août 1670, le sieur Le Roux livra un autre ameublement semblable en brocart or, argent et bleu  qui fut placé dans la chambre de Diane. Les rideaux, le dossier, le fond du lit étaient de taffetas blanc, avec des bandes de tissu bleu, gris de lin, or et argent ; quatre rideaux de gaze, tombaient du pavillon du lit, traînant jusqu'à terre. Y avait-il quelque broderie à la chinoise ? L'Inventaire Général et le Journal du Garde-Meuble n'en mentionnent point ; mais l'Inventaire de 1708 rapporte au n° 438 « quatre carreaux... couverts de deux côtés d'un quart de taffetas blanc, brodé de rinceaux et fleurs, or et soie, bleu et incarnadin, enfermé dans une bordure de taffetas incarnadin, brodé comme l'autre.  C'était, paraît-il, la broderie en porcelaine. Le style de la porcelaine dominait dans l'appartement de Diane : la table et les deux guéridons étaient peints de bleu et de blanc « façon de pourceline » , dans le cabinet attenant il y avait un lit de repos de satin violet peint de fleurs d'or et d'argent , six fauteuils et autant de carreaux du même satin, une table et deux guéridons peints de violet et de blanc  ; dans un autre petit cabinet du même appartement se trouvaient p.108 une tenture de brocatelle de la Chine par compartiments avec des carreaux coupés dans le satin bleu et blanc, des sièges, recouverts de même étoffe, une table et deux guéridons peints et vernis de couleurs de ia tapisserie.  Ainsi le « goût chinois » régnait au premier Trianon : le salon du milieu était décoré « à la manière des ouvrages qui viennent de la Chine » , la Chambre des Amours avait reçu un ameublement à la chinoise, la « façon de porcelaine » p.109 dominait dans la chambre de Diane. Ce genre de décoration gaie et claire convenait à un château de plaisance, car, d'abord, Trianon n'était qu' « une maison de porcelaine à aller faire des collations » . Le Trianon était peint en « porcelaine » du haut en bas, en dedans et en dehors : les faïences des corniches et des pavés, les plafonds, les caisses d'oranger et les grilles de fer, les meubles, tout était orné de peinture en bleu, blanc, violet, jaune. Les appartements du château étaient remplis de meubles peints et vernis « façon de pourceline ». Il faut remarquer que la mode de peindre les bois des meubles de différentes couleurs, par rapport à l'étoffe, avait existé avant la décoration du Trianon. Les inventaires révèlent que les bois des plus anciens meubles (entrés avant 1666) sont souvent peints de fleurs, rinceaux et autres ornements de mêmes couleurs que l'étoffe. Ainsi, les bois des sièges pliants faisant suite du lit « de gros de Tours blanc (n° 145) parsemé de broderie d'or et de bouquets de fleurs au naturel, de soie de plusieurs couleurs », étaient peints de blanc « enrichis de fleurs de même dessin que la broderie » . Les bois des sièges de l'ameublement « de contre-taille de velours vert et lame d'or en broderie de soie et d'argent (n°146) », étaient mouchetés de plusieurs couleurs , ceux de l'ameublement n° 147 « en retaille fond de satin jaune, brodé de diverses fleurs, oiseaux et cartouches de soie de diverses couleurs » étaient peints de jaune et de fleurs de diverses couleurs . Les bois des sièges de l'ameublement de damas de Gênes rouge et chamarré d'un passement rond d'or et d'argent, p.110 étaient peints « de rouge et d'un ornement d'or et d'argent qui revient au passement de leurs housses » . On peut citer dans l'ancienne série plusieurs autres meubles aux bois ornés de la même manière.  Le 27 janvier 1668, on retirait des Tuileries « une table de la Chine ou façon, sur six piliers peints de petites fleurs et personnages ». Cette mode de répéter sur les parties encadrantes, sur les bois des fauteuils et des pliants, les motifs de l'étoffe et de les moucheter, ce qui devait faire paraître les meubles si bigarrés, était-elle inspirée par la vue des meubles orientaux, par le désir d'imiter en quelque sorte le lustre des laques multicolores ?  La description d'une table de ce genre, un peu plus détaillée que d'ordinaire, que nous avons trouvée dans l'Inventaire de Versailles, parmi les meubles venant de Trianon, donne une idée de l'ornementation « façon de porcelaine ». C'était « une grande table d'ivoire à compartiments sexagones, petits compartiments carrés. fleurs et feuillages de bois bleu, façon de porcelaine, dans une bordure à branchages, fleurs et feuillages de même bois bleu sur fond d'ivoire, longue de 7 pieds 11 pouces sur 3 pieds de large, portée sur son pied de colonnes torses de p.111 bois, peint façon de porcelaine » . Il s'agit cette fois d'un meuble incrusté, mais les mêmes motifs de fleurs et feuillages bleus, se dessinant sur un fond blanc, étaient exécutés en peinture . Donc, les meubles aux bois peints de divers ornements étaient en usage avant 1670. La décoration du Trianon mit à la mode le nouveau genre de peinture « façon de porcelaine » où dominaient le bleu et le blanc. Les tables, les guéridons, les fauteuils, les pliants, les couchettes aux bois peints de blanc, bleu, violet, se retrouvent presque dans tous les appartements du premier Trianon . On lit dans le Mercure que « le Trianon de Versailles avait fait naître à tous les particuliers le désir d'en avoir ; que presque tous p.112 les grands seigneurs, qui avaient des maisons de campagne, en avaient fait bâtir dans leurs parcs et, les particuliers au bout de leur jardin, et que les bourgeois, qui se voulaient épargner la dépense de ces petits bâtiments, avaient fait habiller les masures en Trianon ou du moins quelque cabinet, de leur maison ou quelque guérite.  À cette époque (1673), on ne faisait plus de grandes dépenses en plafonds que l'on ne remplissait plus de figures. Il y avait trois manières de peindre les appartements, toutes les trois à la mode que chacun choisissait d'après son goût : c'était de peindre en marbre, en blanc avec des filets d'or et en bleu et blanc, à la manière de Trianon . Nous verrons que c'était le moment de l'engouement général pour la peinture à la chinoise, où l'on ne voyait dans les rues que les manteaux de la Chine peints ou imprimés, où les dames portaient les bas de la Chine aux figures amusantes, où l'on faisait peindre tout ce qu'on pouvait, écrans, éventails, étoffes, rubans, tapisseries des murs. Pendant les années 1688-1689, le second Trianon fut meublé à neuf. Les échantillons des étoffes fournis par Levasseur, Charlier, Gautier durant le mois de juillet 1688, portent le caractère classique des étoffes italiennes : ce sont des damas rouges à cornets d'abondance, pilastres, colonnes, fleurons traditionnels. Le damas rouge cramoisi, broché d'or, à cornets d'abondance et à p.113 fleurons, domine dans les grands appartements de Trianon . Cependant, toute une série de chambres fut meublée à la chinoise avec les étoffes provenant du présent du roi de Siam. Un état spécial fut dressé « des quelques meubles de satin de la Chine, brodés d'or, garnis de franges, mollet et frangeons de soie, de plusieurs couleurs nuancées et couponnées d'or, faits pour les appartements de Trianon » . Quatorze pièces du château reçurent des fauteuils, des pliants, des formes, des écrans recouverts de satin de la Chine  ; six eurent en outre des lits de repos pareils, et trois — des tapisseries de la Chine . La chambre n° 23, meublée à la chinoise, était destinée à Mme de Maintenon. Il y avait un lit de repos, deux fauteuils, six pliants, et une tapisserie de satin de la Chine brodé d'or  ; en 1691, on y installa un lit à impériale de « satin blanc... brodé et semé en dedans et en dehors de fleurs, figures, animaux et autres de la Chine de diverses couleurs, plissés, pour convenir à une tapisserie de satin de la Chine qui y était tendue » . Le lit de Mademoiselle de Blois était en taffetas blanc entouré p.114 de taffetas vert... « le tout brodé de fleurs et branchages de la Chine à tige d'or passé sur les rideaux, et de feuillages et couchures d'or, brodées de soie sur le reste du lit ».  Pour composer ces deux lits, on avait livré au sieur Doublet, tapissier, le lit et sa suite de taffetas blanc, brodé d'or, par compartiments, semés de fleurs et figures de la Chine (n° 798), et au sieur Duprés, brodeur, « tout ce qu'il y avait de reste dans le Garde-Meuble de Paris de figures, animaux, arbres, bouquets de fleurs de la Chine, savoir 1989 bouquets de fleurs de diverses couleurs, faites de gaze de soie plissée, faisant le reste de ce qui est inventorié au n° 180 du chapitre de Diverses sortes de meubles, 171 bouquets de fleurs de la Chine, faits d'un seul enroulement de cordonnet de soie, 409 petites figures grotesques, faisant le reste du n° 182, deux autres figures grotesques faisant le reste du n° 183.  Comme il n'y avait pas assez de figures de la Chine pour orner les lits, le sieur Lebrun, marchand, livra ce qui était nécessaire pour achever la tapisserie. On sacrifia les rideaux de taffetas blanc et de taffetas jaune et un grand pavillon blanc, qui fournirent l'étoffe, sur laquelle fut appliquée toute cette multitude de fleurs et figures de la Chine . p.115 Dans l'Estât de quelques meubles faits de neuf et d'autres vieux du Garde Meuble, accommodez suivant l'ordre du Roy pour les appartements du château de Trianon sur bois , ontre les nos 1459, 1460, 1461, déjà mentionnés, on trouve un lit de satin blanc de la Chine « peint de figures et autres », fait avec l'étoffe donnée au Roi par le maréchal de Luxembourg (n° 1462) , et un autre également en satin de la Chine blanc dont le prix a été noté, par exception, dans le Journal du Garde-Meuble (n° 1463). Ce lit « de satin de la Chine blanc, remply d'oyseaux, bouquets et fleurs, doublé de satin aurore à fleurs blanches, garny de crespine, frange et mollet d'or, composé de quatre rideaux, deux bonnes grâces, deux cantonnières, trois pentes de dehors et de dedans, le fonds, ancien dossier, courtepointe et trois soubassements, avec un tapis de table et six fauteuils pareils, avaient été vendus au Roi par le sieur Doublet pour la somme de 1.200 francs . L'entour du lit et les housses des sièges avaient été taillés dans le vieux lit n° 798 . Nous n'avons pas pu trouver le nom de la personne à laquelle était destiné ce lit, ce qui aurait aidé à en apprécier l'importance. Les lits de la Chine étaient, en tout cas, des meubles de luxe, réservés à l'usage des membres de la famille royale et des personnes les plus favorisées de la cour ; ils étaient tous notés et passaient souvent d'une personne à l'autre, suivant l'ordre du Roi, qui décidait lui-même les changements et les transformations nécessaires. Pour en finir avec les changements de meubles en 1691, il faut mentionner le lit de la Reine, en satin blanc, « rempli de figures, animaux, oyseaux, fleurs et feuillages de la Chine », fait par Lobel en 1684, qui fut transporté à Trianon sur l'ordre du Roi . p.116 Quelques acquisitions de lits de la Chine sont à noter dans les premières années du XVIIIe siècle. Le 18 mai 1702, le sieur Lallié livra, pour servir dans les nouveaux appartements du Trianon, un meuble de toile de coton blanche, semée de fleurs, « doublé de gaze rouge de la Chine, rempli de rinceaux, oyseaux et fleurs d'herbe et soye de plusieurs couleurs »... les bois des sièges peints de branchages d'or et vert, et de fleurs rouges sur un fond blanc avec des filets bronzés , et un autre meuble « d'estoffe de la Chine, de soye, fonds violet, parsemé et rempli de fleurs peintes de diverses couleurs et or, aussi peint avec quelques feuilles de broderie de soye de diverses couleurs, lizérées d'un fil d'or, doublé de gaze blanche de la Chine à rinceaux et fleurs » . En 1703, le sieur Lallié confectionna pour le Dauphin un riche meuble en étoffes de Perse et de la Chine pour servir à Trianon. Le lit à impériale était en étoffe de Perse, fond d'argent semé de bouquets de soie de plusieurs couleurs, enfermée par une autre étoffe de Perse à petits compartiments sexagones, doublé de gaze blanche à rinceaux et fleurs d'or d'herbe et de soie de plusieurs couleurs  ; l'étoffe des fauteuils était pareille au dehors du lit ; les sièges pliants étaient recouverts d'une étoffe à fond d'argent à fleurs, enfermée par une étoffe à petits compartiments d'or d'herbe, vert noir et blanc, et d'autres, plus grands, tout en or et noir. Les bois des sièges étaient peints, « semblables à l'étoffe » . Outre les étoffes de Perse, dont l'une était tirée du garde-meuble de Versailles et l'autre fournie par la veuve Lebrun, on employa à ce lit sept pièces de gaze blanche de la Chine, à rinceaux et à fleurs de paille, faites de soie de plusieurs couleurs, sept pièces p.117 d'étoffes de la Chine, fond noir avec or et argent, et en plus 43 petites pièces d'étoffes des Indes et de la Chine . En 1706, les lits de Trianon subirent une nouvelle transformation : le lit à impériale n° 1459, (servant à Mme de Maintenon), fut mis à la Duchesse , le n° 1460, (servant à Mlle de Blois), fut changé entièrement pour le service du duc de Berry , les lits, portés au n°1461, furent arrangés à la Duchesse , le n° 1481 fut p.118 rehaussé . Les trois tentures de tapisseries provenant du présent des Siamois  furent augmentées, de sorte que l'ancienne tapisserie formât le fond du tableau que l'on entoura d'une bordure de satin de la Chine, brodé de fleurs arabesques et de lions . La même année (le 7 juillet 1706), le sieur Lallié livra un lit neuf à la Duchesse « de satin blanc de la Chine, brodé de rinceaux d'or, ornements, fleurs et feuillages à la chinoise, de fleurs de plusieurs couleurs, lisérées de cordonnet d'or, partie brodées avec le satin et parties rapportées sur l'étoffe. »  Ce lit, destiné au service du duc de Bourgogne à Trianon, est le dernier de ce genre porté sur l'inventaire des meubles de la Couronne. III. — Les étoffes, les broderies et les fleurs de la Chine Les Garde-Meuble de la Couronne disposaient d'un assortiment d'étoffes de la Chine, dont on livrait de temps en temps aux tapissiers certaines pièces, comme nous l'avons déjà vu, pour les employer aux ameublements de la Chine. L'entrée des étoffes chinoises est marquée plus d'une fois dans le Journal du Garde-Meuble et dans I Inventaire général. Le 17 février 1666, sont enregistrées 20 pièces de satin de la Chine  ; durant l'année 1668 sont inventoriées « 20 pièces d'estoffes de la Chine de différents fonds, avec or et argent , 3 autres pièces de la Chine à fleurs d'or et d'argent , deux autres pièces d'estoffe p.119 de la Chine rayée, fond de lame d'argent, à petites fleurs , 1 pièce d'estoffe de la Chine, rayée, fonds de lames d'or à petites fleurs » . Durant l'année 1673, sont entrées 2 pièces de gaze bleue de la Chine, à fleurs d'or et soie , 3 pièces de la Chine, couleur d'amaranthe ou rose sèche . Seraient-ce les 5 pièces de gaze de Chine, brochée de lames d'or et fleurs de soie que le sieur Pitay livra le 1er avril de la même année  ? Le 21 janvier, est notée l'entrée des « estoffes de la Chine et velours » parmi lesquelles se trouvaient les brocarts des Indes  (confusion ordinaire à cette époque), à fond de lames d'or et à petites fleurs veloutées, rouges et bleu turquoise, 6 pièces d'étoffes de soie, fond de satin nacarat avec des oiseaux et grotesques de soie grise, 5 pièces de velours à ramages violets fond de satin aurore, 5 pièces dito tout rouge, 5 pièces dito rouge et aurore . Le 23 août 1683, le Journal du Garde-Meuble notait l'entrée des gazes de la Chine à fleurs de lames d'or, fournies par le sieur Du Halde, 31 pièces (387 ½ aunes en tout) à fond rouge et vert . Les présents offerts au Roi de France par les ambassades de Moscovie (en 1683 et en 1687) enrichirent considérablement le Garde-Meuble de la Couronne, d'étoffes de la Chine les plus variées. Parmi les présents de la première ambassade russe (donnés au Roi le 21 mai 1685) se trouvait « un tapis fonds noir, sur lequel il y a des lettres d'or de la Chine imprimées, bordé d'une p.120 bande de satin jaune avec de petites fleurs brodées, et sur un des bouts est une bande de velours incarnat passé, avec des oyseaux et animaux, brodés d'or de paille, doublé d'un petit satin blanc damasquiné, contenant 1 aune 5/8 en carré » . il y avait en outre 2 pièces de damas blanc et 2 autres de brocart à fleurs, qui pourraient bien provenir de la Chine, mais leur origine n'est pas indiquée . La seconde ambassade (1687) offrit à Louis XIV toute une collection d'étoffes de la Chine, aux nuances et aux dessins les plus variés, rouge cramoisi, ponceau, incarnat, cerise, couleur de feu, de citron, de rose sèche, bleu clair, vert de mer, semées de fleurs, oiseaux, papillons rayées d'or et d'argent . Une partie de ces étoffes (13 pièces) furent employées à tapisser les meubles du Dauphin  ; 8 pièces furent données par le Roi (en 1691 et en 1694) à Madame de Maintenon pour ses robes de chambre . En 1708, est notée l'entrée de tissus orientaux donnés en présent au Roi, se composant de plus de 20 pièces d'étoffes des Indes, aux couleurs riches et variées, à fleurs, dragons d'or, ondes, nuages — motifs chinois par excellence — et d'une quarantaine de pièces de gazes brodées, blanches, bleues, vertes, rouges, couleur de feu et de cannelle . p.121 Les motifs chinois étaient imités en broderie et en peinture des étoffes si à la mode vers 1673. Il faut observer que les éléments de l'ornementation chinoise, toutes ces innombrables figures, fleurs, feuillages, maisons, oiseaux, bestions, naïfs et amusants, avaient le mérite de se prêter facilement à la copie, à l'imitation, car il est probable qu'on ne se préoccupa pas beaucoup de la finesse de l'exécution. La manie de tout peindre (1673) faisait multiplier à l'infini les figurines chinoises ; les tapisseries des murs, les étoffes des meubles, des habits même, en étaient remplies. On peut supposer que maint ameublement, décrit dans les inventaires, comme peint ou brodé de fleurs, figures, animaux, et autres de la Chine, était entièrement confectionné par les tapissiers et les brodeurs français. Les sources se taisent d'ordinaire sur l'origine des meubles. Les cas sont rares, où quelque indication permet de conclure, s'il s'agit d'une étoffe brodée ou peinte d'origine chinoise ou d'une contrefaçon. Ainsi, une note du Journal du Garde-Meuble nous révèle que les anciens ameublements de satin blanc avec figures à la chinoise, servant au Dauphin, étaient en broderie de Vincennes  ; dans l'inventaire de Versailles (de 1708) nous avons trouvé un renseignement indiquant que le paravent, porté au n° 668 de l'Inventaire Général, en satin blanc à fleurs, peint de figures, arbres, bâtiments, oiseaux et fleurs était contrefait de la Chine  ; au château du Val meublé vers 1673, il y avait un petit ameublement de satin de Bruges à la chinoise . p.122 Parmi les meubles, mentionnés dans l'inventaire général, faits avec les étoffes, dont l'origine orientale est évidente, on peut citer les ameublements du second Trianon (Nos 1399-1404), auxquels on avait employé les tissus provenant du présent du Roi de Siam, et le riche meuble du Dauphin (n° 1916), fait avec les étoffes chinoises, apportées par les Moscovites. Comme spécimen d'une broderie à la chinoise, on pourrait citer peut-être une pente de lit, conservée au Musée de Cluny. Cette pente, de satin blanc, en trois morceaux, se termine en bas par des festons, liserés d'un cordonnet d'or. Les fleurs, les arbustes dans des corbeilles, les oiseaux, les papillons, sont brodés avec des soies nuancées sur un fond blanc. Certaines fleurs, les grands oiseaux aux ailes déployées, les festons surtout rappellent singulièrement les ornements de Chine. La pièce n'est pas inventoriée, sa provenance est inconnue. L'étiquette porte, il est vrai, l'indication « ouvrage français commencement du XVIIIe siècle », mais nous ne saurions affirmer que la broderie date de cette époque. Le Journal du Garde-Meuble nous apprend comment s'y prenaient les brodeurs pour apprêter les satins et les taffetas à la chinoise : ils appliquaient sur l'étoffe les fleurs et les figures de la Chine. Ces fleurs et figures étaient importées de l'Extrême-Orient, attachées sur des feuilles de papier . Dans le p.123 Garde-Meuble il y en avait quelques mille  que l'on délivrait pour garnir les lits ou bien pour servir d'ornement pendant les fêtes . Le 20 mai 1680, le sieur Doublet fournit un lit (fait pur Le Roux, n° 434), auquel il avait changé la forme et dont la broderie avait été augmentée par le sieur Levasseur, qui avait reçu dans ce but du Garde-Meuble des fleurs et des figures de la Chine . Le lit neuf de la Chine, livré en 1706 par Lallié (n° 2006) pour le service du duc de Bourgogne, était orné de la même manière, à la chinoise avec des fleurs postiches fournies par la veuve Le Brun. La broderie était exécutée par le sieur Lacoste . L'État du changement des meubles fait à Marly (le 28 février 1688) décrit un des lits orné de fleurs chinoises : « le dedans du lit est mi-partie de damas vert et d'une étoffe de moire or et rouge, sur laquelle on a appliqué des fleurs lames d'or et soye de la Chine, profilées de cordonnet d'or et d'argent pour assortir à l'autre brocart.  Nous avons vu qu'une multitude de fleurs et figures de la Chine étaient employées pour garnir le lit de Madame de Maintenon et celui de Mlle de Blois en 1691 . Il y avait certainement des fleurs et figures de la Chine de fabrication française. Le Livre Commode donne l'adresse du sieur Langlois, le jeune, qui excellait pour les figures et ornements de la Chine. L'habileté des Chinois à travailler les fleurs artificielles excitait l'admiration des Européens. Le père d'Entrecolles, dans une p.124 lettre de Pékin, datée du 7 juillet 1723 , donne des détails sur la fabrication des fleurs, en Chine, à l'époque de Kang'hi. Selon lui, les Chinois surpassaient les Italiens et les Français dans cette espèce de travail subtil et délicat, qui consiste à imiter les fleurs naturelles ; les ouvriers qui étaient dans le palais de l'empereur maniaient la soie avec beaucoup d'adresse et savaient peindre à l'aiguille toutes sortes de fleurs sur des feuilles de papier. « Elles ressemblent assez, trouvait le père d'Entrecolles, à ces beaux colifichets qui nous viennent de Bruges, dont la broderie représente de deux côtés les mêmes figures ; nous en présentâmes autrefois à l'empereur Kang'hi, qui nous montra en même temps celles qui se font à la Chine. Elles (celles de la Chine) étaient travaillées finement ; cependant il fit plus de cas des nôtres, à cause du poli de la soie et de la vivacité des couleurs, dont quelques unes ont bien plus d'éclat que celles de la Chine. Le père d'Entrecolles s'étend sur la fabrication des fleurs, des fruits et des insectes en moelle d'un roseau tong-tsao qui croît dans la province de Kiang-nan ; réduite en feuilles minces comme du papier, cette moelle devient propre à recevoir les couleurs et à les conserver dans leur vivacité et fraîcheur. La fabrication des fleurs en tong-tsao était un procédé long et minutieux : les Chinois les travaillaient en les maniant dans la paume de la main, se servant de pincettes ; le cœur des fleurs, par exemple des roses, était fait en filaments de chanvre, très déliés et colorés, les feuilles étaient lustrées et vernissées d'un côté avec des pellicules de tong-tsao, déjà peintes, appliquées sur de la cire, opération délicate qui exigeait un temps serein. Le père d'Entrecolles était étonné du vil prix de ces ouvrages, sachant qu'il n'était pas aisé d'achever dans un jour beaucoup de fleurs avec leurs tiges et leurs feuilles. Les Chinois faisaient également des fruits et des papillons en moelle de tong-tsao. Pour faire une pêche, p.125 par exemple, les Chinois arrangeaient d'abord avec de petites cannes très déliées et finement fendues une espère de carcasse de la figure et des dimensions d'une pêche qu'ils remplissaient de sciures de vieux pêcher et d'autres bois odoriférants ; on y appliquait ensuite une ou deux feuilles de tong-tsao, lesquelles, d'après l'avis du père d'Entrecolles, représentaient mieux la peau de la pêche que la cire. Les papillons artistement travaillés étaient si naturels, selon lui, qu'on pouvaient les prendre pour des vivants. Ces espèces d'ouvrages des Chinois pénétraient probablement en France à titre de curiosité. L'extrême fragilité qu'ils paraissent avoir ne leur permettait pas de trouver une application dans l'ornement des meubles, à quoi étaient employées les fleurs en broderie de soie ou en gaze plissée.  IV. — Les laques. Dans l'Inventaire Général des meubles de la Couronne on relève une multitude de laques de Chine, tables, cabinets, guéridons, coffres, paravents, boîtes. Ces meubles sont qualifiés de « verny de la Chine », de « façon de la Chine », de « la Chine », tout simplement. Au XVIIe et au XVIIIe siècles on appelait « verny de la Chine » les laques importées de l'Extrême-Orient . Il paraît que l'expression « façon de la Chine » impliquait une idée de contrefaçon et était employée pour désigner les imitations des laques chinoises : 1° Dans la description des meubles, indubitablement chinois, inventoriés comme « verny de la Chine » ou simplement « de la Chine », les parties secondaires, les pieds notamment, sont désignés comme « vernis » ou « noircis et dorés, façon de la Chine » . Les pieds de rapport avec le meuble chinois de confection européenne auraient pu être ajoutés ensuite. On trouve dans l'inventaire des pieds seuls, préparés pour recevoir des tables et des cabinets  et, d'autre côté, des cabinets et des coffres de la Chine qui n'en ont pas . 2° Dans les garnitures de meubles, les articles de moindre importance, comme les guéridons, servant à côté des cabinets et des tables de la Chine, sont souvent qualifiés de « façon de la Chine » . Ne seraient-ils pas d'origine européenne, faits pour compléter le meuble principal ? 3° Il paraît qu'au XVIIe siècle on faisait la distinction entre les meubles de la Chine et « façon ». Voici ce qu'on lit dans le Journal du Garde-Meuble : « le 27 janvier 1668... retiré des Tuileries... une table de la Chine, ou façon, sur six piliers, peints à petites fleurs et personnages » . Néanmoins, on ne saurait se fier à la terminologie trop incertaine des inventaires. Supposé même, que ceux qui les dressaient eussent assez de connaissances pour distinguer la vraie Chine des imitations, se souciaient-ils de noter toujours l'origine ? Combien de fois le mot « façon » aurait pu être omis par l'ignorance ou l'indifférence . Les imitations des laques de la Chine apparaissent au milieu du XVIIe siècle. Voici le curieux passage de La Chine illustrée p.128 d'Athanase Kircher qui ne laisse aucun doute sur les essais de laquage avant 1664 . Après avoir parlé de la gomme, appelée « cié », qui découle de certains arbres, comme les larmes de térébinthe, et de l'exhalaison pernicieuse de cette gomme qui fait enfler et pâlir le visage à ceux qui n'y sont pas habitués, Athanase Kircher dit : « Il faut savoir que les choses peintes de ce vernis... estant une fois séchées, sont toujours dans le même état et ne changent jamais, comme on le peut voir par les beaux buffets et ces rares cassettes qui viennent de ce pays en Europe »... « Je sais bien, continue Athanase Kircher, que plusieurs personnes se sont attachées et ont fait tout leur possible pour en faire de semblables ; mais elles n'ont jamais pu réussir. J'ai pourtant eu cet avantage d'apprendre du père Eustache Jamart, de l'ordre des augustins, lequel savait si bien ce secret qu'il n'y avait point de différence du sien à celuy de la Chine... Il se sert de gomme, non pas de celle des Chinois, mais d'une autre qui n'est pas fort différente, qu'on appelle gomme de lacque ; il veut de celle qui sort des arbres des Indes et non pas de celle que quelques-uns se sont sottement et ridiculement imaginé que les fourmis recueillaient ou faisaient dans les arbres, puisqu'elle n'est autre chose qu'un pur effet de la nature ; il y mêle une couleur qu'on appelle sang de dragon, dont il sépare la couleur par l'esprit de vin, plusieurs fois passé par l'alambic, et avec cela il p.129 en fait de très beaux ouvrages. Comme Athanase Kircher ne doute pas que beaucoup de personnes ne désirent savoir ce secret, il en donne une recette détaillée : « de la façon de faire le vernis pour embellir les meubles », « de la façon d'appliquer le vernis sur les bastons et autres meubles ». Il connaît le vernis rouge, préparé avec « le sang de dragon », le vernis noir, le vernis couleur « venturine », pour la préparation duquel il conseille d'employer « des filets d'or, bien déliés, dont se servent les brodeurs », lesquels après avoir été froissés, moulus ou coupés, doivent être réduits en poudre, ensuite mêlés avec la couleur rouge ou violet, dont on se propose de peindre le meuble . Les meubles vernis de la Chine figurent sur les registres du Garde Meuble dès les premières pages du Journal. Ainsi, le 12 février 1666, est notée l'entrée d'un grand buffet de la Chine « par estages » transporté du Louvre ; le 4 avril de la même année, le sieur Périgon livra un cabinet noir, façon de la Chine, garni d'argent et deux guéridons assortissants, destinés pour Versailles. Quatorze tables et guéridons de la Chine font leur entrée le 19 novembre 1667 (2 tables carrées longues, de vernis de la Chine, 4 grands guéridons vernis couleur de lapis, à fleurs, 2 grands guéridons vernis de la Chine, deux autres guéridons vernis de la Chine), deux autres tables de la Chine pareilles. Le 27 janvier 1668, furent retirées des Tuileries « une table de la Chine ou façon sur six pilliers, peints de petites fleurs et personnages, et une autre table, façon de la Chine, bordée d'une frise dorée sur six pilliers représentant les dauphins entortillés et dorés » ; le 16 février de la même année, furent envoyés à Versailles les six sièges de paille, le bois « verni façon de la Chine » . p.130 Les nombreux laques de la Chine, enregistrés dans l'Inventaire Général, étaient tous entrés avant 1672, la plupart avant 1666 . Nous considérons les pièces, portées aux nos 20-47, comme le plus ancien groupe de meubles de ce genre. On y trouve : « Un cabinet de la Chine, à deux portes, sur lesquelles sont représentez quatre oyseaux en l'air, deux lapins et des maisons à la chinoise » (n° 19) ; « un cabinet de la Chine, à deux portes, sur l'une desquelles est représenté une espèce de monstre à quatre pieds en l'air, et sur l'autre une manière de rocher » (n° 20) ; « un cabinet de la Chine à deux portes, sur l'une desquelles est représentée une cigogne en l'air, un enfant chinois, et sur l'autre, trois figures chinoises qui regardent en l'air » (n° 27) ; « un cabinet de verny de la Chine, à deux portes, sur l'une desquelles est représentée une forme de table, sur laquelle il y a un bassin et des fleurs, et sur l'autre, une cloison, ou lambris, derrière lequel il y a un arbre et des fleurs » (n° 44) ; les autres cabinets étaient décorés de « manière de rocher » et de « maisons à la chinoise » (nos 26, 29, 42, 43, 45), de cerfs, de biches, de canards, cigognes, etc. (nos 31, 32, 41, 43 ; la table et le guéridon  p.131 nos 36 et 37) ; sur le grand coffre de vernis de la Chine n° 28 étaient représentées « trois formes de cœurs, dans lesquelles il y a des paysages, oyseaux animaux » ; le cabinet n° 30 avait un décor analogue, les tables nos 39 et 40 étaient ornées de « paysage dans un compartiment de nacre de perle ». Ce sont les motifs ordinaires de la décoration des laques de l'Extrême-Orient, révélés par la description relativement détaillée et un peu naïve de l'Inventaire. Les vernis de la Chine reparaissent dans l'Inventaire après une série de cinquante numéros, désignant des tables de marbre, de parangon, et des cabinets d'ébène et de marqueterie. Les descriptions de ce second groupe de l'ancienne série de laques de la Chine (du n° 97 à n° 118), très sommaires, n'ont rien de pittoresque : on indique que ces tables, coffres et cabinets étaient de verny de Chine » , quelquefois de « verny façon de la Chine »  ; le cabinet n° 97 était peint de paysages de la Chine ; la grande table n° 111 « de verny et ouvrage façon de la Chine », était incrustée de semences de nacre de perles ; les cabinets et les coffres étaient portés sur des pieds de sculpture, dorés et vernis façon de la Chine , quelquefois peints de feuillages  ; le pied du cabinet n° 97 était à colonnes d'acier « travaillé de feuillages par le bas avec ses bases et chapiteaux d'ordre corinthien de cuivre doré » ; deux coffres sont désignés comme étant « des plus fins de la Chine » . Les meubles de la Chine épars sur les pages suivantes de l'Inventaire Général, forment de petits groupes de trois ou quatre numéros ; sont à noter : n° 141, deux petits cabinets des plus p.132 fins de la Chine, le cabinet de la Chine et sa suite (n° 148-151), garnis de filigrane d'argent, déjà mentionnés, n° 158, « un grand cabinet à tablettes, de verny noir façon de la Chine, à huit ou dix estages, propres à mettre de petits vases d'argent ou de porcelaine » , onze boîtes de verny de la Chine  et douze tablettes façon de la Chine , toute une série de tables de vernis, façon de la Chine, portées sur des pieds à colonnes torses . Trois pièces attirent particulièrement l'attention : « N° 205. Une table verny de la Chine, ornée par les coins et par les milieux de plaques d'argent cizelées de feuillages, porté sur un pied de quatre Termes de femmes, de bois couleur de bronze, qui portent dans leurs mains et sur leurs épaules un feston d'argent qui règne tout autour de ladite table »... avec deux guéridons semblables (N° 206). « N° 207. Un cabinet, aussi de verny façon de la Chine, enrichy par-devant d'un grand ornement d'argent ciselé, d'enfants crotesques et festons et, au milieu, d'un buste de femme, entourée d'une guirlande de fleurs ; au-dessus dudit cabinet est une espèce d'autre petit cabinet à jour en arcade séparée par des Termes d'argent qui s'entretiennent par des festons ; ledit cabinet porté sur un pied de six Termes de femmes, qui portent un gros feston d'argent qui règne tout autour. » « N° 227. Un cabinet de verny de la Chine en piramide, et huit estages, orné de douze tableaux d'argent, dont dix cizelés des travaux d'Hercule, et les deux autres plus petits... ». Les laques orientaux apparaissent travesties à l'italienne, affublés de tous ces ornements classiques de termes, de p.133 festons, d'épisodes mythologiques. L'histoire d'un de ces meubles hétérogènes, du cabinet de la Chine, orné de travaux d'Hercule, nous est révélée par une note du Journal du Garde-Meuble : « du 27 décembre 1667... faut faire recept d'entrée d'un grand cabinet de la Chine à estages achepté par le Roi, auquel Sa Majesté a fait attacher 10 feuilles d'argent, représentant les travaux d'Hercules, dont j'ai fait réception le 11 septembre 1666.  Ainsi, cette décoration classique était due au caprice du jeune roi qui se souciait peu de la pureté du style. La confusion des styles était un phénomène ordinaire à cette époque. Comme il a été déjà observé, les laques inventoriés au chapitre de Cabinets, tables et guéridons de l'Inventaire Général étaient entrés avant 1672. En 1686, il y eut un apport considérable de meubles vernis provenant de l'envoi du roi de Siam. Dans le Mémoire des présents du Roy de Siam au Roy de France , on relève plus de vingt cabinets et autant de coffres de vernis de la Chine et du Japon, une soixantaine de bandèges, des tables, des pupitres, des écritoires, des paravents, une profusion de boîtes de toutes sortes. Les descriptions des objets, portés sur ce Mémoire que l'abbé de Choisy trouvait long comme un livre, sont très laconiques. Dans cette énumération rapide de quelque trois mille pièces (laques, porcelaines, bijoux), certains objets sont à peine mentionnés ; les résumés sont d'une généralité désespérante : quinze cents pièces de pourcelaines, 26 sortes de bandèges du plus beau vernis du Japon, etc. Parmi les laques, qui ont arrêté un peu plus longtemps l'attention de ceux qui composaient le mémoire, sont à noter : deux grands cabinets du Japon, fleurdelisés par dedans, garnis d'argent partout, du plus beau vernis et ouvrage du Japon ; deux p.134 coffres de bois verni, couleur de feu par le dehors et noirs par le dedans, ouvrage du Japon ; une grande boîte avec son bandège de vernis noir à fleurs d'or ; deux cabinets de bois verni blanc, à fleurs de diverses couleurs, très belles avec des ornements de cuivre doré. D'après le témoignage des auteurs du Mémoire, presque tous les laques étaient de l'ouvrage du Japon. Ces objets ne se retrouvent pas dans l'Inventaire général publié par M. Guiffrey, ayant été inventoriés dans un des registres perdus . Nous croyons avoir reconnu quelques pièces, provenant du présent du Roi de Siam, dans l'Inventaire des meubles de Versailles, vérifiés en juillet 1708, qui donne une description détaillée de toute une série de paravents, cabinets et coffres, conservés dans le Garde-Meuble de Versailles. Il y avait deux cabinets à deux battants de bois doré des Indes ornés d'oiseaux et d'arbrisseaux en relief, dorés et en couleur, un autre de laque noir, représentant des paysages et des oiseaux, quatre coffres de laque noir avec des arbrisseaux, oiseaux et animaux dorés, un coffre de laque rouge, représentant des terrasses et des arbres. Le coffre de laque rouge en dehors et noir en dedans, représentant par dehors des arbres et oiseaux dorés, pourrait bien être le coffre couleur de feu de la liste des présents du Roi de Siam, déjà mentionné ; les deux cabinets de verny de la Chine, blancs, peints de tous les côtés d'oiseaux, paysages et fleurs de diverses couleurs, à deux battants et sept tiroirs, peints de même, se laissent rapprocher des cabinets blancs, envoyés par la princesse de Siam à Madame la Dauphine . Tous ces p.135 cabinets et coffres étaient ferrés de cuivre ou d'argent à la chinoise » et avaient des serrures aussi « à la chinoise ». Le nombre de chinoiseries devait être considérable, car une note de l'inventaire nous apprend que « le surplus de la Chine a été sursis pour en faire un état particulier » . Dans le Garde-Meuble de Versailles était conservée « la machine, dans laquelle les Siamois ont apporté au Roy la lettre du Roy de Siam, de bois sculpté et doré, sur fond peint de différentes couleurs, garnie en dedans de gaze et terminée par le haut d'une pyramide de même ouvrage que le bas.  On y trouvait aussi deux grosses lanternes de corne de Siam garnies d'argent , deux autres lanternes carrées, « de bois verny de rouge avec ornements de bois doré, sculpté à jour, dans des carrés de bois verd, garni de gaze fond noir, peints de fleurs et oyseaux », qui semblent avoir la même provenance . Parmi les meubles « façon de la Chine » du Garde-Meuble de Versailles, il faut signaler « un cabinet d'orgue à deux corps et quatre battants de bois peint façon de la Chine, fond noir à rainceaux et fleurs, or et argent, personnages, oiseaux et paysages de plusieurs couleurs »  ; la passe d'un jeu de Trou-Madame, peint de façon de la Chine sur fond noir  ; les gradins à quatre étages, chantournés, de bois peint de rouge façon de la Chine, qui se terminaient par une pyramide . Les paravents et les écrans de la Chine sont souvent p.136 mentionnés dans les inventaires. Les plus anciens paraissent être deux grands paravents de la Chine de douze feuilles de cuir, d'un côté, et de satin vert de l'autre, provenant, à ce qui semble, des meubles d'Anne d'Autriche  ; huit feuilles de paravents de la Chine, dorés, d'un côté, avec animaux et verdures chinoises et, de l'autre côté peints sur papier blanc et noir , et le petit écran de vernis façon de la Chine, garni de filigrane d'argent  ; toutes ces pièces étaient entrées avant le 20 juin 1666 . Durant les années suivantes (1667-1669), la réception des paravents est plusieurs fois notée dans le Journal du Garde-Meuble . Au n° 257 de l'Inventaire général sont portées « douze fueuilles de paravans de la Chine, fonds d'or, avec paysages et oyseaux du pays »  ; au n° 262, un autre paravent également au fond d'or  ; toutes ces pièces étaient entrées probablement en 1669 ou 1670 ; le 3 janvier 1672, on enregistrait six feuilles de p.137 petits paravents, avec figures de la Chine , le 24 novembre 1673, seize feuilles de paravents façon de la Chine, peintes sur du papier , et huit feuilles de paravents de satin blanc, brodé de figures à la chinoise . Parmi les paravents, portés aux nos 91-93, sont à noter deux paravents de la Chine « composez chacun de six feuilles, d'un costé de manière de lambris de verny du plus fin de la Chine, encastré dans du bois doré, et de l'autre, de papier grisastre coslé sur ledit bois » . Les écrans de la Chine, faisant partie de l'ameublement, ne sont pas mentionnés séparément . Dans l'Inventaire de Versailles de 1708, est décrite une suite de plus de vingt paravents de la Chine ; il y en avait en gaze, représentant des personnages, animaux, paysages ou fleurs et oiseaux, encastrés dans les bordures de laque noire ou rouge, en papier peint de figures de la Chine, en satin blanc, « avec terrasses, rochers, oiseaux, fleurs, fruits de plusieurs espèces, le tout en relief de différentes couleurs et appliqué sur le satin ». Les bordures de laque, également figurées, représentaient des vases, fleurs, animaux de la Chine creusés, et étaient « chargées de rainceaux verts aux fleurs bleues, rouges et or creusées » ; quelquefois les bordures étaient en papier doré, ou en étoffe des Indes, brocart semé de fleurs ou écorce d'arbre étoffe ravée ; le haut et le bas de quelques paravents étaient formé par des panneaux de laque à jour, remplis de fleurs, oiseaux et animaux dorés. p.138 Il y avait des paravents entiers en bois de laque de la Chine et du Japon . La provenance de ces paravents n'est pas indiquée. Les Siamois avaient apporté en présent un nombre considérable de paravents de la Chine et du Japon ; mais comme les descriptions manquent, on ne saurait faire le rapprochement. Il reste à signaler un paravent qui, par une certaine régularité de sa composition compliquée et pondérée en même temps, révélée par la description, nous paraît être de fabrication européenne. Il est décrit comme « un fort beau paravent de 8 feuilles, peint sur toile et représentant des oiseaux, personnages et festes à la chinoise, avec un tableau de la fable en haut de chaque feuille, attaché par des festons et des fleurs, et au-dessous de chaque p.139 tableau, une ville dans un cartouche ; le paravent doublé de velours vert, garni de galon d'or, cloué sur les panneaux.  Ces sujets de fable, entourés de guirlandes, ces villes, limitées par des cartouches produisent l'effet de quelque chose d'étranger à l'art de l'Extrême-Orient ; les matériaux, assez communs (la toile, le galon d'or) semblent également trahir son origine européenne. Cependant, ce n'est qu'une supposition, basée sur la seule description. V. — Les porcelaines. Le chapitre de « porcelaines fines » de l'Inventaire Général contient 188 numéros — plus de mille pièces — vases, urnes, cornets, bouteilles, cruches, plats, pots à bouquets, « escritoires, figures blanches et jaunes », calbasses de Perse, rouleaux du Japon, etc. Malheureusement, cette liste n'est qu'une énumération tout à fait sommaire, sans description et sans indication de l'origine (sauf quelques pièces). Fontanieu a remarqué, en 1718, que « presque toutes les porcelaines de ce chapitre ne sont pas désignées d'une façon convenable à les faire reconnoistre » . Le Journal du Garde-Meuble fait plusieurs fois mention des pièces de porcelaines, nouvellement acquises ou transportées d'un palais à l'autre. Ainsi, le 28 novembre 1667, on apporta de Versailles aux Tuileries trois grands vases de porcelaine à oranger ; le 26 juillet 1670, le sieur Pitay livra « une grande urne de porcelaine avec son couvert qui a une pomme de filigrane qui le termine, haute de 7 pieds 4 pouces et un demi-pied de diamètre »  ; le 7 juillet 1673, est notée l'entrée des porcelaines, achetées par le sieur Fossier à l'inventaire du sieur Mignier . p.140 Dans les Comptes des bâtiments du Roi (recette 1673) est marqué : « pour délivrer au sieur Fossier, garde des magasins des bastiments du Roi 2.936 f. 10 s. pour pourcelaines, arbres, pigeons, etc., achetés à l'inventaire du feu M. Mignier, receveur général des finances d'Alençon.  La liste des porcelaines portées sur l'Inventaire général a été arrêtée deux fois, le 20 février 1673 (pour les nos 1-64) et le 30 janvier 1681 (pour les nos 65-188). En 1718, Fontanieu dressa un nouvel inventaire de porcelaines « rectifiant le tout par descriptions et mesures » . Une augmentation de 1569 pièces est à constater dans l'inventaire de Fontanieu, composé de p.141 736 numéros (arrêté le 24 novembre 1718). On y relève une multitude de pièces de la Chine et du Japon, parmi lesquelles se trouvait, sans doute, une partie des porcelaines apportées par les Siamois qui, étant entrées après 1681, n'avaient pas été enregistrées dans l'Inventaire général. En effet, au n° 240 de l'Inventaire de Fontanieu est porté un grand et beau bassin de Siam, orné, dans le fond, de figures chinoises, au n° 317, un moyen bassin de porcelaine de Siam, au n° 5362, petites tasses de porcelaine de Siam. À la brillante époque de Louis XIV correspond le règne glorieux de Kang'hi (1662-1722), pendant lequel l'art de la céramique a atteint un haut degré de perfection. Une richesse et une variété infinie de couleurs, une harmonie dans la composition du dessin caractérisent les produits de cette époque. La première période (jusqu'à 1688, pendant que Lang-ting-so, vice-roi de Kiang-si, était à la tête des manufactures impériales) est remarquable par des sang de bœuf aux reflets de rubis, par de beaux céladons craquelés, par des rouge et vert, que les Chinois appelaient Lang, du nom de l'inventeur . La seconde période (à partir de 1682, époque de la direction de Ts'ang-ying nsiian) signale une véritable renaissance de l'art chinois. C'est alors qu'apparaît ce vert Kang'hi, lumineux et profond, d'une transparence et d'un éclat inimitables, qui, comme l'a dit M. Grandidier, « ne redoute ni rivaux, ni imitateurs, étalant ses reflets rubis avec orgueil, éteignant par son éclat les verts des autres époques.  Les fonds blancs, piqués de rose, se couvrent de fleurs, papillons, arabesques et autres motifs polychromes ; les bleu et blanc ordinaires acquièrent une pureté de couleur et de pâle incomparable. Sur les produits de la céramique chinoise de l'époque Kang'hi, s'épanouit toute une floraison de couleurs : les p.142 blanc, céladon, bleu, sang de bœuf, sang de poulet, foie de cheval, foie de mouton, fraises écrasées, peau de pèche, fond d'abricot, jaune d'anguille, fond café au lait, brun, violet, vert d'huile, vert feuille de camélia, émail vert pâle, gros vert, vert bouteille, vert oseille, vert olive, fond noir mat, fond noir à macules brunes, rouge haricot, — telles sont les nuances variées à l'infini, désignées par les épithètes empruntées au langage réaliste des Orientaux . La plus ancienne collection de porcelaines en Europe a été formée, à l'époque que nous étudions, par l'électeur de Saxe, Auguste le Fort (1694-1705), contemporain de Louis XIV ; elle se compose principalement de pièces Kang'hi . Les pièces de porcelaine, dont on peut affirmer qu'elles ont été importées en France au XVIIe ou au commencement du XVIIIe siècle, sont excessivement rares. Au Louvre, on peut voir deux vases, à couvercle, en porcelaine de Chine, avec figures polychromes, représentant des meubles, vases, fleurs, etc., monture Louis XIV, les anses formées par deux figures de femmes. Ces vases, portés au numéro 5492 du registre du Musée, proviennent du palais de Saint-Cloud, et ont été transportés au Louvre du Garde-Meuble, sur le catalogue duquel ils figuraient au numéro 63. Au musée de South-Kensington est conservé un vase cylindrique en porcelaine céladon de Chine, monture en cuivre ciselé, travail français, fin du XVIIe siècle. M. Migeon nous a signalé un grand vase de Chine, monture Louis XIV, appartenant actuellement à M. Pozzi. On peut admettre dans les collections royales et dans celles des amateurs la présence de quelques beaux spécimens de la céramique chinoise, comme le paraissent être les pièces de porcelaine, inventoriées au chapitre de Diverses pièces d'agathe etc., de l'Inventaire Général, enrichies de montures précieuses (nos 121-123, 129). Mais, en général, la porcelaine de p.143 commerce, aux tons criards, au décor dépourvu de toute harmonie, était d'un goût horrible, et, comme l'a déclaré M. Grandidier, restait étrangère au domaine de l'art. Quelques pièces de porcelaine des Indes, (ainsi nommée parce que la Compagnie hollandaise se chargeait de faire exécuter en Chine et au Japon la vaisselle sur commande), décorées à l'européenne et armoriées, sont à voir au musée de Sèvres (nos 340, 8581, 8783). Un très court chapitre de l'Inventaire Général est réservé aux vases et pots « façon de porceline ». On y trouve 133 calbasses, 117 urnes, 50 pots, 77 bouteilles, 40 gobelets, 10 boîtes, 60 rouleaux, 33 cornets, 5 burettes et 11 globes. Ces pièces ont été enregistrées le 20 février 1673. Une note en marge nous apprend que tout ce chapitre a été déchargé « attendu que ces vases ont esté cassés ou dispersés indifféremment dans tous les appartements de Versailles » . C'étaient, sans doute, des faïences imitant la porcelaine de Chine. Les présents du Roi de Siam ne figurent pas dans l'Inventaire Général, ayant été inventoriés dans la deuxième partie du tome I et dans la deuxième partie du tome III, qui sont perdus. Cependant, on retrouve la trace de quelques objets provenant de ce présent dans le chapitre d'Orfebvrerie d'or et d'argent, parmi les pièces entrées après 1686 : « Autres pièces qui sont dans une cassette du Roi, servant à prendre du thé ou du café. — n° 57, 58 : Deux bouteilles rondes avec le gouleau à visse et une petite chaisne, gravées autour du corps de trois compartiments à la manière de Siam... ; — n° 59 : Un vaze à anse et biberon couvert, gravé sur le corps de deux compartimens, à la manière de Siam... — n° 60 : Une boëte longue, garnie dedans de satin bleu pour mettre des cuillières ; le dehors est cizelé de fleurs et feuillages à la manière de Siam. Aux nos 61-64, sont portés cinq bassins ronds, « travaillés à la manière de Siam ». Au n° 166, est enregistrée « une chaisne de filigrane d'or de Siam que les ambassadeurs du roi de Siam ont présentée au Roi en l'année 1686. » ; p.144 c'était certainement la même chaîne « très grande et d'un beau travail » qui ouvre la liste des présents envoyés par Constance Phaulkon au Roi. Ensuite viennent, n° 167 : « Une cave de filigrane d'or de Siam... — nos 87 et 88 : Deux cabinets de filigrane d'argent de Siam à cannelures vermeil... — nos 89 et 90 : Deux cloches de filigrane d'argent de Siam à cannelures vermeil... — n° 91 : Une cave en forme de coffre de filigrane d'argent de Siam... — nos 92-93 : 5 bandèges ou bassins ronds de filigrane d'argent de Siam ».  Le 11 juin 1709, les filigranes d'or et d'argent et l'argenterie de Siam furent portées chez l'orfèvre De Launay pour y être pesées avec d'autres pièces d'or et d'argent que le Roi ordonnait de fondre. Dans la note du Journal du Garde-Meuble sont énumérés les bassins, plats, coffres, boîtes, théières, jattes, soucoupes et autres pièces en argent de Siam, qui furent fondues sur l'ordre du Roi . Dans cette étude nous avons tenté de préciser la date de l'enregistrement de divers meubles de Chine dans les inventaires royaux. Nous avons cru trouver là une façon assez nette et pour ainsi dire matérielle, de suivre l'évolution du « goût chinois » à la cour de Louis XIV. L'engouement pour la Chine se manifeste au temps de Mazarin, pendant la jeunesse du roi ; vers 1670, époque de la construction de Trianon, le genre chinois devient à la mode ; en 1686, la visite des Siamois vient encore ranimer l'intérêt qu'inspire l'Extrême-Orient ; enfin en 1700-1703, les voyages de l'Amphitrite portent à son comble la passion pour tout ce qui vient de la Chine. Vers la fin du règne la couronne s'appauvrit, les inventaires deviennent laconiques, les acquisitions des meubles sont rares. Mais l'engouement pour la Chine continue dans la société française : le XVIIIe siècle sera le siècle des chinoiseries, par excellence.  HYPERLINK \l "table" @ CHAPITRE II Les marchands et les curieux de « Lachine »  HYPERLINK \l "table" @ I. HYPERLINK \l "p2c021"Les marchands de « Lachine ». — II.  HYPERLINK \l "p2c022" Les curieux de « Lachine ». — III.  HYPERLINK \l "p2c023" La décoration céramique des fêtes. — IV.  HYPERLINK \l "p2c024" Les costumes chinois dans les mascarades. — V. HYPERLINK \l "p2c025"L'appréciation de l'art chinois par les Européens. I. — Les marchands de « Lachine » p.145 Au XVIIe siècle, les Portugais, les Anglais, les Hollandais surtout, nations qui entretenaient le commerce des Indes Orientales, faisaient un trafic considérable de marchandises de Chine. En 1614, un certain Matteo Bartolini, en rendant compte au grand-duc de Toscane de l'achat de porcelaines, dont il avait été chargé, communiquait dans une lettre, écrite de Paris, que cette marchandise y avait été apportée d'Amsterdam, « ville qui la reçoit de Chine » ; les deux grands vases, acquis par lui, un peu ébréchés à l'ouverture, avaient été payés 80 écus d'or . C'est en Hollande que le Morisque Lopez, agent de Richelieu, acheta « mille curiosités des Indes », dont il fit à son retour à Paris une vente publique. Vers le milieu du XVIIe siècle, des magasins de curiosités des Indes étaient établis à Lisbonne et à Amsterdam . Les marchands portugais vendaient les objets de l'Extrême-Orient à la foire Saint-Germain, Scarron nous l'apprend : Menez-moi chez les Portugais, Nous y verrons à peu de frais p.146 Les marchandises de la Chine, Nous y verrons de l'ambre gris, De beaux ouvrages de vernis, Et de la porcelaine fine De cette contrée divine Ou plutôt de ce paradis . En France, Dieppe, à la proximité de Flandre, s'était fait une spécialité de ce genre de marchandises. « Dieppe, écrivait le voyageur anglais Evelyn en 1644, est pleine d'artisans qui font et vendent toutes sortes de curiosités d'ivoire et d'écaille ; et tout ce que les Indes Orientales peuvent fournir de cabinets, de porcelaine et d'autres choses rares et précieuses, se rencontre là dans la plus grande abondance. Un demi-siècle plus tard, Dieppe fournissait toujours des articles pour les cabinets des curieux. Dans les Adresses de la Ville de Paris sont mentionnés « David Laurent et David Lescuyer qui apportent des marchandises de Dieppe et logent à Paris, rue Bourlabé, au Lion d'or » . Evelyn a laissé une description curieuse d'un coin pittoresque de Paris de son temps, où se vendaient alors les raretés d'Orient : « L'île du Palais (de Notre-Dame), écrit-il, est de forme triangulaire et bâtie en briques. Celui des côtés qui donne sur la rivière est occupé par des orfèvres. À l'intérieur, ce sont des habitations particulières ; l'entrée qui donne sur le grand pont est remplie de charlatans, d'opérateurs, de marionnettes. De l'autre côté est un marché quotidien de toutes sortes de provisions, pain, p.147 légumes, oranges, arbustes rares. Il y a là une boutique, appelée l'arche de Noé, où l'on vend toutes sortes de curiosités naturelles ou artificielles, des Indes ou de l'Europe, de luxe ou d'utilité : armoires, coquilles, ivoires, porcelaines, poissons desséchés, insectes, oiseaux, peintures, mille extravagances, enfin, de l'autre monde.  Aux grandes foires Saint-Germain et Saint-Laurent les amateurs pouvaient trouver un approvisionnement de curiosités des Indes et de la Chine. La foire Saint Germain se tenait dans le voisinage de Saint-Sulpice, à l'extrémité de la rue de Tournon. Ouverte depuis le 3 février jusqu'au carême, elle continuait ordinairement jusqu'à la Semaine Sainte. « Le lieu où elle se tient, remarque Germain Brice, n'a rien de remarquable. Ce sont plusieurs allées couvertes, disposées dans un carré, qui se coupent les unes les autres assez régulièrement, dans lesquelles les boutiques des marchands sont placées avec avantage.  Ces boutiques étaient remplies de riches marchandises et de curiosités qui attiraient un grand concours, principalement le soir. « Dans les rues qui y tiennent, raconte Sauval, sont épars çà et là ceux qui vendent en détails des verres, de la faïence, de la porcelaine. Dans les rues de la Lingerie et de la Mercerie se trouvent non seulement plus de toiles et de dentelles, plus de galanterie et d'afféterie qu'on ne saurait s'imaginer ; mais encore tous ces vains amusements de luxe et de la volupté que les marchands, au péril de leur vie, vont chercher à l'extrémité des Indes, dans la Chine et dans le Nouveau-Monde... Mais ce qui est de particulier à cette foire-ci et merveilleux tout ensemble, est qu'elle est aussi fréquentée la nuit que le jour. De jour on dirait qu'elle n'est ouverte que pour le peuple qui y vient en foule, et la nuit pour les personnes de qualité, pour les grandes dames et le Roi même. Les richesses se font admirables à la clarté des lustres et des flambeaux, surtout celles des orfèvres, et tous viennent p.148 là pour jouir et se divertir, de sorte qu'alors ce lieu est moins une foire qu'un palais enchanté, où tout le beau monde se trouve ensemble, comme à un rendez-vous.  À propos de la foire Saint-Laurent qui se tenait en été, Sauval observe : « outre les bijoux et les autres bagatelles qui se font en France, on y vend, depuis quelques années, de la porcelaine et autres choses que les marchands vont acheter à grands frais aux extrémités du monde. Autrefois on n'y vendait que des pots de terre et de grès, de la faïence, des verres, des fougères, du cristal et surtout de petits tambours ou tambourins qu'on fait encore et qui est cause qu'on est étourdi quelque temps par les petits enfants . Les porcelaines multicolores, les laques brillants et rehaussés d'or, les étoffes bigarrées, aux dessins étranges, les magots amusants de la Chine devaient produire un effet pittoresque et peu ordinaire sur l'étalage des boutiques, à la lumière des flambeaux. Au XVIIe siècle, la vue des objets rares et curieux, des porcelaines et des bibelots de Chine évoquait le souvenir de la foire Saint-Germain, où on les débitait en quantité et dont ils paraissaient être l'ornement indispensable . p.149 Une belle collection de porcelaines passa à la vente de Saint-Laurent, en 1678. « Parmi les raretés qui n'y manquent presque jamais » (à la foire Saint-Laurent), lisons-nous dans le Mercure Galant de 1678, « il s'en est vu cette année d'extraordinaires. Ce sont les porcelaines que Mme la Duchesse de Cleveland y a fait vendre. Il y en avait d'admirables par leurs figures, par les choses qui étaient représentées dessus et par la diversité de leurs couleurs. Les plus rares étaient montées d'or ou de vermeil doré et garnies diversement de la même matière en plusieurs endroits. On apprend ensuite que cette riche et nombreuse collection avait été amassée par Mme de Cleveland en Angleterre, que c'était « l'élite des plus belles porcelaines que plusieurs vaisseaux de ce pays y avaient apportées pendant plusieurs années de tous les lieux, où ils avaient accès pour leur commerce. Pour égayer sa chronique, destinée aux dames, l'auteur imagine une conversation mondaine entre un cavalier et les dames qui visitent la foire et sont ravis à la vue de ces « merveilles de la Chine ». Ils discutent d'abord l'origine du mot « porcelaine » que l'on croit chinois, ayant même rapport au nom de l'inventeur ; une dame veut ensuite savoir s'il est vrai que la porcelaine ait besoin d'être enterrée cent ans pour être parfaite « comme beaucoup se le persuadent en France et en tant d'autres lieux... en sorte que celui qui lui donne la première forme, n'a jamais la joie de voir son ouvrage dans son entière beauté.  p.150 Pour dissiper ce préjugé, le Mercure Galant communiquait à ses lectrices, sous forme d'une lettre, adressée par le même cavalier à la dame, admiratrice de la porcelaine, quelques notions sur le procédé de la céramique orientale. Il nie la fable de la porcelaine, faite avec des écailles d'œufs ou des coquilles de mer, enterrée sous terre pendant cent ans, et affirme que les Chinois font moins de porcelaines bleues que de jaunes, rouges et vertes. « Ce qui est cause, observe-t-il, que nous n'en voyons presque en Europe que de cette première couleur, c'est que les marchands qui trafiquent dans la Chine, sachant que nous préférons les bleues, n'en choisissent presque jamais d'autres. Cependant, il semble que la mode d'en apporter de toutes couleurs soit sur le point de commencer.  p.151 Le cavalier joignait à cette lettre l'offre galante de quelques pièces qui avaient plu à la dame, à la foire, et d'un tableau, représentant la fameuse tour de Nanking. La lettre se termine par la description de cette « huitième merveille du monde, en véritable porcelaine d'un prix inestimable ». « Toutes les porcelaines qui forment cette tour sont vertes, rouges et jaunes, il n'y a que très peu de bleues. Quand elles sont frappées du soleil, le luisant qu'elles ont par elles-mêmes rend un éclat si éblouissant que les yeux ne sauraient le soutenir. Joignez à cela le brillant des balustres, des petites fenêtres, des neuf toits verts qui sont au-dessus de chaque galerie et que le vernis rend luisant, etc.  Ces causeries mondaines, imaginées par le Mercure, étaient certainement un écho des propos, échangés dans la société sur les porcelaines chinoises qu'il était de bon goût d'admirer et de collectionner. Pour les marchands de chinoiseries, à la fin du XVIIe siècle, il faut consulter les almanachs d'Abraham Du Pradel, Les adresses de la Ville de Paris (1691) et Le Livre commode, contenant les adresses de la ville de Paris (1692).  L'édition de 1691 donne les adresses suivantes des « marchands vendeurs et troqueurs de curiosités et de bijouteries » : les sieurs d'Hôtel, à l'entrée du quai de la Mégisserie ; Fanaguy, à la descente de la Samaritaine ; Quenel, rue des Bourdonnois ; Mallaferre et Varenne, quai de l'Horloge ; la Fraynaye et Laigu, près les pères de l'Oratoire, rue Saint Honoré ; Raclot, rue du Harlay ; une note explique que ces marchands vendent des porcelaines, des meubles de la Chine et des terres ciselées en détail, articles que l'on peut trouver en gros chez M. du Cauroy, à la ville d'Anvers, rue Briboucher. p.152 Dans le Livre commode (1692) la liste des « marchands tenant boutique, acheteurs, vendeurs et troqueurs de tableaux, meubles de la Chine et bijouteries » s'accroît de quelques noms nouveaux : Protais, rue des Assis ; Antheaume, derrière l'Hôtel de Bourgogne ; Naneau, au Palais ; Mlle de Tournon qui tient une boutique au Pont au Change ; Poignan, rue de Montmorency ; Roussel, cul-de-sac de la rue Beaubourg ; Paris, près la Jussienne ; des Dieux, rue des Assis, au petit Broc ; Mmes Noël, rue de Grenelle, Saint-Honoré et Tonnetti, quai de la Mégisserie. Des indications tout à fait précises quant au débit des chinoiseries sont données sur M. Dorigny, rue Quinquempoix, M. Laittier et Mlle Le Brun, à la porte de Paris « qui ont aussi ordinairement de belles pièces de porcelaines et de Lachinage » . Les sieurs Langlois, père et fils, demeurant au faubourg Saint- Antoine, imitaient fort bien les meubles de la Chine ; ils faisaient des paravents et des cabinets façon de la Chine « d'une beauté singulière », se chargeant également de raccommoder les meubles de la Chine en perfection. Le sieur Paty, même faubourg, près l'enseigne du Tambourg, faisait de moindres ouvrages, « façon de la Chine ». Le sieur des Essarts, au haut des fossés de Condé, imitait le Lachinage en creux et en relief. Le sieur Langlois le jeune excellait pour les figures et ornements de la Chine, M. de la Cousture, cloître Saint-Nicolas du Louvre, avait un talent particulier pour damasquiner sur l'acier les figures et ornements de la Chine . Les étoffes de la Chine se vendaient chez les marchands tapissiers de la porte de Paris, entre lesquels M. Chauvin, à l'enseigne du roi de la Chine, était toujours « bien assorti » . Le Livre commode nomme parmi les marchands merciers, qui vendaient à la porte de Paris « des toiles peintes et autres étoffes de la Chine », p.153 outre Chauvin, MM. Lebrun, aîné et cadet, Liettier et Barroite, ce dernier au cloître Sainte-Opportune . Près de la porte de Paris, se vendaient également des taffetas des Indes, des damas caffart, le satin de Bruges et diverses autres étoffes à faire des meubles . M. Petit, chef grossier au Chevalier du Guet, faisait commerce d'étoffes indiennes . II. — Les curieux de « Lachine » MM. Bonnaffé, Clément de Bis et Courajod, ont déjà fait l'étude de la curiosité et des curieux au XVIIe et au XVIIIe siècle. La liste des amateurs et des collectionneurs est longue. Nous nous bornerons à citer les noms de quelques-uns, qui recherchaient les curiosités des Indes et avaient la passion de « Lachine ». Vers le milieu du XVIIe siècle, Pierre Borel, médecin de Castres, publia un curieux petit livre dans lequel il donna le « Boole des principaux cabinets et autres raretés de l'Europe » et le catalogue de ses propres collections . Pierre Borel s'intéressait, paraît-il, surtout à la flore des pays exotiques, à en juger d'après le grand nombre de fruits des Indes, de cannes, de graines, qu'il avait amassés. Il avait acquis, pourtant, quelques objets artificiels qui l'avaient séduit par la finesse du travail : « Deux chefs-d'œuvre de tournerie, l'un de 12 gobelets, espais seulement, comme du papier, l'autre est de tour... un panier très bien eslabouré, fait avec un os de cerise ». Ceci a l'air d'être quelques curiosités des Indes. Les Chinois et les Indous excellaient en ouvrages de tour et déployaient une patience vraiment surprenante à faire de menus objets en ivoire, écaille, p.154 coquilles de noix, etc. d'une finesse admirable . L'origine chinoise des objets qui suivent est précisée davantage : « une cuiller de la Chine, du papier, toiles et cartes, le tout de soye du mesme pays... une riche et grande tasse de porcelaine très fine... un plat d'escorce de cœur... un gobelet de la Chine de certain jonc très artistement agencé et verni dedans de couleur d'or... de l'escriture et du papier de la Chine. Dans un autre ouvrage analogue : Recherches des antiquités et curiosités de la ville de Lyon, publié par Spon en 1673, on trouve les noms de quelques amateurs de « Lachine ». Spon mentionne De Creil, (vers 1686), avocat au Parlement, rue Montmorency, et Nicéron (vers 1673) pour porcelaines ; Dovin, près l'Hôtel de Bourgogne, pour lits et porcelaines ; Le Nôtre (1613-1700), conseiller général des Bâtiments et jardins du Roi, dans les Tuileries, pour vernis de la Chine « fort rares » et porcelaines ; Tribou (vers 1673), pâtissier vis-à-vis Saint Germain-l'Auxerrois, pour armes des Indes . Lister (voyageur anglais, visita Paris en 1698) nota de belles porcelaines de Chine « très anciennes » et des vernis « fort rares » chez Le Nôtre . Ce collectionneur, habile et persévérant, ayant offert quelques années auparavant (1693) à Louis XIV une partie de ses antiques et porcelaines avait surpris, par la richesse de son présent, le roi qui ne voulait pas croire qu'un particulier eut pu assembler des pièces si rares . Chez p.155 Du Vivier, officier aux gardes français, Lister trouva dans le petit appartement, qu'il occupait dans l'arsenal et qui était garni de la manière la plus curieuse, une admirable collection d'objets de la Chine de toutes sortes, la meilleure qu'il eût jamais vue, — des pagodes, des peintures de Chine, tables à écrire, étagères, etc. . Du Vivier, ami de La Fontaine, était, d'après la caractéristique de Gersaint, « un des plus délicats curieux de son temps en porcelaine, tableaux et bronzes ». Il légua sa collection (formée de 1680 à 1710) à son neveu, vicomte de Fontpertuis qui, au dire de Gersaint, hérita de son oncle le goût de la curiosité, surtout la passion de la porcelaine « pour laquelle il se sentit de tout temps affecté » . Citons les noms de quelques curieux d'après le Dictionnaire des amateurs français au XVIIe siècle de Bonnafé : Montarcy, garde des pierreries de la Couronne et orfèvre du Roi en bas relief (vers 1670), possédait des porcelaines rares ; Bouhier, conseiller au parlement († en 1671), remplit son cabinet d'une infinité de raretés « soit des Indes, soit des autres pays » ; Mme de Beauvais († 1690), première femme de chambre d'Anne d'Autriche, dans son « aimable palais », où la jeune reine Marie-Thérèse lui fit visite en novembre 1663, avait des merveilles étonnantes : Mainte dame et demoiselle Tant d'agremens délicieux, Qui pour lors estaient avec elle Tant de vases si précieux, Dans sept charmans appartemens Tant de bustes et tant d'images, Virent tant d'enrichissemens, Enfin, tant d'excellents ouvrages. Tant de belles orfèvreries, Qu'elles croyaient voir le trésor Tant d'éclatantes pierreries, Du grand Kan ou du grand Mugor.  p.156 Mme Lescot, veuve de François Lescot, orfèvre-joaillier de Mazarin, amassa vers 1673 « tant d'agathes, de pierres gravées, de tableaux, de pièces des Indes et de la Chine », qu'on faisait monter la valeur de son cabinet à une somme excessive. Pierre Beauchamp, chancelier de l'Académie de danse et maître des Ballets du Roi, possédait, vers 1696, une quantité de porcelaines anciennes, très rares, et des cabinets de vernis du Japon. La Touane, trésorier de l'Extraordinaire des guerres, vers 1701, se ruina en tableaux, porcelaines rares et meubles de prix. Le père La Chaise, confesseur de Louis XIV (1624-1702), avait une collection de curiosités des Indes. Jean Thévenin († 1708), fameux traitant, possédait une galerie, qui avait coûté plus de 200.000 livres : « La chambre, au travers de laquelle on passe pour entrer dans cette galerie, raconte Saint-Simon, est garnie d'un lambris fait d'un paravent de la Chine, dont le dessin bizarre et capricieux n'a jamais pu plaire aux gens de bon goût. L'abbé de Choisy (1644-1724) qui, pendant son séjour à Siam, tout en aidant Phaulkon à choisir les présents pour Louis XIV, n'avait pas manqué d'amasser pour son propre compte une collection de porcelaines, de laques et de monnaies orientales, était un curieux raffiné. « Ma bibliothèque » écrit-il dans ses Mémoires « était fort bien éclairée, un lustre de cristal, bien des miroirs, des tables de marbre, des porcelaines... » et il ajoutait, avec une joie d'esthète et d'amateur : « le lieu était magnifique »  Les laques et les porcelaines de Chine figuraient, à titre de curiosités, dans les collections des amateurs ; en même temps, les meubles et autres objets de Chine, très répandus, servaient à l'usage quotidien, faisant partie du mobilier de personnes de p.157 conditions très différentes. L'étude de quelques inventaires privés servira à le démontrer. D'après l'Inventaire de l'Hôtel de Rambouillet (1652), dans la fameuse « chambre bleue », où Mme de Rambouillet tenait ses réunions, il y avait un cabinet de marqueterie de la Chine avec un petit coffret garni de faux diamants, deux petites écuelles de la Chine et deux pots à fleurs, façon de porcelaine . Molière (Inventaire après décès, le 13-20 mars 1673) possédait une tenture de tapisserie de camelot, façon de la Chine, à bandes de damas caffard, vert rayé (prisé 36 l.) ; un petit cabinet de vernis de la Chine, fermant à clef (prisé 36 l.), deux porte-carreaux de bois verni, façon de la Chine, les carreaux à grandes fleurs rouges et vertes ; deux lits de repos de bois verni, façon de la Chine . Dans l'état des meubles de la fille de Molière (Marie Madeleine) on trouve « une boîte de la Chine et un dessus de toilette d'étoffe de soie bleue, en broderie des Indes ».  L'Inventaire de la duchesse de Bouillon († 1683), mentionne des meubles et des tapisseries de Chine et façon ; une petite table de bois de la Chine sur son pied garni d'un tiroir avec deux guéridons de pareil bois ; une petite forme de lit de bois peint façon de la Chine, avec une housse de toile indienne, quatre petites chaises de bois pareil au lit ; une tapisserie de point de la Chine, couleur de feu, un fauteuil et trois chaises garnies de pareilles tapisseries de point de la Chine, deux tapisseries de point de la Chine . M. Layat, trésorier général († 1686), avait dans sa chambre de parade un lit, recouvert d'une couverture de la Chine ; Nicolas Planson, valet de chambre de Louis XIV, possédait quatre fauteuils de bois verni de la Chine, noirs, garnis de coussins de coutil . p.158 Dans le Contrat de mariage de M. Nicolas Mélique, sieur de Saint-Georges, trésorier des Menus plaisirs du roi, avec la veuve de Robert Le Comte, ancien greffier criminel au Châtelet de Paris, conclu le 23 février 1683 , on relève les meubles suivants, apportés par l'épouse : « un bureau de lacchiné (laque chiné) et doré, avec les quatre pieds à griffons et le gradin, aussi de la Chine ; deux guéridons sculptés et dorés, les dessus lacchinez ; une garniture de cheminée, composée de deux grandes urnes de porcelaine fine avec douze vases de la Chine ; cinq tablettes dorées en lacchiné, deux guéridons de la Chine, trois lits de repos lacchinez et dorez, dont deux avec des pieds en forme de griffons dorez et, à chacun des deux susdits lits, des matelas couverts de satin brodé rouge et gris ; une douzaine de chaises tournées et peintes en noir, avec chacune leurs coussins de point de la Chine et de tapisserie d'Angleterre, une tapisserie de papier de satin de la Chine. Dans le château de la Lorie  après le décès de Gabriel Constantin, conseiller du roi, prévôt général et provincial d'Anjou, seigneur de Varennes et de la Lorie, d'après le procès-verbal, dressé par Nicolas Berthelot et Guillaume Sizé, marchands angeois, le 7 décembre 1683, il y avait : « dans une chambre, nommée la chambre de la Chisne — un bois de lict de bois de noyer avec un tour de lict, dossier, fond, courtepointe et quatre rideaux de taffetas de la Chisne, puis un autre petit lict aussy de taffetas pareil ; dans une chambre où couche ladite dame Le Pelletier, veuve du feu Seigneur de Varennes, un petit lict de repos en bois de la Chisne, le tout couvert d'étoffe roze brun, une courtepointe d'indienne picquée garnie de cotton ». Puis, dans la maison de la rue de la Croix Blanche à Lyon, où est décédé Gabriel Constantin, d'après l'inventaire dressé en 1683, le 29 et le 30 décembre, on trouve : « Un petit coffre de vraye la Chisne fermant à clef, en façon de bahut avec un soubassement de bois de noyer, peint en noir, prisé 100 francs, et douze pièces de véritables porcelaines de différentes formes et figures estant sur lesd. cabinet d'ébenne, prisées 150 francs.  p.159 L'Inventaire de Daniel Dupré, peintre et sculpteur, mort en 1687, mentionne deux guéridons de bois verni et doré façon de la Chine . Germain Brice, l'historien de Paris, avait trente-trois pièces de porcelaine, composées de tasses, jattes, tant sur la cheminée que sur les consolles, deux figures en forme de pagodes de la Chine, posées sur leurs pieds de bois doré . Parmi les objets d'art appartenant au sieur Boulle (André Charles, 1642-1732, célèbre ébéniste logé aux galeries du Louvre), détruits par l'incendie le 30 aoust 1720, était « une table d'ardoise, dans le tiroir de laquelle il y avait plusieurs petits bustes de la Chine et autres petites curiosités » . D'après l'Inventaire des meubles de S. A. S. Mgr le comte de Toulouse, vérifié le 1er juin 1718, il y avait en son château de Rambouillet, dans l'antichambre du Roy : une tenture de tapisserie en six pièces, représentant l'histoire du roi de la Chine, manufacture de Beauvais, faite par Behagle ; une tapisserie pareille se trouvait dans la chambre du Roy ; dans la chambre n° 6, boisée : un lit de satin de tenture, brodé d'or, en soie de la Chine ; dans la chambre n° 7 : un lit de satin blanc de la Chine brodé d'or et soie ; dans la chambre n° 11, boisée et dorée : le lit de damas blanc de Lyon brodé d'or, argent et soie dans le goût de la Chine ; dans le cabinet n° 11 : neuf tabourets ambrés de bois doré couverts de damas blanc brodé en or, argent et soie dans le goût de la Chine ; dans la chambre n° 13, boisée : un lit de satin blanc des Indes brodé d'or et soie de la Chine . III. — La décoration céramique des fêtes Sauvai, Germain Brice et Saint-Simon, en décrivant les demeures somptueuses de leur temps, mentionnent mainte galerie, ornée de vases et de potiches de porcelaine. Les amateurs trouvaient plaisir à étaler sur les corniches des pièces plus ou moins rares et curieuses. Hesselin, mort en 1664, seigneur de Condé, surintendant des plaisirs du roi, homme de goût par excellence p.160 et organisateur de toutes les fêtes, avait dans sa maison (quai des Balcons dans l'île Notre-Dame) une salle à l'italienne, dont la corniche était ornée de gros vases de porcelaine. Nicolas De Launay (1657-1727), directeur de la Monnaie et de l'orfèvrerie du roi, montra à Pierre le Grand, lors de sa visite en 1717, une galerie décorée de bronzes et de vases de porcelaine. Les murs du portique de l'Hôtel de Bouillon, appartenant à Marie-Anne Mancini, duchesse de Bouillon, nièce de Mazarin (1649-1714), recouverts de lambris, hauts d'une toise, enrichis de plans et perspectives des villes de l'Europe, étaient couronnés d'une corniche « si chargée de porcelaine qu'on la prend en entrant par une longue et magnifique apothicairie ». Le duc d'Aumont (1667-1723) orna même son écurie d'une corniche, garnie de porcelaine . Dans le Dictionnaire de commerce de Savary, au mot « garniture » on trouve l'explication suivante : « chez les marchands de porcelaine, brocanteurs et autres qui font négoce des curiosités précieuses, dont on pare les beaux appartements, garniture de cheminée signifie les pièces de porcelaine ou autres riches vases qu'ils vendent pour mettre sur les corniches et tablettes de cheminée » . Ces garnitures figurent dans les gravures contemporaines qui représentent l'intérieur des hôtels. Ainsi, dans la gravure, datée de 1685, intitulée Femme de qualité déshabillée pour un bal, peint par J.-D. de Saint-Jean, gravé par Bazin , on peut distinguer très bien au-dessus de la porte et sur la corniche, de grosses potiches et des vases, dont le galbe et le dessin sont du style tout à fait chinois. On peut dire la même chose pour les vases figurant sur d'autres gravures aux sujets analogues, représentant des dames de qualité dans des appartements, meublés dans le style de l'époque . Daniel Marot (en 1714) grava p.161 plusieurs modèles de cheminées « à la hollandaise », garnies d'une profusion de vases, placés sur des tablettes autour du trumeau, le tout formant une pyramide au-dessus de la cheminée. Un cabinet de curieux, représenté par le même graveur, nous surprend par la quantité de porcelaines répandues partout : de grands cornets s'y voient au devant de la cheminée, des bibelots garnissent la tablette, une multitude de vases s'étagent au-dessus. Des potiches, des bouteilles, des vases, des assiettes sont posés sur des tablettes et sur une corniche le long des murs. Un autre cabinet gravé par Marot est également décoré d'une cheminée et d'un buffet avec une multitude de porcelaines et d'un grand panneau de laque peint de figures chinoises.  Un clavecin verni façon de la Chine figure dans la gravure d'Arnoult Femme de qualité jouant du clavecin 1688. Sur le dessus est peint un paysage avec des maisons à la chinoise et des arbres qui sont traités à l'européenne. Sur la partie inférieure on voit distinctement de petites figures chinoises . Les éventails chinois sont souvent représentés dans les estampes du XVIIe siècle . La porcelaine figurait comme vaisselle d'apparat aux festins donnés à la cour ou par les grands seigneurs. En 1653, au fameux banquet, décrit par Mlle de Montpensier, Mazarin : p.162 En plats d'argent et porcelaine Traita le Roy et les deux Reines.  En décrivant le bal chez Mgr de l'Hôpital (1658) Loret raconte que : Les oranges et les citrons S'y voyaient non par quarterons, Mais, à ce qu'on dit, par centaines Dans d'excellentes porcelaines.  Une profusion de porcelaines fut répandue à Versailles pendant les fêtes données par le Roi à toute sa cour, au retour de la conquête de la Franche-Comté, en 1674. « Aux beautés de ce lieu (du Marais, où était préparée la collation, le premier jour des fêtes), raconte Félibien, on avait ajouté mille autres embellissements, entre autres par un grand nombre d'orangers et de pots de porcelaine remplis d'une infinité de diverses fleurs... une infinité de jattes et de cuvettes de porcelaine, pleines de toutes sortes de fruits, couvraient non seulement toutes ces tables de marbre... mais encore toutes les marches de gazon qui sont aux environs.  Dans la cour du petit Théâtre où devait se jouer la tragédie, étaient posées des caisses d'orangers, alternant avec des vases de porcelaine ; dans le bassin, qui occupait le milieu de la cour, il y avait six grands vases de porcelaine, remplis de fleurs, recevant l'eau de la fontaine, qui sortait d'une corne, soutenue par trois petits tritons dorés . Les réjouissances de la seconde journée eurent lieu à Trianon. On éleva au bout de l'allée du Trianon un Salon de Verdure, de forme octogone avec trois portiques ; des vases de porcelaine, remplis de fleurs, étaient rangés sur la corniche qui régnait au-dessus de ces portiques . Sur une table on voyait p.163 une manière d'édifice « composé de toutes sortes de fruits ingénieusement arrangés dans cent douzaines de petites porcelaines qui faisoient comme le corps solide de cet agréable bastiment. » « La quantité presque incroyable de cuvettes et de jattes de porcelaine, remplies de fruits, et le grand nombre de vases de crystal servant pour les glaces et les fruits, faisaient la somptuosité de cette table ... À la collation « d'une grandeur et d'une magnificence vraiment royale » servie au théâtre, il y avait dans de grands vases de porcelaine, posés sur des degrés « 160 tant pommiers, abricotiers, pêchers qu'autres différents arbrisseaux, tous chargés de leurs fruits. Plusieurs vases, remplis de lauriers-roses et d'autres fleurs, estaient agréablement posez parmi ces arbrisseaux, et, entre les arbres et les fleurs, on voyait sur de petits piedestaux de fleurs plus de trois cents ou jattes ou cuvettes de porcelaine chargées de plus beaux fruits de la saison, élevés en pyramide dans un arrangement de couleur et de figures très agréables. . Le cinquième jour, une collation fut servie dans l'allée de l'Orangerie sur un buffet : « dans les angles et sur chaque degré il y avait un vase de porcelaine rempli de fleurs et de petits orangers, quatre pyramides de moindre grandeur étaient aux quatre coins de la table dont le reste était chargé de jattes et de cuvettes de porcelaine et de corbeilles, pleines de fruits et de confitures. En décrivant la splendide collation qui eut lieu en 1677 à Fontainebleau, pendant le séjour de Leurs Majestés dans ce château, le Mercure donne le plan de la table, ayant soin d'y marquer de petits ronds « dans tout le tour de la table où étaient les porcelaines fines en hors d'œuvre, remplies de toutes sortes de compotes ». Une abondance de porcelaines est signalée par le Mercure l'année suivante (1678) au repas de p.164 noces de M. De Launay et de Mlle de Trévégat où « l'on ne pouvait regarder sans plaisir l'arrangement d'une infinité de porcelaines, remplies de tout ce qui pouvait flatter le goût » , ainsi qu'à la collation offerte, en 1685, au roi et à toute sa cour par le Marquis de Seignelay, dans sa maison de Sceaux. Un dessin de Berain, imprimé dans le Mercure, représente la table, dressée au bord d'un bassin, sous la feuillée des arcades « garnie d'un cordon de corbeilles et de vases de porcelaine, remplis de fleurs, entre les girandoles et d'autres machines d'orfèvrerie » . Une gravure faite par D'Olivar, d'après le dessin de Bérain, conservée au Cabinet des Estampes , représente « la collation qui fut donnée à Mgr par M. le Prince dans le milieu du labyrinthe à Chantilly, le 29 août 1688 ». Une légende, en bas de la gravure, décrit l'arrangement de ce festin en plein air, dans un salon de verdure, comme on l'aimait alors. Dans le milieu du labyrinthe qui était une espèce de salle découverte disposée sur un plan carré, avec une portion de cercle sur chaque côté, on avait élevé une table de gazon sans nappe, ornée sur le pourtour de festons de fleurs et de feuillage. Un grand vase de filigrane d'argent de trois pieds de diamètre, portant un oranger, couvert de fleurs et de fruits, entouré de huit autres vases, garnis de fleurs, occupait le milieu de cette table. Quatre buffets ornés également de gazon et garnis de vases d'argent et de porcelaines, de cabarets et de cuvettes de porcelaines, remplis de fruits, se trouvaient dans les angles de la salle ; deux autres buffets étaient posés en face de la table ; le premier gradin de ces buffets était occupé par une couche de melons naturels et le second « garny de vingt-quatre couverts de porcelaines fines, le reste était rempli de gâteaux et d'assiettes de grosses truffes, derrière lesquelles étaient de très belles porcelaines, garnies de fleurs »... Ces exemples suffisent pour montrer que la décoration p.165 céramique était fort goûtée dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Il va sans dire que toutes ces innombrables « porcelaines » n'étaient pas apportées de l'Extrême-Orient, mais provenaient, en grande partie, des faïenceries hollandaises et françaises. Le premier privilège de fabriquer en Hollande la porcelaine « semblable à celle qui vient des pays lointains » avait été accordé, en 1614, à Claes Janssen Wytmanns de Rotterdam, habile peintre sur verre. Vers le milieu du XVIIe siècle, la faïence de Delft était devenue célèbre. « Quand les faïenciers commencèrent à fleurir (1650-1671), écrit un historien hollandais, leurs produits furent si recherchés, si demandés que bientôt les fabriques s'élevèrent au nombre de 28, ayant toutes d'importants débouchés et occupant un nombre considérable de bras, tant au dedans, qu'au dehors. La France était certainement un marché important pour la céramique hollandaise. La porcelaine contrefaite de Hollande ou faïence, figure dans le tarif de 1664, payant 10 livres, le cent pesant, de droits d'entrée . Le 19 mai 1664, Claude Révérend obtint le privilège d'importer les faïences de Delft, Le Maire, faïencier, dont le nom figure souvent dans les Comptes des bâtiments du Roi, fournissait à la cour la faïence de Delft. Au courant du XVIIe siècle, des fabriques de faïence furent établies à Nevers, à Rouen, à Saint-Cloud . Les inventeurs déclaraient avoir trouvé le secret de la porcelaine. C'étaient les produits en pâte tendre ou espèce de pâtes vitreuses, obtenues p.166 par les moyens empruntés à l'art de la verrerie. Le terme « porcelaine » très vague s'appliquait indifféremment à la faïence et à ces produits . Le secret de la porcelaine dure restait introuvable. On fabriqua des pastiches, ornés d'un décor chinois ou japonais qui, peut-être, pouvaient induire en erreur les personnes qui ne s'y connaissaient pas. Vers 1640, florissait à Nevers le maître Custode, auquel on attribuait les imitations des pièces de la céramique chinoise. Du Broc de Ségange, historien de la faïence de Nevers, observe que le style chinois ou japonais était particulièrement en honneur à Nevers à la fin du XVIIe siècle . Ce genre de décoration est également caractéristique pour la première époque de la fabrication rouennaise (avant l'introduction de la décoration en broderie). « Il existe dans les collections, écrit p.167 M. Pottier, grand nombre de plats de grande dimension, exclusivement décorés d'ornements bleus sur fond d'émail épais, fortement teinté de bleu verdâtre... décorés de fleurs, arbustes, animaux, biches, tigres, meubles et ustensiles, ordinairement copiés avec la plus grande exactitude sur les modèles chinois et japonais.  M. Pottier a remarqué que le sujet principal dans le fond était, d'ordinaire, scrupuleusement copié sur un type oriental, tandis que le dessin dans la bordure (qui est absente dans les plats chinois) était plus ou moins heureusement inventé par le dessinateur européen dans le style approprié. Le musée de Cluny possède plusieurs plats de Nevers, décorés de sujets chinois ou japonais : n° 3410, grand plat rond, bleu et blanc, orné, au milieu, d'une scène de jardin avec trois personnages, terrasses, arbres et nues, traités à la chinoise, la bordure divisée en quatre cartouches, dont deux représentent un Chinois, assis à l'ombre d'un arbre, et deux autres, un paysage montagneux, le tout copié indubitablement sur un original chinois ; n° 3409, un plat ovale avec des fleurs de Chine ; n° 3406, une buire à décor bleu, ornée d'un paysage, avec des bambous et une figure accroupie ; nos 3422-3423, deux jardinières à anses tordues, imitation des formes de Chine, décor bleu, représentant des personnages chinois. Au Musée de Sèvres est exposé un curieux plat de Nevers du XVIIe siècle, armorié, n° 6994, représentant un paysage avec un chameau, portant un voyageur et deux personnages venant à la rencontre, d'une composition imitant la manière japonaise. M. Du Broc de Ségange a donné dans son ouvrage sur la faïence de Nevers la reproduction de quelques pièces de Nevers au décor chinois et japonais. Comme spécimen de faïence de Rouen à décor chino-hollandais peut servir l'assiette aux personnages chinois, de genre hollandais, conservée au Musée céramique de Rouen et reproduite dans l'ouvrage de M.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/n457/mode/2up" Pottier, Histoire de la faïence de Rouen, (pl. V). p.168 Elle est marquée aux armes de Frédéric III d'Harcourt, mort en 1705, et provient, par conséquent, de l'atelier de Louis Poterat. Toutes ces pièces, même si elles copiaient les faïences de Delft, avaient pour base un original chinois ou japonais, qu'elles suivaient plus ou moins scrupuleusement. Une très curieuse pièce est conservée au Musée céramique de Rouen. C'est une cuvette ou un saladier à décor polychrome, avec un sujet chinois au centre. M. Pottier le considère comme « une détestable imitation de peintures chinoises » ; nous croyons y voir une fantaisie sur un thème chinois, qui ne manque pas d'élégance : une dame habillée à la chinoise d'une longue robe jaune mouchetée à larges manches pendantes, tenant un parasol à la main, ayant sur la tête un grand papillon bleu en guise de coiffure, est assise sur une espèce de pont ou de rocher . Rien ne trahit le prototype chinois ; c'est une chinoise de convention, telle qu'on les voyait dans les mascarades, telle que les représentera Watteau. La pièce est signée « Brument » et datée de 1699. Cette pièce, au point de vue de la technique et de l'interprétation du sujet, peut être considérée, comme un lien entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Dans les faïences de Rouen les figurines chinoises, parfois de dimensions très réduites, deviennent, une partie de l'ornementation, comme dans l'arabesque de Berain. Vers 1730, le fabricant Guillebaud créera un nouveau genre de décor chinois, aux paysages chimériques, aux fabriques singulières, aux arbres impossibles, aux grandes fleurs de fantaisie et couleurs vives, qui sera imité par la faïence de Nevers. Les pièces de Rouen sont nombreuses au Musée de Cluny ; mais pour la plupart d'entre elles il est impossible de préciser la date. En 1698, le voyageur Anglais Lister visita la fabrique de Saint-Cloud ; il en fut émerveillé. « J'ai vu la manufacture de Saint-Cloud et j'en ai été charmé ; j'avoue que je ne saurais distinguer ses produits des plus belles porcelaines de la Chine. On comprendra, je pense, que les peintures y soient plus belles et mieux exécutées, car nos maîtres sont plus habiles dans cet art que les Chinois, mais la couverte elle-même ne le cède en rien à ces derniers, ni pour la blancheur, ni pour l'égalité, p.169 exempte qu'elle est de toutes bulles. Quant à la matière des vases, elle m'a semblé aussi ferme et aussi unie comme le marbre et d'un grain très homogène sous son vernis La transparence des vases égale celle des porcelaine de Chine. Je ne m'attendais pas à une telle perfection, mais à trouver quelque chose de semblable aux produits de Gombron (porcelaine de commerce, exportée par les Anglais du port Gombron, à l'entrée du Golfe Persique, fabriquée à Ispahan par des potiers chinois, appelés par le souverain persan), lesquels ne diffèrent guère d'une vitrification totale ; mais je vis qu'il n'en n'était pas ainsi et j'eus la surprise de constater, ce qui est un honneur pour notre siècle, qu'on avait égalé, sinon surpassé les Chinois dans leur plus grande perfection. » Après avoir donné les prix qu'il trouve excessifs (une tasse — une couronne ; un service de table — 100 livres), Lister ajoute : « il n'y a ni modèle, ni dessin de Chine qu'ils n'aient imité et ils y ont ajouté par eux-mêmes beaucoup d'ornements qui produisent le meilleur effet et paraissent de la plus grande beauté.  Le Mercure Galant, en rendant compte de la visite que fit la Duchesse de Bourgogne à la faïencerie de Saint Cloud, en 1700, était d'accord, avec Lister, que les produits de cette fabrique étaient supérieurs aux porcelaines des Indes et de la Chine, au point de vue de la régularité et de l'exécution du dessin . Les étoffes orientales aux teintes riches, aux dessins fantastiques ou divertissants, étincelant d'or et d'argent, convenaient on ne peut mieux à la décoration des fêtes ; on en revêtait les murs, on les étalait partout en guise de tapis ou de nappes. Dans l'État de plusieurs et différentes sortes d'étoffes envoyées, le 25 décembre 1685 du Garde-Meuble de Paris à Versailles, pour servir à la fête que le Roi fait faire à Marly, le 5 janvier de l'an prochain , figurent des tapisseries et des pièces de p.170 toiles peintes, des couvertures de satin des Indes, des nappes et des serviettes de basin, des serges, des mousselines, des baffa-boutidas, plus de soixante pièces d'étoffes de prix, les étoffes et les gazes de Chine, bleues, rouges, amaranthe, à fleurs d'or et d'argent . Les fleurs et les figures grotesques de la Chine (1987 bouquets de fleurs de gaze, 126 bouquets de fleurs de la Chine et 404 figures grotesques de la Chine) servaient d'ornement pendant cette fête splendide qui se termina par une loterie, pendant laquelle fut jouée une partie d'étoffes et d'autres objets qui avaient figuré à cet étalage du luxe oriental. À la collation chinoise, offerte en 1700, par Monsieur, frère du Roi, à la duchesse de Bourgogne, les corbeilles avec les fruits et les confitures sèches étaient recouvertes de tissus d'or et d'argent avec des fonds de différentes couleurs. Sur le buffet placé au milieu de la salle était étendue « une nappe d'étoffe des Indes avec des bordures régulières d'ornements d'or et de couleur, et l'on voyait sur le plein du tout, des grotesques, dont la richesse égalait celle de la bordure, ainsi que le travail.  IV. — Les costumes chinois dans les mascarades L'ethnographie fantastique des peuples lointains, offrait, comme la mythologie, une source inépuisable à l'imagination des organisateurs des fêtes. Les Indiens, les Persans et les Turcs défilèrent au Grand Carrousel de 1662 ; les Arméniens, les Maures, les Sultans et les Sultanes, les Sauvages animaient de leurs costumes pittoresques les bals masqués de la cour. Le Chinois amusant, à la moustache pendante, au bonnet pointu, — type de la pagode — devint le personnage comique par excellence, se mouvant dans le décor des porcelaines, des laques et des étoffes qu'on aimait à étaler dans les fêtes. La Muse historique de Loret note le 13 février 1655 : p.171 Mardi — multitude de masques Qui ridicules, qui fantasques... ... Les uns ressemblaient à des Chinois...  Le roi lui-même se déguisait en Chinois. On lit dans la description du carnaval de 1667 : « Il y eut un bal dans le vestibule du château de Versailles qui fut commencé par Sa Majesté avec la Reine... Le roi avait un habit, moitié à la persienne, moitié à la chinoise. En 1699, la duchesse de Bourgogne apparut au bal, qui lui était offert par Mme la duchesse Pontchartrain, la chancelière, costumée à la Chinoise. Voici les détails curieux, racontés par Mme Dunoyer à propos de ce travestissement. La duchesse de Bourgogne fit venir le père Le Comte qui était son confesseur. « Le bon père arriva tout étonné et lui demanda pourquoi elle veut se confesser dans un temps destiné à tout autre chose. — Non, mon Père, ce n'est pas pour me confesser, répond la duchesse, mais afin que vous me dessiniez promptement un habillement de Chinoise. Je sais que vous avez été à la Chine, et je voudrais me masquer à la manière de ce pays-là. Le confesseur, continue Mme Dunoyer, avoua ingénieusement qu'il avait eu plus de commerce avec les Chinois qu'avec les Chinoises. Il fallut pourtant qu'il traça la figure, après quoi on le renvoya et on travailla à la mascarade.  « Jamais on ne s'est mieux diverti à la cour qu'on a fait pendant le dernier carnaval » assure le Mercure Galant (février 1700) et il donne en une centaine de pages la description des bals, des mascarades et des ballets historiés « qui ont tellement succédé les uns aux autres qu'à peine a-t-on eu le temps de se délasser des agréables fatigues que causent les plaisirs continuels » .p.172 Les fêtes s'ouvrirent, le 7 janvier, par un bal donné à Marly, qui commença par un divertissement mêlé de musique et danses, intitulé Le Roy de la Chine. « Ce roy y estoit porté dans un palanquin et précédé d'une trentaine de Chinois, tant musiciens chantants, que de joueurs d'instruments. Le sieur Des Moulins de l'Opéra y divertit beaucoup dans une danse grotesque, représentant une pagode. » Le divertissement, paraît-il, eut du succès car il fut répété le lendemain à Marly. Un bal magnifique fut donné, le 13 janvier, par Monsieur, frère du Roi, dans son appartement de Versailles, en l'honneur de la jeune duchesse de Bourgogne que l'on fêtait à la cour de France. Une superbe collation à la chinoise fut offerte à tous les assistants. Un grand buffet était placé au fond de la salle. « Ce buffet avoit cinq gradins qui estoient tous formés de glaces, séparées en distances égales par des consoles, de 5 pouces de haut, dorées d'or bruny et enrichies de teste et de plusieurs ornements. Chaque console portait une girandole de cristal et toute la collation était posée entre ces consoles. Sur deux premiers gradins étoient posées des corbeilles avec des fruits et des confitures sèches, ainsi que plusieurs soucoupes, dont l'éclat mêlé à celui des lumières faisait un très bel effet. Le troisième gradin était garni « de belles et grandes jattes de porcelaine, mêlées à des corbeilles », le quatrième était chargé d'argenterie, de surtouts et de corbeilles. « Il paraissait dans le milieu du cinquième gradin une espèce de trône à la manière de ceux des rois de la Chine. Sur ce trône était assise une figure chinoise, d'environ 4 pieds de haut, et deux petites à ses côtés. Il y avait sur le même gradin 4 orangers, dont les tiges étaient fort hautes, tous chargés de fleurs et de grand nombre de fruits. Les caisses étaient de sculpture dorée et à jour sur un fond vert, et la tige était entourée de caramels jusqu'aux feuilles. Il y avait entre ces orangers des sceaux de porcelaine, ornés de vermeil et remplis de fleurs naturelles en pyramides. La forme de tout le buffet était en circulation sur les deux bouts et retournant en face, de manière que p.173 toutes les girandoles se trouvaient placées sur les angles rentrant et saillant, formaient plusieurs pyramides de lumière. Le buffet central était entouré de huit autres tables ayant chacune un oranger sortant du milieu, couvertes de riches indiennes : « Douze officiers de Monsieur le Prince dispersés pour servir et vêtus en pagodes estaient assis entre chacune de ces tables. Il y avait au pied de la grande table du buffet trois pagodes jouant des instruments et, dans les deux bouts, deux autres pagodes chantant. Dans le fond de la salle, vis-à-vis du buffet, étaient trois grands miroirs qui, rappelant ce buffet, le faisaient paraître dans les deux bouts... Quand Madame la duchesse de Bourgogne entra dans cette salle les pagodes vivantes et les postiches remuèrent toutes la teste également, comme pour saluer cette princesse et dans le même instant les douze officiers vestus en Chinois se levèrent et tirèrent de dessous le buffet plusieurs tables où la princesse et les principales dames de sa suite firent colation... Les officiers servirent à boire sur une quantité de soucoupes... Après la collation, quand le bal recommença, on porta du café et du chocolat dans la salle de danse « sur de grands cabarets, appelés bandèges en chinois. Il fallait deux hommes pour en porter un, et ils les portaient sur leurs épaules. Les uns étaient vêtus en turcs et d'autres représentaient d'autres nations ». On ne se lassait pas d'admirer et de louer la nouveauté, la magnificence et le bon goût de cette fête, arrangée par les soins de M. Bérain. « On connaît son génie pour toutes ces sortes de choses », remarque à ce sujet le chroniqueur du Mercure Galant . Le volume suivant du Mercure communique que le 25 janvier de la même année (1700) on fit à Stockholm une grande mascarade où il y avait également « douze pagodes assises sur de riches carreaux, dont les habillements diversifiés étaient en gazes blanches et d'autres étoffes légères, brodées d'or et d'argent. Ce qu'il y avait de mieux imaginé, c'était le plafond de la salle en forme de pavillon, peint à la chinoise, avec des figures et p.174 ornements grotesques, partie de couleur et partie rehaussé d'or, le tout sur un satin de la Chine blanc avec une haute et riche crépine, d'invention particulière. Le toit de ce pavillon par le mouvement d'un contrepoids, se baissait et se haussait quand on le voulait. Rien ne pouvait être plus divertissant et plus convenable au caractère de la fête que la singularité de cette invention.  Était-ce un écho des réjouissances à la cour de France ? Vers 1700, la Chine était positivement dans l'air. Un lecteur ou une lectrice, envoyant au Mercure Galant  le mot d'une énigme, proposée par ce journal, avait choisi pour pseudonyme : « La Chine de la rue Dauphine ». Les conversations mondaines roulaient sur la Chine et les Chinois. Les voyages de l'Amphitrite (1698-1703) étaient une actualité, à laquelle tout le monde s'intéressait. En 1703, au mois d'août, pendant leur séjour à la maison de Chastenay, le duc, la duchesse du Maine et Mme d'Enghien assistèrent à une fête « où l'invention brillait, donnée, inventée et en partie exécutée » par M. de Malézieu de l'Académie française, qui, pour divertir la société, apparut déguisé en opérateur, vendant « l'Eau générale, l'Essence des élus, la Poudre de sympatie, les Pillules Fistulaires » et autres remèdes universels, et prononça une longue harangue burlesque sur les deux sujets à la mode : « Le Kzar de Moscovie » et la Chine. Un arlequin venait à sa suite. p.175 M. de Malézieu « avertit la compagnie que cet Arlequin était un jeune Chinois qui ne sçavait pas un mot de français et qu'ainsi l'on ne devait pas être surpris s'ils parlaient entre eux une langue extraordinaire. En effet, l'Arlequin et l'opérateur lièrent d'abord une conversation qui consistait en grimaces, en sifflements et en mots burlesques terminés en Xiu... Xu... Xu... L'effet en est plus à imaginer qu'à décrire », conclut le Mercure Galant. Le barangouin chinois recommença incontinent après, à l'extrême divertissement de la société . V. — L'appréciation de l'art chinois par les Européens Un grand nombre d'ouvrages sur la Chine fut publié au courant du XVIIe siècle. « On a fait imprimer depuis environ cent ans un si grand nombre de relations de la Chine », écrivait le sieur Bernou, en 1688, dans la préface à la Nouvelle Relation de la Chine de Magaillan, qu'il offrait au public français, « que ceux qui les ont lues s'imagineront, peut-être, que celle-ci ne pourra leur rien apprendre de nouveau » . Il serait difficile d'exposer les idées de tant d'auteurs divers, missionnaires, négociants, savants, qui écrivaient sur la Chine, quoique dans cette littérature, comme toujours, les ouvrages vraiment originaux n'étaient pas si nombreux. Si les idées les plus répandues sont celles que les auteurs et les éditeurs trouvent à propos d'émettre dans les introductions et dans les préfaces, on peut dire que les Français du XVIIe siècle avaient une haute opinion de la Chine et de ses habitants. On affirmait que l'Empire chinois était le plus beau et le plus florissant du monde ; on admirait sa grande étendue, l'ancienneté de son peuple, la sagesse des lois, l'habilité extraordinaire des Chinois dans les arts. Les voyageurs européens, pouvaient-ils vraiment apprécier la beauté de l'art chinois ? On était d'accord que les Chinois étaient « ingénieux et subtils » dans les arts industriels, p.176 qu'ils excellaient dans la céramique, que personne ne pouvait les égaler pour les ouvrages de vernis ou pour les fleurs artificielles ; qu'ils savaient très bien teindre les étoffes. On lit dans l'Histoire universelle de la Chine composée par le père Alvarez Semedo (1667) : « Tout le monde connaît assez maintenant leurs manufactures, les ouvrages dorés, les meubles, les ornements, les affiquets qu'ils font non seulement pour servir à la nécessité, mais aussi pour contenter le luxe et la curiosité des Dames, qui leur donnent une si grande entrée et comme une porte ouverte au commerce continuel.  La curiosité était éveillée, mais la beauté des chefs d'œuvre de l'art chinois échappait souvent aux Européens. En parlant des vases de cuivre et de laiton, « d'un prix et d'une valeur extraordinaire », Magaillan remarque avec naïveté : « Il y a quelques-uns de ces vases qui pour être fort anciens et pour avoir été faits sous un tel roi ou par un tel ouvrier, quoique, d'ailleurs ils soient fort simples et grossiers, sont estimés plusieurs centaines d'écus et quelquefois mille et davantage.  Magaillan était un admirateur de la « rare industrie » de la nation chinoise. Émerveillé par la magnificence des ouvrages publics de la Chine, il essaie de donner une statistique assez fantaisiste des choses curieuses qu'on peut y voir, que nous n'entreprendrons pas de vérifier. (3) « Il y a (en Chine), écrit-il, 2.099 pièces antiques fameuses comme statues et peintures célèbres et vases de grand prix et d'une grande réputation ; 1.159 tours, arcs de triomphe et autres semblables ouvrages magnifiques, élevés en l'honneur des rois illustres, des hommes fameux par leur valeur ou par leur science, des veuves et des filles renommées par leur chasteté et par leurs vertus, 279 bibliothèques embellies de beaucoup d'ornements, abondant en livres et bâties avec de grandes dépenses... 709 temples, construits par les Chinois en divers temps, en mémoire de leurs ancêtres et considérables par leur p.177 grandeur et par la beauté de leur architecture, 685 mausolées, fameux par leur architecture et leur richesse... On voit, continue-t-il, en décrivant les tombeaux des grands de la Chine, des figures de mandarins, de gentilshommes, de pages, d'eunuques, de lions, de chevaux sellés, de chameaux, de tortues et d'autres animaux, tous de marbre blanc et poli, dont les actions et les mouvements sont représentés avec des expressions si vives, qu'elles paraissent être animées : les Chinois réussissant d'une manière admirable à exprimer dans leurs ouvrages de sculpture la joie, la tristesse, la douceur, la colère et les autres passions . La peinture chinoise restait incompréhensible aux Européens. « Quant à la peinture, écrivait Newhof, auteur de l'Ambassade vers l'empereur de la Chine (édition française, 1665), les Chinois nous sont de beaucoup inférieurs, comme n'ayant pas encore compris ce qu'il y a à observer dans les ombrages, ou comment il faut mêler et adoucir les couleurs. Mais ils réussissent fort bien en oiseaux et en fleurs, qu'ils représentent avec l'aiguille et en tapisserie de soie si naïvement qu'on ne saurait mieux les imiter, ni représenter au naturel. La plupart d'entr'eux cherchent la gloire dans un travail rapide et méprisent ceux qui emploient beaucoup de temps sur une pièce. Ces peintres sont tels que Platon les demandait, lorsqu'il défendait de mettre aux temples d'autres figures que celles qu'un homme de cette profession pouvait achever en un jour.  Nous trouvons une opinion analogue chez Alvarez Semedo : « Ils ont plus de curiosité que de succès pour la peinture, car ils ne savent pas ombrager un tableau, ni peindre à l'huile, d'où vient que les personnages n'ont ni grâce, ni perfection. Tout ce qu'ils font le mieux, sont des arbres, des fleurs et des oiseaux, qu'ils représentent au naturel. Il est vrai qu'à présent, ils ont appris de nous à détremper les couleurs avec de l'huile et savent les appliquer à merveille . Nous avons vu que La Loubère trouvait que les Siamois et les p.178 Chinois étaient « de pauvres peintres », qui répandent sur toutes les choses « une facilité qui les fait paraître naturelles ». L'architecture chinoise choquait l'œil européen, habitué à la symétrie, par son irrégularité, par la profusion et l'imprévu des détails. La Loubère reprochait aux Chinois de n'avoir aucune connaissance des cinq ordres d'architecture, composés de colonnes, d'architraves, de frises et d'autres ornements . Le père Le Comte, en décrivant le palais impérial, reconnaissait que les toits éclatant de tuiles dorées, les ornements de sculpture, de vernis, les dorures, les peintures, les pavés, presque tous de marbre ou de porcelaine, faisaient un effet pittoresque. « Tout cela, écrivait-il, a quelque chose de magnifique, et ressent le palais d'un grand prince. Mais aussi les idées imparfaites, que la nation chinoise a toujours eues pour toutes sortes d'arts, laissent entrevoir des fautes essentielles dans tout l'ouvrage. Les appartements ne sont pas suivis, les ornements sont peu réguliers : on n'y voit point cette communication, qui fait l'agrément et la commodité de nos palais. Puis il y a partout je ne sais quoi d'informe, si j'ose m'expliquer de la sorte, qui déplaît aux Européens et qui doit choquer tous ceux qui ont quelque goût pour la bonne architecture.  Il ne sait que dire des portes de communication, surmontées « de gros pavillons d'une architecture gothique, dont la charpente, qui est à l'extrémité du toit, devient un ornement assez bizarre, par un grand nombre de pièces de bois, posées en saillie les unes sur les autres en forme de corniche, ce qui de loin fait un assez bel effet.  Quant aux sculptures des portes de Ning-po, il avoue franchement son admiration : « On y a gravé des inscriptions, des figures, des bas-reliefs d'une beauté surprenante, des cordons en saillie, vides et passés les uns dans les autres, des fleurs parfaitement bien travaillées et surtout des p.179 oiseaux, presque tous hors-d'œuvres avec différentes attitudes et qui sont, dans mon sens, des ouvrages finis.  Le père Le Comte suppose que les missionnaires, qui ont parlé avec enthousiasme dans leurs relations du palais impérial de Péking, n'avaient rien vu de meilleur en Europe ou bien s'étaient habitués, après une longue suite d'années, à l'architecture chinoise « car, si l'on n'y prend garde, ce qui choque au commencement devient, par l'usage, supportable. L'imagination s'y fait, et c'est pour cela qu'en ces matières un Européen qui a demeuré vingt ou trente ans à la Chine est souvent un plus méchant juge de ce qu'on y voit, que celui qui n'a fait qu'y passer. Car, comme le bon accent se corrompt parmi des gens qui parlent mal, de même le bon goût se perd quelquefois parmi ceux qui n'en ont point.  Cette corruption ou cette évolution du goût se fit chez le frère Attiret, qui, un demi-siècle plus tard, passa en qualité de peintre au service de l'empereur de Chine. Il en avait d'ailleurs conscience. « Mes yeux et mon goût, depuis que je suis à la Chine, sont devenus un peu chinois », écrivait-il dans une lettre de Péking datée de 1743 . Il communique ses impressions du palais et des maisons de plaisance impériales à Péking : « Tout y est grand et véritablement beau, soit pour le dessin, soit pour l'exécution, et j'en suis d'autant plus frappé que nulle part rien de semblable ne s'est offert à mes yeux. En comparant la manière de bâtir en Chine et on Europe, il remarque : « C'est dans la grande variété que les Chinois donnent à leurs bâtiments que j'admire la fécondité de leur esprit. Je serais même tenté de croire que nous sommes pauvres et stériles en comparaison. Il raconte que les Chinois ne goûtent pas beaucoup l'architecture européenne, telle qu'ils la voient sur les estampes. « Ces grands corps de logis, ces hauts pavillons les épouvantent ; ils regardent les rues, comme des chemins, creusés dans d'affreuses montagnes, et nos maisons, comme des p.180 rochers à perte de vue, percés de trous, ainsi que les habitations d'ours et d'autres bêtes féroces. Chez nous, continue-t-il, on veut l'uniformité partout et la symétrie. On veut qu'il n'y ait rien de dépareillé, ni de déplacé, qu'un morceau réponde exactement à celui qui lui fait face ou qui lui est opposé. On aime aussi à la Chine cette symétrie, ce bel ordre, cet arrangement ; le palais de Péking est dans ce goût ; le palais des princes et des seigneurs, les tribunaux, les maisons des particuliers riches suivent aussi cette loi, mais dans les maisons de plaisance, on veut que presque partout il règne un beau désordre, une antisymétrie. On dirait que chacun (palais) est fait sur les idées ou le modèle de quelque pays étranger ; que tout est posé au hasard et après coup ; qu'un morceau n'a pas été fait pour l'autre. Quand on en entend parler on s'imagine que cela est ridicule, que cela doit faire un coup d'œil désagréable, mais quand on y est, on pense différemment, on admire l'art avec lequel cette irrégularité est conduite. Tout est de bon goût et si bien ménagé que ce n'est pas d'une seule vue qu'on en aperçoit toute la beauté ; il faut examiner pièce à pièce ; il y a de quoi s'amuser longtemps et de quoi satisfaire toute sa curiosité. Et il ajoute : « Il me fallait venir ici pour voir des portes, des fenêtres de toutes façons et de toutes figures, de rondes, d'ovales, de carrées et de tous les polygones, en forme d'éventails, de vases, de fleurs, d'oiseaux, d'animaux, de poissons, enfin de toutes les formes régulières et irrégulières. On ne peut mieux définir les particularités de l'art chinois, ni préciser davantage le changement d'idées esthétiques chez un Européen mis en contact avec l'Extrême-Orient. Chez les contemporains de Louis XIV, l'importation en masse d'objets orientaux, véritable invasion de la Chine en France, devait produire un résultat analogue. Comme nous l'avons fait observer dans la préface, une profonde modification dans les idées artistiques s'observe en France vers la fin du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle qui amènera, sous l'influence de l'art de l'Extrême-Orient, la création d'un nouveau style, d'une liberté et d'une variété presque orientale.  HYPERLINK \l "table" @ CHAPITRE III La mode des étoffes orientales  HYPERLINK \l "table" @ I.  HYPERLINK "p2c031" Les étoffes des Indes et de la Chine, importées en Europe. — II.  HYPERLINK "p2c032" Les imitations européennes des tissus chinois. — III. HYPERLINK \l "p2c033"L'engouement pour les étoffes des Indes et la lutte contre la mode orientale. I. — Les étoffes des Indes et de la Chine, importées en Europe  p.181 L'exportation des étoffes a été de tout temps une branche importante du commerce chinois. C'est au Dictionnaire de commerce de Savary des Bruslons, source inappréciable pour tout ce qui concerne l'industrie et le commerce à la fin du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle, qu'il faut demander des renseignements sur les tissus de la Chine que l'on introduisait alors en Europe. Le Dictionnaire de commerce renferme deux mémoires, un sur le commerce des Indes « expliquant dans un grand détail toutes les espèces d'étoffes que les vaisseaux français apportent des Indes, leur nature, leurs qualités, leurs noms, leurs ouvrages et les lieux d'où on les tire », et un autre, sur le commerce des Chinois de Canton, « tout semblable au premier par l'ordre et le fond ».  « On s'imagine aisément, remarque l'éditeur à propos du second mémoire, qu'il était dressé avec exactitude, puisque M. des Ganches (Savary des Ganches frère de Savary des Bruslons, auteur du Dictionnaire) qui avait alors l'armement de la Compagnie de la Chine... fut celui qui en prit soin. En effet, l'article sur le commerce des Chinois, p.182 très long, très explicite, est plein de détails de caractère local. Il a été évidemment basé sur quelques notes des commis, prises sur place. Le Dictionnaire de commerce parut en 1723, mais le mémoire sur la Chine avait été composé en 1717. Cette date dépasse à peine le règne de Louis XIV. Comme le genre des marchandises, fabriquées en Chine, ne pouvait pas subir de fréquentes variations, on ne pourrait trouver une meilleure source pour l'époque que nous étudions. Une étude sur les étoffes de la Chine ne saurait négliger celles des Indes. Au XVIIe et au XVIIIe siècle, les étoffes chinoises et indiennes se confondent dans le langage ordinaire et officiel. Le terme « étoffes des Indes » était excessivement élastique. En parlant des étoffes des Indes, de la Chine et du Levant, Savary observe : « On comprend ordinairement sous ces trois noms, mais particulièrement sous celui d'étoffes des Indes, toutes les étoffes qui sont apportées d'Orient ; soit par les vaisseaux de la compagnie des nations d'Europe, qui y trafiquent en droiture ; soit par la voie du Caire, de Smyrne, de Constantinople et des autres échelles du Levant.  Les étoffes de soie pure ou mêlée d'or et d'argent, taffetas et satins peints, écorces d'arbre, étoffes de coton, de laine, de fil, tout s'appelait « étoffes des Indes ». « On met aussi au nombre des étoffes des Indes non seulement ces belles broderies de chaînettes ou à soie passée qui sont faites sur des satins, des basins, des mousselines et des toiles de coton ; mais encore les fichus (mot nouveau, inventé en France) qui sont ou brodés ou non brodés ; les couvertures ou courtepointes ; les écharpes, les toilettes, les serviettes de soie à café ; les mouchoirs aussi à soie de différentes sortes, qui font une partie des retours des cargaisons des vaisseaux d'Europe, qui font le voyage des Indes Orientales.  p.183 On fabriquait aux Indes toutes sortes d'Atlas, satins et taffetas de différentes couleurs et qualités, unies, rayées, à fleurs d'or et de soie : des cancanias, satins rayés à chaînettes, des quemkas, espèce de cancanias plus soyeux, des calquiers, étoffes de soie à flammes, ce qu'on nommait alors point d'Hongrie ou à la turque, des cotonis, nommés ainsi, parce que le fond en était de coton et le reste de soie, des bouille-cotonis et des bouille-charmay ou chasmay, espèce de gros de Tours, couleur d'œil de perdrix. « Il faut avouer, remarque Savary, que la fabrique en est admirable et singulière et que, surtout dans les atlas à fleurs, l'or et la soie y sont employés d'une manière inimitable aux ouvriers d'Europe ; mais aussi il s'en faut bien qu'elles aient cet œil et cet éclat que les Français savent donner à leurs étoffes de soie.  Savary trouvait que la plupart des couleurs étaient fausses, surtout les rouge et cramoisi ; les taffetas des Indes, armoisins, arains, longuis et autres, unis ou façonnés, rayés, mouchetés, à fleurs, à carreaux, travaillés quelquefois avec l'or et l'argent, étaient en général plus faibles et moins soyeux que les taffetas européens. L'Inde produisait une grande quantité de toiles de colon de toutes espèces, blanches et de couleur, pures et mêlées de soie : les basins blancs, mais à façon, croisés comme la serge, ou à carreaux, sur lesquels on faisait d'admirables broderies à chaînettes, avec des soies rondes, dont la finesse, les dessins, la vivacité de couleurs ne se peuvent imiter en Europe ; les mousselines, « toile toute de fil de coton, ainsi appelée parce qu'elle n'est pas bien unie et qu'elle a de petits bouillons sur la superficie qui ressemblent assez à de la mousse » ; les chites peintes au pinceau et imprimées. « Quoiqu'on se serve des mêmes couleurs pour les deux espèces de toiles, remarque Savary, celles qui sont faites au pinceau l'emportent de beaucoup sur les autres ; la plante qui sert à peindre principalement pour le rouge se nomme Chay..., l'avantage des toiles qui en sont peintes ou imprimées est de devenir plus belles, plus on les lave, la vivacité des p.184 couleurs augmentant à l'eau et durant pour ainsi dire plus que l'étoffe même. Charpentier-Cossigny écrivait vers la fin du XVIIIe siècle sur les arts textiles des Indous : « Les Indiens nous ont appris à faire des toiles de coton, des basins et des mousselines et à imprimer sur ces étoffes des couleurs ineffaçables... La teinture des toiles des Indes a été imitée, en Europe, mais celle ci n'approche pas du degré de perfection que les Indiens lui donnent pour la vivacité et pour la solidité des couleurs.  Les écorces d'arbres étaient apprêtées avec l'écorce d'un arbre « qui se file comme le chanvre ». « Les longs filaments qu'on en tire... composent un fil qui tient en quelque sorte le milieu entre la soie et le fil ordinaire, n'étant ni si doux, ni si lustré que la soie, ni si dur, ni si mat que le chanvre. » Les écorces pures étaient les pinasses et les biambonnées ; les écorces mêlées de soie, les guingans, nillas, cherquermolles, fottalongées. Les herbes étaient les étoffes fabriquées avec des herbes, réduites en filasse, qui donnaient un fil doux et lustré ; les Européens les achetaient par curiosité, ces étoffes se coupant aisément dans les p.185 plis ; il y avait des herbes filées, des taffetas d'herbe, des herbes lâches, mêlées avec le coton. Savary donne quelque quarante ou cinquante noms « chinois ou indiens » des tissus orientaux. Discerner ceux qui paraissent avoir été empruntés à la langue chinoise ne servirait à rien. La confusion des étoffes chinoises et indiennes était inévitable. Dans l'Inde on fabriquait des étoffes semblables à celles de la Chine. Les étoffes chinoises, très répandues en Asie , passaient aux Européens par l'intermédiaire de l'Inde. Les commis des compagnies eux-mêmes, les achetant de la main des Indous, confondaient leurs noms et leur origine dans les factures qu'ils dressaient . Le plus simple c'était de désigner les étoffes chinoises par les noms des étoffes européennes, avec lesquelles elles avaient quelque ressemblance ; on fabriquait à la Chine des étoffes, connues dans le commerce sous le nom de « taffetas d'Angleterre et de Hollande », des « gros de Tours », etc. Une partie des étoffes qui venaient de la Chine étaient dissimulées par l'épithète « des Indes (comme « damas des Indes », « satin des Indes », d'origine chinoise) ou bien par quelque nom indou. D'ailleurs, d'après les notions géographiques du temps, la Chine faisait partie des Indes orientales : on distinguait l'Inde au deçà et l'Inde au delà du p.186 Gange ; la Chine et le Siam étaient situés dans cette dernière . On fabriquait en Chine toutes sortes d'étoffes de soie pure, ou mêlées d'or et d'argent, unies, à fleurs, rayées, à carreaux, des brocards, des velours, des satins, des damas, des taffetas, des serges, des toiles peintes et autres, inconnus aux Européens. La province de Nanking était renommée pour ses soieries . Les meilleures étoffes, cependant, comme les plus belles porcelaines, ne sortaient pas de la Chine. Les étoffes d'exportation étaient fabriquées pour la plupart dans la province de Canton. Voici la description, d'après Savary, de quelques étoffes fabriquées en Chine : Cangue, toile de coton, « dont les Chinois font leur premier habillement qui est proprement la chemise chinoise ». Il y avait deux sortes de cangues, de Fokien et de Nanking. Cha, étoffe de soie très simple, très légère dont les Chinois s'habillent en été ; elle approche du taffetas, « lorsqu'elle est moins serrée et moins lustrée, mais aussi beaucoup plus moelleuse », il y en avait d'unies et d'autres à fleurs, « dont les fleurs sont percées à jour et vidées, comme les dentelles d'Angleterre et quelquefois en si grande quantité qu'on ne voit pas le corps de l'étoffe. » Cette étoffe était peu connue en Europe. Crêpon de la Chine, étoffe de soie blanche ou blanche rayée de bleu ; cette dernière espèce de crêpons s'appelait souches ou soucies ; les crêpons de la Chine étaient plus estimés que ceux de l'Inde, dont il ne se faisait qu'un médiocre débit. Damas de la Chine, noir, ponceau, rouge, blanc. p.187 Dorures fausses, étoffes de la Chine « d'une fabrique extrêmement ingénieuse et tout à fait inconnue en Europe ». C'étaient des satins à fleurs d'or ou d'argent, composées « de petits morceaux de papier doré ou argenté coupé en filets longs et étroits, qui ont tant d'éclat que l'or de Lyon ou de Milan qu'on emploie dans les étoffes de France, n'en a pas davantage ». « Cette fabrique, observe Savary, est plus curieuse qu'utile, la pluie ou l'humidité les gâtent, en les amolissant et un usage assez court les use et les perd absolument. » « J'ai vu une étoffe, raconte  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x549" Charpentier-Cossigny (Voyage à Canton, 1799, p. 549), qui mérite quelque attention par son bas prix et par son brillant ; elle est de soie ou de filosèle, brochée avec des lanières très fines de papier doré, qui représentent toutes sortes de dessins et qui ont l'éclat des lames d'or, surtout à la lumière. Elle imite nos plus riches tissus de Lyon et a plus de durée qu'on ne croirait. Dorures fines, riches étoffes d'or et d'argent, appelées ainsi par opposition aux fausses Dorures de Nanking — satin de la Chine à fleurs d'or, les meilleures étaient fabriquées à Nanking. Gazes, de toutes couleurs, unies, à fleurs or et argent sur un fond de soie, simples et gaufrées. Gorao, étoffes de soie de couleur, cramoisi et ponceau. Kinsu, toile, fort estimée à la Chine, fabriquée de la filasse de la plante kinsu. On lui attribuait la qualité de tenir la chair fraîche en été et la vertu de guérir la galle. Elle ne se fabriquait que dans la province de Xansi, près de la ville de Kingiang. Inconnue en Europe. Kien-tcheou, étoffe de soie, fort estimée à la Chine, fabriquée de la soie des vers sauvages ramassés dans les bois, particulièrement dans ceux de la province de Canton. « Cette soie est de couleur grise, sans aucun lustre, ce qui fait que ces étoffes qui en sont fabriquées ont l'air d'une toile rousse ou d'un droguet un peu grossier. Elles sont cependant d'un grand prix et se vendent plus cher que les plus beaux satins », peu connue en Europe. Mohere, mouaire ou moire de la Chine — espèce de gros coton de peu de valeur. Nunna, toile blanche. p.188 Pansi, sorte d'étoffe de soie, fabriquée en Chine. Peling ou pelain ou pelang, étoffe de soie blanche ou de couleur. « Parmi le grand nombre d'étoffes qui se fabriquent à la Chine, la plupart de celles que les Hollandais apportent en Europe sont des pelings, parce qu'ils font plus de débit et qu'ils y trouvent un plus grand profit. » Satins de la Chine, (nommés aussi « satins des Indes, parce qu'ils passent par la main des Indiens de qui les commis de la Compagnie les reçoivent et les achètent ») — « étoffes de soie, assez semblables aux satins d'Europe, il y en a de plains, soit blancs, soit d'autres couleurs, il y en a aussi à fleurs d'or ou de soie, à carreaux, damassés, rayés, brochés. » Les satins de la Chine étaient estimés particulièrement, parce qu'ils se lavaient et se repassaient aisément sans perdre leur lustre. Satin linée, étoffe de soie, plissée d'une manière singulière : « les unes sont plissées de la forme des livres qu'on appelle gros in-octavo, les autres de celle des in-quarto ». Saya, étoffe de soie qui se fabrique en Chine. Serge de soie, étoffe croisée, toute de soie, de diverses couleurs. L'Amphitrite en avait apporté dans ses deux retours (en 1700 et en 1703). Taffetas, de toutes couleurs et de toutes sortes, larges et étroits, unis, rayés, à fleurs de soie et d'or. Taffetas, dits d'Angleterre, taffetas, dits de Hollande, taffetas, dits gros de Tours. les petits taffetas de Canton, connus sous le nom de soies tout simplement. Satins et taffetas peints, connus en Europe sous le nom étrange de furies ; « les premiers qui furent apportés en Europe avaient des dessins si extraordinaires et jetés pour ainsi dire sur l'étoffe avec si peu d'ordre et de proportion qu'on eût pu croire que c'était l'ouvrage de quelque furie ». Touanse ou twanje, espèce de satin façonné, « approche de ce qu'on appelle en France furies d'étoffes », très estimé à la Chine, inconnu en Europe. Tunquin ou tonquin blanc, étoffe de soie, fabriquée originairement au Tonkin. Savary de Ganches donne le prix des étoffes qui se débitaient à p.189 Canton : le taffetas blanc de Canton coûtait la pièce de 26 aunes, 4 l. 15 s. ; le taffetas blanc de Nanking de 5 à 8 livres ; nunna de 2 l. ½ à 4 livres ; le crêpon de Nanking, de 7 l. ½ à 10 l. ½. Nicolas Graaf, voyageur hollandais qui visita la Chine, vers 1683, raconte qu'on vendait à Canton les grands pansis et gilains blancs pour 4 fl. 56 s. de Hollande, les petits pour 4 fl. 40 s.  ; transportées au Japon, les marchandises de la Chine donnaient 200, 300, jusqu'à 600 % de profit. Les marchands qui les portaient en Europe, pouvaient doubler et tripler les prix, les ayant achetées à si bon marché, la main-d'œuvre étant de peu de valeur en Chine. Outre cela, les marchands gagnaient de 20 à 25 % sur le change, l'argent (métal) coûtant plus cher en Chine qu'en Europe. D'après  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k10400008.r=" Tavernier (Observations sur le commerce des Indes- Orientales, 1679), les toiles blanches se vendaient de 2 à 12 mammoudis, les chites de couleur, de 2 à 9 mm. et plus cher, jusqu'à 30 et 40 mm. ; les cotons de soie, de 12 à 18 mm. ; les écorces d'arbres à 18 mm. les atlas à 21 mm. Il y avait certainement des étoffes plus chères. Devant Tavernier, un Anglais et un Hollandais avaient acheté 2 pièces de taffetas pour 1.000 écus chacune, ce qui s'explique par l'extrême finesse de toile. Tavernier mentionne un turban de toile de 40 aunes de long, si fine, que l'ambassadeur de Perse, revenant des Indes, la présenta au Schah Séfi II dans une noix de cocos. Tavernier lui-même apporta comme curiosité, à Anne d'Autriche, une once de fil dont la livre coûtait 600 mammoudis, « et la feue Reine Mère, avec plusieurs dames de la cour, fut surprise de voir un fil si délié et qui échappait presque à la vue ». D'après le procès-verbal de la vente de la compagnie des Indes du 28 mai 1691 on voit que les toiles de coton blanches et les mousselines qui avaient coûté aux Indes 327.000 produisirent 1.267.000 livres, c'est-à-dire donnèrent 400 % bénéfice, 32.000 livres d'étoffes de soie furent vendues 97.000 livres ce qui fait 300 % de bénéfice.  p.190 Les « couvertures, camisoles et vestes de la Chine et autres, de soie, coton piqué ou de laine » sont mentionnés dans le tarif de 1664, comme payant 10 % de leur valeur de droits d'entrée. Depuis 1700 la Compagnie de la Chine fit fabriquer dans ce pays des broderies et des robes entières, d'après les modèles européens que Savary ne décrit pas, « attendu, qu'étant arbitraires, chacun fait ses modèles à sa mode ». L'Amphitrite, à son retour, rapporta des robes de chambre, des lits brodés, des toilettes. Voici ce qu'on lit dans le Dictionnaire de Savary à ce sujet : « Il vient de la Chine des robes de chambre pour hommes et pour femmes, seulement en morceaux et non assemblés. Elles sont de satin ou de taffetas, brodées d'or, d'argent et de soie. La Compagnie de la Chine en avait envoyé des modèles par le vaisseau, nommé l'Amphitrite, et c'est sur le retour du même vaisseau que furent apportées les premières de ces sortes de robes, que l'on a vues en France.  Les « toilettes » — c'est-à-dire, nappes de toile fine pour recouvrir la table devant laquelle on fait sa toilette — travaillées à la Chine également d'après les modèles, envoyés par la Compagnie, apparaissent en même temps pour la première fois. Il y en avait de brodées de soie et argent, et d'autres argent et or ; ces dernières sortes se vendaient de 131 à 136 livres la pièce et les autres jusqu'à 70 livres . II. — Les imitations européennes des tissus chinois Dès le milieu du XVIIe siècle, on fabriquait en France des étoffes que l'on désignait dans le commerce comme « de la Chine », quoiqu'elles fussent d'origine européenne. L'inventaire de Mazarin (1653) mentionne dix pièces de serge, « façon de la Chine », fabriquées à Paris . p.191 Dans le Journal du Garde-Meuble de la Couronne est notée plus d'une fois l'entrée des tapisseries de bergame de la Chine . D'après Savary, on appelait « bergame » une espèce de grosse tapisserie qui se fabriquait avec différentes sortes de matières filées, comme bourre de soie, laine, coton, chanvre, poil de bœuf, de vache ou de chèvre, fabriquée originairement à Bergame ; il y avait des bergames à grosses barres, chargées de figures d'oiseaux ou d'animaux, ou bien à grandes et petites barres unies, sans figures. Il y en avait qui s'appelaient « écaille », à cause de la ressemblance de leurs « façons » (dessins) avec les écailles des poissons, et « Chine » parce que leurs façons ressemblaient aux ondes des ouvrages de soie et de la laine que l'on faisait à l'aiguille sur le canevas, ce qu'on nommait « point de la Chine » . Au commencement du XVIIIe siècle, les bergames étaient excessivement répandues. Savary écrit qu'à Paris il y a « peu d'artisans ou gens de basse condition de cette grande ville qui ne se fassent un point d'honneur, en s'établissant, d'avoir dans sa chambre une tapisserie de bergame. » Les bergames étaient souvent appelées « Chine » simplement. Satin de la Chine fabriqué en France rappelait le satin de Bruges, mais la rayure en était différente, « étant faite en forme de rochers ou point de la Chine » . Siamoise était une espèce de toile rayée, et aussi une étoffe mêlée de soie et de coton, sorte de mousseline que l'on vit pour la première fois en France, lors du séjour des ambassadeurs de Siam à la cour de Louis XIV (1686). « L'on fit dans ce temps-là dans les manufactures de France des étoffes toutes de soie, à qui l'on donna ce nom qui était alors fort à la mode, à cause de la singularité de l'ambassade et de la magnificence avec laquelle ces ambassadeurs furent reçus ; mais on n'y en fabrique plus, ou plutôt elles se sont rangées, comme auparavant, parmi les satins façonnés. Les siamoises de coton et de fil ont été plus p.192 heureuses, il s'en fait toujours un grand commerce ; les unes sont à grandes, les autres à petites rayes de diverses couleures.  On peut voir au Cabinet des Estampes plusieurs gravures représentant des dames vêtues de siamoise : Femme de qualité en déshabillé d'étoffe siamoise, par J.-D. de Saint-Jean (1687)  ; Femme de qualité se promenant à la campagne en habit de Siamoise par le même  ; Femme de qualité en habit d'été d'étoffe siamoise, par N. Arnoult, (1687), et quatre autres variantes du même sujet datées de 1687 et 1688 . L'industrie des soieries étant peu développée au Siam, les riches étoffes rayées et à fleurs, dont étaient revêtus les ambassadeurs de Siam étaient évidemment d'origine chinoise. La « siamoise », fabriquée en France, serait donc une imitation d'une étoffe de Chine. Les siamoises de la Porte et de Rouen sont souvent mentionnées dans l'Inventaire de Fontanieu . III. — L'engouement pour les étoffes des Indes et la lutte contre la mode orientale « Depuis la découverte des Indes, la passion des Européens et principalement des Français pour les toiles peintes et étoffes des Indes ne fait que croître », écrivait Du Fresne de Francheville, en 1738 . La mode des étoffes orientales était alimentée par les apports considérables de la Compagnie des Indes. Les toiles et les soieries étaient le principal objet du commerce de la Compagnie pendant les premières années de son existence (jusqu'à 1686). À peine eût-elle quelques retours des Indes  p.193 que le Mercure Galant notait la mode des robes indiennes (1672). « Les jupes à la Psyché, lisons-nous dans ce journal, sont toujours à la mode, aussi bien que les manteaux de toile des Indes. On en porte pourtant beaucoup, depuis peu, d'un satin couleur de feu, mêlé de blanc, qui plaît beaucoup et commence à devenir fort à la mode.  « Il faut avouer, écrivait le Mercure quelques mois plus tard (avril 1673), qu'il y a à présent une mode qui est bien générale, et que l'on ne voit plus rien que d'imprimés et de peints, toutes les rues sont remplies de ces manteaux de la Chine, et le bon marché de ceux qui sont imprimés a causé cette multiplicité...  On appelait alors manteaux les étoffes destinées probablement pour cette partie du costume. Parmi les étoffes orientales enregistrées dans l'Inventaire général des meubles de la Couronne au chapitre de Diverses sortes de meubles, on trouve : « n° 249, cinq pièces appelées manteaux de laine fine et soie de diverses couleurs, savoir : trois blanches parsemées de fleurs, une rayée orange et céladon à fleurs et une rouge cramoisy, parsemée de grandes roses à tige » (inventoriées avant 1681) . On portait aussi des manteaux en taffetas, recouverts de point d'Angleterre. « On ne voit presque pas une personne de qualité, continue le Mercure, qui n'ait ou de ces sortes de manteaux ou de manteaux de la Chine, peints et non imprimés » . Ces manteaux peints étaient certainement ces satins de la Chine, appelés « furies », aux dessins extravagants, « ouvrage digne d'une furie », d'après l'opinion de Savary . En 1673, la mode traversait la phase de démocratisation, les procédés de l'impression ayant multiplié et vulgarisé ce genre d'étoffes. Les manteaux imprimés étaient, paraît-il, inférieurs aux satins p.194 peints. Cependant le Mercure observe : « on en imprime toutefois depuis peu qui sont presque aussi beaux que les peints, mais les premiers qu'on a imprimés n'étaient que pour les grisettes et sur du taffetas, au lieu qu'il y en a présentement sur du satin, qui sont si beaux que l'on a de la peine de deviner s'ils sont imprimés ou peints.  « L'entêtement » pour les satins et les toiles peintes était si grand à Paris et à la cour, raconte Savary, que « contre le goût ordinaire des dames qui aiment la parure et la magnificence, elles ne voulaient plus s'habiller d'autres étoffes. »  Le Mercure rapporte une curieuse causerie mondaine. Une dame raconte à ses amies qu'elle fait peindre de beaux écrans à la manière des manteaux de la Chine ; croyant que personne n'a la même prévoyance, elle se félicite d'amener la mode. — C'est une bagatelle que vos écrans, répliqua Clarisse : je fus hier chez une de mes amies qui fait peindre une tapisserie d'alcôve, dont les figures sont de ma hauteur. Il n'y a rien de plus beau et puisque l'on peint bien des rubans, on peut bien peindre des tapisseries.  — J'ai vu quelque chose de plus curieux et de plus nouveau, dit alors Lucrèce, Périgon  me montra hier des bas de soie de la Chine , dont les figures étaient les plus plaisantes du monde.  — Il faut, repartis-je à cette belle, que les dames qui portent de ces bas de soie figurés soient résolues à faire voir leurs jambes, car, sans cela, il leur sera p.195 inutile de porter de pareils bas. — Que voulez vous, reprit Clarisse, il se faut peindre depuis les pieds jusque à la tête pour bien suivre la mode, j'espère qu'on imitera bientôt les Iroquois qui se peignent le visage de toutes les couleurs.  La mode persistait. En 1677, les élégantes portaient toujours des bas de la Chine ; les lourdes étoffes, brochées d'or et d'argent, étaient abandonnées. On ne voyait plus de femmes vêtues que de toiles et de gazes. C'était une profusion de belles étoffes aux teintes vives et variées, aux dessins d'une originalité ravissante. Par les chaleurs de l'été de 1677, les dames portaient des manteaux et des jupes de gazes de toutes couleurs, unies, rayées, en carreaux, semées de fleurs, en relief : « On en voit sur des fonds bruns couverts de fleurs de toutes couleurs, il s'en trouve de même sur des fonds blancs qui font le plus bel effet du monde ; d'autres sont sur des fonds mouchetés et à colonnes,.... celles qui sont rayées et qui ont de grands espaces entre les rayes remplies de toutes sortes de fleurs, sont très belles. Mais quelque beauté qu'ayent toutes ces gazes, je ne désespère point d'en voir encore de plus extraordinaires, puisqu'il n'est point de jour qu'on n'en remarque aux Tuileries d'un dessin tout nouveau.  En 1678, la plupart des robes étaient toujours faites à l' « indienne ».  Le sieur Gautier, marchand , qui avait fait un bon trafic on manteaux points, en 1673, annonçait à ses clientes qu'il attendait pour la saint-Martin une flotte « de très riches étoffes », promettant une nouvelle couleur, mais laquelle, « il n'en peut point encore dire de loin ».  Des fabriques furent établies en Flandre, en Hollande, en France pour peindre et imprimer les étoffes à la mode indienne. p.196 Les satins et les taffetas peints sur lesquels étaient représentées « en couleurs très vives » diverses figures d'hommes, d'animaux, d'oiseaux et de fleurs excitaient l'admiration générale. « On tâcha d'imiter l'extravagance des dessins chinois et indiens et l'on y réussit », observe Savary à ce propos. L'influence de l'art de l'Extrême-Orient sur l'industrie française au temps de Louis XIV a été reconnue plus d'une fois. M. Pottier écrit à propos de la fondation de la Compagnie des Indes Orientales (1664) : « Notre commerce s'étend jusqu'à la Chine ; bientôt les belles étoffes et les porcelaines de ces contrées nous arrivent et font tout de suite l'admiration des artistes et de la cour. Aussi peut-on rapporter à cette époque, c'est-à-dire au règne de Louis XIV, les premières tentatives de notre industrie nationale dans la voie de la fabrication des porcelaines et des tissus de luxe.  « Chose curieuse à constater, observe M. Cox, à mesure que le Grand Roi vieillit, que son règne s'attriste et s'assombrit, l'art, au contraire, s'égaie, la solennité de l'enseignement de Lebrun fait place peu à peu au charme brillant et plein de fantaisie d'une nouvelle école, qui sera la gloire du XVIIIe siècle... La Compagnie des Indes Orientales, profitant de la haute protection de Mme de Maintenon, importe les produits de l'Extrême-Orient ; il est facile de constater leur influence sur les tendances naissantes à la fin du règne de Louis XIV.  Nous avons déjà fait observer plus d'une fois que les serges « façon de la Chine » se fabriquaient à Paris vers le milieu du XVIIe siècle ; on peut se demander si les satins de la Chine, dont étaient confectionnés les nombreux ameublements à la chinoise que nous avons décrits, en parlant des objets de Chine à la cour de Louis XIV, n'étaient pas de la même origine. Les motifs orientaux étaient imités dans les étoffes de petits prix et de luxe. « Les ouvriers de Paris, de Tours et de Lyon, raconte Savary, entreprirent pour flatter le goût de la nation de travailler sur p.197 le métier une étoffe de soie ou de satin façonné qui imitait les premiers dessins des furies de la Chine... il y en avait d'admirables ; mais elles n'eurent qu'un médiocre débit, autant à cause de leur prix, qui était considérable en comparaison de celui des vraies furies, que par la manie et le goût pour les étoffes étrangères, dont il n'y a guère d'apparence qu'on puisse jamais entièrement guérir les Français. L'habitude conserva à ces imitations le nom de « furies », « quoiqu'il ne convînt plus à la beauté de cette nouvelle fabrique. » Jean Revel (1684-1751), élève de Le Brun, dirigeait la décoration des tissus à Lyon, depuis 1710. Ce peintre, qui avait abandonné le grand art pour consacrer son talent exclusivement à l'exécution des motifs d'ornement pour les étoffes, inventa les points rentrés et obtint par le mélange et l'enchevêtrement des soies, ce qui adoucissait le passage d'une nuance à une autre, le modèle des lumières et des ombres qui remplaça les à-plats, employés jusqu'alors . Les sujets d'architecture, ruines, jardins à la française, avec treillages, ifs, caisses d'orangers, entrent dans l'ornement des tissus. L'interprétation des fleurs devient réaliste. Les motifs décoratifs juxtaposés en semis, sans liaison d'ornement conventionnel, avec les ombres disposées d'un côté, font l'effet de véritables tableaux sur l'étoffe. « Cette innovation écrit M. Migeon, révolutionna l'aspect des tissus sous Louis XIV et persista dans les deux règnes suivants.  On peut voir au Musée de Lyon plusieurs spécimens d'étoffes  exécutées dans la manière de Jean Revel, laquelle peut-être n'est pas sans faire songer à ces satins parsemés de fleurs au naturel, de figures et paysages à la chinoise, si goûtés à l'époque que nous étudions. Le bon marché des étoffes des Indes, des « furies » et des p.198 « peintades » contrefaites en Europe leur garantissait la consommation dans toutes les classes de la société. C'était la ruine des manufactures de Lyon et de Tours qui fabriquaient les riches étoffes pour l'hiver, les taffetas simples ou façonnés pour l'été, les étoffes légères pour les meubles. À en croire le mémoire présenté au conseil de Commerce le 10 novembre 1702 par les députés de la ville de Lyon, les villes de Lyon, Tours, Paris, Nîmes, Reims, Amiens et autres ont souffert de cette mode ; les ouvriers de ces villes ne trouvaient pas d'emploi, étaient obligés de sortir du royaume. Les députés de Lyon suppliaient Sa Majesté de donner une nouvelle interprétation de l'édit de 1664 qui confirmât les privilèges de la Compagnie des Indes, autorisant l'importation de toutes sortes des marchandises, à la réserve des étoffes de soie et toiles peintes (l). Savary a malheureusement une telle rancune contre les furies, peintes aux Indes et contrefaites en Europe, qu'il trouve plus à propos de ne point parler de leur négoce qui était si considérable, ni de leurs qualités et « de laisser dans un oubli éternel les marchandises et un entêtement qui ont réduit à la mendicité un si grand nombre de malheureux ouvriers. » Voyant le préjudice que portait aux manufactures nationales la consommation des étoffes orientales, le gouvernement pensa à arrêter ce « désordre » : « L'autorité royale, écrit Savary, travailla à opposer une digue à cette espèce de torrent d'étoffes des Indes qui inondait Paris et les provinces.  Alors commence une lutte acharnée contre cette mode, basée sur la doctrine du protectionnisme et compliquée par les relations politiques avec la Hollande et l'Angleterre. Au point de vue du protectionnisme, le commerce des étoffes des Indes avait l'inconvénient de ruiner l'industrie nationale par la concurrence des étoffes étrangères et de faire sortir du royaume les espèces d'or et d'argent. Les premières mesures prohibitives, prises par Louvois, qui à la mort de Colbert (1683) p.199 dirigeait le commerce intérieur et les manufacturas, visaient l'importation des toiles des Indes. Dans une dépêche du 31 janvier 1686, adressée au marquis de Seignelay, chef perpétuel, président et directeur de la Compagnie, Louvois écrivait qu'il faudrait « empêcher les trop grands envois de toiles qui ont été faits jusqu'à présent et disposer le commerce en sorte que les retours soient composés d'étoffe de soie et d'autres marchandises plus fines » . Le sieur Chauvel de Dieppe adressait en même temps à Seignelay un Mémoire, dans lequel étaient exposées les plaintes des fabricants. « Les Français, écrivait Chauvel, à qui la nécessité a donné depuis peu un esprit de ménage et d'économie, achètent préférablement ces étoffes de médiocre qualité à cause de leur médiocre prix. Ils les font servir à toutes sortes d'usages, jusqu'à en faire des ameublements entiers, pendant que toutes les étoffes de nos manufactures sont demeurées sans consommation et par conséquence abolies. L'auteur proposait de limiter l'entrée des étoffes, ce qui augmenterait leur prix, mesure dont la Compagnie ne ferait que gagner, de grever de droits les étoffes de Hollande et d'Angleterre, même de les interdire complètement. Les rigueurs commencèrent en 1686 par l'arrêt du 30 avril 1686 qui interdisait de faire entrer dans le royaume les toiles et autres ouvrages de coton autrement que par les Bureaux des Provinces des Cinq Grosses Fermes, et augmentait considérablement les droits . Les directeurs de la Compagnie des p.200 Indes envisageaient cette mesure comme un droit d'interdiction, dirigé contre les Hollandais et les Anglais, qui introduisaient dans le royaume « sans bornes » les toiles, propres pour la peinture . L'arrêt du 15 octobre 1686 imposa une somme énorme sur les étoffes de soie et d'écorces d'arbres, exigeant par-dessus les droits du tarif de 1664 — 20 livres par aune des étoffes de soie riches à fleurs d'or et argent, 8 livres par aune des petites étoffes de soie bourrées et mêlées d'or et d'argent ; 50 sols par aune des étoffes de soie et écorces d'arbres ; 20 sols par aune des étoffes d'écorce d'arbre pures . Alarmé par cette politique qui anéantissait les titres de la concession de la Compagnie des Indes, condamnant les marchandises qui constituaient le fond de son commerce, les directeurs cherchèrent à réfuter les arguments des protectionnistes, affirmant que l'argent envoyé aux Indes ne venait pas du royaume, mais était tiré d'Espagne (de Cadix), que la peinture des toiles était une branche d'industrie avantageuse pour la nation. Malgré leurs remontrances et suppliques, toute importation et commerce de toiles peintes et d'étoffes de soie des Indes fut interdit par l'arrêt du Conseil du 26 octobre 1686. L'arrêt déclarait que, vu la diminution des manufactures nationales, les fabriques, établies dans le royaume pour peindre les cotons des Indes, cesseront, que les moules, servant à imprimer, seront rompus et brisés. Le débit des toiles peintes et des étoffes de soie, à fleurs d'or et d'argent, des Indes et de la Chine fut défendu. Les marchands qui avaient de ces étoffes devaient s'en défaire comme bon leur semblerait jusqu'au dernier décembre 1687, sous peine de confiscation et d'amende de 3.000 livres (Ce délai fut prolongé par l'édit du 27 janvier 1687 jusqu'au dernier décembre 1688). Les p.201 mousselines et les toiles blanches fines furent seules exemptés de cette prohibition, comme ne pouvant être remplacées par aucun produit français. Se voyant à la veille de la ruine, la Compagnie sollicita et obtint la permission de vendre les toiles peintes et de faire peindre les toiles blanches qu'elle avait dans ses magasins et qu'elle attendait avec le retour de ses vaisseaux, partis en 1685 et en 1686. La prohibition absolue de la fabrication et du commerce des toiles peintes fut réitérée par les édits du 1er février et du 14 mai 1689. L'arrêt du 10 février 1691, rendu par Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain, qui en 1690 remplaça Louvois et qui continuait la politique protectionniste de son prédécesseur, interdit même l'importation des mousselines et des toiles blanches (confirmé par l'arrêt du 13 mars 1691). L'arrêt du 3 mars 1693 défendait aux marchands et aux ouvriers d'employer aucune toile peinte, ni imprimée, et d'en faire aucune tapisserie, lit, couverture ou autres ouvrages de quelque sorte qu'ils puissent être, ordonnant de se défaire dans six mois pour tout délai des meubles, habits et autres ouvrages de toiles peintes qui sont déjà faits et en possession desdits ouvriers et marchands. La défense fut renouvelée le 3 décembre et le 14 décembre 1697. Ce dernier arrêt visait même les fripiers : « les fripiers qui ont en leur maison exposition des toiles peintes, hardes ou meubles, faits d'icelles, seront tenus de les envoyer hors du royaume dans trois mois »...« Après l'expiration dudit délai il sera fait une exacte perquisition et recherche dans toutes les boutiques et magasins desdits fripiers. » Une amende de 3.000 livres fut fixée pour la contravention de l'arrêt. Défendue dans le principe, la vente des mousselines et des toiles peintes fut autorisée de temps en temps par exception. Pendant l'année 1691 la permission de vendre les toiles blanches fut accordée à l'arrivée de chaque vaisseau de la Compagnie, revenant de l'Inde ; le 22 janvier 1695, la Compagnie obtint l'autorisation d'apporter des toiles peintes pendant trois ans et « plus longtemps, s'il plaît à Sa Majesté, jusqu'à la concurrence de 1.500.000 livres par an, à condition de les expédier à sa charge aux pays étrangers, sans pouvoir les vendre aux marchands du p.202 royaume », privilège confirmé par l'arrêt du 23 juillet 1700. Ces arrêts n'accordaient à la Compagnie que le transit des toiles peintes par terre, interdisant invariablement leur usage en France : « Fait aussi Sa Majesté défense à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu'elles soient, de porter, s'habiller, ni faire aucun vêtement, ni meubles d'écorces d'arbres ou toiles peintes ; et aux tailleurs, couturières et fripiers d'employer, ni avoir chez eux des toiles peintes ou écorces d'arbres, ni les hardes ou meubles faits d'icelles », à peine de confiscation et de 150 livres d'amende pour les particuliers et de 3.000 livres pour les marchands, tailleurs, couturières et fripiers. « Par grâce singulière », le débit dans le royaume des toiles peintes, composant la cargaison des navires, le Marchand des Indes, le Maurepas, l'Aurore, arrivés durant 1699-1700, fut autorisé par l'arrêt du Conseil d'État du 7 septembre 1700. La même permission fut accordée, en 1702, pour les étoffes apportées sur les vaisseaux envoyés aux Indes vers la fin de 1700 et au commencement de 1702. Le 18 septembre 1702, le Roi permit aux Directeurs de la Compagnie « sans tirer à conséquence », de vendre à Nantes ce qui leur restait des retours de 1700 et 1701, ce qui faisait 7.164 pièces de toiles peintes, couvertures, tapis, et 1541 pièces d'écorces d'arbres, avec facilité à ceux qui les achèteraient de les débiter pendant une année seulement. La prohibition des étoffes de soie riches aux fleurs d'or et d'argent des Indes et de la Chine, déclarée par l'arrêt du Conseil du 26 octobre 1686, fut révoquée le 27 janvier 1687, sur la sollicitation des directeurs de la Compagnie des Indes, qui offrirent au Conseil d'État pour équilibrer l'importation et l'exportation des marchandises, d'envoyer dans les pays de leur concession pour 500.000 livres de manufactures de France par an, contre 1.500.000 livres d'étoffes de soie des Indes et de la Chine, qu'ils auraient droit d'apporter annuellement. L'arrêt du 27 janvier 1687 permit à la Compagnie des Indes de continuer le commerce d'étoffes des Indes et de la Chine à ces conditions. Jouissant de ce privilège (confirmé par les arrêts du 14 août 1688, du 24 février 1691, du 23 mars 1691, du 23 juillet 1700), la p.203 Compagnie avait fait venir pendant quatorze ans (1687-1700) 389.032 livres d'étoffes de soie et d'écorces d'arbres. Le commerce des étoffes de soie pure ou de soie mêlée d'or et d'argent fut interdit par la Déclaration du Roi du 9 mai 1702 qui libérait en même temps la Compagnie de l'obligation d'envoyer aux Indes les manufactures de France. Le dernier délai de débit pour les étoffes qui se trouvaient déjà au royaume ou devaient arriver à la Compagnie par les prochains vaisseaux fut fixé au dernier décembre 1703. Cette prohibition fut confirmée par l'arrêt du Conseil du 12 décembre 1703. Ainsi, à partir de 1704 les étoffes de soie des Indes et de la Chine deviennent des marchandises prohibées, comme les toiles peintes, « marchandises de contrebande par excellence », d'après la définition de Savary. Il serait trop long d'analyser tous les arrêts interdisant le commerce et l'usage des étoffes des Indes et de la Chine, rendus pendant la première moitié du XVIIIe siècle (plus de vingt pour les années 1700 à 1727). Savary raconte que les bruits que les marchands d'étoffes défendues répandirent dans le public pendant la minorité de Louis XV, à savoir que la déclaration et la marque de meubles d'étoffes des Indes, prescrites par l'arrêt du 11 juin 1714, demeurerait sans exécution, amenèrent les édits du 20 juin 1716 et du mois de juillet 1717, qui confirmèrent toutes les défenses précédentes. L'édit de juillet 1717. enregistré au Parlement le 15 décembre de la même année, introduisait des peines afflictives : galères à perpétuité pour ceux qui introduiront les étoffes de la Chine et des Indes à main armée ; galères pour trois ans pour ceux qui les introduiront sans armes, outre l'amende fixée par les juges ; exposition au carreau pendant trois jours de marché pour les hommes et le fouet pour les femmes, coupables de les avoir distribuées, débitées ou en avoir favorisé le commerce, de même pour les ouvriers et les ouvrières qui les auraient employées dans leurs confections. Enfin en 1726, la peine de mort fut ordonnée pour toutes personnes qui introduiraient à main armée et attroupée au nombre de trois et au-dessus les toiles peintes, écorces d'arbres et étoffes de la Chine, même les toiles et mousselines blanches des Indes et du Levant, sans marque de la p.204 Compagnie. En 1748, la défense fut renouvelée encore une fois d'introduire dans le royaume toutes les étoffes venant des Indes, marquées ou non marquées du plomb de la Compagnie des Indes . Ces mesures rigoureuses étaient-elles efficaces ? Il paraît que non, car Savary se plaignait que « quarante années de soins et presque autant d'édits et de déclarations et d'arrêts du Conseil ne l'ont pu encore arrêter tout à fait ; et qu'il se fait presque autant de cette malheureuse contrebande si préjudiciable aux ouvriers et aux manufactures de France, que si le commerce en était entièrement permis et ouvert.  L'Angleterre et la Hollande, surtout, versaient en France une grande quantité d'étoffes que les compagnies commerciales de ces pays tiraient des Indes. Le gouvernement français était préoccupé de mettre fin à l'introduction de ces marchandises. En 1697, ayant appris la défense que le Grand Mogol avait faite aux Européens d'enlever aucune étoffe dans ses États, Pontchartrain exprima l'espoir que cela empêcherait les Anglais et les Hollandais d'en faire le versement en France . Le 6 février 1697, Madrys, intendant à Dunkerque, rapportant qu'il avait exécuté l'ordre du Conseil d'État concernant la marque des étoffes, ajoutait : « Je ne doute point qu'il ne s'en trouve une quantité considérable dans les villes et plat pays de la Flandre, dont la plus grande partie sûrement n'a pas esté achetée de la Compagnie des Indes à Nantes, mais y est entrée en fraude par le côté du pays ennemi, et il n'est pas possible d'empêcher une pareille contravention, à moins que les fermiers généraux n'ayent des commis plus sûrs et en plus grand nombre qu'ils n'en ont eu jusqu'à présent sur la frontière.  Informé par ce rapport de ces abus, le secrétaire de l'État enjoignit aux fermiers généraux de faire leur possible pour les empêcher et de se faire souvent rendre compte de la conduite des commis des bureaux à la p.205 frontière de Flandre . Le Conseil de commerce, délibérant sur les moyens de l'exécution de l'arrêt du 13 juillet 1700, qui devaient régler la quantité d'étoffes de la Chine et des Indes, vint à la conclusion, qu'on ne pouvait pas se fier aux commis de Fermes, prêts à faciliter la contravention à cause de l'intérêt qu'ils y trouvaient, ni aux juges de police, souvent intéressés dans ce commerce, ou parents des négociants. Il fut décidé que les intendants devaient commettre des délégués pour tenir la main à l'exécution de l'arrêt du 13 juillet 1700 . Dans la séance du Conseil de commerce du 15 septembre 1701 fut signalé le grand versement de marchandises du Levant à Marseille. « Il y en avait une si grande quantité, qu'on ne savait qu'en faire », d'après l'expression de Pontchartrain. Tous les députés furent d'accord que les marchands qui, d'intelligence avec les commis « misérables sans honneur et sans biens », à prix d'argent ou autres récompenses faisaient entrer les marchandises en fraude pour les débiter ensuite à meilleur marché et ruiner ainsi les bons et honnêtes négociants, méritaient d'être exclus pour toujours du commerce . Ce commerce de contrebande était une des causes alléguées par la Déclaration royale du 9 mai 1702, qui révoquait la permission accordée à la Compagnie des Indes d'apporter annuellement pour 1.500.000 livres d'étoffes de la Chine et des Indes, car les négociants profitant de cette occasion en avaient fait entrer en fraude « pour des sommes bien plus considérables des États voisins, malgré toutes les défenses, au grand préjudice des manufactures, et avaient fait passer l'argent aux pays étrangers » . Dans la séance du Conseil de commerce du 10 novembre 1702 un député de Lyon présenta p.206 un mémoire sur la vente de la Compagnie des Indes qui venait d'avoir lieu à Nantes, prétendant que les toiles avaient été vendues très cher, chaque marchand n'en ayant pris qu'une très petite partie pour avoir prétexte d'en acheter de pareilles des Compagnies de Hollande et d'Angleterre, qui sont beaucoup meilleur marché, qu'ils introduisent dans le royaume, ce qui sera une nouvelle occasion d'en faire sortir les espèces d'or et d'argent . Le Conseil de commerce était persuadé de l'importance d'attaquer les Hollandais dans la partie qui leur est la plus sensible, c'est-à-dire dans leur commerce. Souffrir l'introduction des étoffes de leur part, ce serait leur fournir les moyens de continuer la guerre aux dépens des Français et de ne sentir aucun des inconvénients qui en sont ordinairement les suites . De là cette lutte acharnée contre la mode, contre cet entêtement de la nation française, dont les rigueurs seraient incompréhensibles, si l'on ne prenait pas en considération l'état politique de la France. Citons quelques exemples de l'application de ces lois, illustrant les mœurs de l'époque. Il était défendu aux officiers et aux équipages des vaisseaux qui allaient aux Indes de trafiquer pour leur propre compte. En 1700, à la veille du départ de l'escadre de Châteaumorant, le roi, ayant été informé « d'une infinité d'endroits », que les officiers se préparaient à faire un grand commerce, excessivement mécontent, ordonna au ministre de la Marine d'écrire à Desclouzeaux de visiter ces vaisseaux et de mettre à terre toutes les marchandises que les officiers y auraient embarquées en fraude, pour faire le commerce pour leur propre compte . Une nouvelle ordonnance fut rendue, le 20 janvier 1700, par laquelle tout commerce était défendu sous peine de confiscation, de cassation pour les officiers, et de p.207 punition corporelle pour les gens de l'équipage . En novembre 1700, le roi fut de nouveau averti du commerce en fraude qui se faisait dans les ports de Bretagne des marchandises des Indes, l'Amphitrite était rentrée au mois d'août, le Marchand des Indes, le Maurepas et l'Aurore appartenant à la Compagnie des Indes, au mois de septembre. Une lettre sans signature avait été adressée au contrôleur général, accusant les officiers de commerce illicite. Le chevalier Rosmadec, commandant de la marine à Port Louis et M. Mauclère commissaire général furent chargés de faire la perquisition. Ils ne découvrirent aucun officier, mais ils rapportèrent qu'il était bien vrai que quelques femmes avaient vendu publiquement du thé et des porcelaines dans les rues, ce qui était fait au vu et su des commis des Fermes qui n'avaient qu'à se plaindre pour l'empêcher ; d'ailleurs, ils étaient persuadés que les droits avaient été payés . Cette vente des porcelaines en pleine rue ne montre-t-elle pas que le lendemain de l'heureux retour de l'Amphitrite, la Chine était vraiment dans l'air ? Le 12 octobre 1701, le secrétaire de l'État, informé de la saisie qui avait été faite au Havre sur trois officiers revenant des Indes (6 mouchoirs de coton, 6 aunes de toile bleue, 6 cravates, 7 mouchoirs, un petit tapis de toile, quelques aunes de toile rayée, etc.), autorisa M. Chamillart à faire quelque grâce dans cette occasion . En 1713, les marchandises apportées sans permission par les gens de l'équipage du Grand Dauphin, arrivé de la Chine à Saint-Malo, furent confisquées au profit de la Compagnie de la Chine . Dans les Archives de la Marine sont mentionnées plusieurs saisies, faites chez les marchands de toiles et étoffes des Indes : en 1697 — chez un marchand de Clermont (140 pièces de mousseline blanche et 24 pièces de p.208 satin rayé, marquées d'un plomb faux)  ; en 1701 — chez un autre marchand nommé Maurice  ; la saisie de 61 pièces d'étoffe de soie de la Chine eut lieu en 1717 chez le sieur De la Lande-Magon ; ces soieries avaient été envoyées par lui au Pérou et étaient revenues en France, faute d'y avoir été vendues . L'édit de juillet 1717 fut suivi de persécutions sévères. Cette date dépasse le cadre chronologique de notre travail ; néanmoins nous signalerons quelques cas de persécution qui eurent lieu en 1717 et 1719. Le sieur Florisson, échevin d'Ypres, fut condamné à 3.000 livres d'amende (modéré à 100 livres) parce qu'on avait trouvé quelques mouchoirs des Indes parmi ses hardes  ; Mme Lefebvre, marchande lingère, demeurant sur le pont Notre-Dame à la Rose blanche, dut subir une punition exemplaire : confiscation des toiles trouvées chez elle, une amende de 3.000 livres, de plus 30 livres de dépenses judiciaires. « Le magasin et la boutique de ladite Lefebvre, lit-on dans l'arrêt du Conseil de commerce, seront fermés pendant l'espace d'un mois à compter du jour de la signature dudit arrêt qui sera publié et affiché partout où besoin sera et notamment sur la clôture de la boutique et la principale entrée de la maison de ladite Lefebvre. L'arrêt sera exécuté nonobstant toute opposition ou autre empêchement quelconque.  Sauvage, marchand mercier de Paris, chez qui on avait trouvé 596 aunes de toile en mouchoirs et un tapis de satin des Indes fut exclu de la maîtrise pour toujours et condamné à payer l'amende de 3000 livres ; même amende pour Pierre Delcourt pour avoir 79 aunes de toiles peintes et 37 aunes de mousseline sans marque . En 1719, eut p.209 lieu la confiscation d'une robe de toile peinte et d'une pièce de toile peinte chez le sieur Boffrand, architecte du Roi (10 livres d'amende)  ; saisie des étoffes de satin, taffetas, toiles de coton brodées, piquées et autres chez le sieur Dailly, marchand mercier de la rue Saint-Honoré (200 livres d'amende)  ; saisie de 175 pièces de toiles peintes chez le sieur Le Carpentier, drapier de la ville de Rouen (300 livres d'amende) . La même, année, M. de Laugeois, intendant de généralité de Montauban, rapporta au Conseil de commerce qu'il avait condamné à 3.000 livres d'amende « deux particulières, surprises, l'une portant un tablier et l'autre un mouchoir de col de toile peinte ; la première, âgée de huit ans, fille d'un marchand de chapeaux dont la fortune est des plus médiocres et qui aura peine à payer 50 livres, l'autre, femme du maître du jeu de paume de Montauban qui, n'ayant aucun bien, n'est pas même en état de payer une somme de 10 livres. Le Conseil de commerce décida que la petite fille payerait 10 livres, et la femme du maître du jeu de paume 5 livres . L'affaire de Mme De Lannes et de sa fille est, peut être, un des plus curieux épisodes de cette lutte contre la mode. Le 19 avril 1719, le Conseil de commerce examina le placet présenté par la veuve du sieur De Lannes, conseiller en la cour des aides de Montauban et par demoiselle De Lannes, sa fille « sur ce que le 18 février dernier, la demoiselle ayant paru à une fenêtre du second étage de leur maison dans la ville de Moissac, vêtue d'une robe de chambre d'étoffe de France à fond blanc, semé de fleurs rouges, le nommé du Rocher, garde de la prévôté, servant près M. Laugeois, intendant de la généralité de Montauban, et le nommé Brussié, sergent, qui passaient par la rue, prétendant avoir reconnu que ladite robe de chambre était p.210 de toile peinte des Indes, en dressèrent le procès verbal » par suite duquel Mlle De Lannes fut condamnée à 3.000 livres d'amende. Les dames protestèrent, alléguant avec raison que « régulièrement le sieur du Rocher et le sergent Brussié auraient dû, pour s'assurer de la vérité, entrer à l'instant dans la maison pour être à portée de reconnaître la robe dont il s'agit, ne leur étant pas possible de la rue, où ils passaient et dans un si grand éloignement d'en bien distinguer la qualité, que, d'ailleurs la conformité de la robe représentée de bonne foi par Mme De Lannes (il est vrai, dix jours après le procès-verbal) avec celle, désignée au procès-verbal, doit prévaloir sur la fausse observation ou le témoignage suspect d'un archer et d'un sergent, qui peuvent être justement soupçonnés d'avoir voulu se procurer par cette voie un profit considérable (d'après l'arrêt du Conseil d'État du 15 mars 1714, la moitié de l'amende revenait au dénonciateur). Convaincu par ces arguments, le Conseil de commerce déchargea les dames De Lannes du paiement de 3000 livres . La critique de ce système de prohibitions, plein d'inconséquences, a été formulée par l'abbé Raynal dans l'Histoire des deux Indes. Blâmant la politique protectionniste du gouvernement, l'abbé Raynal écrit : « On surchargea successivement de droits tout ce qui venait des Indes. Il se passait rarement six mois, sans qu'on vît paraître des règlements qui autorisaient, qui proscrivaient l'usage de ces marchandises ; c'était un flux, un reflux continuel de contradictions dans une partie d'administration qui aurait exigé des principes réfléchis et invariables.   HYPERLINK \l "table" @ CHAPITRE IV Les gravures à sujets siamois et chinois.  HYPERLINK \l "table" @ I. —  HYPERLINK \l "p2c041" Les portraits des ambassadeurs et du roi de Siam. — II.  HYPERLINK \l "p2c042" Les almanachs pour l'année 1687, à sujets siamois. — III.  HYPERLINK \l "p2c043" Les estampes à sujets chinois. — IV.  HYPERLINK \l "p2c044" Les Chinois de convention. I. — Les portraits des ambassadeurs et du roi de Siam. p.211 Dans la seconde moitié du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle, époque que nous étudions, les gravures populaires étaient excessivement répandues. Toutes sortes d'estampes aux sujets les plus variés — placards politiques, portraits d'hommes célèbres, événements du jour, tableaux religieux, scènes de genre, caricatures, etc., circulaient dans le public. D'après Savary, le commerce des images était très considérable. Outre le débit qui s'en faisait à Paris et les envois en province, il en sortait, tous les ans, une quantité pour les pays étrangers, particulièrement pour l'Espagne, d'où elles étaient transportées jusqu'au Mexique et au Pérou . À Paris, autour de l'Université, dans la rue Saint-Jacques principalement, se groupaient les boutiques des graveurs marchands d'images, des dominotiers  et des merciers imagers p.212 de la ville de Paris. Les graveurs en taille-douce, érigés en corps de jurande en 1692, avaient obtenu, en 1694, des lettres patentes, confirmant leurs statuts, et formaient depuis lors une communauté indépendante. Les amateurs pouvaient trouver dans la rue Saint-Jacques un riche choix d'images à sujets orientaux, siamois et chinois . Ces estampes populaires, paraît-il, n'ont pas été étudiées jusqu'à présent. Elles ont un intérêt particulier pour nous, comme témoignage de la curiosité qu'éveillait alors l'Extrême-Orient. Leur valeur artistique est très inégale, souvent elles paraissent naïves et fantastiques, mais la plupart ne sont pas tout à fait dépourvues d'un fond de réalité : plusieurs d'entre elles ont pour base quelque croquis fait par des Européens sur place, ou même un dessin, exécuté par un artiste chinois. Il est curieux de retrouver dans une estampe française le prototype chinois, plus ou moins modifié au contact du burin européen. D'ailleurs, les images les plus fantastiques ne sont pas les moins curieuses, car elles reflètent les notions populaires que l'on avait, au temps de Louis XIV, sur les pays et les peuples de l'Extrême-Orient. La gravure qui jouait alors le rôle, réservé à présent à la photographie, fixait les événements du jour. Il était d'usage de faire les portraits des personnages éminents qui apparaissaient à la cour de France et les audiences solennelles données par le roi p.213 aux envoyés étrangers . L'arrivée des ambassadeurs de Siam fit beaucoup de bruit. On ne manqua pas de graver leurs portraits et de reproduire la scène de la brillante réception qui avait eu lieu à Versailles le 1er septembre 1686. Johann Hainzelman dessina les portraits des Siamois « sur le naturel », ayant soin de rendre fidèlement le type asiatique aux lèvres épaisses, aux pommettes saillantes, aux yeux étroits, relevés vers les tempes. Les gravures au burin de Hainzelman, d'une exécution sûre et soignée, ne manquent pas d'une certaine beauté. Le portrait de l'ambassadeur aîné, au visage imberbe et ridé, a une expression de quiétude rappelant les statues bouddhiques ; les traits un peu alourdis du second ambassadeur gardent le même calme ; le visage du plus jeune, au regard franc et intelligent est presque beau . Tous les détails du costume oriental sont reproduits avec exactitude : les Siamois sont revêtus d'amples habits d'étoffe rayée ou semée de fleurs, ayant à la tête des bonnets pointus, rayés et ornés d'une couronne de cercles ou de roses en métal précieux, coiffure de cérémonie, telle que l'ont décrite Donneau de Vizé et de La Loubère. « Ils ont, écrit de Vizé dans le Voyage des ambassadeurs de Siam en p.214 France, au bas de ces bonnets des couronnes d'or larges de deux à trois doigts, d'où sortent des fleurs faites de feuilles d'or très minces, au milieu desquelles sont quelques rubis, à la place de la graine. Comme les feuilles d'or qui forment ces fleurs sont fort légères, elles ont un mouvement qui les fait paraître toujours agitées.  Chaque portrait est accompagné d'une courte notice biographique et d'un cartouche renfermant la signature des Siamois en langue taï. Nicolas de Larmessin publia une gravure , représentant les portraits des ambassadeurs dans un médaillon rond. Les costumes sont pareils, mais le haut bonnet de cérémonie est remplacé par un autre plus bas, de forme ronde, qu'ils portaient habituellement. Les traits des visages sont plus accentués, plus agités que dans les portraits de Hainzelman. Par cette interprétation réaliste qui révèle même certaines laideurs du type oriental — le nez écrasé à sa base, la bouche irrégulière et désagréable — on peut rapprocher la gravure de Larmessin des trois portraits des ambassadeurs en pied, gravures anonymes portant l'inscription « dessiné sur le naturel » . Les visages se ressemblent, la transcription des noms siamois est la même, les détails du costume d'ordre secondaire, la forme des boutons, des manches, des poignards, des galons, etc. coïncident. Tout porte à croire que De Larmessin, réputé pour ses portraits, était l'auteur des portraits anonymes des Siamois « dessinés sur le naturel ». La gravure au burin anonyme, portée au n° 5497 de la p.215 collection Hennin, n'est qu'une copie inférieure de la gravure précédente . Une autre gravure à l'eau forte du même recueil (n° 5496) , s'inspirant toujours de la gravure de Larmessin, sépare les ambassadeurs, les isolant dans des cercles distincts, et ajoute un quatrième médaillon avec « le magnifique roi de Siam », tout à fait fantastique, dans un décor de pagodes, de palmiers, de ballons (bateaux) et d'éléphants. L'artiste a eu l'idée d'associer aux portraits des ambassadeurs, qui ont un fond de réalité, celui de leur souverain, inventé de toutes pièces. Une légende jointe à la gravure décrit ainsi la puissance de ce monarque splendide : « Le roi de Siam est un des plus riches des Indes. Il a 16 millions d'or de revenus et, pour l'ordinaire, 300.000 hommes sous les armes et 10.000 éléphants. L'on ne le voit que très rarement, encore faut-il être déchaussé et prosterné le visage contre la terre... Le roi de Siam était devenu, après l'ouverture des relations avec ce pays, le sujet favori des estampes populaires. En représentant ce personnage presque fabuleux, les dessinateurs donnaient libre carrière à leur imagination. Jollain le représenta en pied dans un accoutrement d'opéra, vêtu d'un riche habit, brodé d'oiseaux, une plume de paon à la tête, un sceptre à la main, un sabre énorme passé à la ceinture . Arnould lui prêta les traits d'un Tartare, moustache pendante, air terrible, et le fit accompagner d'un page tenant un bouclier, sur lequel p.216 était représenté l'éléphant blanc, les armes de Siam . Le fond de ces deux portraits est formé par une ville aux nombreuses pagodes et coupoles, située au bord d'un large fleuve, vers laquelle se dirigent de tous côtés des chameaux, des éléphants, des ballons (vaisseaux siamois). Au-dessus de la ville si riche, où règne un commerce si actif, figure son nom « Siam ». La gravure intitulée : « Le grand et magnifique Roi de Siam dans son Trosne, donnant audience aux ambassadeurs et à ses principaux Maistres dans les affaires importantes de son Estât »  est un mélange de fiction naïve et de quelques traits empruntés à la réalité. Les mandarins siamois, qui s'inclinent respectueusement devant leur souverain, dérivent en droite ligne des ambassadeurs venus en France, dont la vue aurait inspiré l'artiste : mêmes bonnets pointus, ornés de cercles, mêmes vêtements semés de fleurs. Le dessinateur était, paraît-il, informé sur les choses de Siam, car en bas de la gravure est donnée la reproduction des monnaies de ce pays avec leur valeur suivant le cours de France — pièces d'or, d'argent, de cuivre, des coquilles même, servant de plus basse monnaie, comme l'expliquait une note qui y était jointe. Le roi de Siam lui-même, ne paraît pas trop invraisemblable. Les traits de son visage presque imberbe et grassouillet, sont empreints de la mollesse et de la quiétude propres aux Orientaux. Il est coiffé d'une espèce de tiare, ce qui s'accorde avec le témoignage des voyageurs, qui racontaient que le Roi de Siam portait une triple couronne. Le graveur possédait-il quelque source d'information, avait-il, par exemple, à sa disposition quelque dessin, apporté par les missionnaires, qui lui aurait servi pour son personnage principal ? Se serait-il borné aux sources littéraires ? Nous n'en savons rien ; toujours est-il, que ce roi p.217 paraît le mieux réussi, le plus oriental parmi les nombreuses variantes des estampes populaires du « Magnifique Roi de Siam ». Les légendes jointes aux gravures insistent sur l'accueil favorable fait à Siam aux ambassadeurs de France, auxquels a été épargnée l'obligation humiliante de se prosterner devant Sa Majesté siamoise. Jean-Baptiste Nolin publia une estampe représentant « L'audience solennelle donnée par le Roy de Siam à M. le Chevalier de Chaumont ».  La composition est conforme aux détails donnés par les témoins de cette scène : le roi, coiffé d'un bonnet à triple rang de cercles, apparaît dans une espèce de fenêtre, se baissant pour prendre la lettre que lui présente le chevalier de Chaumont dans un vase, sans trop élever le bras, ce qui serait contraire à la dignité de l'envoyé de Louis XIV. L'évéque de Metellopolis et l'abbé de Choisy se tiennent également debout à ses côtés, les mandarins siamois et Constance Phaulkon sont prosternés devant le roi. Toute la scène, traitée avec naïveté, paraît arrangée uniquement d'après le récit de quelques témoins.  Il y avait d'autres estampes, inventées de toutes pièces pour servir d'illustration à quelques passages des relations de Siam, plus ou moins sensationnels. Ainsi, Jollain publia une gravure intitulée : « Le magnifique et superbe Roy de Siam avec l'auguste Reine de Siam allant à leur chasteau royal de Louvo qui est une fois l'an... » . On y voit un éléphant qui porte un roi d'opéra, empanaché de plumes de paon, le même qui figure dans une autre estampe de Jollain, déjà analysée, et la princesse, p.218 sa fille, habillée en quelque déesse mythologique d'une espèce de tunique très ouverte. Le peuple se prosterne au passage des souverains, le sol est semé de fleurs, à l'horizon on aperçoit une ville aux pagodes multiples. Au même genre de compositions appartient une autre estampe, publiée par le même graveur marchand, qui représente l'auguste reine de Siam au milieu de femmes de son palais, prosternées à ses pieds, qu'elle touche de son sceptre en signe de sa puissance ; la légende en bas de la gravure nous apprend, qu'en vraie despote, « elle a fait coudre la bouche à quelques-unes de ses femmes convaincues de médisances et d'avoir révélé des secrets importants » . II. — Les almanachs pour l'année 1687, à sujets siamois Les almanachs pour l'an de grâce 1687 parurent ornés d'un titre qui représentait l'audience solennelle, donnée aux ambassadeurs de Siam à Versailles, le 1er septembre 1686, et les différents détails de leur séjour en France. C'était la nouveauté du jour ; tout le monde en parlait, les ambassadeurs eux-mêmes n'étaient pas encore partis. Il paraît que vers le 1er janvier 1687, la rue Saint-Jacques, où se trouvaient les boutiques des marchands graveurs, était pleine de ces almanachs, popularisant dans les milieux divers de la société française ces représentants de l'Extrême-Orient. Un nombre considérable d'almanachs pour l'an 1687, portant cet épisode gravé sur la couverture, est parvenu jusqu'à nous : on en trouve toute une série dans la collection Hennin du Département des estampes, dont l'étude révèle quelques détails curieux. La visite des Siamois était décidément le principal événement de l'année 1686. Dans L'Histoire du règne de Louis XIV dans des médaillons ronds... gravures à l'eau-forte anonymes de la fin du XVIIe siècle (1699) , le médaillon destiné à l'année 1686 est illustré par la scène de l'audience donnée aux Siamois. — L'almanach publié par Gérard Jollain intitulé : Les audiences royales des ministres étrangers, données à Versailles pendant l'année p.219 1686, représente les ambassadeurs de différents États, de Venise, de Bavière, d'Autriche, admis en présence de Louis XIV, mais les Siamois avec leurs habits orientaux, brodés de tulipes, et leurs hauts bonnets, figurent au premier plan . De Larmessin grava l'almanach au titre pompeux « La royale et magnifique audience, donnée par le très haut, très puissant, très auguste roi Louis le Grand, roi de France et de Navarre aux très illustres ambassadeurs du magnifique Roy de Siam ». Louis XIV, assis sur son trône, ayant le Dauphin et le duc d'Orléans à ses côtés, reçoit la lettre d'or du roi de Siam, renfermée dans une boîte, et un vase précieux que lui offrent les ambassadeurs. Les Siamois ont une ressemblance frappante avec leurs portraits, exécutés par le même graveur . — L'almanach, qui se vendait chez Pierre Landry , voulait agir sur l'imagination par la description des présents superbes du « magnifique roi de Siam ». Des vases précieux sont posés sur les marches du trône et on lit en bas cette inscription : « 1500 pièces de porcelaine de toutes sortes de façon et de grandeur, des plus considérables qui aient jamais esté trouvées dans les Indes, que les ambassadeurs du roi de Siam ont présentées à notre grand monarque ». Les figures de cette gravure sont grandes, les vases distinctement dessinés ; malheureusement, le sujet est traité tout à fait à la manière classique, les serviteurs qui rangent les présents sont de véritables p.220 guerriers romains, les vases, ornés de mascarons et de têtes de bouc, n'ont rien de commun avec les porcelaines de Chine. Jean-Baptiste Nolin publia l'almanach le plus explicite. Son titre même est significatif : « La solennelle ambassade du Roi de Siam au Roi pour l'établissement du commerce avec ces peuples d'Orient ; les cérémonies de la lettre et l'audience » . Dans la partie principale, on voit la procession solennelle de la lettre du roi de Siam, portée sous un riche dais oriental, à l'ombre des parasols de parade à la siamoise . Les trois ambassadeurs et leur suite, de nombreux gentilshommes français forment le cortège, les Siamois (ressemblant à leurs portraits) ont des gestes de respect presque religieux. Dans le fond, on aperçoit le château de Versailles, la scène se passe dans la grande cour ; on voit de toutes parts accourir en grande hâte les courtisans et les dames pour regarder le cortège. Au-dessous de cette partie principale, sont placées deux grandes figures — un gentilhomme français et un siamois se donnant la main en signe de l'alliance des deux nations. Dans les médaillons, on voit les différents épisodes du séjour des Siamois en France : 1° L'arrivée du navire qui amène les Siamois à Brest ; 2° L'entrée des Siamois à Paris dans les carrosses du roi et de Madame la Dauphine, à six chevaux, en présence de la foule qui guette leur passage ; 3° Voyage des Siamois au Pays-Bas « pour voir les conquestes » ; les Siamois, assis dans un riche carrosse, deux personnes s'inclinant à la portière en signe d'hommage ; 4° Les Siamois regardant la revue et les travaux du grand aqueduc de Maintenon ; 5° Audience donnée au Siamois par Monseigneur p.221 le Dauphin en présence de la cour, sur l'introduction d'un religieux ; 6° Audience de Madame la Dauphine qui reçoit les ambassadeurs à la mode du temps, couchée dans un lit de parade, entourée de ses dames d'honneur ; 7° en bas, au milieu — l'audience de Versailles. L'almanach de Nolin pourrait servir en un mot d'illustration au Voyage des ambassadeurs de Siam en France que De Vizé publiait alors. Il faut citer encore l'almanach qui se vendait chez Nicolas Langlois , dont la partie principale était également réservée à l'audience des Siamois. Dans les autres almanachs divers épisodes de cette ambassade trouvent place dans les médaillons. Ainsi dans un almanach, publié par Moncornet , on retrouve l'audience de Versailles et la procession de la lettre ; dans un autre, qui parut chez Nicolas Bonnart , la même audience ; dans un almanach qui se vendait chez Gérard Jollain et qui portait le titre : Les espérances de la France ou l'heureuse fécondité de Madame la Dauphine . La réception des Siamois par cette princesse est une petite scène fort curieuse, enfermée dans un des médaillons : « Les enfants de France vont voir les présents du roi de p.222 Siam dans le cabinet de Monseigneur le Dauphin », le tout jeune duc de Bourgogne, tenant à la main le duc d'Anjou qui sait à peine marcher, s'approche de la porte du cabinet, ils sont accompagnés de leur gouvernante qui porte le plus petit, le duc de Berry. En bas on lit ces vers : Parmy ces raretez de mille endroits du monde Il n'est rien de si beau, rien de si précieux, Prince, que ces présents qui vous viennent des cieux, Votre épouse est pour vous en merveilles féconde. » Au n° 5381 de la collection Hennin, figure une gravure qui, d'après l'explication du catalogue, doit représenter l'audience donnée aux ambassadeurs de Siam, le 27 novembre 1684 . C'est une erreur. Les premiers Siamois, venus en France avec le père Vachet, en 1684, ne furent pas admis en audience, parce qu'ils n'avaient pas le titre d'ambassadeurs : ils durent se contenter d'être placés dans la galerie de Versailles sur le passage du roi, pour avoir l'occasion de le voir. D'ailleurs, en 1684, il n'y avait que deux Siamois, amenés par le père Vachet, tandis que la gravure représente, au premier plan, trois mandarins prosternés, avec une suite nombreuse de Siamois se tenant à l'écart. Tout porte à croire que ce n'est qu'une des nombreuses variantes de l'audience du 1er septembre 1686 : Louis XIV est assis sur un trône élevé de quelques gradins, les Siamois lui rendent hommage à l'orientale, les grandes fenêtres de la galerie de Versailles forment le fond, les courtisans se pressent autour, l'abbé de Lionne explique les harangues des ambassadeurs et la lettre du roi de Siam ; c'est la composition habituelle de la scène de l'audience du 1er septembre 1686, date à laquelle on doit rapporter selon notre avis la gravure de S. Le Clerc. Dans la collection Hennin se trouve un dessin à la plume de p.223 Sévin, destiné pour un titre d'almanach dont la partie principale représente « l'Explication de la lettre du roi de Siam, présentée par ses ambassadeurs extraordinaires à Louis Le Grand » . Au-dessous sont reproduits « les présents du roi de Siam au Roy, à Monseigneur, à Madame la Dauphine ». On peut distinguer quelques vases à anses, deux hommes à cheval, un bateau à voiles, une espèce de maison, un coffret. Or, la liste des présents nous apprend que, parmi les objets apportés par les Siamois, il y avait deux cavaliers chinois en argent, « un navire d'or qu'on appelle somma, à la façon chinoise, avec tous ses agrès », des aiguières et des vases à anses. Ce dessin de Sévin était certainement basé sur un croquis fait d'après nature. Dans les médaillons on voit le roi de Siam sur son éléphant, le ballon (bateau) du roi, l'éléphant blanc, le temple ou pagode « où sont les idoles d'or et d'argent », la chasse aux éléphants, les funérailles du roi de Siam. Malheureusement, les petites dimensions et l'inachevé du croquis ne permettent pas de bien distinguer les détails. Mais les mêmes dessins de Sévin, gravés par G. Vermeulen , se trouvent reproduits dans le Voyage de Siam du père Tachard, belle édition, publiée sur l'ordre du roi, qui parut en 1686 . La source de l'inspiration de Sévin se laisse découvrir dans une série d'aquarelles, conservées au cabinet des Estampes. Ces dessins, pris par les missionnaires sur place, sans doute, de facture naïve, mais consciencieuse, forment un recueil intitulé : Usages du royaume de Siam, cartes, vues et plans, sujets historiques en 1688  ; sur le revers de la reliure de l'album on lit : « acquis du frère Pourchot lors de la dissolution des jésuites en 1762 », ce qui ne fait que confirmer leur provenance. Les missionnaires étant chargés de faire toutes sortes p.224 d'observations dans les pays où ils allaient, le père Tachard aurait rapporté à son premier retour en Europe une série de dessins qu'il remit à Sévin pour illustrer la description de son voyage. Il suffit de jeter un coup d'œil sur le livre du père Tachard et les aquarelles en question, pour qu'on se rende compte où le dessinateur français trouvait ses renseignements sur les usages de Siam. Le ballon du roi, figurant au folio 5 de l'album, est reproduit dans ses moindres détails à la page 161 du Voyage de Siam. Les éléphants harnachés, l'un d'une cheyrole ou couverture, l'autre d'une selle ou balustrade (folio 4 de l'album) figurent, séparés, à la page 288 du livre du père Tachard, comme l'éléphant de la princesse Reine et l'éléphant des étrangers, avec quelques modifications dans le décor : ainsi le dessinateur français n'a pas hésité à introduire des sapins dans le paysage exotique. Sévin avait la tendance à embellir les dessins véridiques des missionnaires qui lui paraissaient probablement trop pauvres et trop simples : dans « l'Entrée de MM. les Ambassadeurs dans la rivière de Siam » (p. 210 du livre du père Tachard) il peuple les rives sinueuses, désertes dans l'aquarelle (folio 1 de l'album) de foules nombreuses : des Siamois aux hauts bonnets de cérémonie s'inclinent, comme ceux des gravures représentant l'audience de Versailles, des dames élégantes et des seigneurs en perruque sont assis au premier plan dans des fauteuils, regardant la procession des barques ; une grande ville aux pagodes multiples se dessine à l'horizon. La partie droite de la gravure qui se trouve à la page 361 du livre du père Tachard reproduit exactement « la grande pagode ou temple du roi de Siam (aquarelle au folio 6 de l'album) ; mais pour donner plus de richesse à son dessin, Sévin ajoute encore un temple à gauche, devant lequel il place un jardin avec une belle avenue droite et des parterres à la française. La gravure « Le roi de Siam, monté sur son éléphant » (p. 268 du Voyage de Siam), fort pompeuse ne manque pas d'élégance. Le roi couronné d'une espèce de tiare est monté sur une riche cheyrole, ses sujets, quatre de chaque côté, se prosternent devant lui et déposent à ses pieds des vases p.225 précieux. Cette scène est la reproduction fidèle de l'aquarelle (f° 8 de l'album), sauf le décor modifié : la modeste cour carrée, entourée de bâtisses sans prétention est transformée en une magnifique colonnade ronde, rappelant le bosquet de Mansard à Versailles. Il reste à élucider un point : le recueil d'aquarelles porte comme titre « usages du royaume de Siam... en 1688 ». Il renferme un dessin représentant L'éclypse du Soleil observée à Siam au mois d'avril 1688 par les jésuites et mathématiciens, envoyés par le roi de France (fol. 7) ; cependant le livre de Tachard avec les illustrations de Sévin parut déjà en 1686. Néanmoins, aucun doute que Sévin ne se fût servi des aquarelles correspondantes. En effet, ces contradictions chronologiques disparaissent si l'on suppose que les dessins, exécutés sur des feuilles détachées, ne furent réunis en un album que plus tard, avec d'autres aquarelles, postérieures à celles qui avaient été mises à la disposition de Sévin. L'album fut intitulé Les usages du royaume de Siam en 1688, d'après la date donnée par l'aquarelle l'Éclypse du Soleil en avril 1688, que nous considérons comme appartenant à la seconde série des dessins. Comme il n'y a qu'une seule date dans toutes les légendes qui accompagnent les aquarelles — celle de l'éclipse de 1688 — elle aurait été inscrite au titre du recueil sans considération pour les dessins antérieurs à cette année . p.226 Les quelques illustrations de la Relation de l'Ambassade du chevalier de Chaumont  ont été exécutées par Vermeulen d'après les dessins de Sévin. Nous y retrouvons les deux éléphants harnachés, le ballon, etc... Le Second voyage du père Tachard et des jésuites envoyés par le Roy au royaume de Siam (1688) parut presque sans illustrations, si l'on excepte les dessins de quelques plantes et la reproduction des sceaux du roi de Siam, dont étaient scellées ses lettres aux missionnaires et au roi de France. Les illustrations de l' HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=_gRTAAAAcAAJ&pg=PA1" \l "v=onepage&q&f=false" Histoire de Siam de N. Gervaise, assez jolies, sont de la pure invention.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f3.image.r=" Le livre de La Loubère, qui est la relation la plus sérieuse et la plus sobre de toutes les descriptions de Siam, parut dans une édition médiocre, quoique ornée de  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b23000685.r=" nombreuses illustrations. Ces dessins, évidemment pris sur place par un dessinateur peu habile, avaient été gravés par Ertinger  sans aucun enjolivement. On peut y voir la maison d'un Siamois, un temple,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f405.image.r=" la cour d'audience du roi de Siam, un couvent de talapoins (religieux), des monnaies et des instruments de musique, les statues de Bouddha et, ce qui est le plus curieux pour notre sujet, «  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b23000685/f8.item.r=" le vase d'or de filigrane à triple étage, où l'on portait la lettre du Roi » à la réception des ambassadeurs français à Siam, car ce dessin très exact nous donne une idée de ce qu'étaient les ouvrages de filigrane d'or qui se trouvaient parmi les présents du roi de Siam au roi de France. III. — Les estampes à sujets chinois. Les représentants de la Chine ne figuraient pas parmi les ambassades orientales qui défilèrent devant Louis XIV. Cependant le grand roi et sa cour eurent occasion de contempler les traits d'un Chinois. En 1684, le père Couplet, jésuite, revint de la Chine p.227 amenant avec lui « un jeune Indien de Nan King » . « Le jeune Chinois qu'il a amené, raconte le Mercure Galant, parle assez bien latin et s'appelle Mikelh Xin . Ils allèrent le 15 de ce mois à Versailles, où ils eurent l'honneur de saluer Sa Majesté. Ils virent ensuite jouer les eaux et se trouvèrent le lendemain au dîner du roi. Le jeune Indien était en ses habits indiens, ayant une riche veste de brocard d'or fond bleu, avec des figures de dragons et un visage affreux sur le haut de chaque manche. Il avait par-dessus une espèce de tunique de soie verte. Sa Majesté, après avoir entendu ses prières en langue chinoise, lui fit servir une assiette sur la table pour voir la propreté et l'adresse des Chinois à manger avec deux petites baguettes d'ivoire à quatre pans, d'un pied de long, qu'ils tiennent dans la main droite entre deux doigts ». Ensuite, M. Hubin, émailleur du roi, « connu dans toute l'Europe par son travail des yeux artificiels », se chargea de leur faire voir les expériences du vide pour démontrer la pesanteur de l'air. Le père Couplet se rendit chez lui avec son protégé. L'expérience à la mode et la présence du jeune Chinois attira, paraît-il, chez Hubin les curieux de la cour, car le Mercure parle de « l'illustre compagnie » qui s'y trouva réunie ce jour-là. Le Chinois était l'objet de l'attention générale. le Mercure raconte qu'un jour qu'il voyait que Mgr le Duc examinait son habit avec quelque sorte de curiosité, il prit la liberté de le lui offrir, ne sachant pas à qui il s'adressait. Le duc refusa, mais il ordonna de faire au Chinois un habit magnifique à la française . Le portrait de Chin-Fo-Cum « qui a eu l'honneur de saluer Sa Majesté et de manger devant Elle à la Chinoise » se vendait chez Jean-Baptiste Nolin. On peut le voir au Cabinet des Estampes. Le type mongole, aux yeux étroits et obliques, au nez plat, aux pommettes saillantes, est bien reproduit. C'est un portrait p.228 véridique comme ceux des Siamois, « faits sur le naturel »  Le père Couplet avait apporté de la Chine une série de portraits d'hommes célèbres, peints sur du taffetas. « Cette sorte de peinture n'a point de corps » observe le chroniqueur du Mercure, qui eut l'occasion de les voir chez les jésuites de la maison de Saint-Louis. « Je vis avec plaisir, raconte-t-il, le portrait du Docteur Confucius avec ses grandes moustaches noires qui a été chez les Chinois ce que Aristote a depuis été chez les Grecs, et je remarquai que tous ces portraits, comme ceux des mandarins, ont tous des chapelets » . Ces portraits furent publiés par Jean-Baptiste Nolin . Dans la série de grands hommes de la Chine on peut voir Confucius, décrit par le Mercure, un personnage grave, d'un embonpoint imposant, revêtu d'un ample vêtement, le visage encadré d'une barbe peu fréquente, dont les cheveux sont indiqués par des traits séparés à la manière chinoise ; Lao-Kiun, chef d'une secte chinoise, d'un type mongol très prononcé, la tête rasée, les yeux très obliques, la barbe longue p.229 et rare, les doigts des mains jointes démesurément longs et flexibles, comme les Chinois ont l'habitude d'en dessiner ; Xe-Kiam, chef des bonzes qui, d'après l'inscription, aurait apporté en Chine le culte de l'éléphant blanc, en raison de quoi un contour d'éléphant a été ajouté par le graveur européen. Nolin eut soin de marquer en bas de ces trois estampes : « gravé sur un dessin apporté de la Chine par le père Couplet » ; les noms des sages en caractères chinois confirment d'un autre côté la provenance de ces dessins. D'autres portraits de personnages chinois se vendaient chez le même marchand graveur : l'empereur Kam-hi, le mandarin Sin-Colao, savant néophyte des jésuites, connu sous le nom du docteur Paul, Madame Hiu ou Candide sa nièce, également convertie au christianisme , « une Dame chinoise » tenant un oiseau. On est tenté de croire que ces portraits proviennent également des dessins apportés par le père Couplet : même format, même composition (figures isolées, debout, se détachant sur un fond blanc), même encadrement simple, même style des légendes, donnant quelques notices brèves sur la vie des personnages et les usages de la Chine. On pourrait supposer que le graveur a tout simplement négligé de marquer, comme il avait fait pour les gravures précédentes : « gravé sur un dessin apporté de la Chine par le père Couplet ». Pourtant, à l'exception du portrait de Mme Hiu, ces gravures de Nolin ne sont que la reproduction exacte (sauf les fonds) des illustrations d'un livre sur la Chine qui avait paru une vingtaine d'années avant le retour du père Couplet, de la Chine illustrée d'Athanase Kircher . Comme il existe un certain rapport entre ce livre p.230 et les estampes publiées en France dans le dernier quart du XVIIe siècle, nous nous permettrons une digression sur cet ouvrage traitant de la Chine, un des plus riches et des plus complets de son temps . La Chine illustrée était une véritable encyclopédie, renfermant toutes les connaissances sur ce pays que le savant Athanase Kircher avait pu « ramasser pendant dix ans », comme il le dit p.231 lui-même, en s'entretenant avec les missionnaires qui lui communiquaient leurs observations et leurs notes de voyage . La Chine illustrée traite de la religion et du gouvernement de l'empire du Milieu, des miracles extraordinaires de la nature et de l'art, des richesses naturelles du pays, des routes, de l'alphabet chinois (au point de vue de la comparaison avec les hiéroglyphes égyptiens), d'un certain monument syro-chinois découvert à Si-ngan-fou et qui devait prouver que le christianisme n'a pas été inconnu en Chine dans les temps anciens. Nous n'analyserons ce livre curieux qu'au point de vue des illustrations. Le caractère hétérogène de ces illustrations se laisse découvrir sans peine. On y trouve : 1° les dessins chinois, remis à Kircher par les missionnaires, reproduits exactement avec toutes les particularités du style ; 2° les gravures d'après les dessins chinois, modifiées à l'européenne, dont le prototype se laisse pourtant deviner ; 3° les dessins faits par les missionnaires, de peu d'intérêt en général ; et 4° les illustrations, inventées, probablement, sur la seule description des voyageurs, d'un goût détestable, dans le style des éditions hollandaises de ce genre. Il est curieux, vraiment, de voir avec quelle fidélité avaient été reproduites les compositions chinoises « l'Olympe chinois » p.232 avec les dieux, trônant par petits groupes dans les nues et « La déesse Poussa » aux mains multiples, assise sur une fleur de lotus. Ces gravures font l'effet d'avoir été décalquées sur le dessin original que Jean Gruber avait envoyé à Rome, comme en témoigne Athanase Kircher, tant est bien conservé le caractère graphique du dessin aux lignes sinueuses, tantôt fines et légères, tantôt fortement appuyées . Les deux gravures qui se trouvent intercalées entre les pages 154-155 représentent des dames chinoises qui tiennent chacune un oiseau. Ces figures sont pleines de charme : sveltes, légèrement penchées, les jeunes Chinoises gardent la pose gracieuse que leur avait donnée l'artiste chinois. Les plis de leur vêtement parallèles en bas conservent toujours leur direction oblique, manière particulière au dessin chinois. Nul doute pour la provenance de ces dessins qui portent des inscriptions chinoises. Athanase Kircher raconte que les missionnaires les lui avaient envoyés, comme spécimens des modes du pays, « parce que c'est une chose curieuse à voir et digne à remarquer » . Le savant jésuite était admirateur du costume chinois, modeste et grave, enveloppant toute la figure. C'est précisément une de ces dames à l'oiseau que Nolin a rééditée, probablement pour compléter sa série de personnages de la Chine d'après les dessins apportés par le père Couplet. Le portrait de l'empereur Kang'hi, de la même série, doit également être reporté à une vingtaine d'années en arrière, car il figure aussi dans le livre de Kircher. Une inscription en bas de l'estampe de Nolin nous apprend que l'empereur de la Chine a trente-trois ans, âge qu'il devait, en effet, avoir en 1687, date probable de la publication de la gravure. (Kang'hi naquit en 1654). Ce qui est inexact, c'est qu'il est représenté sous les p.233 traits d'un très jeune homme, tel qu'il était au moment où Athanase Kircher écrivait son livre (vers 1670). En réimprimant le portrait, Nolin ne s'était point soucié de prendre en considération les changements apportés par l'âge. L'empereur de Chine est vêtu d'un habit brodé, au large col ou pèlerine, rabattue sur les épaules, la tête coiffée d'un bonnet légèrement pointu, vêtement des seigneurs tartares, tel qu'on le voit par exemple dans le recueil de costumes rapporté de la Chine par le père Bouvet. Il a le visage rond et imberbe, comme dans un portrait, gravé par Ertinger, joint au livre du père  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=tellICY1IkAC&printsec=frontcover&hl=fr" \l "v=onepage&q&f=false" Bouvet Le Portrait historique de l'empereur de la Chine (1697). En 1699, le voyageur danois Isbrandt, ambassadeur de Russie auprès de la cour de Péking, décrivait ainsi l'empereur Kang'hi : « C'est un Mongole ou Tartare d'Orient qui a le teint brun et qui était alors âgé de quarante-cinq ans ; il est d'une taille un peu au-dessus de la médiocre, plus gros que ne sont ordinairement les gens en Europe. Il a le visage plein et marqué de petite vérole, le front large, le nez et les yeux petits, à la manière des Chinois, la bouche belle et le bas du visage fort agréable, la mine majestueuse sans qu'il y paraisse néanmoins rien de trop fier, ni de trop superbe.  Dans le portrait, édité par Nolin, les yeux trop grands et largement ouverts, la pose inaccoutumée, l'aspect général de la figure paraissent trahir la manière européenne : quelque missionnaire aurait bien pu être l'auteur de ce portrait. Athanase Kircher n'a pas manqué de donner dans son livre l'image de la célèbre tour de Nanking . Malheureusement il ne disposait d'aucun dessin de cet édifice ; tout ce qu'il pouvait fournir au dessinateur, c'était les quelques lignes de la description de la tour de Nanking, empruntées à l'Atlas sinensis de Martino Martini (p. 577) : « Cette tour, écrivait Martini... surpasse tout ce qu'on saurait voir de grand et de beau ; sa figure est octogone, et l'on compte depuis son fondement jusqu'en haut p.234 9 grands étages... toute la superficie de ses murailles est couverte d'une très fine porcelaine et de plusieurs rares figures, comme aussi de très curieuses peintures ; au dehors de cette tour et aux balustrades il y a une quantité de petites clochettes suspendues en l'air et tellement exposées au vent qu'à la moindre agitation de l'air on entend une mélodie étonnante et un son tout à fait plaisant... » Le dessinateur, s'inspirant de ce passage, composa une espèce de tour tout à fait abstraite : il superposa neuf prismes octogones de différentes grandeurs diminuant vers le sommet, aux surfaces unies, sans toitures, très régulières, de vrais corps géométriques ; au sommet, il dessina quelques clochettes, attachées à des tiges courbes, en guise de fleurs de muguet, le tout évoquant une cheminée de fabrique colossale, presque dépourvue d'ornements. Les portraits du mandarin Paul et des jésuites (pères Adam Schall et Matthieu Ricci) qui figurent dans la collection de Nolin et dans l'ouvrage de Kircher, présentent peu d'intérêt, étant indubitablement de facture européenne ; « Madame Hiu ou Candide, nièce du docteur Paul », autre estampe de la même série est, au contraire, une reproduction heureuse d'un original chinois. Vêtue d'une ample robe de riche étoffe au dessin à ondes, elle est assise, ou plutôt perchée dans un fauteuil, car on ne voit pas ses pieds ramassés ; ses mains sont également cachées dans de longues manches pendantes, pose habituelle des grandes dames dans les dessins chinois. Elle porte une coiffure très compliquée avec des oiseaux et des perles pendantes. Athanase Kircher raconte que les dames chinoises aimaient à se parer la tête de perles et de pierres précieuses.  Savary nous apprend que les Chinois retiraient du Cambodge les peaux d'oiseaux avec plumages, « à peu près de diverses couleurs qu'ont les plumes de perroquets », dont les dames se servaient pour orner leur coiffure . Ce portrait est très typique, comme pose et costume. Il se laisse rapprocher, par exemple, de l'aquarelle chinoise, figurant à la p.235 page 47 du recueil Personnages historiques et mythologiques de la Chine et représentant une grande dame, assise dans un fauteuil, « La maîtresse universelle des fleurs d'or », d'après l'explication de l'inscription chinoise . Le prototype chinois se laisse deviner dans un autre portrait de Confuce  destiné à orner le recueil des livres classiques de la Chine, publié en 1687 sur l'ordre du roi par le père Couplet sous le titre : « Confucius sinarum philosophus » : le sage porte une espèce de couronne aux enroulements asymétriques, que l'on peut voir dans des images, exécutées par les artistes chinois, par exemple dans le dessin, représentant l'Olympe chinois, joint au livre de Kircher, dont nous avons déjà parlé. Les cheveux, la barbe et les plis du vêtement sont traités à la chinoise. Mais voulant créer un décor convenable à ce chef des lettrés de la Chine, le dessinateur européen l'a placé au milieu d'une vaste salle remplie de rouleaux et de livres qui représente une bibliothèque. Les ouvrages classiques de la Chine avec les titres transcrits en chinois et en lettres françaises, ornent les murs de cotte bibliothèque à l'européenne . Nolin avait des relations constantes avec les missionnaires. Ses publications sont en général d'un genre sérieux, les légendes qui accompagnent ses gravures ont un caractère instructif ou p.236 édifiant. Ses estampes sont basées pour la plupart sur les dessins que les missionnaires, auxquels revient le mérite d'avoir répandu en Europe des connaissances sur la Chine, apportaient, comme l'a expliqué le père Bouvet « pour instruire d'un coup d'œil, d'une manière plus sûre et plus agréable, qu'on ne le peut faire par le moyen des relations les plus circonstanciées du plus ancien et du plus florissant empire de l'Orient.  Les gravures aux sujets orientaux qui se vendaient chez François Gérard Jollain l'aîné, dans la rue Saint-Jacques, à la ville de Cologne, portent un tout autre caractère. Jollain visait à l'effet, voulait éblouir par une pompe d'opéra. « Le grand Cam de Tartarie », air terrible, revêtu d'un manteau d'hermine, un sceptre à la main, est debout sur une terrasse, parmi des caisses d'orangers, d'où s'ouvre une vue sur un parterre à la française, où galopent de beaux cavaliers et se promènent de belles dames . « Xagun, empereur du Japon », avec son sceptre et p.237 son turban fantastique, est un autre roi de mascarade . « Yunchi, roi des Tartares »  (Chuen-tché, père de Kang'hi) coiffé d'un turban, vêtu d'un riche habit à fleurs, porte une ceinture ornée de dragons et, sur la poitrine, un cartouche avec un monstre. Il s'appuie élégamment sur son bâton. Un rideau, relevé derrière lui, laisse entrevoir à gauche, la scène de l'hommage, rendu à l'empereur, assis sur son trône, devant lequel sont agenouillés quelques Chinois ; à droite, la célèbre tour de Nanking, à neuf étages, aux toits recourbés, se terminant par des clochettes, comme la décrivaient les voyageurs. Il est curieux de rapprocher cette gravure de Jollain du portrait de l'empereur chinois dans le livre d'Athanase Kircher — tout est semblable, appartement, costume, pose, la scène de l'hommage ; le visage seul diffère. La tour de Nanking est absente dans l'illustration de Kircher. L'empereur Yunchi, chez Jollain, a les traits durs, le visage maigre, une longue moustache pendante à la tartare, le jeune empereur Kang'hi, dans le livre de Kircher — le visage imberbe et rond, les traits peu accentués. Étaient-ce des particularités individuelles ? ou bien Jollain avait-il tout simplement placé une tête de fantaisie sur les épaules de Kang'hi, pour évoquer l'image de son père ? Cette tête de type conventionnel est très suspecte. Un autre oriental à la longue moustache pendante figure comme le Grand Mogol dans le livre de Kircher, illustration indubitablement due à la même main que le portrait de Kang'hi (le même appartement, le même petit chien). « La Reine de la Chine », gravée par Jollain , est vraiment superbe. C'est une belle dame, dont l'apparence n'a rien de chinois, en grande toilette de fantaisie, avec une couronne de plumes d'autruche sur la tête, avec des tresses enrubannées, p.238 revêtue d'une splendide robe de brocart, semée de dragons, une ceinture de gaze à fleurs, traînant par terre, les pieds chaussés de petites pantoufles aux pointes relevées à la turque. Dans le fond, à droite, on voit « Péking » avec des pagodes et des palmiers, à gauche « le palais roïal » — une maison à la chinoise avec deux tours, rappelant celle de Nanking. On distingue un éléphant et un chameau, conduits par des Orientaux en turban. En bas, on lit l'inscription suivante : « La reine de la Chine est très belle et très blanche et de riche taille, elle est superbement vêtue. Il n'y a rien de plus magnifique que son palais, c'est le raccourci de ce que les plus célèbres nations de l'univers ont de beau, de singulier, de rare dans leurs estats ; on a conté au roi de la Chine jusqu'à cinq mille maîtresses. « La Reine de la Chine » de Jollain rappelle la « concubine de l'empereur de la Chine dans ses habits de parade, accompagnée de ses dames et de ses eunuques », une des nombreuses illustrations de l'Ambassade mémorable de la Compagnie des Indes . Après avoir parlé de la vie enclose des femmes chinoises, passant leurs loisirs à cultiver les fleurs et à se divertir par le chant des oiseaux, l'auteur décrit les dames de qualité, « high-going Madams », surtout les concubines de l'empereur, qui ne voulant pas se contenter de cette vie modeste, apparaissent, vêtues richement, ayant de longues robes de soie qui traînent par terre avec de très larges manches, et une coiffe précieuse, en guise de couronne. Il est plus que probable que « la reine de la Chine » de Jollain a été inspirée par le portrait de la concubine, ou bien, les deux gravures avaient une source commune : même pose fière, même ceinture traînante derrière, les manches larges, les plumes d'autruche ; aspect plus riche chez Jollain que dans la gravure du livre hollandais. Le « Mandarin de la Chine »  de Jollain, revêtu d'un large habit flottant avec une ceinture ornée du dragon à quatre ongles, p.239 signe de son rang, avec les mêmes éléphants et les mêmes chameaux dans le fond, est presque aussi magnifique que la reine. Ces deux gravures du style très populaire figurent dans le recueil (sans date) publié par Van der Aa, libraire-éditeur hollandais de la fin du XVIIe siècle . Jean-Baptiste-Henri Bonnart publia une série de Dames et Damoiselles de la Chine. Chaque portrait est accompagné d'un quatrain galant. Les jeunes Orientales, élégantes, aux gestes gracieux, ressemblent à des « dames de qualité » françaises, légèrement travesties en Chinoises avec une robe de chambre de la Chine ou du Japon . Cependant, la Bourgeoise de la Chine figure déjà dans le livre d'Athanase Kircher ; on la retrouve également parmi les Femmes chinoises, illustration d'un autre livre hollandais qui parut en 1665 ; le visage est le même, les moindres détails du costume s'accordent . Les deux autres dames de Bonnart semblent avoir la même origine, quoique le costume ait subit quelques légères modifications. L'influence des gravures hollandaises sur les estampes à sujets chinois, publiées à Paris dans la seconde moitié du XVIIe siècle, nous paraît indubitable. En traitant ces sujets peu p.240 connus, les artistes français cherchaient l'inspiration chez les graveurs des Pays-Bas, ce qui était logique et naturel, les Hollandais ayant des relations constantes avec l'Extrême-Orient et, par conséquent, étant les mieux informés. Parmi les plus anciens portraits des Chinois sont à signaler les  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n91/mode/2up" illustrations des Voyages de Linschot (éd. 1596) exécutées d'après le dessin de l'auteur, par Baptiste a Doetechum : « Habitus e China regno ». «  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n97/mode/2up" Comment les mandarins de la Chine se font porter tant par terre que par eau »  et les portraits des marchands chinois à Bantam dans le Premier Livre de voyage aux Indes Orientales, éd. 1598 . Comme les éditions richement illustrées des ambassades hollandaises en Chine, publiées en 1665-1675 par le graveur d'Amsterdam Jacob de Meurs, dont nous avons déjà parlé, étaient certainement très connues en France nous nous permettrons de dire quelques mots sur le caractère des illustrations de ces ouvrages de luxe. Le titre de l'édition hollandaise de l'ambassade de père de Goyer et de J. de Keyser (le livre parut en 1665 en français avec la dédicace à Colbert et le privilège signé par Foucault) nous apprend que le livre était orné de plus de 150 images prises en Chine sur le vif (verçiert met over de 150 Afbeetsels na't leven in Sina geteken). Les planches représentant des villes de la Chine, exécutées consciencieusement, mais d'une manière trop pédante et monotone, offrent peu d'intérêt. La tour de Nanking, dessinée très distinctement, seule frappe le regard par l'originalité de son architecture . Telle on la voit dans les estampes populaires de Jollain, telle elle se présentait p.241 probablement à l'esprit des admirateurs de la Chine, quand ils partaient de cette huitième merveille du monde. Les vues des pagodes et des temples intercalées dans le texte sont plus curieuses. Ce sont, paraît-il, des reproductions des estampes chinoises, car la perspective est prise d'en haut . Ce qui est tout à fait chinois, c'est le portrait du vieux vice-roi de Canton, assis, les jambes croisées sur un tapis, les yeux en fente, une plume de paon sur la tête . Au Cabinet des Estampes on peut voir une gravure hollandaise « Costume du Chinois », signée par Gaspard Bouttats, et une autre, anonyme, intitulée « Costume du Mogol » que nous croyons pouvoir attribuer au même artiste . Gaspard Bouttats travailla beaucoup pour les librairies ; son Chinois figure dans le livre d'Athanase Kircher parmi la série de costumes de diverses provinces de Chine . Ce dessinateur semble avoir aussi pris part à l'illustration de l'Ambassade vers l'Empereur de la Chine, car on y trouve le portrait de l'ambassadeur du Grand Mogol, tout à fait semblable à la gravure présumée de Bouttats, revêtu d'une riche robe brodée de monstres et d'oiseaux . Ce qui est curieux pour nous, c'est que Jollain a reproduit exactement le dessin de l'étoffe dans le vêtement que porte un de ses fantastiques rois de Siam. Il nous semble donc que c'est dans les p.242 éditions hollandaises qu'il faut chercher la véritable source d'inspiration des graveurs des estampes populaires. Les estampes japonaises ont servi sans aucun doute au libraire d'Amsterdam Jacob de Meurs, pour illustrer les Ambassades vers l'empereur de la Chine et du Japon, qu'il publia en 1670 et en 1680. La planche intercalée entre les planches 46-47 des Ambassades de Kampen et de Nobel en Chine représente un guerrier assis, derrière lequel se tient le dieu Quantekong, à la barbe hérissée ; un dragon, planant dans les nues, vomit des flammes. Ce dessin d'un style violent, porte une inscription japonaise ; la perspective est traitée à la manière des artistes de l'Extrême-Orient . Les scènes de genre, très nombreuses, dans cette édition de Meurs, trahissent la même provenance : on y voit une famille chinoise prenant un repas avec deux garçons, dansant ou gambadant les bras relevés, geste familier chez les dessinateurs orientaux, des pêcheurs dans un bateau sous la pluie, revêtus de vestes et de larges chapeaux de paille, accoutrement ignoré en Europe, les dames se promenant au jardin et cultivant des fleurs, deux sociétés se rencontrant et échangeant des politesses, une jeune fille dansant au milieu de ses compagnes, et autres sujets semblables, de composition agréable, conservant toujours, quoique très européanisés, quelque chose de la manière primitive, par exemple, dans la façon de traiter les cheveux, dessinés à traits séparés et parallèles, comme dans les estampes japonaises . Ce qui est de l'invention des dessinateurs hollandais est horrible, on voit des temples et des halles spacieuses, d'une architecture de fantaisie, avec des colonnes torses, où sont des idoles affreuses, de dimensions colossales, devant lesquelles se prosternent les multitudes suppliantes, une composition tourmentée d'un style baroque, qui laisse l'impression d'un cauchemar hideux . p.243 En 1697, le Père Joachim Bouvet, revenant de Chine en France, apporta une série de dessins chinois qu'il fit imprimer, la même année, chez Pierre Giffart , graveur du roi et marchand libraire dans la rue Saint-Jacques.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8608275f/f1.image.r=" L'état présent de la Chine en figures, dédié à Mgr le duc et Mme la duchesse de Bourgogne, renferme quarante-trois planches colorées. C'était une édition superbe, très exacte au point de vue de la reproduction des particularités des costumes et du dessin chinois ; la coloration, toute vive qu'elle soit, n'égalait, cependant, pas les éclatantes couleurs des aquarelles chinoises. Le père Bouvet offrait au public français presque les spécimens de l'art chinois. L'empereur de la Chine, les princes, les princesses, les « duchesses » et les « comtesses » tartares, les bonzes, les officiers de guerre, les mandarins et les mandarines défilent sur les pages de l'album, revêtus de leur robe de cérémonie ou d'habits ordinaires « selon la saison du petit esté » ou du « grand hyver », les hommes de carrure large, aux yeux obliques, à la barbe et aux moustaches raides, les femmes, sveltes et gracieuses, aux pieds mignons, à la bouche de pétale de fleurs. Habillés d'étoffes riches, brodées de dragons ou de fleurs, ils portent sur la poitrine un cartouche carré, avec le symbole de leur dignité, un monstre ou un oiseau quelconque, dragon, cigogne, cygne ; les dames sont coiffées d'une espèce de chapeau ou bonnet rond, très compliqué, orné de plumages p.244 d'oiseaux, de fleurs et de perles pendantes, ce qui plaisait tellement à Athanase Kircher : « Les têtes des Chinoises, écrit-il dans La Chine illustrée, sont entourées et enveloppées de bandes grelées de perles et diamants, dont le brillant éclat donne des attraits merveilleux à ces visages.  Le père J. Bouvet n'était pas le moindre admirateur du costume chinois. Se justifiant aux yeux de ceux qui trouveraient préjudiciable qu'un missionnaire eût apporté de si loin des dessins qui ne paraissaient être bons que pour un vain amusement, le père Bouvet écrit, qu'en les voyant, la nation française voudra peut-être bien faire attention aux habits d'un peuple si sage et si habile, « que s'étant si fort distingué sous l'heureux règne de Louis le Grand par sa politesse et son bon goût, en empruntant aux estrangers tout ce qui s'est trouvé parmi eux de plus excellent dans les sciences et dans les beaux-arts, elle ne serait, peut-être pas fâchée de prendre quelque chose des Chinois dans la forme de ses habits et, après avoir en quelque manière usé toutes les modes qu'un caprice bizarre a pu inventer, peut-être, à leur exemple, pensera-t-elle à se fixer à quelque mode, au choix de laquelle la raison seule aura eu part.  Le père Bouvet trouve que rien ne manque à la toilette des dames tartares et chinoises, « qui ont su joindre la commodité à la modestie, l'agrément à la gravité ». Comme Athanase Kircher, il conseille aux dames de l'Europe, de profiter d'un si bel exemple et d'imiter dans leur manière de s'habiller cet air grave et modeste « qui siérait beaucoup mieux à des dames chrétiennes qu'à des dames payennes de la Chine. »  p.245 Au sujet de la curiosité que la vue des costumes étrangers éveillait chez les contemporains de Louis XIV, on lit dans l'Explication jointe au  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53000003j/f9.item" Recueil de cent estampes représentant différentes nations du Levant, publié en 1714-1715 : « Il n'y a point de livres si bien reçus que les livres de voyages, parce qu'il n'y en a point dont la lecture soit si agréable et en même temps si utile ; par elle les hommes deviennent pour ainsi dire de tous pays et de tous temps. Mais cette lecture ne satisfait jamais pleinement, si le voyageur habile n'a sçu joindre à un discours précis et à des remarques judicieuses les images sensibles des objets qui ont besoin de ce secours et dont les descriptions les plus exactes ne donneraient que des idées très imparfaites. Rien ne demande plus le secours du dessin et rien ne pique davantage la curiosité du lecteur que les habillements des différentes nations qui semblent toutes affecter de se vêtir d'une manière qui les distingue de leurs voisins. Le lecteur pleinement satisfait s'imagine passer en revue les autres habitants de la Terre et exerçant sur eux une espèce d'empire et les examinant avec attention approuve ou condamne le choix de leurs habits, se divertit et rit souvent de la bizarrerie des uns, admire quelquefois la beauté et la majesté les autres, donnant cependant toujours, dans son estime, la préférence à l'habit du pays où il est né et qu'il porte actuellement.  IV. — Les Chinois de convention Il reste à dire quelques mots sur le type de Chinois conventionnel qui se forme au courant du XVIIe siècle. On connaissait les Chinois par les estampes ; une multitude de petits êtres bizarres animaient les porcelaines, les laques, les étoffes peintes et brodées de Chine. Souvent, indiquées sommairement, ces figurines étaient déjà une abstraction ; s'il y avait des détails, l'œil ne saisissait que ce qui était le plus saillant, le plus excentrique — une coiffure étrange, le chapeau à bords découpés et relevés d'une façon peu ordinaire ou le bonnet conique des p.246 Mongoles, la pose inaccoutumée de pagode accroupie, quelques accessoires indispensables — un parasol ou un éventail en feuille de palmier. Il est à noter que les Chinois de la fin du XVIIe siècle n'ont pas de tresse, ayant été obligés à l'avènement de la dynastie tartare (1644) de se raser les cheveux. Les Chinois de mascarade étaient conçus dans le genre amusant d'Arlequin. « Le Chinois dansant à l'opéra du carnaval de Venise » (1699), à la longue moustache pendante, coiffé d'un grand bonnet se terminant par un panache de plumes, est vêtu d'une veste ornée comme l'habit de l'Arlequin de carreaux et de festons rapportés . « L'habit de Mandarin », autre costume de fantaisie, est du même genre bouffon : le personnage à la longue barbe, qui représente probablement un sage de la Chine, porte un ample vêtement avec une espèce de pèlerine, composée de mille pièces et un énorme chapeau surmonté d'une demi-lune avec des grelots au bord.  La mode des choses orientales, l'engouement pour les turqueries et les chinoiseries a doté l'arabesque d'éléments nouveaux. En parlant des arabesques de Bérain, M. Molinier a remarqué qu'elles « se sont maintes fois départies de ce sérieux, de ce pompeux, de cet art grandiose qu'évoque trop en notre esprit le terme de style Louis XIV » . À côté des singes folâtres qui s'ébattent gaiement dans ses grotesques, Bérain y introduit toute une ethnographie exotique de mascarade, associant volontiers aux sylphides et chimères classiques les Africains et les Indiens coiffés de plumage flottant, tenant des parasols ou des oiseaux. Ce sont des personnages de théâtre, car les thermes des arabesques se laissent rapprocher des costumes d'Indiens, dessinés par le p.247 même peintre pour le ballet Le Triomphe de l'Amour . Bérain était l'organisateur des fêtes. « On ne faisait rien, à dit Mariette, en quelque genre que ce fût, sans que ce soit dans sa manière ou qu'il en eût donné les dessins. » C'était lui qui avait arrangé en 1700 la fameuse collection à la chinoise, pendant laquelle un grand magot de Chine trônait en haut d'un buffet à cinq étages et les douze officiers, vêtus en pagodes saluèrent la duchesse de Bourgogne en remuant la tête. Dans les arabesques de Bérain on trouve des compositions analogues. Dans l'arabesque qui se trouve au folio 55 du Recueil Ed. 65, on voit un personnage coiffé d'un bonnet conique, assis à l'orientale sur une espèce de trône élevé ; deux autres figures rendant hommage sont placées symétriquement plus bas, sur les gradins. Au folio 83 qui donne les motifs d'ornementation des plafonds, on retrouve les mêmes pagodes dans les angles, sous des dais dentelés, tenant un oiseau dans chaque main. Au folio 98 la même figure aux oiseaux est placée sous un baldaquin, dont les bords sont relevés en tente, à la manière des toitures chinoises. À vrai dire, les Orientaux des arabesques de Bérain sont infiniment moins amusants que les singes : tandis que les singes grimaçants et agiles ont mille tournures imprévues et comiques, les pagodes gardent leur posture grave et immobile. Il y a certainement une ressemblance entre ces compositions de Bérain et la Divinité Chinoise de Watteau, motif de décoration murale, gravé par Huquier : une figure est assise à la pagode sur une espèce de trône ou de piédestal à quatre marches, devant lequel se prosternent les Chinois, coiffés de bonnets pointus. L'Empereur chinois, dans une autre composition de Watteau, se tient debout sous un palmier, devant son trône, p.248 recevant les hommages de ses sujets. Il porte un grand chapeau, orné d'une quantité de grelots, comme le mandarin de mascarade dont nous avons parlé. Un dragon, symbole de la dignité impériale, se tord sur le soubassement de l'arabesque, la gueule béante, les ailes recouvertes d'écaille, motif de décoration copié sur quelque porcelaine ou laque de Chine.  Les figures chinoises dans ces compositions de Watteau ne sont plus de simples éléments d'ornementation, comme dans l'arabesque de Bérain. Les scènes de l'adoration de la Divinité chinoise et de l'hommage rendu à l'empereur de Chine occupent le centre des panneaux décoratifs ; la composition est moins symétrique, la distribution des figures plus libre ; les arbres, les arcades aériennes, les thermes (dont quelques-uns du type mongole), les grecques et autres éléments des arabesques n'ont qu'une importance secondaire, formant un cadre au sujet principal. Les Chinois dans les arabesques de Watteau acquièrent quelque peu de vie, tout en gardant leur caractère conventionnel. La date des panneaux à sujets chinois, peints par Watteau au château de la Muette, ne se laisse pas préciser. Il est probable que Watteau les exécuta après l'acquisition du château par la duchesse de Berry (1716). L'existence de ces peintures fut éphémère : D'Argenville visita la Muette en 1754 et ne les y trouva plus. Nous connaissons ces compositions de Watteau, grâce au recueil de Julienne, qui contient trente planches de Diverses figures chinoises et tartares peintes par Watteau et gravées par Boucher, Jeaurat et Aubert . Ces Chinois de Watteau ont inspiré plus d'une fois de la méfiance. M. Séailles y voit des « personnages chimériques qui ne sont là, comme les danseurs d'un ballet d'opéra, que pour surprendre et égayer les yeux par l'inattendu, par le pittoresque de leurs gestes et de leurs costumes » , M. de Fourcaud les traite de « Chinois de paravent » . p.249 « Il n'est pas besoin de dire, écrit M. Mantz, que ces Chinois et ces Tartares de Watteau (il y a même parmi eux une femme de Laos) sont d'une ethnographie quelque peu suspecte, Watteau ne pouvant pas en savoir bien long sur la Chine et les régions limitrophes. Nul doute que l'imagination n'ait joué un certain rôle dans les peintures de la Muette.  Cependant Edmond de Goncourt y cherchait une base plus réelle. « Qu'on ne croit pas, écrivait dans le Catalogue raisonné de l'œuvre d'A. Watteau Edmond de Goncourt, que les chinoiseries de la Muette furent des chinoiseries de pure fantaisie. Si Watteau à cette décoration ainsi qu'à toutes les choses qu'il touchait, a mis sa marque personnelle, son invention poétique, le maître, le croira-t-on ? s'était préparé à ces représentations exotiques par de sérieuses études des objets et de l'humanité chinoise. Un curieux renseignement à cet égard nous est donné par l'Albertina de Vienne. C'est un grand dessin, une grande étude à la pierre noire d'un Chinois étudié dans son type, dans le rendu presque photographique de ses vêtements, de ses souliers caractéristiques, enfin toute la particularité d'un modèle du Céleste Empire, dont le nom même a été conservé par le crayon de Watteau, sur un morceau de pierre à gauche : F. Sao.  Ce portrait réaliste est tellement supérieur, comme rendu du type mongole, aux chinoiseries de la Muette que, d'après notre avis, on ne saurait le considérer comme une étude préparatoire à cette décoration. Qu'y a-t-il donc de chinois dans les peintures de la Muette ? Quelques figures caractéristiques, des rochers et des arbres, traités à la chinoise, certains accessoires et les noms des personnages. Les petits Chinois au visage rond, aux cheveux rasés p.250 sont très typiques — le petit garçon, accoudé sur une table dans le panneau « Habillement des habitants de Soutchovene », un autre aux yeux obliques qui se tient debout devant une femme agenouillée, regardant par terre quelque plante ou insecte (« Femme chinoise de Koueï-tcheou »), le petit gamin dansant dans « Habillement des habitants de la province de Hou-Kouan » — ce sont les sujets familiers des laques et des porcelaines chinoises . Les Tartares et les Chinois de Watteau se promènent dans les jardins à la française, ornés de vases classiques ; les sapins se dessinent à l'horizon, les maisons et les palais à l'orientale, aux toitures relevées au bord, en forme de tente, sont de pure invention. Cependant, les rochers ajourés, aux contours tourmentés et bizarres qui se voient dans le fond du panneau « Lao-gin ou vieillard chinois » et qui forment l'éminence sur laquelle trônent les déesses Ki-mâo-sâo et Tchv-Chvo, évoquent la manière des artistes de l'Extrême-Orient, de même que les palmiers, les grandes fleurs blanches et les plantes grimpantes dans les panneaux, où figurent les habitants de Hou-Kouang et de Se-tch'ouan. Les personnages de Watteau sont munis d'accessoires, convenables à leur dignité et à leur origine — le bonze tartare porte le balai symbolique, les dames s'abritent sous des parasols, le « Viosseu ou musicien chinois » touche les cordes d'un instrument à cordes, espèce de viole, de forme lourde et étrange, dessiné avec le plus grand soin, la charmante déesse a saisi l'éventail et le plumeau que les prêtresses inclinent d'ordinaire devant les idoles en signe de révérence. Il est à noter que ce qu'on pourrait appeler élément chinois de ces peintures de p.251 Watteau se révèle davantage dans la série, gravée par Aubert, que dans les autres copies, exécutées par Boucher et Jeaurat. Est-ce un pur hasard, ou bien Aubert aurait-il rendu avec plus de fidélité l'aspect des originaux ? « Il est curieux, écrit Mantz, de saisir un élément de vérité dans des figures qui, en raison de l'ignorance du temps, où la sinologie était rare, semblent plutôt inspirées, sinon par un pur caprice, du moins par la vue de quelques magots ou empruntées à un meuble de laque ou à des potiches de porcelaine.  Certainement, Watteau aurait pu emprunter quelques détails aux objets d'art de l'Extrême-Orient, dont la France était inondée à cette époque. Cependant, nous croyons qu'il avait une source d'inspiration plus directe pour ses thèmes chinois. Un recueil de dessins aurait été mis à la disposition du grand peintre qui les traita avec liberté, donnant carrière à son imagination, et ne faisant point scrupule de s'éloigner de l'original. Contrairement à M. Josz qui suppose que Watteau s'est donné un mal évident pour enchinoiser les arbres, les accessoires et les costumes , nous croyons que le maître s'est plutôt amusé à cette œuvre, peu soucieux du caractère local, et négligeant les dessins qui lui devaient servir de modèle et qui auraient, d'ailleurs, pu être de raclure très médiocre. Le fait que tous les panneaux sont signés avec grande exactitude de noms chinois nous a suggéré l'idée que Watteau s'était servi de quelque source graphique, car on ne trouve d'indication de cet ordre ni sur les porcelaines, ni sur les laques de Chine. Les mots étranges, déformés en français, produisent au premier abord l'impression de quelque « barangouin chinois » comme on disait au XVIIe siècle. Cependant ils se laissent traduire et l'on y découvre des notions géographiques tout à fait précises et même le nom d'un personnage historique qui jouissait d'une grande renommée en Chine au temps de Watteau. p.252 Voici l'interprétation de ces inscriptions d'après les dictionnaires français-chinois de Perny et de Couvreur : I Geng ou médecin chinois. Femme de Matsmey à la terre d'Ieço. Kouane-Tsaï ou jardinier chinois. Poïnou ou servante chinoise. Con-Fouï ou femme du palais de l'emp. de la Chine. Thau-Kien, eunuque du palais la Chine. Lao-gine, vieillard chinois. Chao-niene ou jeune chinois. Kouï-nou ou jeune fille chinoise. Nikou, femme bonze ou religieuse chin. Tao-Kou ou religieuse de Tau à la Chine. Femme du royaume de Necpal. Bonze des Tartares Mongous ou Mogols. Femme du pays de Lassa ou Boutan. Mandarin d'Armes du Leaotung. Fille du royaume d'Ava Talegrepat ou religieuse du Pegou. Femme du pays de Laos. Talagrepo ou bonze du Pégou. Hùonv ou musicienne chinoise. Mov-thon ou pastre chinois. Hia-theo ou esclave chinoise. Femme chinoise de Koueï-tcheou. Viosseu ou musicien chinois. Idole de la déesse Ki-Mâo-Sâo, roy. de Laos. La déesse Thvo Chvo, isle d'Hainane. Habillement des hab. de la prov. de Hou-Kouan à la Chine. Habillement de ceux de la province de SoutchoveneI Cheng — médecin (Dict. Couvreur). Matsumai (Yezo, Japon). Kouang — s'occuper, tsaï — légumes. ? Kouane — impérial. Fey — concubine. T'ai-Kien — eunuque (D. C.). Lao-jên — vieillard (D. C.). Chao gniên, jeune — (D. C.). Kou-gniu — fille non fiancée (D.C.). Gni-Koû — bonzesse boudd'histe (D. C.) Tao-Kou—bonzesse, secte de Laotze (D. C.) Népal (nord de l'Inde). Lhasa (Tibet) ; Boutan (nord de l'Inde), Leaotung (Mandchourie). Ava (Birmanie). Talegrepat (talapoin), religieux. Laos (Indochine). Pégou (Indochine). Yô musique ; nu — gniu, — fille (D. P.). Mou-tong — berger (D. P.). Ja t'eôu — servante (D. C.). Koueï-tcheou — province en Chine.  ? ? ? Hou-Kouang — province en Chine. Se-t'chouan — province en Chine.  p.253 Une erreur d'orthographe s'est introduite dans l'inscription « Chef des Samars de Tlevang-Raptan ». Il faut lire Tsevang-Raptan, l'l étant substituée à l's longue, employée alors dans l'écriture courante. Nous avons trouvé le même nom, Tse-Vam-Raptan avec une s longue écrit en italique, mentionné trois fois dans une lettre du père Parrenin, imprimée dans les Lettres édifiantes (1722, recueil XVII, pp. 27, 46, 103). Tsewang Arabtan, appelé à Péking Se-vang-Raptan (Tsing-vang veut dire regulo ou prince du premier ordre) était depuis 1690 chef des Tar- tares Éleuths (dans l'Asie centrale), ennemi redouté des Chinois. « L'année quarantième du cycle, lit-on dans les Fastes de la Monarchie chinoise (1720), on apprit à la cour l'agréable nouvelle que les troupes chinoises avaient remporté une victoire complète sur l'ennemi Tse-vang raptan, Roi des Éluths qui occupait le pays des Lamas et le ravageait depuis quatre ans et que par là le Thibet était resté à l'armée victorieuse. Quoique cette conquête se fît bien loin des confins de la Chine, elle ne laissait pas d'être fort intéressante, parce que l'Empereur avait à cœur la fin de cette guerre. Tous les grands vinrent l'en féliciter.  Les jésuites parlaient de cette guerre dans les Lettres édifiantes : dans la préface au recueil XVII (1722), le père du Halde raconte que les missionnaires de Péking reçurent l'ordre de se rendre à Tcham-chum-yven, maison de plaisance de l'Empereur, pour le féliciter à l'occasion de la victoire complète, remportée par ses troupes sur l'ennemi Rabdam, dans une autre lettre (datée de Péking du 20 août 1724) le père Parrenin communique que les troupes de Tse-vam-raptan étaient chassées de Thibet. Ainsi le nom de ce chef tartare n'était pas tout à fait inconnu en France, aux lecteurs des Lettres édifiantes, au moins. Il est très probable que les missionnaires ont envoyé en France parmi d'autres dessins celui qui représente « le chef des Lamas de Tse-vang-raptan ». comme une actualité de la guerre qui émouvait le monde oriental. (Il faut lire Lamas de Tsevang-Raptan et p.254 non Samars ce qui n'a pas de sens. Les Fastes nous apprennent que Tsevang avait occupé le pays de Lamas de Thibet pendant plusieurs années.) Une double faute de copie s'est introduite dans une autre inscription que nous n'avons pas encore analysée : Officier tartare du pays des Kuskas. Il s'agit des Khalcas, le plus nombreux des peuples tartares habitant dans l'Asie centrale, à côté des Éleuths. La mention de Tsevang-Raptan, personnage historique, contemporain de Watteau, l'exactitude des noms géographiques, le fait que les mots chinois se laissent traduire, ne nous laissent aucun doute que les chinoiseries problématiques de la Muette avaient pour base quelques dessins, venant de la Chine. Après Watteau, Boucher, Peyrotte, Huet et tant d'autres, peindront des figures chinoises. Boucher fera le dessin des tapisseries chinoises pour la manufacture de Beauvais, Christophe Huet exécutera les fameuses chinoiseries de Chantilly, qui furent pendant longtemps attribuées à Watteau. Huquier, Fraisse, Bellay, Peyrotte, Pillement composeront des recueils d'ornements chinois, personnages, oiseaux, fleurs, trophées, à l'usage des fabricants de meubles et d'étoffes. Dans les arabesques, au fond des cartouches du style rocaille, apparaissent, à côté des bergeries, les scènes et les paysages chinois, traités dans le même genre charmant d'idylles exotiques.  p.255 Sous le règne de Louis XV, la vogue de la Chine ne fait que croître. Le genre chinois est créé dans la céramique, dans les arts textiles, dans l'ébénisterie. À côté des produits authentiques que la Compagnie des Indes Orientales continue à importer en France sur une large échelle, les manufactures de porcelaine de Saint-Cloud, de Sèvres, de Chantilly, fournissent des imitations de la Chine et du Japon ; les fabriques de soieries de Lyon travaillent de riches étoffes dans le goût chinois ; les ateliers des Martin produisent de beaux meubles vernis, dont le secret a été emprunté à la Chine. Les inventaires, les catalogues de ventes et autres sources analogues révèlent des chinoiseries innombrables, de toutes sortes et de toute provenance, dont pas mal de spécimens ont survécu jusqu'à nos jours. Il n'en est pas ainsi pour l'époque de Louis XIV ; malgré nos recherches, nous n'avons pu signaler que très peu de chose, à peine deux ou trois pièces de porcelaine, datant, en toute sûreté, du règne du Grand Roi. À défaut d'objets, nous avons dû recourir au témoignage des sources, et les écrits de l'époque nous ont donné la certitude que la passion des chinoiseries au XVIIIe siècle n'a été que la continuation de l'engouement pour la Chine sous le règne de Louis XIV.  HYPERLINK \l "table" @ Appendice I. Mémoire des présens du Roy de Siam au Roy de France (1686)  HYPERLINK \l "table" @ Extrait de la  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95964r.r=" Relation de l'ambassade du Chevalier de Chaumont à la cour du Roi de Siam, 1686 p.256 Deux pièces de canon de 6 pieds de long, de fonte, battues à froid, garnies d'argent, montées sur leurs affûts aussi garnis d'argent, faits à Siam. — Une éguière de tambacq, plus estimé que l'or, avec sa soucouppe, propre à laver les mains, qui a été faite à Siam à la mode du pays. — Une éguière d'or, ouvrage relevé sur 4 faces, avec sa soucouppe au plat pour son soutien, de mesme ouvrage, faite au Japon. — Un navire d'or qu'on appelle Somme, à la façon Chinoise, avec tous ses agrez. — 2 flacons d'or, d'ouvrage relevé, du Japon, pour servir ou sur un buffet, ou pour transporter dans l'occasion, dans un coffre du Japon où leurs places sont destinées. — Un dard couvert d'ouvrage relevé, en façon du Japon. — 2 petites couppes d'or avec leurs petits bassins, sur un pied assez haut, ouvrage du Japon relevé très riche. — 2 petites couppes d'or accostées, sans couverture, bien travaillées, d'un ouvrage relevé du Japon. — Une cuillère d'or, du plus bel ouvrage du Japon. — 2 dames Chinoises, chacune sur un paon, portant entre leurs mains une petite tasse d'argent, le tout partie d'argent et émaillées, lesdits paons pouvant par ressort marcher sur une table de la manière qu'on les dispose ; leurs couppes sont droites et sur leurs mains — 2 coffres d'argent relevez du plus bel ouvrage du Japon, dont une partie est d'acier — 2 grands flacons d'argent avec deux lions dorez pour couverture, avec 2 grands bassins, le tout de mesme ouvrage, les deux plus beaux du Japon. — 2 grandes couppes couvertes sur 2 bassins, le tout d'argent et du plus fin ouvrage du Japon. — Une grande couppe découverte avec son bassin d'argent. — Une éguière d'argent à 4 faces, avec une soucouppe de mesme du Japon. — 2 vases d'argent à la façon des Anglais à boire de la bierre, avec 2 soucouppes de mesme ouvrage du Japon. — 2 paires de chocolatières avec leurs couvertures d'argent, ouvrage du Japon. — 2 tasses assez grandes, ouvrage du Japon. — p.257 2 autres tasses plus petites avec leur bassin d'argent pour boire des liqueurs, toutes deux couvertes d'un rameau d'argent de mesme ouvrage. — 2 grandes gargoulettes d'argent à la Chinoise avec leurs bassins de mesme ouvrage du Japon. — 2 cavaliers chinois portant en mains 2 petites couppes qui marchent par ressort, le tout d'argent, à la façon de la Chine. — 2 éguières sur 2 tortues, le tout d'argent et ouvragées, pour mettre de l'eau à laver les mains, ouvrage de la Chine. 2 couverts d'argent, ouvrage du Japon, qui marchent par ressorts qui portent chacun une petite couppe. — 2 grands cabinets du Japon, fleurdelisez par dedans, garnis d'argent partout, du plus beau vernis et ouvrage du Japon. — 2 coffres d'une grandeur médiocre, garnis d'argent et du mesme ouvrage sans fleurs de lys. — 2 petits cabinets d'écaille de tortue, garnis d'argent d'un ouvrage fort estimé du Japon. — 4 grands bandèges garnis d'argent, ouvrage du Japon. — Un petit cabinet d'argent, enjolivé d'un ouvrage du Japon. — 2 pupitres vernissez, garnis d'argent, ouvrage du Japon, dont un est d'écaille de tortue. — Une table vernie, garnie d'argent, du Japon. — 2 paravens de bois du Japon ouvragé, à 6 feuilles, qui est un présent que l'Empereur du Japon a envoyé au Roy de Siam. — Un autre paravent de soye sur un fond bleu, de plusieurs oiseaux et fleurs en relief, d'ouvrage fait à Siam, il est aussi à six feuilles. — Un grand paravent plus haut que les deux autres, pour tenir de jour et de nuit, a douze feuilles, ouvrage de Pequin. — 2 grandes feuilles de papier en forme de perspective, dans l'une sont toutes les sortes d'oiseaux de la Chine et dans l'autre les fleurs. — Un service de table de l'Empereur du Japon, ouvrage très curieux et très difficile à travailler. — Un service de campagne pour un grand seigneur du Japon et du plus beau vernis. — 26 sortes de bandèges du plus beau vernis du Japon. — Un petit cabinet du Japon, qui passe pour une curiosité. — Une petite table vernie du Japon. — 2 petits coffrets pleins de petits bassins vernis du Japon. — 2 coffres de bois vernis, couleur de feu par le dehors et noirs par dedans, ouvrage du Japon. — 12 différentes sortes de boëttes, ouvrage du Japon. — Une grande boëtte ronde, rouge, vernie, ouvrage du Japon. — 2 lanternes de soye à figures, ouvrage fort curieux du Tunquin. — 2 autres lanternes rondes, la grande d'une seule corne, chacune avec leur garniture d'argent. — 2 robes de chambre du Japon, d'une beauté extraordinaire, l'une couleur de pourpre et l'autre couleur de feu. — Un tapis de Perse à fond d'or, de plusieurs couleurs. — Un tapis de velours rouge, bordé d'or avec une bordure de velours verd, aussi bordée d'or. — Un tapis de la Chine fond couleur de feu, avec plusieurs fleurs. — 2 tapis d'Indoustan, fond de soye blanche à fleurs d'or et de soye de plusieurs couleurs. — 9 pièces de bezoar de plusieurs animaux. — 2 coffres de bois verny noir à fleurs d'or, du p.258 Japon. — 2 manières d'ablerdos, dont le fer a été fait à Siam, garnies de tambacq, le bois est du Japon, dans un étuy de bois doré du Japon. — Il y a quinze cens ou quinze cens cinquante pièces de pourcelaine des plus belles, des plus curieuses de toutes les Indes ; il y en a qu'il y a plus de deux cent cinquante ans qui sont faites, toutes très fines, et toutes des tasses et assiettes, petits plats et grands vases de toutes sortes de façons et grandeurs. Présens de Monsieur Constance au Roy Une chaîne d'or très grande, et d'un beau travail. — Un gobelet couvert d'argent, avec un ouvrage relevé d'or. — 2 petits coffres d'argent, du Japon. — 3 chocolatières d'argent, du Japon. — Une grande coupe d'argent à six côtes du Japon. — (12 tasses d'ouvrage du Japon). — Il y a un bouilly d'argent pour chauffer l'eau pour le thé et cuire le jancam. — 2 chocolatières de mesme ouvrage. — 4 diverses petites pièces servant à brûler des senteurs à la manière de la Chine et du Japon. — Une petite tabatière de mesme ouvrage. — Une boëte plus grande de mesme ouvrage. — Une boette avec son bassin, de tambacq. — Porcelaines. — 12 assiettes fines et antiques, pointées de bleu. — 12 autres très anciennes, rouges et bleues. — 12 autres assiettes du Japon de diverses couleurs. — 6 assiettes à 8 côtes, du Japon. — Un plat ouvragé à jour du Japon. — 6 petites tasses avec leurs bassins, très anciennes, de la Chine. — 2 plus grandes tasses avec leurs bassins, fines et antiques. — 6 petites tasses avec leurs bassins, d'une façon ancienne. — 2 assiettes très fines et anciennes, de la Chine. — 6 assiettes de bois verny avec du cuivre émaillé. — 3 petits pots de terre extraordinaire pour le thé, de la Chine. — Un oiseau de proye, du Japon. — 2 canards, du Japon. — 2 chiens blancs bien faits, du Japon — Un petit fourneau de terre de la Chine, pour faire bouillir l'eau pour le thé et pour cuire le jancam, suivant l'instruction. — 16 pièces de différentes formes de terre de Patane au-dessus de Mingal, pour cuire l'eau. — 25 figures de pierre, de la Chine. — 2 paravens de 6 côtes chacun du Japon. — 4 cabinets du mesme ouvrage. — Une boëtte de vernis du Japon pour mettre des peignes. — 4 pieds de lit de vernis, du Japon. — Un service d'une dame, du Japon. — 2 boettes pour la poudre, du Japon. — 2 autres boettes à fins compartiments pour faire des médecines. — Un autre service d'une dame, du Japon. — Un autre service différent. — 2 boettes, qui en ont 3 chacune, du Japon. — Un petit paravent à 8 côtes de la Chine, dont le Roy se sert à mettre sur la table. — Un petit bandège du Japon. — Un autre bandège, ou il y en a 3 ensemble, pour mettre 3 tasses de thé. — 2 cuillières d'agathe. — Un manteau de dame de Siam doré, de soye de Patane qui servira de p.259 montre. — Une pièce d'étoffe de Casmire, qui servira de montre pour voir si cela pourra servir au Roy, et Sa Majesté n'aura qu'à commander. — 2 bouillis pleins de thé, extraordinaires, dont se sert le Roy de la Chine. — Un autre plus petit et encore plus extraordinaire. — Le poids de 8 tels (taëls)de Jancam, mis entre les mains de M. l'Ambassadeur pour en avoir soin. — Un coffre du Japon plein de nids d'oiseau. — 7 grands vases de porcelaines de différentes façon, 3 de la Chine et 4 du Japon. — 2 chapelets de calamba, l'un garny d'or et l'autre de lambac. — 3 cornes de rhinoceros, dont l'une vient d'un buffle. — 2 oiseaux de proye de porcelaine. Présens du Roy de Siam à Monseigneur 2 calanes du Japon, garnies de tombacq, qui sont deux lames de sabre très larges, au bout d'un bois bien long. — Une éguière avec son bassin d'or, ouvrage du Japon. — Un bouilly d'or pour le thé. — 3 coupes d'or d'ouvrage du Japon, dont l'une entourée d'un rameau. — Une chocolatière d'argent à fleurs d'or. — Une autre chocolatière d'argent, fleurs d'or, d'un ouvrage fort relevé du Japon. — 11 tasses d'argent avec ornements d'or d'ouvrage du Japon. — Une petite tabatière d'argent, ouvrage du Japon. — Un grand vase avec un bassin d'argent, du Japon, fort beau. — 2 dames du Japon, qui portent chacune dans leurs mains un petit plat et une tasse d'argent, et quand la tasse est pleine d'un cordial, les dames vont à la promenade. — Un crabe d'argent qui porte sur le dos une coupe et qui marche par ressort. — Une coupe faite d'une seule pierre, avec un feuillage autour, ouvrage de la Chine. — Une coupe couverte de rameaux, chargée de fleurs et de fruits. — Une petite coupe de pierre entourée d'un serpent à petites coupes de pierre d'un ouvrage admirable. — Un lion de la Chine fait d'une seule pierre. — Une petite éguière d'une seule pierre. — 2 robes de chambre du Japon, bien travaillées. — Un tapis de velours verd à fleurs, d'Indoustan. — Un tapis de soye à fleurs, de diverses couleurs. — Un tapis de soye et velours, couleur d'or, d'Indoustan. — Un tapis de drap à fleurs, aussi de diverses couleurs. — 2 cabinets d'argent, garnis, ouvrage du Japon, — Un petit coffre partie de cuivre rouge, partie de vernis, du Japon. — 2 pupitres garnis d'argent, l'un d'écaille de tortue et l'autre de vernis, du Japon. — 4 grands bandèges bordés d'argent. — Un petit coffre garny d'argent. — 21 sortes de bandèges grands et petits, très beaux du Japon. — 2 salières d'écaille de tortue et 3 autres de vernis du Japon, une garnie d'argent. — Une petite table de vernis du Japon. — Un petit coffre plat d'écaille de tortue. — Une petite salière du Japon. — Un tiroir couvert à compartiments. — Un petit coffre où il y en a 12 autres de vernis du Japon. — Une p.260 grande boëtte avec son bandège, de vernis noir à fleurs d'or. — 2 petites boettes de vernis rouge. — Un service d'un Grand du Japon, pour sa maison. — 2 lanternes de soye à diverses fleurs, garnies d'argent. — Un petit cabinet du Japon. — 2 parements de soye du Japon, ouvrage admirable. — 3 coffres, 2 rouges et un noir, vernis du Japon. — 2 boëttes vernies or et verd. — 6 livres et demie d'Aquila. — Outre cela il y a 84 pièces de pourcelaine, tant grandes que petites, toutes très belles. Présens que la Princesse Reine de Siam envoye à Mme la Dauphine Une éguière d'or, ouvrage du Japon. — Une boëtte ronde, couverte d'or, du Japon. — Une petite chocolatière d'or du Japon. — Une petite boëtte ronde, couverte d'or, du Japon. — Une petite coupe d'or avec un plat d'argent, ouvrage du Japon. — Un grand flacon d'argent, un lion au-dessus, ouvrage relevé du Japon avec un grand bassin d'argent. — 2 autres vases de mesme, plus petits. — (4 chocolatières d'argent, ouvrage relevé du Japon). — 2 grandes tasses d'argent du Japon, 2 petites tasses avec leurs bassins d'argent, du Japon. — 2 autres plus petites tasses avec leurs bassins d'argent, enlassez de fleurs du Japon. — Un grand cœur d'argent du Japon. — 2 dames du Japon, d'argent doré et émaillé, qui portent chacune une petite tasse à la main et vont par ressort. — Une petite boëtte à manche d'argent du Japon. — Un paravent à 12 feuilles du bois du Japon avec des oiseaux et des arbres de pièces de raport, avec les bords dorés. — Un paravent plus grand à 12 feuilles de soye, fond violet, avec des animaux, des arbres de plusieurs couleurs, de pièces de raport. — Un autre plus petit paravent de soye avec des peintures de la Chine très belles. — 2 cabinets de bois vernis blanc, à fleurs de diverses couleurs, avec des ornemens de cuivre doré. — 2 robes de chambre du Japon, d'une beauté extraordinaire à une autre plus commune. — Une écritoire d'écaille de tortue à compartimens. — 2 porte-livres de vernis, bordés d'argent. — 21 sortes de bandèges, ouvrage du Japon. — 4 doubles petites boëttes de vernis du Japon. — Une boëtte platte et 2 autres petites, de soye du Japon. — 2 écritoires d'écaille de tortue du Japon. — 2 autres de vernis du Japon. — Une boëtte rouge ronde, garnie d'argent, du Japon. — (7 boëttes vernies du Japon). — Un service d'une dame du Japon, d'écaille de tortue. — Un coffre à 8 costez, du Japon, plein de petites boëttes très curieuses. — Un autre service rouge de vernis, pour une dame du Japon. — Une tablette d'écaille de tortue, ornée d'argent. — Une petite table de vernis rouge du Japon. — Une autre petite table de vernis du Japon. — Un cabinet de vernis, très beau. — 3 autres cabinets de vernis du Japon, garnis de cuivre doré, très beaux. — Une grande boëtte ronde double, à fleurs d'or. — Un tiroir couvert à plusieurs p.261 compartiments. — 2 grands bandèges garnis d'argent, — 2 autres grands de vernis du Japon. — 2 coffres de vernis rouge, garnis d'argent. — 2 boëttes de vernis à fleurs d'or et verd. — Un éventail de bambous et de soye. — 2 coffres de vernis noir, de cuivre doré. — Il y a outre cela 640 pièces de porcelaine très belles. Présens de la Princesse Reine de Siam à Monseigneur le Duc de Bourgogne Une petite chocolatière d'or avec son petit plat d'argent, ouvrage du Japon. — Un vase d'argent, où il y a de petits hommes qui se montrent quand il y a de l'eau dedans. — Une boëtte ronde et couverte d'argent, ouvrage du Japon. — Un petit vase couvert d'argent avec un lion dessus, du Japon. — Une petite tasse à 2 anses avec son bassin d'argent, ouvrage du Japon. — Une autre petite tasse avec son bassin d'argent, ouvrage relevé du Japon. — Une femme chinoise d'argent et d'ambre qui va par ressort. — 3 petits cabinets faits à Macao, capitale du Japon (?) garnis d'argent. — 4 petites boëttes de mesme. — Un service d'une dame du Japon. — Un écritoire de vernis du Japon. — Un petit cabinet verny à deux pattes (portes) garny d'argent. — Un porte livre de vernis du Japon, garny d'argent. — Une table de vernis du Japon. — Une boëtte rouge d'ouvrage de la Chine. — Un petit paravent à 6 feuilles de la Chine. — Une écritoire de vernis du Japon à fleurs d'or. — Un chien de porcelaine. — Il y a outre cela 32 petites pièces de porcelaine. Il y a outre pareil présent pour Monseigneur le Duc d'Anjou de la part de la Princesse Reine de Siam. Présens de Monsieur Constance à Monsieur le Marquis de Seignelay Une couppe d'or, ouvrage du Japon. — 2 salières d'argent. — 2 chocolatières d'argent. — Une plus grande chocolatière d'argent. — Une grande tasse d'argent. — Deux petits vases couverts de mesme. — Une petite tasse avec son bassin couvert de mesme. — 2 petits flacons d'argent ouvragé, du Japon. — Un service d'un Grand du Japon, de vernis noir à fleurs d'or. — 8 différents bandèges du Japon. — Une boëtte rouge à 8 cotez garnie d'autres petites boëttes. — Un petit coffre de vernis, garny d'argent. — Une petite écritoire de vernis. — Un petit coffre portatif à 4 étages. — Une boëtte de vernis noir 3 étages, à fleurs d'or. — Une écritoire unie de vernis du Japon. — Un tiroir couvert de vernis du Japon. — Un petit coffre d'écaille de tortue, du Japon. — 4 petites boëttes de vernis, très curieuses. — Une robe de chambre du Japon, très belle. — 2 cornes de rhinocéros. — 2 paravents, chacun à 18 feuilles de vernis, travaillé à la Chine, fort curieux. — Un grand cabinet fort curieux, du Japon. — Un coffre plein de nids p.262 d'oiseaux. — 4 boëttes de thé. — Il y a outre cela 190 porcelaines tant grandes que petites, toutes belles et quelques-unes fort anciennes. — Il y a un autre présent pareil pour Monsieur le Marquis de Choissy de la part de Monsieur Constance. — Je ne marque point aussi les Présens qu'on a faits à Monsieur l'Ambassadeur et à Monsieur l'Abbé de Choisy, qui ont été fort magnifiques.  HYPERLINK \l "table" @ II. Cargaison du vaisseau l'Amphitrite (retour de 1703)  HYPERLINK \l "table" @ Une partie de porcelaines. — 4 grands paravents de la Chine en relief à ramage d'or, de 12 feuilles chacun. — 2 grands paravents d'agathe. — 2 paravents de la Chine en relief. — 2 paravents du Japon en païsage et relief. — 72 petits paravents de la Chine. — 363 petits paravents de la Chine. — 2 cabinets façon d'Agathe. — 1962 cabarets. — 148 grands cabarets. — Une autre partie de porcelaine. — 284 éventails de Nanquin. — 10 tentures de tapisserie. — 104 robes de chambre d'hommes. — 104 robes de chambre de femmes. — 86 toilettes brodées. — 19 lits brodez. Les lits et les tapisseries sont de satin de huit fils, moitié bleu turquin et moitié blanc, les robes de chambre et les toilettes sont de satin et de taffetas de différentes couleurs brodées. — 2412 catis de soye crue de Cina. — 2653 catis d'esté, soule et docé. — 60 pots de cuivre à thé. — 347 rotins du Japon. — 521 boêtes vernies de la Chine. — 2 barzes de porcelaine. — Mousselines et toiles de cotton pour 902 livres dans le pays. — 30 barzes de porcelaine. — Une caisse de cuivre émaillé. — 45 cabinets vernis. — On estime cette cargaison à 1.464.177 livres. (Extrait du Mercure Galant, aoust 1703). III. Présens des Chinois  HYPERLINK \l "table" @ Extrait de l'Inventaire des meubles du Château de Versailles, vérifié en juillet 1708. Arch. Nat. O1 3445, fol. 106 et s. Une petite robe de chambre d'étoffe des Indes, manière de crépon, à grains d'orge, à fleurs bleu et blanc, doublée de taffetas couleur de feu. — Une autre robe de chambre de même étoffe que la précédente, à fleurs d'or et soie de plusieurs couleurs, brodée, doublée de taffetas couleur de feu. — Une autre robe de chambre de même étoffe que les précédentes, à compartiments de soie violet, doublée comme les précédentes. — Une veste de gaze violet à fleurs, doublée de taffetas blanc à fleurs, le tout de la Chine. — Une autre veste de taffetas bleu de la Chine à fleurs à jour sans doublure. — Un manteau à deux manches et un petit p.263 colet de damas violet des Indes à fleurs, sans doublure. — Une robe de chambre de satin blanc à fleurs, doublée de taffetas blanc à fleurs. — Un surtout, manière de robe de chambre de satin violet avec doublure d'un satin blanc des Indes à fleurs. — Un autre surtout de gaze noire simple, avec 5 boutons d'argent. — Une robe de chambre de gaze d'oripeau, rayée de rouge et doublée de taffetas cramoisy. — Une pièce d'écorce d'arbre des Indes pourpres, contenant 7 aunes. — Une autre pièce de même étoffe, grise, contenant 7 aunes, dito couleur de grenade contenant 6 ]! aunes, dito couleur pourpre, 6 2/3 aunes.  Note. Ces quatre pièces accolées fort mauvaises.  Une cassette de cuir jaune, doublé d'une étoffe bleue de la Chine, dans laquelle sont plusieurs choses de la Chine, données au Roy, dont le détail ensuit, savoir : 20 petits ornements de différentes couleurs que les Chinois pendent à leur poitrine, mis dans deux petites boëttes d'ouvrage de la Chine, deux grandes et une petite. — 3 poires de la Chine. — 2 étuis, l'un de corne, l'autre d'ivoire, dans lesquels il y a des fusils pour allumer le feu. — Une petite boëtte couverte d'étoffe de la Chine et doublée de rouge, dans laquelle il y a deux pierres de marbre. — Trois petites boëttes longuettes, dans lesquelles il y a 20 ornements de teste d'or, garnie de perles. — Une boîte longue dans laquelle il y a un étui travaillé à jour, que l'on croît être d'albastre, garni au bout de bois de la Chine. — Un étui de satin bleu garni de semences de perles, dans lequel il y a un poignard à manche de corne de cerf. — Un petit ornement, façon d'ivoire que les Chinoises pendent à leur cou. — Un petit vase de lapis, garni de métal. — 2 ornements que les Chinois mettent sur leur estomac, qui sont de soie jaune d'un côté et bleue de l'autre, enrichis de perles. — 2 autres ornements pour le même usage, un bleu et autre gris de souris, enrichis de perles. — 2 bourses de taffetas jaune, dans une desquelles il y a dix grandes bourses de la Chine, dans l'autre trois petites, enrichies de semences de perles. — 2 feuilles de papier de la Chine, sur lesquelles sont brodés des bouquets de fleurs et ornements de la Chine. — Une ceinture de veste, garnie de cinq pierres d'agate, d'un couteau dans sa gaine, et de deux bourses de satin, dans l'une desquelles il y a deux petits anneaux de filigrane d'or, pour pendre des mouchoirs. — Deux bas à boëttes. — Deux bonnets, l'un d'été et l'autre d'hiver dans un étui de natte de la Chine. — Deux paires de souliers de femmes. — Une paire de souliers d'hommes. — Deux feuilles de papier de Chine, peint de fleurs, feuillages et oiseaux. — Huit rouleaux de peinture chinoise, dont 6 sont de gaze collée sur papier et 2 sur gaze transparente. — Un grand rouleau de 26 à 27 pieds de long, représentant la marche d'un général d'armée chinoise. — Modèle des sabres et mousquetes de la Chine sur papier rouge. — Six soucoupes avec leurs tasses de verny de la Chine, ornées de semence p.264 de nacre de perles, les tasses doublées d'argent. — Six petites cuillères de filigrane d'argent. — Une boëtte de petits ornements de teste de femmes à la chinoise. — Une pierre gris noir pour broyer l'encre de la Chine et un pinceau pour écrire. — Un pain de cire de la Chine, naturellement blanche. — Un mousseron de mer, couleur de corail, pétrifié de la mer Rouge. — Une boëtte ronde, verny de la Chine, noire, à fleurs et figures de nacre de perles qui contenait du Ginsen de la Chine. — Deux houpes de crin rouge, avec deux anneaux, pour pendre au poitrail des chevaux. — 2 chapelets de bois de la Chine, dont les séparations de dizaines sont de cuivre jaune à l'un, et de cuivre doré à l'autre, avec un petit étuy à quatre parties d'ouvrage de la Chine ou chapelet à cuivre rouge. — 2 petits morceaux de corail blanc. — Un corselet en armure de plusieurs morceaux d'acier, couvert de satin noir, garni de clous dorés, et doublé de taffetas bleu. — 2 morceaux faisant une manière de surveste de taffetas bleu à fleurs, ouattée de satin, pour mettre sous le corselet.  HYPERLINK \l "table" @ Bibliographie  HYPERLINK \l "table" @ I. — Documents p.265 Archives de la Marine. Ordres et dépêches de la Marine du Ponant. Série B2 : registres, 127, 130-131, 134, 145-149, 153, 155, 159, 160, 167, 169, 173, 175. Série B3, registres, 108-109. Archives Nationales : O1 3450 Inventaire de Versailles. O1 3445 Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en 1708. O1 3304 — O1 3308 Journal concernant le Garde-Meuble de la Couronne et maisons Royales (années 1666-1715) 5 registres. F12 Conseil de commerce, registres 51, 58, 63, 65. II. — Sources imprimées  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cathaywaythither01yule" \l "page/n3/mode/2up" Yule (Henry). — Cathay and the way thither ; being a collection of Mediaeval notices of China, translated and edited by Colonel, London, 1866, 2 vol. in-8°.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lesvoyagesenasi00langgoog" \l "page/n8/mode/2up" Cordier (Henri). — Les Voyages en Asie au XIVe siècle du bienheureux frère Odoric de Pordenone, publ. par Paris, 1891, gr. in-8°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102085c/f100.image.r=" Voyage du célèbre Benjamin autour du monde (dans le recueil de P. Bergeron, Voyages faits principalement en Asie aux XII-XVe siècles, à La Haye, 1735, 2 v. in-4°).  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102085c/f139.image.r=" Voyage de Jean du Plan Carpin (même recueil).  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54238874.r=" Le livre de Marco Polo, citoyen de Venise, conseiller privé et commissaire impérial de Khoubilaï-Khaân, rédigé en français sous sa dictée, en 1298, par Rusticien de Pisé, publ. par M. G. Pauthier Paris, 1865, gr. in-8°.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bookofsermarcopo01polouoft" \l "page/n5/mode/2up" The book of ser Marco Polo, translated and edited with notes by colonel sir Henry Yule, third édition revised throughout in the light of recent discoveries by Henri Cordier (of Paris), London, 1903, 2 v. in-8°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f5.image.r=" Histoire du grand royaume de la Chine, situé aux Indes Orientales, divisée en deux parties contenant en la première partie la situation, l'antiquité, la fertilité, la religion. Et en la seconde trois voyages, faits vers iceluy en l'an 1577, 1579, 1581. Faite en Espagnol par R. P. Juan Gonçales de Mendoce et mis en français par Luc de la Porte, Parisien, docteur ès-droits. Paris, 1589, in-8°. G. M. A. W. L. — Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales par les Hollandais et des choses à eux advenues. Amsterdam, 1598, in-fol. p.266  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58071f" Girard Le Ver. — Vraye description de trois voyages de mer très admirables, faicts en trois ans, à chacun an un, par les navires d'Hollande et Zélande, au nord par derrière Norwège, Moscovie et Tartarie, vers le royaume de Chine et Catay. Amsterdam, 1598, in-fol.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4442g/f3.image.r=" Avezac (D'). — La campagne du navire l'Espoir, 1503-1505. Relation authentique du voyage du capitaine de Gonneville ès nouvelles terres des Indes, publ. par : Paris, 1869, in-8°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535842w" Discours de la navigation de Jean et Raoul Parmentier. Recueil de voyages et de documents servant à l'histoire de la géographie, pub. sous la direction de MM. Schefer et H. Cordier. Paris, 1883.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86196970/f13.image.r=" Martin (François). — Description du premier voyage, faict aux Indes Orientales par les Français, par : Paris, 1609, in-12.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n31/mode/2up" Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linscot Hollandois aux Indes Orientales, Amsterdam, 1619, in-fol.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n3/mode/2up" Voyage de François Pyrard de Laval, contenant sa navigation aux Indes Orientales, aux Moluques et au Brésil, Paris, 1615. 2 vol. in-8°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8607007m/f5.image.r=" Voyage fait par terre depuis Paris jusqu'à la Chine par le sieur de Feynes, avec son retour par mer. Paris, 1630, in-8°. Relation d'un voyage aux Indes Orientales, fait par un gentilhomme français, arrivé depuis trois ans, 1645.  HYPERLINK "http://www.chineancienne.fr/semedo-histoire-universelle-de-la-chine/" Histoire universelle de la Chine par le père Alvarez Semedo, Portugais, avec l'Histoire de la guerre des Tartares, contenant les révolutions arrivées en ce grand royaume depuis quarante ans, par le père Martin Martini. Paris, 1667, in-4°. Martin Martini. — Novus Atlas sinensis (sans date), gr. in-fol. [c.a. :  HYPERLINK "http://www.hordern.com/pages/books/4211177/martino-blaeu-martini/novus-atlas-sinensis" Proposition.]  HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?cote=00989&do=chapitre" La Chine d'Athanase Kircher, de la Compagnie de Jésus, illustrée de plusieurs monuments tant sacrés que profanes et de quantité de Recherches de la Nature et de l'Art. Trad. par F.-S. Dalquié. Amsterdam, 1670, in-8°.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/n5/mode/2up" L'ambassade de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers l'Empereur de la Chine ou Grand Cam de Tartarie, faite par les sieurs Pierre de Goyer et Jacob de Keyser... le tout recueilli par M. Jean Nieuhoff... mis en français par Jean le Carpentier, Leyde, 1665, in-fol. Gedenkwürdige Verrichtung der Niederlandischen Ost-Indischen Gesellschaft in dem Kaiserreich Tai-sing oder Sina durch ihre zweyte Gesandtschaft an den Unter-kœnig Sing-lamong und Feldherrn Taïsing Lipouï ausgefuhret durch Joan van Kampen und Constantin Nobel (composé par Olfert Dapper). Amsterdam, 1675, in-fol. HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/search/series/cal-state-papers--colonial--east-indies-china-japan"Calendar of State papers, Colonial series, East-lndies, China and Japan, 1513-1634, edited by W. 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Paris, 1692, in-8°. p.269  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&exactSearch=false&version=1.2&query=%28dc.creator%20all%20%22Jacques%20Savary%20des%20Bruslons%22%20or%20dc.contributor%20all%20%22Jacques%20Savary%20des%20Bruslons%22%20%29" Dictionnaire universel de commerce, d'histoire naturelle, des arts et des métiers. Ouvrage posthume du sieur Jacques Savary des Bruslons..., publié par M. Philémon. - Louis Savary. Paris, 1723, in-fol.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18891" \l "page/n7/mode/1up" Du Frêne de Francheville. — Histoire du tarif de 1664. Paris, 1738. 2 vol. in-4°. Guiffrey (J.). — Les comptes des Bâtiments du Roi sous le règne de Louis XIV, Paris 1881-1901, 5 vol. in-4°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6374057w.r=" Inventaire général du Mobilier de la Couronne sous Louis XIV, Paris, 1885-1886, 2 vol., gr. in-8°.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6373727v.r=" Tome II.  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D.) place la Sérique à l'extrémité de l'Asie au bord de l'Océan ; il décrit les Seres, comme un peuple paisible, adonné au commerce, évitant néanmoins le contact avec les autres nations (Histoire naturelle, lib. VI, 20). Pomponius Mela (vers 50 a. D.), Ammianus Marcellinus (vers 380 a. D.), Marcianus d'Héraclée (Commencement du Ve siècle a. D.) en décrivant les Seres, répètent le récit de Ptolémée et de Pline. L'auteur du Périple de la Mer Rouge (vers 80-89 a. D.), parle de la grande cité Thinæ, d'où l'on apporte de la soie grège, des fils et des étoffes de soie, à travers la Bactriane à Barygaze, ou bien par le Gange à Limyrice. « Il n'est pas facile », ajoute-t-il « d'aller dans ce Thin, et rares sont ceux qui en reviennent ».  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k93181n/f191.image.r=" Reinaud, Relations politiques et commerciales de l'empire romain avec l'Asie Orientale, Journal asiatique, 1863, v. I, p. 191 et ss. — Yule, Cathay and the way thither, supplementary notes CXLIV-CLIX.  En 98 a. D., les Chinois firent une tentative d'entrer en relations directes avec les Romains : le général chinois Pan-Ch'ao envoya un de ses officiers, Kan-Ying, à la recherche du pays Ta-t'sin. Quand Kan-Ying arriva chez les Parthes, ces derniers, désireux de garder leur monopole, lui conseillèrent de ne pas s'exposer aux risques d'un voyage en pleine mer, où des dangers inconnus attendent les imprudents. Kan-Ying, intimidé, revint sur ses pas. ( HYPERLINK "hirth_roman.doc" Hirth, China and the Roman Orient, p. 13).  Yule, op. cit., I, p. LXIII. — Yo-chi-da, Entwickelung des Seidenhandels, p. 25.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n23/mode/2up" Hirth, Chinesische Studien, p. 10. Selon Hirth, les femmes de l'île de Cos avaient recours au même procédé pour fabriquer les étoffes transparentes, qui indignaient tant les moralistes romains. Elles retiraient les fils de soie des riches étoffes chinoises « au fil double » et en tissaient des gazes légères. Cependant Yo-chi-da affirme que les sources chinoises font allusion à l'existence des mûriers et des vers à soie sauvages au pays Ta-t'sin qui auraient pu fournir la matière pour les étoffes de Cos. (Yo-chi-da, op. cit., p. 22.) Il s'agit, paraît-il, des chenilles de Cos (Bombyx), décrites déjà par Aristote, dont les cocons sont plus grossiers, moins brillants que ceux des vers à soie ; ils ressemblent à du feutre très gommé qu'il est impossible de dévider et qu'il faut carder et filer comme la laine. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelasoi01parigoog" \l "page/n17/mode/2up" Pariset, Histoire de la Soie, pp. 3,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelasoi01parigoog" \l "page/n77/mode/2up" 63-73.)  Virgile, Claudian, même Amnianus Marcellinus (380 a. D) répètent la vieille fable. Cependant Pausanias (174 a. D.) avait des notions assez justes sur les insectes à soie des Sères, qu'il compare à des araignées, filant leur toile dans les branches des arbres, car la substance produite par les vers à soie est une espèce de filament fin, dont ils s'enveloppent le corps. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/cathaywaythither01yule" \l "page/202/mode/2up/search/Pausanias" Yule, Cathay, I, CLVII).   HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n25/mode/2up" Hirth, Chinesische Studien, p. 12.  Cette opinion a été partagée par Cardan, Scaliger, Mercatus, Kaempfer, par l'éditeur anonyme des Œuvres de Sénèque, traduites en français (mentionnés par Larcher dans son  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=WYEFAAAAQAAJ&pg=PA228" \l "v=onepage&q&f=false" Mémoire sur les vases murrhins, lu dans la séance de l'Académie le 20 avril 1779, imprimée dans les Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, t. XLIII) ; au XIXe siècle, Laborde croyait toujours à cette hypothèse (Notice des émaux du Louvre). Kaempfer, naturaliste et médecin, qui avait séjourné en Orient et dont l'Histoire du Japon (1729) jouissait d'une grande autorité au XVIIIe siècle, prétendait avoir vu au Japon des vases murrhins, trouvés dans l'île Mauri, submergés depuis longtemps. « L'art, disait-il, consiste à les détacher des rochers sans les casser, à les débarrasser, sans les endommager, des coquillages, des madrépores et autres concrétions polypeuses, dont ils sont incrustés ; on en laisse seulement quelques traces qui attestent leur authenticité. » Les plus communes se vendaient 20 taëls (le taël-100 sous) ; ceux qui s'étaient mieux conservés 200 taëls (mille livres), les plus grandes 3, 4, 5 mille taëls. Larcher ne veut pas admettre que ces vases, décrits par Kaempfer, comme petits, transparents, de couleur céladon, fussent des murrhins aux reflets de l'arc-en-ciel, aux taches de feu qui faisaient l'admiration des anciens. ( HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=WYEFAAAAQAAJ&pg=PA236" \l "v=onepage&q&f=false" Mémoires, t. XLIII, p. 236).  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/86/mode/2up"A. Pottier, Histoire de faïence de Rouen, 1870, p. 86.   HYPERLINK "https://books.google.at/books?id=1ZpaAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=de" \l "v=onepage&q&f=false" J. Hager, Description des médailles chinoises du cabinet impérial, 1805, ouvrage critiqué par Klaproth dans son opuscule, Leichenstein auf dem Grabe der chinesiscien Gelehrsamkeit des Herrn J. Hager.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n37/mode/2up" Heyd, Histoire du commerce du Levant, 1885, I, pp. 4 et  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n61/mode/2up" 29. Cosm. Indic. Christ. Topograph., II, (cité d'après Hager, op. cit.). Nul doute qu'il ne s'agisse de la Chine. Yule rapproche Tsinista de Cosmas Indicoplaute de Chinasthana des Indous et de Chinistan des Perses. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/cathaywaythither01yule" \l "page/28/mode/2up/search/Chinistan" Cathay, I, XLIX.)   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n36/mode/2up" Heyd, op. cit., I, pp. 3,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n53/mode/2up" 20 et ss.,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n83/mode/2up" 50 et ss.,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n159/mode/2up" 127. D'après les annales de la dynastie des Song, le premier Shih-po, inspecteur de douane pour les étrangers, aurait été appointé à Canton à partir de 971 ; mais un auteur chinois du XIIIe siècle, Ma-Tuan-lin, affirme qu'un employé, portant ce titre, y était déjà depuis 763. (HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n39/mode/2up"Hirth, Chinesische Studien, p. 27).  Voyage du célèbre Benjamin autour du monde, pages 61 et 62 (dans le recueil de Bergeron, 1735).  Les missions furent fondées à Khan-bâlicq (Péking), à Zaïtoûn (dans le Fou-kien, province de la Chine méridionale), à Ili-bâlicq (dans le territoire d'Ili, en Asie centrale), à Yang-tcheou. Voici les noms des missionnaires passés en Chine à la fin du XIIIe et au XIVe siècle : 1289, Jean de Monte-Corvino, envoyé par le pape Nicolas IV, archevêque de Khan-bâlicq de 1308 à 1333 ; 1303, Arnold de Cologne ; 1307, André de Pérouse, Gérard (tous les deux nommés plus tard évêques de Zaï-toun), et Peregrin, frères mineurs envoyés par Clément V ; 1312, Thomas, Gérôme et Pierre Florence ; 1333, Nicolas, Français, ancien professeur de la Sorbonne, archevêque de Khan-bâlicq, après la mort de Jean de Monte-Corvino, avec 26 moines et 6 frères laïques ; 1358, Nicolas de Molano, Nicolas Bonnet, Jean de Florence, Grégoire de Hongrie, franciscains ; 1370, Guillaume de Prato, professeur à l'Université de Paris, nommé archevêque de Khan-bâlicq, bientôt après 60 autres missionnaires ; 1371, François de Podio, délégat apostolique, avec 12 moines. (D'après  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6536397f/f38.image.r=" H. Cordier, Voyages en Asie au XIVe siècle du bienheureux frère Odoric de Pordenone, XIV-XXI.)  Le livre des descriptions des pays et des mesures employées dans le commerce, par Francesco Balducci Pegolotti, connu sous le nom de La pratica della mercatura (publié par Pagnini, dans son livre,  HYPERLINK "https://books.google.at/books?id=TIVRAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr" \l "v=onepage&q&f=false" Della decima et delle altre gravezze, della moneta et della mercatura dei Fiorentini fino al secolo XVI, t. III, Lisbona e Lucca 1766. Yule donne des extraits du guide de Pegolotti dans  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cathaywaythither03yule" \l "page/134/mode/2up/search/Pegolotti" Cathay, II, p. 277-308.  12.000 livres d'après le calcul de Yule ; Pegolotti évalue le voyage d'aller à 60 ou 80 sommi d'argent = 300 ou 400 florins d'or, un sommo étant un lingot d'argent équivalent à 5 florins d'or. Au retour, il compte 5 sommi (25 fl.) pour chaque bête de somme. Pegolotti donne un itinéraire assez détaillé avec l'indication de la durée du parcours et du mode de transport (bateaux, attelages de chevaux, chameaux, bœufs ou ânes) ; d'après l'affirmation de Pegolotti, qui, certainement, était renseigné par les voyageurs, revenus de l'Extrême-Orient, la route était tranquille, le marchand n'avait rien à craindre pour son bien, sauf les moments de l'anarchie qui suivait la mort d'un gouverneur jusqu'à la nomination de son successeur. Avant d'entrer en Cathay, il fallait échanger les lingots d'argent contre du papier-monnaie balishi, autrement on risquait de se voir dépouillé par quelque gouverneur puissant, l'argent étant excessivement recherché en Chine.  Beaucoup de personnes étaient convaincues que les épices fines, exquises au point d'être nommées « paradisiaques », venaient tout droit du paradis. Or, comme on savait qu'elles arrivaient à Alexandrie par le Nil, ce fleuve fut identifié avec le Gehon, fleuve du paradis. Pour les crédules, les épices et les bois précieux étaient les fruits et les branches des arbres, croissant sur les bords, qui étaient tombés dans ses eaux et emportés par le courant jusqu'à l'Égypte, où l'on ne faisait que les repêcher. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n415/mode/2up" Heyd, op. cit., I, 383.)  Benjamin de Tudèle [1166 ?-1173 ?], en parlant des vents qui sévissent sur les côtes de la Chine, s'étend avec une parfaite crédulité sur les moyens, purement fantastiques, de se transporter en ces lieux : « On a la précaution d'apporter dans les vaisseaux des peaux de veaux, en aussi grand nombre qu'il y a d'hommes qui, dans le temps que le vent les jette dans les endroits les plus périlleux de cette mer, se renferment avec leur épée, chacun dans une de ces peaux qu'ils cousent d'une manière que l'eau n'y puisse entrer. Les aigles qui sont fort fréquents dans ces régions et qu'on appelle des griffons ne les ont pas plutôt aperçus, que les prenant pour quelque bête, se lancent dessus et les transportent à terre... Mais lorsqu'ils sont prêts à arracher et manger leur proie, l'homme enfermé dedans la peau tue sans tarder le griffon de son épée. » (Voyage de Benjamin de Tudèle, p. 56.)  Voyage de Jean du Plan Carpin en Tartarie, p. 41-42 dans le Recueil de Bergeron, 1735.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54238874.r=" Le Livre de Marco Polo, citoyen de Venise, conseiller privé et commissaire impérial de Koubilaï-Khan, rédigé en français sous sa dictée en 1298 par Rusticien, de Pise, publié par M. G. Pauthier. Paris, 1865.— Yule, The book of ser Marco Polo, translated and edited with notes by colonel sir Henry Yule, third edition revised throughout in the light of recent discoveries by Henri Cordier (of Paris). London, 1903. Yule écrit que le livre de Marco Polo a révélé la Chine « avec toutes ses richesses, son immense étendue, ses fleuves puissants, ses cités colossales, ses riches manufactures, sa population pullulante », etc.. op. cit., I, p. 107.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/24/mode/2up"Le Livre de Marco Polo, p. 24 ; nous citons d'après l'édition de Pauthier.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/272/mode/2up"Le Livre de Marco Polo, pp. 273 et suiv.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/313/mode/2up" Le Livre de Marco Polo, pp. 313-318.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/318/mode/2up" Le Livre de Marco Polo, pp. 318,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo02polo" \l "page/352/mode/2up" 352, 360, 435, 437, 470, 471, 489.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo02polo" \l "page/532/mode/2up" Le Livre de Marco Polo, p. 532. Les renseignements, donnés par Ibn-Batouta (1325-1355) sur la fabrication de la porcelaine en Chine au moyen âge s'accordent parfaitement avec ce qu'en dit M. Polo : « on ne fabrique pas en Chine la porcelaine, si ce n'est dans les villes de Zaïtoun (Thsiouan-tcheou) et Sin-Calân (Canton) », écrit ce voyageur arabe. Ibn-Batouta connaît le procédé de fabriquer la porcelaine, qui, d'après lui, est faite d'une espèce de terre, mêlée avec une certaine pierre, que les potiers réduisent en poussière, faisant brûler le mélange pendant trois jours, puis le distillent à l'eau et laissent fermenter pendant un mois (d'après Pauthier, p. 532). Pauthier identifie Tiunguy avec Tek-houa. Yule, avec Kim-te-chin. Hirth rejette les deux suppositions : la porcelaine fabriquée à Kim-te-chin ne pouvait pas être exportée, étant réservée à l'usage de l'empereur ; la porcelaine blanche de Tek-houa ne fut fabriquée que plus tard sous la dynastie des Ming. Selon Hirth, Tiunguy de Marco Polo était la ville Lung-ch'uan située à la limite des provinces Chekiang et Fou-Kien, près de Zaïton (Amoy) où on fabriquait la porcelaine verte, destinée à l'exportation. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n57/mode/2up" Hirth, Chinesische Studien, p. 44 et ss.)   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/268/mode/2up" Le Livre de Marco Polo, p. 268 et  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo02polo" \l "page/362/mode/2up" 362.  Cité par M. H. Cordier dans Bibliotheca Sinica, II, c. 933.  H. Cordier, Jean de Mandeville, 1891, p. 13.  M. Bretschneider ( HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54389182/f54.image.r=" Recherches historiques et archéologiques sur Péking, p. 49-50), identifie cette « pigne » avec le grand vase, qui d'après les sources chinoises, se trouvait en effet au palais de Péking. Ce vase était haut de 17 pieds, fait en bois verni, garni d'argent à l'intérieur, avec un dragon se tordant autour du vase dans les nuages d'or. Quant aux paons qui dansaient, c'était un instrument de musique à vent, sur lequel étaient perchés deux paons en cuivre que l'air, introduit par mi tube, mettait en mouvement.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n675/mode/2up" Heyd, II, 663, HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n713/mode/2up"700 et ss. — Pegolotti, La pratica della mercatura, dans  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cathaywaythither03yule" \l "page/136/mode/2up/search/Pegolotti" Yule, Cathay, II, 276 et ss.  Yule, The book of ser Marco Polo, p. 79 et 80 (d'après l'Inventaire de la Chambre rouge du palais de Marino Faliero, publié dans le Bulletino di arti, industrie et curiosità veneziane, III, 1880-1881, p. 101).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k938741p" Stanislas Julien, Histoire et fabrication de la céramique chinoise. Stanislas Julien a commis une erreur répétée par tant d'autres, en traduisant le mot chinois ch'ing (t'sing) qui a deux significations « bleu » et « vert » partout par « bleu ». Dans un vieux manuscrit chinois, appartenant à M. Bushell, qui renferme des images des vases, exécutées à l'aquarelle, les porcelaines, signées ch'ing, sont toutes vertes. Les principales espèces de porcelaines étaient Ch'ai, Ju, Kuan, Ting, Ko, Lung-ch'uan. Les porcelaines de Kim-té-chin, réservées à l'usage impérial, ne sortaient pas du royaume. Les fines porcelaines mandarines Kuan-Yao étaient également, selon Hirth, une espèce de céladon, que l'on fabriquait jusqu'à la moitié du XIIe siècle à Kai-fung-fu et plus tard à Hang-cheou. Comme elles étaient très minces et très fragiles, il ne reste plus rien de ces porcelaines, appréciées à tel point par les Chinois qu'ils en portaient les débris au cou ou à la tête en guise d'ornement. Une porcelaine plus solide, épaisse et lourde, était fabriquée au XIIe et au XIIIe siècle à Lung-ch'uan : Ko-yao était une espèce de céladon craquelé, l'autre Lung-ch'uan-Yao, également verte, n'avait pas de craquelures. (D'après  HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n57/mode/2up" Hirth, Chinesische Studien, p. 44 et 53.)  Cité d'après l'article de Vallet de Viriville, publié dans l'Athénaeum français, 1853, n° 26.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n691/mode/2up"Heyd, op. cit., II, p. 679 et suiv.  Ibid.  Belon, Observations de plusieurs singularités trouvées en Grèce, en Asie, en Judée, 1555, p. 236-237.   HYPERLINK "http://tools.yoolib.com/Yviewer/index.php?user=inha&filemedia_id=13728&fullscreen=1¤t_image_id=251&dbk=&menu_left_visible=1&menu_left_type=signet" Labarte, Inventaire du mobilier de Charles V, 1380, p. 220. —  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9399707/f7.image.r=" Laborde, Notice des émaux du Musée du Louvre, Glossaire, 1853, t. II, 465 et suiv.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n691/mode/2up" Heyd, op. cit., t. II, 678. —  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6154896q/f293.image.r=" Havard, Dictionnaire de l'ameublement et de la décoration, art. « Porcelaine ».  Inventaire de Charles V, 1380. « Un tableau quarré de pourcelaine où d'un costé est l'Image de Notre-Dame en un esmail d'azur et plusieurs autres ymages à l'environ et de l'austre coté a un ymage de saint Pol et est environné de perles tout autour » — « une petite pierre de pourcelaine entallée à petis images ». On trouve les tableaux et les images de porcelaine dans l'inventaire du duc de Berry, 1416, et dans celui de la dame de Nicolaï, 1554.  Inventaire du Roi René, 1465 : « plaz de pourcelaines et autres choses de verre »... — Inventaire de Jehanne d'Évreuil, 1372, « ung pot à eau de pierre de pourcelaine... ung pot à vin de pierre de pourcelaine plus blanche ». — Inventaire du Duc de Berry, 1416, « une aiguière de pourcelaine ouvrée, les piés, couvercle et biberon de laquelle sont d'argent doré.., un plat fait de pourcelaine, sans aucune garnison, estant dedans un estuy de cuir... deux petites escuelles de porcelaine, un pot de pourcelaine... » etc. — Inventaire de Charles V, 1380, n° 234 « deux plats, 4 escuelles et 4 saussières de pourcelaine ».  Cité par  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lelivredemarcopo01polo" \l "page/n87/mode/2up" Pauthier, Le Livre de Marco Polo, LXXXI.  H. Cordier, Bibliotheca sinica, c. 1915.  En 1514, d'après une lettre d'Andréa Corsalis à Julien de Medicis datée du 6 janvier 1515. « L'année passée, écrit Andréa Corsalis, quelques-uns de nos Portugais allèrent en Chine. On ne leur permit pas d'aborder... mais ils vendirent leurs marchandises avec un gros bénéfice et ils disent qu'il serait aussi avantageux de porter des épices en Chine qu'au Portugal, car c'est un pays froid et on en fait un grand usage. »  Andréa ajoute qu'en quête de ces épices, « les Chinois entreprennent des voyages à Malacca, où ils portent une grande quantité de rhubarbe, des perles, de l'étain, des étoffes de soie de toutes sortes, des damas, des satins, des brocarts d'une richesse extraordinaire... » ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/CathayAndTheWayThitherVol1/Cathay_and_the_way_thither_a_collection" \l "page/n153/mode/2up" Yule, Cathay, I, p. CXLI.) M. Hirth croit que les vaisseaux étrangers que l'on vit dans les eaux de Canton, d'après le témoignage des sources chinoises, en 1506, étaient les caravelles des Portugais ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/chinesischestud00hirtgoog" \l "page/n115/mode/2up" Hirth, op. cit., p. 102).  Contribution to an historical sketch of the portuguese settlements in China, by A. L. Knt. extrait dans The Chinese Repository, 1832, vol. I.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f5.image.r=" Histoire du grand royaume de la Chine situé aux Indes Orientales, par J. Mendoça, 1589,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f237.image.r=" f. 105. La première édition espagnole, mentionnée par M. H. Cordier, date de 1585. La seconde partie de cet ouvrage renferme les relations du père Martin de Herrade et de Hiéronyme Martin, qui visitèrent la Chine en 1577, 1579, 1581. Ce livre est intéressant par les observations de l'auteur sur les curiosités de Chine qu'il avait occasion de voir en Europe.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n31/mode/2up" Histoire de la navigation de Jean Hugues de Linchot, Hollandais aux Indes Orientales, 1619, p. 39.  Pyrard, II, p. 291 et suiv. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n447/mode/2up/search/quellement" 1679, II, 108]   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp144-166" Calendar of State Papers, Colonial Series, 1626, § 255.  M. Davillier a relevé les pièces de porcelaine dans les inventaires d'Isabelle la Catholique (1503-1505), de la reine de Hongrie et de Bohême, de Charles V (1561), d'Elisabeth de Valois, troisième femme de Philippe II (1569), de don Carles 1599), de Philippe II, de Marguerite d'Autriche, dont il donne des extraits dans son livre :  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5772798c.r=" Les origines de la porcelaine en Europe.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f607.image.r=" Mendoça, op. cit., f. 290. En Chine, 50 pièces de porcelaine coûtaient, d'après Mendoça, 4 réaux. ( HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f62.image.r=" Histoire de la Chine, f. 17 v.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f62.image.r=" Mendoça, op. cit., f. 18 v.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f61.image.r=" Mendoça, f. 17, v. Le père Herrade raconte que les Espagnols des Philippines durant leur première visite à Péking n'avaient pas manqué d'acheter des « singularités en se pourmenant par la ville, que l'on vendait à si bon prix qu'il leur semblait qu'on les donnait pour néant ». Ils rapportèrent aussi des livres chinois (28 — parmi lesquels il y avait un qui traitait des « façons et sortes d'habits dont usent tous ceux du royaume en commençant à la personne du roi, ensemble les marques et enseignes que portent ceux qui y gouvernent). » (Mendoça, p. 169 et  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8704867g/f195.image.r=" 85).   HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n69/mode/2up" Linchot, op. cit., p. 26. À Fontarabie, dans la sacristie de Iglesia on nous a montré de beaux vêtements sacerdotaux en satin blanc, brodé de fleurs et de rinceaux en soie de couleur qui, d'après la tradition, auraient été exécutés en Chine et donnés à l'église par les successeurs de Charles V.  Pour mettre fin aux contestations des Espagnols et des Portugais, le pape Alexandre VI, par la bulle de 1494, traça une ligne imaginaire passant à l'est des Açores, assignant aux Espagnols, ce qui se trouvait à l'ouest (l'Amérique) ; aux Portugais ce qui était à l'est, au delà du cap de Bonne-Espérance. En 1580, lors de l'annexion du Portugal à l'Espagne, tous les droits passèrent à cette dernière (Pauliat, La Politique coloniale de l'ancien régime, 1887, 25).   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp4-5" Calendar of State Papers, Colonial Series, 1513-1616, § 9, lettre d'Anthony Jenckynson à la reine Elisabeth (1565).   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/p2" Calendar of State Papers, Colonial Series,1513-1616, § 2.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/p3" Calendar of State Papers (1513-1616), § 3.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp4-5" Id. (1513-1616), § 9.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp6-7" Id. § 11, § 13.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp94-95" Id. (1513-1616), § 239 (1589, oct.).   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp97-98a" Id. § 250-252, 1596 juillet.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp132-133" Id. § 303, 1602.  Le titre de la relation des voyages de Barentz et de Heemskerk composée par Gerrit de Veer, ami de Barentz, qui prit part à la troisième expédition, contient à lui seul le programme et la description de toutes les misères, survenues aux voyageurs : «  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58071f" Vray description de trois voyages de mer très admirables, faites en trois ans, à chacun un an, par les navires d'Hollande et Zélande au nord par derrière Norvège, Moscovie et Tartarie, vers les royaumes de Chine et de Catay, ensemble les descouvrements du Waygat, de Nova Zembla et du pays situé sous la hauteur de 80 degrés, lequel on présume entre Groenland, ou oncque personne n'a esté. Plus les ours cruels et ravissants et autres monstres marins et la froidure insupportable. Davantage comment à la dernière fois le navire fut arrêté par la glace et les matelots ont basti une maison sur le pays de Nova Zembla, situé souz la hauteur de 76 degréz, où ils ont demouré l'espace de dix mois et comment ils ont en de petites barques passé la mer, bien 350 lieues d'eaue, non sans périls à grand travail et difficultées incroyables » par Girard Le Ver, Amsterdam 1598. Le curieux exemplaire de la Bibliothèque nationale est orné d'illustrations représentant les Hollandais luttant contre les ours, les Moscovites accueillant les voyageurs, etc. Arrivés dans les régions septentrionales de la Russie actuelle, Barentz et Heemskerk rencontrèrent des Pitsoriens, dans des bateaux d'écorces d'arbres, chargés de chevaux marins et d'huile de baleine, auxquels ils demandèrent des renseignements. Les Pitsoriens répondirent « que pour les Indes, ils n'avaient jamais oui parler que l'on y put aller ».  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=cspkAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr" \l "v=onepage&q&f=false" Ambassades mémorables de la compagnie des Indes orientales des provinces unies vers l'empereur du Japon, 1680,  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=cspkAAAAcAAJ&pg=PA30" \l "v=onepage&q&f=false" p. 30.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/acalendarcourtm00saingoog" \l "page/n166/mode/2up" Calendar of the Court Minutes of the East India Company, 1635-1639, p. 127 et ss.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=cspkAAAAcAAJ&pg=PA31" \l "v=onepage&q&f=false" Ambassades mémorables de la compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers l'empereur du Japon, p. 31.  Hydrographie, jointe aux Relations des voyages aux Indes orientales, 1645.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelamari03larouoft" \l "page/130/mode/2up" Histoire de la marine française, par Ch. de la Roncière, t. III, p. 130.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4442g/f3.image.r=" La Campagne du navire « Espoir ». Relation authentique du voyage du capitaine de Gonneville ès nouvelles terres des Indes orientales p. P. D'Avezac, Paris, 1863.  L'île de Madagascar d'après l'avis de M. d'Avezac.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelamari03larouoft" \l "page/258/mode/2up" Histoire de la marine française, par Ch. de la Roncière, III, p. 258-266.  Traité en forme d'exhortation, contenant les merveilles de Dieu et la dignité de l'homme, composé par J. Parmentier pour l'édification des matelots, exaspérés par les difficultés du voyage, dans le  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535842w/f169.image" Discours de la navigation de Jan et Raoul Parmentier, Paris, 1883, p. 118.  M. de la Roncière n'attache pas une grande importance au témoignage de Desmarquet sur l'expédition, organisée par Jean Ango de Dieppe en 1531 qui aurait porté en Chine, l'ambassadeur de François Ier le sieur Valois, chargé de remettre en présent à l'empereur de Chine 4 canons. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelamari03larouoft" \l "page/277/mode/2up" De la Roncière, op. cit., III, 277). D'après Charpentier, François Ier « employa à voyager un nommé Guillaume Postel, qui a grandement avancé cette science par la connaissance de tant de langues, de livres et de raretez qu'il en rapporta et s'est poussé même jusques dans la Chine sans interprète ». Ambassade... vers l'empereur de la Chine, éd. 1665, p. 13. Guillaume Postel est l'auteur d'un savant petit livre intitulé : Des histoires orientales et principalement des Turkis ou Turchites et Schittiques ou Tartaresques et aultres qui en sont descendus... par Guillaume Postel, Cosmopolite, deux fois de là retourné et véritablement informé. Paris, 1575. L'auteur sait que les hordes tartares s'étendent « jusques au Catai, oultre la fin de notre hémisphère en Orient, ou le grand Chan, prince trop plus grand que le Turc, est encore de la race de ceux qui de là sortirent » (p. 32), mais lui-même, il paraît n'avoir voyagé que dans le Levant. D'après Bergeron, Postel rapporta de ses voyages tant de connaissances des langues « qu'il en fut comme un prodige de son temps et se vantait de pouvoir aller jusqu'à la Chine sans avoir besoin d'un interprète ». (Bergeron, Recueil de voyages, 1735, p. 26.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5772798c/f22.image.r=" Davillier, L'origine de la porcelaine en Europe, 1882, p. 15.  Ibid.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp135-136" Calendar of State Papers : Colonial Series, 1602 § 314 ;  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp139-140" 1603, § 328.  Birdwood, Rapport of the old records of the Indian Office, 1896, p. 198.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/historydescrip00monk" \l "page/n9/mode/2up" A history and description of Chinese porcelain, by Cosmo Monkhouse, with notes by S. W. Bushell, 1901,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/historydescrip00monk" \l "page/6/mode/2up/search/Oxford" p. 16.  Dan, Trésor des merveilles de la maison royale de Fontainebleau, 1642.  Inventaire des vaisselles et joyaux d'or et d'argent, pierres, bagues et autres choses précieuses, trouvées au cabinet du Roy à Fontainebleau (1560), imprimé dans la Revue universelle des arts, 1855, t. III, p. 336 ; t. IV, p. 445 et 510. N° 202 : « Ung petit vase de porcelaine avec son couvercle... » N° 210 : « Une petite boëte façon des Indes » n° 657 : une salière de porcelaine... etc.  Inventaire des objets d'art composant la succession de Florimond de Robertet, dressé par sa veuve le 4 août 1532, « porcelaines : premièrement 42 pièces, tant vases, pots, tasses, boëtes qu'autres formes de belles porcelaines, des premières qui soient venues en France, depuis que les Européens vont à la Chine, lesquelles sont d'un blanc si net et si bien meslangé de toutes sortes de petites peintures ». Suivent les fables sur l'ensevelissement de la porcelaine sous la terre pendant cent ans, et sur la qualité merveilleuse des vases de porcelaine qui ne souffrent aucun poison.  Inventaire des joyaux de la Reine de Navarre : un flacon de porcelaine, deux plats de porcelaine.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6259341t/f842" Loys Guyon, Les diverses leçons, publié à Lyon en 1625. Ch. III. « Que c'est que vaisselle de porcelaine, d'où elle s'apporte et comme elle se fait ».   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp362-386" Calendar of State Papers, East Indies, 1627, § 461, President Henry Hawley to Company.  Groeneveldt, Bijdragen tot de Taal-Land-en-Volkenkunde van Nederlandsch-Indie, 1898.  Van der Chijs, Nederlandsch-indisch Plakaat-boek, 1602-1811. Instructie voor den gouverneur en de Raden van Indie, 1609, art. 25 et 55, p. 15 et 18. Même préoccupation dans l'Instructie de 1617, id. p. 43.  Groeneveldt, op. cit., p. 52.  Voir les nombreux avis sur la nécessité d'établir un commerce à la Chine dans Calendar of State Papers :  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp243-250" lettres d'Addams, 1613, § 630 ; de  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol3/pp1-15" Rich. Cocks, 1617, § 12,  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol3/pp115-129" 1618, § 273 ; de Rich. Wyckham,  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol3/pp40-45" 1617, § 105, etc. Les Anglais faisaient en Perse un trafic considérable de « China ware ». Les plats et les vases de Chine figuraient dans la liste des marchandises qui se débitaient en Perse ( HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol3/pp146-163" Cal. of St. papers, 1618, § 338), En 1619, la compagnie offrit au roi de Perse, un présent de porcelaine de Chine : 35 grands bassins, 17 grands plats, 33 plats de moindre grandeur, 25 coupes, 1.000 tasses de différent décor ( HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol3/pp299-313" id. 1619, § 753). La même année sont mentionnées 14 pièces de porcelaines communes, abandonnées au gouverneur de Moghistan pour compenser les dettes des négociants anglais (id. 1619, § 753). En 1622, le roi de Perse fit demander aux marchands anglais de lui livrer quelques fines porcelaines de Chine ( HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol4/pp88-93" id. 1622, § 226). En 1628, un marchand fut envoyé à Bantam avec la mission d'acheter de la porcelaine et des curiosités de Chine pour l'usage de la cour de Perse ( HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp439-458" id. 1628, § 573).  Calendar of State Papers, lettre de Henry Hawley,  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp144-166" 1626, § 255 ;  HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp362-386" 1627, § 461.  Questions and answers, concerning the trade of China, ibid. 1627, p. 378 et suiv.  Birdwood, Rapport of the old Records of the Indian Office, 1896.  Proclamation for the best encouragement of the trade of the East Indian Company and for prevention of the private trade ( HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol8/pp252-256" Calendar of State Papers, East Indies, 1632, § 263). La compagnie hollandaise se réservait le droit exclusif de faire le commerce de la Chine, voir Van der Chijs, op. cit. Règlement voor de gepermittenden Handel, van de vrije Kooplieden (1632), p. 280. La défense aux particuliers de faire le commerce d'étoffes de soie et de porcelaines fut renouvelée en 1645.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol6/pp458-472" Calendar of State Papers, 1628, § 601.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol8/pp482-495" Id. (East India), 1633, § 511.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol8/pp438-453" Id. (East India), 1633, § 485.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol8/pp453-468" Id. 1632, p. 325 ; 1633, §§ 487 et 492.  Daghregister gehouden int Casteel Batavia Anno 1661, publ. par Van der Chijs, 1889, p. 25, 52.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86196970/f140.image.r=" Description du premier voyage faict aux Indes Orientales par François Martin de Vitré, 1609.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b86196970/f13.image.r=" Ibid.  Voyage de François Pyrard de Laval, 1615, I, 59. [c.a. cf.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n41/mode/2up" éd. 1679,26]  Pyrard, II, 274 et suiv. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n441/mode/2up/search/Chinois" 1679, II, 102]. Ce que Pyrard raconte sur le commerce des Chinois à Bantam s'accorde avec le témoignage du Premier livre de la Navigation aux Indes Orientales, par G. M., L. A. 1498, voir p. 30 et ss.  Ibid.  Ibid., II, 288 et ss. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n445/mode/2up/search/Chinois" 1679, II, 107]  Pyrard, II, 299. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n449/mode/2up/search/pourcelaine" 1679, II, 110-111]  Ibid., II, 258. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n435/mode/2up" 1679, II, 96]  Ibid., II, 113. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n381/mode/2up" 1679, II, 43]  Ibid., II, 14. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n345/mode/2up/search/pourcelaine" 1679, II, 6]  Ibid., I, 370. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n171/mode/2up" 1679, I, 157]  Ibid.  Ibid., I, 374. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n173/mode/2up/search/pourcelaine" 1679, I, 159]  Ibid., I, 294. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n141/mode/2up/search/fourmis" 1679, I, 127]  Pyrard, I, 552. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/240/mode/2up" 1679, I, 236]  Ibid., II, p. 432 et 433. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/162/mode/2up/search/Allemagne" 1679, II, 159]  Ibid., II, 450. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n449/mode/2up/search/lacre" 1679, II, 111]  Ibid., II, 5.  Pyrard, II, 434. Linschoten raconte qu'à Cambaye on faisait beaucoup de toiles de coton ; taffetas, cannequins, iorins, chautars, cotonias, et des tapis alcatiffes et banqays ; « par même artifice, ils font des courtepointes d'ouvrage à l'éguille, enrichies de fil de soie, des pavillons de toutes sortes, des persintos qui sont bandes pour mettre sous les litières et chalicts, chaires de femmes, des tabliers et eschiquiers d'yvoire, des escussons faits de testes de tortues, fort richement élabourez, des signets et cachets ». Près de Chaul, il y avait « une ville habitée d'ancienneté par les naturels du pays, en laquelle il y a grande manufacture de soyes qui y sont apportées crues de la Chine et là sont ouvrées et façonnées en accoustrements. En ce même lieu se font chalicts, chaires et coffres de façon admirable, lesquelles ils enduisent de Lacca (qui est ce dont on fait la cire dure) de toutes couleurs.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n31/mode/2up" Histoire de la navigation aux Indes orientales de J.-H. Linschot, Hollandais, 1619,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n61/mode/2up" pp. 19 et  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n63/mode/2up/search/tortues" 21. La première édition hollandaise date de 1596. Pyrard semble avoir connu l'ouvrage de Linschoten, très répandu d'ailleurs.  Pyrard, I, p. 3. [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n17/mode/2up" 1679, I, 2]  Ibid., I, p. 4. Le Corbin, navire de Pyrard, échoua aux Maldives.  Lettres patentes de Louis XIII pour la première compagnie des Indes Orientales le 2 juillet 1615. (Du Fresne de Francheville, op. cit., Suppl., p. 162.)   HYPERLINK "gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5436339j/f139" Testament politique de Richelieu, éd. 1764, II, 126.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k25728w/f383.image.r=" P. de l'Estoile, Mémoires-Journaux, éd. 1879, t. VII, p. 323.   HYPERLINK "http://www.british-history.ac.uk/cal-state-papers/colonial/east-indies-china-japan/vol2/pp135-136" Calendar of State Papers, 1602, 28 octobre, § 312.  P. de l'Estoile, t. VII, p. 336.  Héroard, Journal sur l'enfance et la jeunesse de Louis XIII, éd. 1868, I, 141.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/journaldejeanhr00hrgoog" \l "page/n357/mode/2up" Ibid., I, 280.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6525134n/f35.image.r=" Bonnafé, Recherches sur les collections de Richelieu, 1883, p. 21.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6525134n/f32.image.r=" Ibid., p. 18.  Mgr Pallu fut nommé évêque d'Héliopolis et vicaire apostolique du Tonkin avec l'administration spirituelle de cinq provinces de la Chine, les plus voisines de ce royaume (Jun-nan, Kouei-Tcheou, Hou-Kouang, Su-tchouen, Kouang-si) ; Mgr de Béryte fut revêtu du pouvoir apostolique sur les missions de Cochinchine, du Cambodge, de trois provinces méridionales de la Chine ; l'évêque de Métellopolis fut chargé de la conversion de la Chine septentrionale. Par abréviation on les appelait évêques de la Chine. (Documents historiques, relatifs à la Société des Missions étrangères, publiés par Adrien Launay.)  Articles et conditions accordés entre nous intéressés en la Compagnie française de l'Orient, île de Madagascar et autres adjacentes et Révérend Père en Dieu, Messire Fr. Pallu, évêque d'Héliopolis. (Lettres de Mgr Pallu, publiées par A. Launay, t. II, p. 379.)  Articles de la Compagnie pour le voyage de la Chine, du Tonkin et de la Cochinchine. (Du Fresne de Francheville, Histoire de la Compagnie des Indes Orientales, p. 378, art. 1).  Comme la duchesse d'Aiguillon qui donna 3.000 livres. La duchesse d'Aiguillon, nièce du cardinal Richelieu, morte en 1675, était, d'après l'aveu des missionnaires, « un des puissants mobiles de cette grande entreprise », le principal appui de la mission de Siam. (Relation des missions ès années 1672-1675, p. 327.) Le capital nécessaire pour l'armement fut fixé à 220.000 livres, la liste des souscriptions ne donna que 140.000 livres, dont 40.000 livres avaient été fournies par Lucas Fermanel. (Liste des souscriptions, jointe aux « Articles », Du Fresne de Franche ville, op. cit., p. 382.)  « On croyait, écrit le père Bourges, dans la Relation du voyage de Mgr de Béryte (publ. en 1666) que le voyage de la Chine était impossible aux Français... C'est à la conquête de ces grands pays que nostre Seigneur Jésus-Christ invite aujourd'hui le zèle des Français, duquel il semble l'on ne peut douter, l'envoi des évêques en est une preuve assez claire ».  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57267h/f12.image" Bourges, Relation du voyage de Mgr de Béryte, éd. 1680, p. 3.  Du Fresne de Francheville, op. cit., article § I.  Id. § III.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA379" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, op. cit., article § VII.  Id. § XV.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA379" \l "v=onepage&q&f=false" Id. § VI.  Id. § XIII.  Id. § XIV.  Bourges, Relation du Voyage de Mgr de Béryte, p. 20 et suiv.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5815729n/f9.image.r=" Discours d'un fidèle sujet du roi touchant l'établissement d'une compagnie française pour le commerce des Indes Orientales, adressé à tous les Français, 1664.  D'après le paragraphe XXVII des statuts de la Compagnie, elle avait « le pouvoir et la faculté de naviguer et négocier seule... dans toutes les Indes et Mers Orientales ». (Déclaration du mois d'août 1664. Du Fresne de Francheville, op. cit., p. 183).  Dans ce sens s'étaient prononcés les syndics, convoqués en 1665. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n33/mode/2up" Kæppelin, p. 9.) À l'Assemblée générale, qui eut lieu le 27 avril 1684, les associés insistaient sur la nécessité de conserver le commerce de la Compagnie dans l'étendue de tous les pays, mentionnés dans l'article XXVII « même dans la Chine et le Japon ». (Du Fresne de Francheville, p. 74.)  François Caron († 1673) nommé par Colbert en 1665 Directeur général de commerce. Il avait passé plusieurs années au service de la Compagnie Hollandaise, au comptoir du Japon et était, par conséquent, renseigné sur les conditions du commerce dans l'Extrême-Orient.  Le projet de Caron est exposé dans l' HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n313/mode/2up/search/Vifiapour" Histoire des Indes Orientales, de Souchu de Rennefort, 1668, p. 294 et suiv.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n323/mode/2up" Souchu de Rennefort, op. cit., p. 305.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n313/mode/2up/search/Vifiapour" Ibid., 294. Caron décrit minutieusement les lettres et les cadeaux que l'on doit envoyer en Chine et au Japon. « Ces lettres, écrites sur de très beau papier, en lettres dorées, signées de Sa Majesté et scellées du sceau du Roi, seront mises en des boëtes d'or, de 8 pouces et demi de long et de 3 et demi de largeur, non tant pesantes d'or qu'artistement travaillées et curieusement émaillées, sans toutefois aucune figure d'homme, ornées de petits diamants en dedans, une pour la Chine et l'autre pour le Japon. Ces boëtes seront posées dans des cassettes, revêtues de toile d'or, la plus précieuse qui se trouve et enfin ajustées dans d'autres, faites d'argent, seront enfermées dans des étuis de bois d'olivier, le tout enveloppé d'un beau drap d'écarlate. » Il énumère ensuite les présents, dont il faudrait accompagner les lettres au roi de la Chine : une cuirasse, deux pièces de canon de bronze, très curieuses, avec leurs armements, des tapisseries, belles et rares, du corail, de l'ambre, de beaux draps en quantité, des miroirs, des étoffes précieuses, du velours et du satin blanc, « dont les fleurs soient de sept ou huit couleurs, la plus petite de la grandeur d'un écu, les plus grandes, comme la paume de la main et dont les fleurs se voient en tous sens de différente façon », des draps d'or aux fleurs, « aussi vues en tous sens », des carabines, des fusils et des pistolets. Caron conseillait en outre de faire deux globes de cuivre de 4 pieds de diamètre, un pour la Chine et l'autre pour le Japon et de ne pas oublier « des batailles par terre et par mer, modernes et de toute antiquité, telles qu'on les trouve imprimées, de chacune une douzaine au moins pour en faire montre aux rois de ces pays et en faire présent où il sera besoin ».  Le capital de la Compagnie était fixé à 1.500.000 livres ; les souscriptions de la première année, malgré la propagande et les contraintes officielles, n'avaient donné que la moitié, 8.179.885 livres, celles de l'année 1865*, 626.000 livres seulement. L'armement de 1666 n'avait pu être effectué que grâce à la somme avancée par le roi ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n29/mode/2up" Kæppelin, p. 5-12.) Dans la requête, présentée à Colbert (le 19 février 1667), les directeurs se plaignaient d'être obligés, faute d'argent, de faire surseoir l'achat des présents, « sans lequel nul bon négoce ne peut espérer ». ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n39/mode/2up" Kæppelin, p. 15). Ce ne fut que six ans après le projet de Caron, en 1671, que La Haye apporta des présents pour le Grand Mogol, consistant en un carrosse et une chaise à porteurs magnifiques, en pièces de canon fort riches. En 1688, Souchu de Rennefort écrivait que ces présents étaient toujours dans la loge de Surate, à cause des discussions qui avaient surgi à la question de savoir qui les présenterait au Mogol ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n403/mode/2up" Souchu de Rennefort, p. 386). [* : c.a. série d'errata dans l'édition Jouve. ]  Du Fresne de Francheville, p. 56.  François Baron (1620-1683) nommé directeur général en 1670.  François Martin (1631-1706) entra au service de la Compagnie en 1665 ; il fut un des plus actifs promoteurs de la puissance des Français dans l'Inde.  Arch. Nat. F* 1169. François Martin, Mémoires sur l'établissement des colonies françaises aux Indes Orientales, mai 1683, p. 348.  La Compagnie de la Chine de 1700, fondée par le sieur Jourdan et ses associés (convention conclue avec la Compagnie des Indes Orientales le 23 octobre 1700). La Compagnie Royale de la Chine, constituée par les lettres patentes d'octobre 1705. La Compagnie de la Chine, établie par l'arrêt du Conseil d'État du 28 novembre 1712.  Cependant la Compagnie des Indes ne renonça pas complètement au commerce de Chine. En 1701 Pilavoine expédia de Surate en Chine le vaisseau Elisabeth avec une cargaison de 50.000 roupies, dont la moitié était pour le compte de la Compagnie. L'Elisabeth revint à Surate en avril 1702. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n513/mode/2up" Kæppelin, 495.) En 1706, les directeurs de la Compagnie des Indes autorisèrent le sieur Jourdan à envoyer trois vaisseaux par la Mer du Sud en Chine, sauf aux ports, concédés à la Compagnie de Chine, ce qui excita le mécontentement de celle-ci. (Ibid., 735.)  Lettres de Mgr Pallu, annotées par Adrien Launay, II. À Mgr Alberici, p. 13, au Supérieur des Capucins d'Ispahan, p. 14. Ce choix s'expliquait, d'après Turpin, par la tolérance ou plutôt l'indifférence des Siamois pour les questions de foi, par l'absence des haines religieuses dans un pays de commerce qui offrait une grande diversité de peuples et de cultes, de même que par la facilité des relations avec la Chine que les missionnaires espéraient atteindre un jour. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoirecivilee00turpgoog" \l "page/n454/mode/2up" Turpin, Histoire civile et naturelle du royaume de Siam, 1771, I, p. 437.)  Pallu, Lettres. Instructions aux missionnaires, envoyés dans la Chine, Cochinchine et Tonkin, le 10 septembre 1662, I, p. 10.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n335/mode/2up" Souchu de Rennefort, Histoire des Indes Orientales, p. 317.  Pallu, Instruction à Sévin, 1672, I, 148.  Ib. Lettre à Colbert, 2 janvier 1672, 11, 216.  Ib., aux Directeurs de la Compagnie des Indes Orientales, 1667, II, 20.  Ib., aux Directeurs de la Compagnie des Indes Orientales, 1667, II, 20.  Pallu, aux Directeurs de la Compagnie des Indes Orientales, 1667, II, 201. — À Colbert le 2 janvier 1672, II, 215.  Ce qui mettrait « en meilleure odeur » auprès du roi et des ministres le séminaire des Missions Étrangères (subsidié par le gouvernement) que l'on ne pourrait plus dire être une assemblée de gens inutiles (Instruction à Sévin, 1672, I, p. 148).  Pallu, Lettre aux Directeurs, le 14 mars 1667, II, p. 197.  Ib. Instruction à Sévin, 1672, I, 157.  Pallu, À Colbert, le 4 juin 1672, t. II, p. 231.  Ibid.  Pallu, aux Directeurs de la Compagnie des Indes Orientales, 1667, II, 199.  Relation des missions... ès années 1672-1675, éd. 1680, p. 13.  Ces lettres sont imprimées dans la Relation des missions... ès années 1672-1675. Pallu raconte qu'à Bantam les Hollandais refusèrent de lui donner le passage sur leurs vaisseaux. Obligé de faire le trajet de Siam sur un petit bâtiment, Pallu laissa les présents à Bantam. Les Hollandais les confisquèrent et ne les rendirent que sur la réclamation, faite au nom du roi de Siam qui envoya un vaisseau pour les chercher.  Louvo, ville de Siam, une des résidences royales.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849599p/f135.image.r=" Relation des missions... ès années 1672-1675, p. 107 et suiv. Anderson, rappelant la splendide ambassade du roi de Golconde vers le roi de Siam (en 1668), dont le but était de proposer à ce dernier de se convertir à l'islamisme, émet la supposition que la conduite des missionnaires français eût pu être inspirée par la crainte de l'influence musulmane. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/englishintercou00andegoog" \l "page/n7/mode/2up" Anderson, The English Intercourse with Siam in the XVIInth century, London, 1890.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849599p/f254.image.r=" Relation des missions... ès années 1672-1675, p. 226.  Pallu, À Colbert, le 8 nov. 1673, II, 258.  Id. À Louis XIV, le 8 nov. 1673, II, 257.  Id. À Louis XIV, le 8 nov. 1680, II, 392.  Id. À Colbert, le 15 nov. 1682, II, 307.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n209/mode/2up" Kæppelin, La Compagnie des Indes Orientales, p. 186-188.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6218225z/f89.image.r=" Mercure Galant, sept. 1684. Lettres de Deslandes-Boureau, datée du 22 déc. 1682.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n211/mode/2up"Kæppelin, La Compagnie des Indes Orientales, p. 188.  Pallu, À Colbert de Croissy, 25 janvier 1682, II, 305.  Pallu, À M. Gayme, 5 nov. 1681, I, 351.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PP7" \l "v=onepage&q&f=false" De l'Isle, Relation historique du royaume de Siam, sans date (le privilège daté de 1684), préface.  Ibid. D'après une lettre de Guilhem du 25 janvier 1881, conservée aux Archives du Ministère des Colonies, le présent se composait de meubles précieux, de soieries du Japon, de vases d'or et d'argent, de deux éléphants. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n211/mode/2up" Kæppelin, 188.)   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PP10" \l "v=onepage&q&f=false" De l'Isle, op. cit., préface.  Idem.  Idem.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62275998/f296.image.r=" Mercure Galant, 1684, décembre.  Pallu, Lettres, II, p. 305 et s.  Pallu, Mémoire pour les missionnaires de Mgr Pallu, afin de prouver la fausseté de quelques accusations d'imprudence et de manque de désintéressement, 1682, II, p. 309.  Pallu, Mémoire, II, 309.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n199/mode/2up"Kæppelin, p. 176 et 177.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62275998/f296.image.r=" Mercure Galant, 1684, décembre.  Les mandarins avaient fait le trajet de Siam à Londres sur un « interlooper », petit bâtiment appartenant à un particulier anglais. Sur l'ordre du roi d'Angleterre auquel ils avaient été présentés, ils avaient été conduits sur le yacht Charlotte à Calais. (Mercure, 1684, novembre.)  Mercure Galant, novembre et décembre 1684 ; Gazette de France du 23 septembre 1684 (avis de Londres sur l'arrivée des mandarins siamois) ; du 21 octobre (l'arrivée à Brest).  Adr. Launay, Siam et les missions françaises, 1896.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/englishintercou00andegoog" \l "page/n261/mode/2up" Anderson, The English Intercourse with Siam in the XVIInth Century, p. 242.   HYPERLINK "https://archive.org/details/descriptionduro02pallgoog" Pallegoix, Description du Royaume Thaï, 1854, t. II, p. 89. Extrait des Annales de Siam : [1019 (ère siamoise) ; 1659 (ère européenne)] Constance Phaulkon arriva cette année-là à Juthia. Il entra en faveur dans l'esprit du roi qui le fit mandarin. Ce fut à son instigation que le roi de Siam (Phra-Naraï) envoya des ambassadeurs en France, mais, arrivé aux environs du Cap de Bonne-Espérance, le navire qui les portait fit un triste naufrage et les ambassadeurs ne parvinrent pas en France.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=SdRGo5_a82UC&pg=PA80" \l "v=onepage&q&f=false" Turpin, Histoire civile et naturelle du royaume de Siam, 1771, II, 80.  Mercure Galant, 1685, janvier. — Gazette de France, 4 nov. 1684. —  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n211/mode/2up" Kæppelin, op. cit., 189.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n211/mode/2up" Kæppelin, op. cit., 189.  Ibid.  Cité d'après l'extrait publié dans Le Journal de deux Voyages à Siam (1686-1691), de Du Quesne-Guitton, édité par Delavaux.  Mercure Galant, Gazette de France, février 1685. La liste des présents qui se composaient de portraits du roi, miroirs, fusils, horloges, meubles, habits en broderie, étoiles, etc., a été publiée dans le  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6227597f/f309.image.r=" Mercure Galant, février 1685.  Les pères Fontenay, Gerbillon, Le Comte, Visdelou, Bouvet et Tachard.  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=94mXVXeMyfUC&printsec=frontcover" \l "v=onepage&q&f=false"Voyage de Siam des Pères jésuites envoyés par le roi aux Indes et à la Chine, par Tachard, préface, 1686.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=94mXVXeMyfUC&printsec=frontcover" \l "v=onepage&q&f=false" Ibid. — « L'accueil, lit-on dans le Mercure (novembre 1684) fait par l'Empereur (de Chine), aux jésuites Grimaldi et Verbiest donne beaucoup de lieu d'espérer que la religion catholique trouvera une entrée facile chez ces peuples, si on a soin de s'insinuer dans leur esprit par les moyens des mathématiques... » « Les jésuites, écrivait l'abbé de Choisy, passent leur vie à tirer des lignes et à faire des calculs : c'est leur affaire. Ils savent que c'est par les mathématiques qu'on brille à la Chine. »  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=Wi9Ii7S9fTYC&pg=PA62" \l "v=onepage&q&f=false" Abbé de Choisy, Journal de Voyage, p. 53.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=94mXVXeMyfUC&pg=PA7" Tachard, Voyage de Siam, p. 7-11. Dans les Comptes des Bâtiments du Roi est enregistrée la somme de 3.495 livres « pour délivrer au père Verjus, jésuite, pour son remboursement de pareille somme par lui payée pour plusieurs livres, instruments de mathématiques, pendules et autres ouvrages d'horlogerie qui ont été fournis aux Pères jésuites, missionnaires qui vont à la Chine par l'ordre de Sa Majesté, et 29 l. 2 s. 8 d. pour les taxations » (année 1685, c. 583). Les jésuites recevaient en outre « 3.000 livres pour faire des présents dans les pays de la Chine où ils vont, 1.500 livres à compte des livres et autres curiosités qu'ils y achèteront pour le service de Sa Majesté (Comptes des Bâtiments, année 1885, 28 janvier, c. 579).  Mgr Pallu, nommé en 1680 vicaire apostolique de Fo-Kien et administrateur général des missions de Chine, était passé en Chine en 1684, à la veille de sa mort (il mourut en 1685). D'après son aveu, il se trouvait au comble du bonheur d'être enfin entré dans la Chine « après laquelle il soupira avec toute la France et l'Italie tant d'années ». (Pallu, II, 312. Lettre à Colbert de Croissy le 25 mars 1684).   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=pp0oAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr" \l "v=onepage&q&f=false" Étienne Gallois, Ambassades de Siam, 1862. —  HYPERLINK "https://archive.org/stream/tudehistoriquesu00lani" \l "page/n5/mode/2up" Lanier, Les relations de la France et du royaume de Siam, 1883.  Relation de l'ambassade du chevalier de Chaumont, I, p. 47.  Id. Harangue du chevalier de Chaumont au Roi de Siam, I, 54 et suiv.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=94mXVXeMyfUC&pg=PA221" Tachard, Voyage de Siam, p. 221.  Abbé de Choisy, Mémoires, éd., 1880, p. 230.  Ce traité est imprimé dans l' HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA233" \l "v=onepage&q&f=false" Histoire de la Compagnie des Indes Orientales, par Du Fresne de Francheville, p. 233.  Arch. Nat. K 1334. Mémoire, écrit et signé de la main du seigneur Constance et remis au père Tachard pour le communiquer au père La Chaise et en rendre compte au Roi.  Arch. Nat. K 1334. Mémoire pour établir la religion et le commerce à Siam.  Ibid.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n229/mode/2up"Kæppelin, op. cit., p. 206 et suiv.  Ce traité, signé par Louis XIV et par Colbert, se trouve aux Arch. Colon., t. I. (Lanier, op. cit., p. 129.)  Le gouvernement français n'abandonnait pas l'espoir de voir la puissance des Français réétablie à Siam. En 1699, le père Tachard fut chargé auprès du roi de Siam d'une mission diplomatique qui avait pour but d'obtenir la concession des îles de Merguy. Sa tentative n'eut aucun succès.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vPRBAAAAYAAJ&pg=PA60" \l "v=onepage&q&f=false" Voltaire, Siècle de Louis XIV, p. 60.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=5T3bhrqW7EIC&printsec=frontcover&hl=fr" \l "v=onepage&q&f=false" M. Le Blanc, Histoire de la Révolution de Siam, arrivée en l'année 1688, 1692, p. 3.  Relation de l'ambassade du chevalier de Chaumont, 1686, II, p. 44.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5819052q/f15.image" Chevillard, Siam et les Siamois, p. 5.  Tachard, Voyage de Siam, p. 240. [c.a. : HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedesiamdes00sevigoog" \l "page/n255/mode/2up/search/lieues" 186?]   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849599p.r=" Relation des missions... ès années 1672-1675.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA76" \l "v=onepage&q&f=false" Histoire naturelle et politique du royaume de Siam, p. 76. Les Anglais avaient obtenu la permission de trafiquer à Siam en 1612 à la suite d'une lettre du roi d'Angleterre, adressée au roi de Siam, apportée par les marchands, arrivés sur le vaisseau le Globe.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/englishintercou00andegoog" \l "page/n67/mode/2up" Anderson, The English Intercourse with Siam in the XVIInth century, p. 48. Les Portugais, établis à Malaca depuis les conquêtes d'Albuquerque (1511), étaient tombés au XVIIe siècle en décadence. Les Hollandais, établis à Siam depuis 1641, prospéraient : ils avaient une belle loge à Ligor et faisaient le plus riche commerce de tous. (Gervaise, op. cit., 72. — Relation de l'ambassade de M. le chevalier de Chaumont, p. 27).   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA76" \l "v=onepage&q&f=false" Histoire naturelle et politique de Siam, p. 76.  Relation de l'ambassade du chev. de Chaumont, II, p. 35.  Ibid.  Ibid.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5415972c/f71.image.r=" De La Loubère, Du royaume de Siam, II, p. 63.  De La Loubère, Du royaume de Siam, II, p. 63.  Id., II, p. 67.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA52" \l "v=onepage&q&f=false" Hist. naturelle et politique du royaume de Siam, p. 52.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedesiamdes00sevigoog" \l "page/n319/mode/2up" Tachard, Voyage de Siam, p. 250.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedesiamdes00sevigoog" \l "page/n275/mode/2up" Id., p. 206. — Chaumont, I, p. 35.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA295" \l "v=onepage&q&f=false" Hist. naturelle et politique du royaume de Siam, p. 295.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f313.image.r=" De La Loubère, Du royaume de Siam, p. 268.  Id., p. 270.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA136" \l "v=onepage&q&f=false" Hist. naturelle et politique de Siam, p. 136.  De La Loubère, op. cit., p. 270 et suiv. Le dais en bois sculpté et doré, sous lequel les Siamois avaient apporté la lettre de leur roi (en 1686), était un spécimen de ce genre que les Français eurent occasion de voir à Paris et à Versailles. Le Mercure en donna une reproduction, dessinée et gravée par D'Olivar (déc. 1686, p. 168) ; plus tard, le baldaquin fut relégué dans le garde-meuble de Versailles.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b23000685/f8.item.r=" De La Loubère, I, p. 62.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA135" \l "v=onepage&q&f=false" Hist. naturelle et politique de Siam, p. 135.  Hist. naturelle et politique du royaume de Siam, p. 134.  Id., p. 64 et 135.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f60.image.r=" De La Loubère, op. cit., I, p. 40.  Hist. naturelle et politique du royaume de Siam, p. 137.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f64.image.r=" De La Loubère, op. cit., I, p. 44.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f119.image.r=" Id., I, p. 91.  Voir la liste des présents.  De La Loubère, op. cit., I, p. 272.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f315.image.r=" De La Loubère, I, p. 270. — Tachard, Voyage de Siam, p. 250.  Idem., I, p. 270.  Idem., I, p. 273.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5819052q/f31.image.r=" Chevillard, Siam et les Siamois, 1889, p. 21. Le reste de la population dont le chiffre total monte à 7.500.000 est reparti entre les Malais, Laotiens, Pégouans, Cambodgiens et autres peuplades du royaume de Siam. [c.a. : en fait, Chevillard donne, pour 7,5 M hab. : Siamois 2 M, Chinois 2,5 M, autres 2,6 M (=7,1M?) ]   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f220.image.r=" De La Loubère, p. 177. — Tachard, Voyage de Siam, p. 250.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f227.image.r=" De La Loubère, p. 184. Les Chinois, avec leur ingéniosité habituelle, faisaient des lanternes peintes et façonnées de toutes sortes. Pour les feux d'artifice ils préparaient des fusées, des bombes, des barques, des tours, des poissons, des dragons, des tigres, des éléphants, etc. Magaillan raconte qu'il a vu à Soutchouen un feu d'artifice qui représentait un treillis de raisin rouge, dont toute la menuiserie brûlait sans se consumer. ( HYPERLINK "magaillans_relation.doc" \l "x128" Magaillan, Nouvelle relation de la Chine, éd. 1688, p. 128 et suiv.).  [c.a. : cf.  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6784" Siam. album chineancienne.fr sur le site art.rmngp.fr.]  Relation de Chaumont, II, p. 97.   HYPERLINK "http://www.europeana.eu/portal/record/2022701/lod_oai_bvpb_mcu_es_469640_ent1_.html" Donneau de Vizé, Voyage des ambassadeurs de Siam en France, supp. au Mercure Galant, septembre 1686-janvier 1687. Les comptes de leur entretien sont portés sur le Journal du garde-meuble de la Couronne. Arch. Nat., O1 3306.  Même deux : une en bronze, pesant 174 grammes, ayant un rayon de 73 millimètres, et une autre, semblable, plus petite (41 mm). L'original, qui est jusqu'à présent conservé à Bangkok, porte l'inscription suivante : Ludovicus Magnus Rex Christianiss. Fama Virtutis. On voit d'un côté le profil de Louis XIV, revêtu d'une toge romaine, de l'autre les ambassadeurs de Siam, saluant le roi assis sur son trône. La scène est accompagnée de cette inscription : Oratores Regis Siam (MDLXXXVI) et puis Mauger F. On peut voir les épreuves au département des médailles de la Bibliothèque Nationale. L'événement inspira Coysevox, qui représenta la scène dans un bas-relief (qui se trouve à présent au musée de Rennes) destiné à orner le piédestal d'une statue équestre de Louis XIV. On y voit les ambassadeurs siamois aux bonnets coniques, revêtus de riches étoffes d'Orient, prosternés devant le trône du roi, élevé sur une estrade, offrant des présents précieux. Un religieux (interprète) se trouve à côté des ambassadeurs.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/englishintercou00andegoog" \l "page/n297/mode/2up" Anderson, The English Intercourse with Siam, p. 278. — Jal., Dict. de Biographie et d'Histoire, p. 41. La scène de réception des ambassadeurs fut également fixée par la gravure. (V. plus loin).  Abbé de Choisy, Mémoires, I, p. 236.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=pp0oAAAAYAAJ&pg=PA112" \l "v=onepage&q&f=false" Étienne Gallois, Les ambassades de Siam, 1862, p. 112.  Ibid., p. 114.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f277.image.r=" De La Loubère, Du royaume de Siam, I, p. 234.  L'énumération des présents chez Lanier, Relations de la France avec le Siam, p. 88. — Chez  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=pp0oAAAAYAAJ&pg=PA121" \l "v=onepage&q&f=false" Étienne Gallois, Les ambassades de Siam, p. 121.  Notamment, 160 canons, 100 mousquetaires, 532 glaces pour le palais de Siam, 410 pour celui de Louvo, 4.300 pièces de cristal pour lustres, 1.250 pour l'ornement d'un éléphant, un ensemble de 35.660 pièces en grains, figures de fruits ou fleurs, pour candélabres ( HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=pp0oAAAAYAAJ&pg=PA118" \l "v=onepage&q&f=false" Ét. Gallois, op. cit., p. 118 et suiv.). Les Parisiens eurent plus d'une fois occasion d'assister au spectacle édifiant du baptême des Siamois : Le 1er avril 1687 eut lieu à Saint-Sulpice le baptême du jeune François Lin, petit esclave, donné par Constance à Choisy ; le 15 du même mois furent baptisés dix autres Siamois, dont les noms chrétiens sont enregistrés dans les livres de l'église. (Jal. Dictionnaire, p. 40). La Gazette de France du 5 mai 1687 parle du baptême du Siamois « qui apprend la conduite des eaux » ; probablement, c'était le fils d'Occoun Ran Patchi, commandant de la garde du roi de Siam, qui, au dire de La Loubère, apprenait en France le métier de fontainier. Le baptême eut lieu à Versailles, le Siamois fut tenu sur les fonts au nom du Roi et de Madame la Dauphine. (De La Loubère, Du royaume de Siam, p. 375).  La liste des présents, très longue, est jointe à la Relation de l'ambassade du chevalier de Chaumont. Nous la donnons dans l'Appendice.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n241/mode/2up/search/jolies" Abbé de Choisy, Journal de voyage, p. 233.  Tical, monnaie d'argent.  Calambac, bois d'aloès.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=vOyWcJOsWXIC&pg=PA295" \l "v=onepage&q&f=false" Hist. naturelle et politique du royaume de Siam, p. 295.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n253/mode/2up" Abbé de Choisy, op. cit., p. 246-250.  Ib., p. 249.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n317/mode/2up" Ib., p. 310.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n263/mode/2up/search/Bourgogne" Abbé de Choisy, op. cit., p. 255.  Chaumont, I, 92.  Ib., I, p. 68, 94-98. —  HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n231/mode/2up" Abbé de Choisy, op. cit., p. 224, 258.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n293/mode/2up" Abbé de Choisy, op. cit., p. 286.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n281/mode/2up" Ib., p. 275.  Ib., p. 269.  Abbé de Choisy, Journal, p. 248.  Ib., p. 229.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n237/mode/2up" Ib., p. 229.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/ChoisyJourVoySiam1685goog00" \l "page/n305/mode/2up" Ib., p. 297.  Un orfèvre de Paris qui eut à raccommoder les couronnes d'or, dont étaient cerclés les bonnets des ambassadeurs du Siam, et qui étaient composées de roses à feuilles si minces qu'elles s'agitaient au moindre mouvement, trouva les pièces de l'orfèvrerie siamoise d'un travail trop léger et ne put retenir une observation ironique. ( HYPERLINK "http://bvpb.mcu.es/es/consulta/registro.cmd?id=469640" Donneau de Vizé, Voyage des Ambassadeurs de Siam, I, 181).  De La Loubère raconte que le roi de Siam faisait ajouter de l'or à du cuivre ; le mélange obtenu de cette manière, était le tombac. Il paraît que les mines d'or n'étaient pas très riches au Siam. ( HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f147.image.r=" De La Loubère, I, 116).  Comme nous l'avons déjà fait observer, les présents que Louis XIV et sa cour envoyèrent au Siam avec la seconde ambassade (1687), étaient incomparablement plus beaux que ceux de l'ambassade de Chaumont. Au contraire, les présents de la seconde ambassade siamoise, amenée par le père Tachard en 1688, étaient tout à fait médiocres. Ils consistaient en « deux pièces de canons garnies d'argent, deux dames chinoises, montées sur des paons qui marchaient tout seuls ; un crabe d'argent, portant sur son dos une coupe, un coffre, plein de nids d'oiseaux ; quelques centaines de flacons, tasses et autres pièces de porcelaine, avec trois éléphants et un rhinocéros qui succombèrent dans la traversée ». (Lanier, op. cit., p. 139).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6371712s/f75" Mercure Galant, avril 1688.  De L'Isle, op. cit., p.  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PA11" \l "v=onepage&q&f=false" 11,  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PA128" \l "v=onepage&q&f=false" 128,  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PA132" \l "v=onepage&q&f=false" 132 (d'après Jean Struys, voyageur hollandais qui visita Siam vers 1650).  Ibid., p.  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=X4oOMkYVHWEC&pg=PA16" \l "v=onepage&q&f=false" 16.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f147.image.r=" De La Loubère, I, 116.  Ibid. Dans une note que La Loubère trouva à propos de mettre au commencement de son livre, il raconte que c'était au Siam le bruit public pendant qu'il y était que le favori du roi Oc-pra-pipitcharatcha ou son fils parviendraient à la couronne. À son retour, La Loubère s'était empressé d'en rendre compte au marquis de Seignelay.  Arch. Mar. B2127. À M. le Prévôt des marchands, le 26 nov. 1697.  Jérôme Phélipeaux, comte de Pontchartrain, secrétaire d'État et chef perpétuel de la Compagnie des Indes Orientales depuis 1699.  Le mémoire du 6 décembre 1697, publié dans le livre de Madrolle, Les premiers voyages des Français à la Chine, 1698-1769. Paris, 1901, XXXIV.  Arch. Mar. B2127. Au Prévôt des marchands, le 7 décembre 1697.  Arch. Mar. B2127. Au même, le 7 décembre 1697.  Le traité est publié dans Madrolle, op. cit., XXXVI. La rétribution de 5 % avait été fixée par Pontchartrain qui la trouvait suffisante, « car le sieur Jourdan avait beaucoup de hasards à essuyer, de risques à courir », d'ailleurs « la réussite de cette affaire serait beaucoup plus avantageuse à la Compagnie qu'à ce marchand ». Arch. Mar. B2127. Au Prévôt des marchands, le 26 novembre 1697 ; au même, le 4 décembre 1697 .  Madrolle, XXXIII et XXXVII. Les six premiers actionnaires furent Pecquet de Saint-Maurice, De Coulange, Du Coudray, Carlier, Boutin de Couleon, Daulmay. Ensuite se joignirent à la Compagnie : Demous, Dumontois, Magon, de la Chipaudière, Moulle, Houdin.  Madrolle, XXXVII.  À la Marine on insistait sur la plus haute estimation de l'Amphitrite et de tout ce que les magasins du roi devaient livrer pour son armement. On lit dans une dépêche de la Marine du Ponant à M. Bégon, intendant à Rochefort, datée du 3 janvier 1698 : « le sieur Jourdan, marchand de Paris, ayant demandé à acheter la frégate l'Amphitrite pour le voyage que le roi lui a permis de faire à la Chine, je vous prie de faire une exacte estimation, sans y rien oublier. L'intention de Sa Majesté est qu'il paie le tout au plus haut prix de sa valeur, ne voulant en cela lui faire d'autre grâce que celle de lui faciliter la prompte exécution de son entreprise, en quoi vous l'aiderez tant que vous pourrez. » (Arch. Mar. B2131. À M. Bégon, le 3 janvier 1698). M. Bégon est plus d'une fois pressé d'envoyer cette estimation, ce qu'il ne fait qu'après le départ de l'Amphitrite, le 29 mars 1698 (Arch. Mar. B2 131. À M. de la Boulaye, le 8 janv. 1698. Ib. À M. Bégon, le 12 mars, le 19 mars 1698. — Ib. Au même, le 9 avril 1698). En 1703 la Compagnie n'avait pas encore acquitté sa dette envers le gouvernement. Dans une lettre datée du 21 février 1703 on lit : « Il est dû au roi par la Compagnie de la Chine une somme de 19.808 livres pour le reste du prix de l'Amphitrite. » Arch. Mar. B2 167. À M. de Vanolles, le 21 février 1703.  Arch. Mar. B2131. Au sieur Lhuillier, le 8 janvier 1698. Ib. Aux Fermiers Généraux, le 12 février 1698.  Le capitaine de la Roque, commandant de l'Amphitrite, chaleureusement recommandé à Jourdan par Pontchartrain : « très bon sujet, très capable de bien conduire ce voyage et d'en procurer un heureux succès ». (Arch. Mar. B2 131. Au sieur Jourdan, le 15 janvier 1698.)  Arch. Mar. B2130. Mémoire pour servir d'instruction au sieur de la Roque, capitaine de frégate, commandant une frégate, armée pour le voyage de la Chine avec permission du Roi, le 21 janvier 1698.  Ib. Mémoire... au sieur de la Roque. Le sieur de la Roque apporta, en effet, à son retour un journal de voyage à la Chine, dont il envoya un extrait à Pontchartrain qui exprima le désir de voir le journal en détail (Arch. Mar. B2148. Au sieur de la Roque, le 11 août 1700). Le chevalier de la Grange, qui avait servi sur l'Amphitrite, remit également un journal de voyage à la Chine avec des plans des lieux, visités par lui. (Arch. Mar. B3109. Rapport de M. Mauclerc, le 11 août 1700).  Madrolle, op. cit., p. 12.  Le père Joachim Bouvet(1656-1730), envoyé en Chine en 1685 (avec le père Tachard qui resta au Siam), arriva à Pékin le 7 février 1688 ; revenu en France en 1697, il insista sur l'établissement des relations commerciales avec la Chine. Les conseils du père Bouvet, qui affirmait que les Français seraient bien reçus en Chine, décidèrent Jourdan de lancer son entreprise. Retourné en Chine avec l'Amphitrite le père Bouvet y resta jusqu'à sa mort (1730). En 1708 le père Bouvet travailla avec les autres missionnaires à la description géographique de la Chine.  Kang'hi (1662-1722). Aux Archives Nationales est conservé un curieux document : État présent de la Chine à Canton le 29 décembre 1723, composé par un missionnaire, espèce de nécrologie, dans laquelle l'auteur trace le parallèle entre l'empereur défunt et son successeur Jonkin. Kang'hi, ayant commencé à régner dès huit ans, « y fit un aussi grand progrès qu'on peut le placer en ce genre au nombre des plus grands rois et des plus fins politiques ». Il se faisait instruire des affaires et prenait lui-même les décisions, tandis que son fils s'en repose sur quatre mandarins. Kang'hi allait à la guerre, ne dédaignait pas les exercices du corps, se montrait au peuple. Jonkin, élevé parmi les femmes du palais, est inaccessible et se distingue par sa mollesse. « Kang'hi curieux de voir les étrangers, se familiarisait avec eux, les questionnait sur les mœurs et les manières des Européens, en estimait les curiosités et prisait leur savoir, apprenant d'eux avec docilité ce qu'il ignorait, les soutenait, les aimait. Jonkin n'en a pas encore admis un seul... on est aussi indécis sur son goût pour les raretés d'Europe ». (Arch. Nat. M. 205).  Le Père Bouvet emmenait huit missionnaires, les pères Dolzé, Parnon, de Brossia, de Prémare, Regis, Parennin, Geneix et le frère de Belleville, auxquels se joignirent les pères Domenge et Baborier au Cap de Bonne-Espérance (de l'escadre de M. Des Augiers).  HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l002_bouvet" Lettre du père Bouvet, p. 112. (Lettres édifiantes, recueil II [édition de Leclerc], 1703).  HYPERLINK "gherardini_voyage.doc"Relation du voyage fait à la Chine sur le vaisseau l'Amphitrite en l'année 1698 par le sieur Gio Ghirardini, peintre italien. Paris, chez Nicolas Pépie, 1700. L'« avertissement » nous apprend que ce peintre, amené de l'Italie par le duc de Nevers, avait décoré l'église des jésuites à Nevers et la Bibliothèque de leur collège à Paris. Il excellait surtout dans la perspective, « partie de la peinture que les Chinois ignorent le plus », remarque l'auteur de l'avertissement. C'était justement pour rectifier les idées des Chinois sur la perspective que le père Bouvet résolut d'emmener avec lui l'Italien qui, d'après son propre aveu, se trouva transporté en Chine, « comme par une espèce d'enchantement ». (HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x03"Relation, p. 3). Le récit de Gio Ghirardini manque singulièrement d'originalité. Il entremêle volontiers sa narration de longs passages, empruntés aux poètes italiens, se réjouissant de trouver « de petits tableaux tout faits » ( HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x27" Ibid., p. 27). Ses descriptions ont une étrange ressemblance avec celles du père Prémare (la description du royaume d'Achen, celle de la Malacca, l'épisode de la tempête, etc.) Comme la lettre de Ghirardini, datée du 20 février 1699, est postérieure de quelques jours à celle du père de Prémare (datée du 17 février) on pourrait conclure que le peintre italien a emprunté certains passages à l'épître du jésuite, en composant une narration du voyage en Chine pour son protecteur, le duc de Nevers.   HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l001_premare" Lettre du père de Prémare, de Canton, du 17 février 1699. (Lettres édifiantes, t. XVI, [éd. Mérigot].) —  HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l002_bouvet" Lettre du père Bouvet, de Pékin, du 30 nov. 1699.  La Relation de la première mission française en Chine (1698-1700) publiée dans le livre de Madrolle, Les premiers voyages des Français à la Chine. Traduction du livre anglais, paru à Londres en 1859 sous le titre : A journal of the first french Embassy to China 1698. Translated from an unpublished Manuscript by Saxe Banister M. A. Queen's college, Oxford, with an essay on the friendly disposition of the Chinese governement and the people to foreigners. Madrolle attribue cette relation à la plume de quelque officier du bord, à Filye, par exemple. (Madrolle, op. cit., VI). Remarquons, qu'au retour de l'Amphitrite l'enseigne Lagrange présenta au département de la Marine un journal de voyage avec des plans « à la composition desquels il s'était beaucoup appliqué ». (Arch. Mar. B3 109. Rapport de Mauclerc le 11 août 1700.)  Arch. Mar. B2 131. À M. Bégon, le 19 mars 1698. À la marine on pressait le départ de l'Amphitrite d'autant plus que pendant le mois de février le vent était favorable à ce voyage. Cette expédition excitait un vif intérêt, ce qui se manifeste dans une série de lettres et de dépêches de la Marine du Ponant. Arch. Mar. B2 131. Au sieur de la Roque, le 8 février 1698. — Ibid. À M. Bégon, le 26 février, le 12 mars, le 19 mars. — Ibid. À M. Massiot, le 12 mars, etc.  À Achen les voyageurs rencontrèrent des jonques chinoises et un petit bâtiment appartenant à un particulier français, établi à Siam. (Relation de la première mission dans Madrolle, op. cit., p. 11.)  Saint François-Xavier, mort en 1552 dans l'île de Sancian à l'entrée de la Chine.  Le père de Prémare après cette expérience assurait au père La Chaise que l'on pouvait aisément venir de France en Chine en six mois « pourvu qu'on ne s'égare, c'est-à-dire faire un trajet de 6.000 lieues ». (HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "x014"Lettre du Père de Prémare, p. 90.)  HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x71"Gio Ghirardini, Relation, p. 71.  HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x69"Gio Ghirardini, Relation, p. 69.  HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x71"Gio Ghirardini, Relation, p. 71-74 ; HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x34"p. 34. — HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l001_premare"Lettre du Père de Prémare, p. 379 (éd. Mérigot).  Relation de la première mission, p. 36.  HYPERLINK "gherardini_voyage.doc" \l "x92"Gio Ghirardini, p. 92. Un vaisseau arabe, arrivé à Canton pendant le séjour des Français, dut payer 8.500 taëls pour son mesurage, ce qui reviendrait pour l'Amphitrite à 12.000 ou 15.000. (Relation de la première mission, p. 45).  HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l001_premare"Lettre du père de Prémare, Lettres édifiantes, p. 94.  Le chef du hoppo (de la douane) reçut pour 300 taëls de marchandises, outre cela la Compagnie offrit au hoppo 600 taëls. (Relation de la première mission, p. 41). Le 17 novembre le père Bouvet rendit visite au vice-roi avec les divers objets envoyés par la Compagnie. Le mandarin donna en échange un présent qui consistait en 3 vases en or, remplis de parfums, 1 vase en cuivre et en mosaïque, 15 tasses et des statuettes en pierre rouge foncée, très estimée en Chine, 2 petites tasses d'une composition blanche, imitant l'agate, 4 bassins, 2 grands vases de vieux Chine, 10 pièces d'étoffes de soie, plus une infinité de peintures chinoises sur satin blanc. (Relation de la première mission, dans Madrolle, op. cit., p. 35). Le vice-roi acheta pour son compte toutes les glaces qu'il espérait revendre avec profit. (Relation, p. 46).  Relation de la première mission, p. 38.  Id.  Id., p. 39.  Id., p. 41.  Ibid., p. 43. L'empereur Kang'hi était en voyage en Tartarie, quand l'Amphitrite arriva à Canton. Revenu le 15 décembre 1698 à Pékin, il envoya le lendemain les jésuites et le mandarin tartare chercher le père Bouvet et les missionnaires que ce dernier amenait de l'Europe. Le 25 février les jésuites partirent pour la cour, emportant les présents pour l'empereur. Kang'hi fit un bon accueil aux missionnaires et leur ordonna de le suivre dans son voyage. (Lettre du père Bouvet, p. 142).  Lettre du père Bouvet, p. 134.  Le chevalier de la Roque remercia par une révérence basse à la française, les missionnaires, à la chinoise, par neuf prosternations. Id., p. 136 et suiv.  Relation, p. 43.  Relation de la première mission française en Chine, p. 47.  Ibid., p. 48.  Arch. Mar. B2 147. Au sieur Jourdan, le 19 mai 1700.  Ib. Au sieur Jourdan, le 19 mai et le 2 juin 1700.  Ib. Au sieur Jourdan, le 2 juin 1700. Ib. À M. Begon, le 2 juin 1700.  Voici, en abrégé, le texte de ce document curieux : « À tous les gouverneurs et nos lieutenants généraux en nos provinces... etc. ...Qu'estant informé qu'il est arrivé à Nantes plusieurs caisses et ballots, contenant des présents que le roi de la Chine a chargé le père Fontenay, jésuite, de Nous présenter, Nous voulons et Nous mandons que vous ayez à les laisser sauvement et librement passer sans y apporter aucun trouble ni empêchement ; défendons aux fermiers et aux receveurs des villes et communautés et à ceux des seigneurs particuliers des péages et passages d'en exiger aucuns droits et aux commis des fermes, tant à Nantes qu'à Rouen, d'ouvrir aucune desdites caisses et ballots voulant seulement qu'ils les plombent, pour être le tout apporté au bureau de la douane de Paris, et y être visité, car tel est notre plaisir. Arch. Mar. B2 145. Passeport pour les présents que le roi de la Chine envoie au Roi. Versailles, le 11 août 1700.)  Arch. Mar. B2 148. Au sieur Jourdan, le 15 septembre 1700. — Ib. Au sieur Hainault, le 10 septembre 1700.   HYPERLINK "gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6263385d/f288" Mercure Galant, septembre 1700.  Par les arrêts du Conseil du 27 janvier 1687, 14 août 1688, 13 juillet et 30 août 1700.  Arrêt qui permet aux sieurs Jourdan et Compagnie de vendre les étoffes de soie et mêlées de soie, or et argent, apportées de la Chine. Arch. Mar. B2 145, le 23 septembre 1700.  L'annonce de cette vente a été publiée dans le Mercure Galant, septembre 1700.  Arch. Mar. B2 149. À M. Desgrassières, le 3 nov. 1700.  L'annonce a été publiée par la Compagnie des Indes. « La Compagnie des Indes a fait savoir qu'elle vendra au 4e octobre prochain et jours suivants dans la ville de Nantes les marchandises apportées sur ses vaisseaux, et celles cy-après arrivées de la Chine par le vaisseau l'Amphitrite le 2e août 1700. Mercure, sept. 1700.  Arch. Mar. B2 153. Aux Directeurs de la Comp. de la Chine, le 12 janvier 1701.  Madrolle, op. cit., XXXVII. Le sieur Jourdan avait eu une contestation avec le sieur Le Pouletet, de Saint-Malo, qui voulait organiser indépendamment du sieur Jourdan la vente des marchandises que son frère, second directeur, resté en Chine, avait envoyées pour son propre compte. Malgré l'intervention des gens de considération qui avaient remis le mémoire et l'état des marchandises du sieur Le Pouletet au secrétaire d'État, ce dernier déclina la demande, ne voulant rien faire contre les intérêts du sieur Jourdan et de la Compagnie de la Chine, et ordonna d'empêcher cette vente. (Arch. Mar. B2 148. À M. Jourdan, le 8 septembre 1700. — Arch. Mar. B2 148. À M. Desgrassières, le 29 septembre 1700). L'affaire du sieur Pouletet n'était pas encore finie en 1701. Le 4 janvier 1701, Pontchartrain enjoignait aux directeurs de la finir à l'amiable ou bien de rendre les marchandises ; le 21 août, il exprima sa surprise d'apprendre qu'elle n'était pas encore terminée. Arch. Mar. B2 153. Aux Directeurs de la Compagnie de la Chine, le 4 janvier 1701. — Arch. Mar B2 154. À M. Monnerot, le 21 avril 1701.  Arch. Mar. B2 127. Au Prévôt des marchands, le 4 déc. 1697.  Arch. Mar. B2 148. Au sieur Jourdan, le 15 sept. 1700.  Arch. Mar. B2 145. Articles et conditions, convenus entre les directeurs de la Compagnie royale des Indes et MM. Jourdan et la Compagnie de la Chine.  Madrolle, op. cit., XLI.  Ce chiffre fut fixé par les Directeurs de la Compagnie de la Chine, lors de la fusion de leur Compagnie avec la Société de Saint-Malo, quand il était dans leur intérêt d'exagérer les dépenses. La facture générale des marchandises, envoyées à la Chine sur le vaisseau l'Amphitrite en 1701.. arrêtée dans l'assemblée de la Compagnie tenue à Paris le 3 février de la même année »... imprimée dans le Dictionnaire de Savary, évalue la dépense à 345.449 l. 25 s. 8 d., en plus quatre caisses de piastres prises à Port-Louis et deux dernières caisses de corail.  Savart, Dictionnaire de commerce, art. Commerce de la Chine.  Une lettre adressée au Contrôleur général, datée du 3 mars 1700, nous apprend que le sieur Jourdan avait demandé la permission de faire venir d'Angleterre certaines marchandises « pour en connaître la qualité et se régler pour cela sur les ordres qu'il aura à donner à son second navire ». (Arch. Mar. B2 146, au contrôleur général, le 3 mars 1700). Une autre lettre nous apprend qu'il s'agissait des marchandises de la Chine que le sieur Jourdan trouvait nécessaire de faire venir « pour prendre sur cela des mesures... pour la vente de celles qu'il attend de ce pays-ci. » (Arch. Mar. B2 146, au même, le 19 mars 1700). Il paraît que sa demande fut satisfaite (Arch. Mar. B2 148. Au sieur Jourdan, le 8 septembre 1700. — Ib. À M. Desgrassières, le 29 sept. 1700) et que les marchandises passèrent de Londres en France à la veille du premier retour de l'Amphitrite. Étaient-ce vraiment des échantillons, ou bien l'habile négociant voulait-il augmenter tout simplement son stock de marchandises, qu'il comptait débiter avantageusement à la vente ?  Voici, en abrégé, de quoi se composait la cargaison de l'Amphitrite : une caisse de livres et d'estampes. — Bible, Histoire ecclésiastique, Histoire des Juifs, Traité du père Malebranche, etc. ; les estampes de Poussin (sujets bibliques), de Lebrun, de Coypel le fils, de Mignard, un portrait du Roi et de Monseigneur ; des lustres et girandoles, camelots de Bruxelles, étoffes de Reims et d'Amiens, pendules et montres, tapisseries de verdure et à personnages, papier, plumes, cire d'Espagne, canifs, etc. ; sabres dorés, corail, lunettes d'approche, bijoux, tabatières, boîtes, etc. ; divers instruments de mathématiques, cristaux d'Allemagne ; cristaux achetés à Paris.  Dict. de commerce, art.  Commerce de la Chine.  Le paragraphe 3 des Articles et conditions convenues entre le sieur Jourdan et la Compagnie des Indes déclarait que « le sieur Jourdan, Coulange et la Compagnie ne pourront apporter de la Chine en France pour y être vendues aucunes sortes de toiles ni de basins, ni de cangues, ni étoffes de soie ou mêlées de coton, or, argent ou autres matières, ni brodées de fil ou soie » Arch. Mar. B2 145. Articles, le 23 sept. 1700.   HYPERLINK "lettres_edificurieuses_1.doc" \l "l005_tartre" Lettre du père de Tartre dans les Lettres Édifiantes, recueil III, (édit. de Nicolas Leclerc), p. 34. Grande fut l'angoisse du gouverneur de la ville de Tien-pé, quand il apprit que le navire qui était sur le point de sombrer devant ses yeux portait les présents du roi à l'empereur. « Le mandarin Li-toussé, raconte le père de Tartre, était sur le rivage, plus mort que vif de la crainte qu'il avait que nous n'eussions été ensevelis sous les eaux avec les présents de l'empereur. » Le mandarin envoya des barques de secours. Les matelots, indignés de ce qu'on songeât à mettre en sûreté les marchandises, avant de sauver les hommes, se révoltèrent, et tuèrent un contremaître. (Lettre du père de Tartre, p. 117 et suiv. — Journal de Bouvet de la Touche, p. 100).  Journal du voyage de la Chine fait dans les années 1701-1703, par Bouvet de la Touche, publié dans Madrolle, op. cit.  État de la facture des marchandises qui ont été embarquées à Canton. (Journal, p. 255).  Cet envoi était si considérable, que le chevalier de la Bigaudière, capitaine, hésita de s'en charger. Le conseil des directeurs délibéra, si on pouvait embarquer les effets des jésuites sans préjudice aux intérêts de la Compagnie. Il fut décidé de ne faire aucune difficulté, la Compagnie ayant permis aux missionnaires de transporter autant de ballots et de caisses qu'ils voulaient. (Journal, p. 258.)  Journal, p. 167.  Ibid., p. 168. Cet avis n'était pas tout à fait désintéressé, à en croire Bouvet de la Touche : les missionnaires auraient voulu empêcher les agents de la Compagnie de pénétrer dans les provinces de Kiang-si et de Nanking où le père de Fontaney faisait un commerce avantageux. Ibid., p. 259.  Journal, p. 253.  Arch. Mar. B2 155. Aux Directeurs de la Compagnie de la Chine, le 4 septembre 1701.  En 1701, 865.576 ; puis 559.260 ; en 1702, 200.000 livres, ce qui fait le total de 1.624.836 livres (Madrolle, op. cit., XLI).  Dans une requête adressée au roi, les directeurs se plaignaient que plusieurs d'entre eux (Barangue, Chamblain, Duquemenille, Radix) n'avaient pas fourni la somme de 40.000 livres, due pour la direction et les actions, le restant de ces contributions montant à 68.817 livres ; que le sieur Jourdan devait également à la Compagnie la somme de 59.146 livres, provenant de la vente des offices dans le premier armement de l'Amphitrite. (Arch. Mar. B2 159, arrêt du 21 juillet 1702.) Magon de la Chipaudière exaspérait la Compagnie par l'inexactitude de ses versements. (Arch. Mar. B2 160. À M. de Vanolles, le 18 janvier 1702. — Ibid., À M. de la Chipaudière, le 18 janvier 1702. Ibid., au même, le 15 février 1702. — Ibid., À M. des Haquais, le 8 mars 1702.)  Arch. Mar. B2 155. Aux Directeurs de la Compagnie de la Chine, le 14 septembre 1701.  Le capital des Compagnies réunies fut porté à 1.600.000 livres. Lépine-Danican se chargeait d'armer quatre vaisseaux, deux à destination de la Chine et deux pour la mer du Sud, évalués chacun à 200.000 livres, ce qui faisait un total de 800.000 livres. La part des associés de Paris était représentée : Par l'armement de l'Amphitrite 186.736 livres ; sa cargaison 363.264 livres ; les marchandises laissées à Canton 250.000 livres ; total 800.000 livres. (Madrolle, op. cit., XLIII.)  Arch. Mar. B2 160. Aux Directeurs de la Compagnie de la Chine, le 22 février 1702.  Arch. Mar. B2 160. À M. de Saint-Sulpice, le 8 mars 1702.  En 1703, la Compagnies avait à payer au roi 19.800 livres, le restant du prix de l'Amphitrite (Arch. Mar. B2 167. À M. de Vanolles, le 21 février 1703) ; elle devait aux fournisseurs pour les vivres pour le Saint François et le Chancelier de France, pour le radoubement du Saint Jean de la Chine, etc., en outre la dette de 4.000 piastres, contractée au Brésil par les capitaines du Saint François et du Chancelier de France. (Arch. Mar. B2 167. À M. Des Haquais, le 6 janvier 1703. — Ib. À M. Bégon, le 7 mars 1703, le 9 mars 1703. — Ib. B2 169. À M. de Vanolles, le 7 juillet, le 10 août, le 12 sept. 1703. — Ib. B2 169. Aux directeurs de la Compagnie de la Chine, le 27 juin 1703).  Arch. Mar. B2 169. Lettre du Roi, du 21 juillet 1702. — b. Lettre du Roi, du 19 juillet 1702. — Autres lettres et ordres, concernant l'escorte des navires : B2 163. À M. de La Hartiloire, le 16 mai 1703. — Ib. B2 167, Aux directeurs de la Compagnie de la Chine, le 31 janvier 1703. — Ib. B2 169. À M. de la Hartiloire, le 20 juin 1703.  Arch. Mar. B2 169. À M. le Cardinal d'Estrées, le 23 août 1703. D'après l'annonce du Mercure galant (août 1703), la cargaison était évaluée à 1.464.177 livres.  Arch. Mar. B2 169. À M. de Clairambault, le 19 septembre 1703.  Arch. Mar. B2 169. Au Maréchal d'Estrées, le 12 septembre 1703. — Ib., Au même, le 26 septembre 1703. — Ib., À M. Hacquart, le 26 septembre 1703.  Comme le cabaret n° 1400 de l'inventaire du Régent (1724). Voir à la page 96.  Arch. Mar. B2 175. À M. Robert, le 23 avril 1704.  Arch. Mar. B2 175. Aux directeurs de la Compagnie, le 7 mai 1704.  Arch. Mar. B2 173. Ordre au commandant de l'Amphitrite, le 29 octobre 1705.  Un contrat d'union fut conclu entre les deux parties, le 21 avril 1705 (Arch. Mar. B2 173), qui cependant ne mit pas fin à la querelle.  Arch. Mar. B2 173. Lettres patentes expédiées au mois d'octobre 1705, le roi étant à Fontainebleau, en faveur de la Compagnie de la Chine.  Madrolle, op. cit., XLIX.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagesfranaisde00dahl" \l "page/424/mode/2up" Voyages des Français à destination de la Mer du Sud avant Bougainville (1690-1749), par M. E. W. Dahlgren. Paris, 1907, p. 425 et suiv. D'après Savary, les Français faisaient un commerce très important à Cadix des marchandises des Indes et de la Chine qu'ils y apportaient « en droiture ». Comme exemple, il cite les navires français la Reine d'Espagne et l'Amelot qui y avaient débité, en 1715 et 1716, fort avantageusement leurs cargaisons de porcelaines, étoffes de soie, toiles peintes, bas de soie, genres de marchandises auxquelles l'entrée était défendue en France. (Savary, Dictionnaire, art. Commerce de Cadix).  Arrêt du 18 janv. 1712 défendant, sous peine de punition sévère, toute navigation dans la mer du Sud ; arrêt du 29 janv. 1716 défendant le commerce clandestin sous peine de mort. (Dahlgren, op. cit., 127). Voici la liste des vaisseaux français qui ont passé en Chine par la mer du Sud dans les premières années du XVIIIe siècle (d'après Dahlgren) : Le Saint-Antoine (1707-1711) ; la Princesse (1708-1715) ; la Découverte (1707-1716) ; le Solide (1709-1716) ; la Grande Reine d'Espagne (1707-1714) ; le Grand Dauphin (1711-1713) ; l'Éclair (1711-1714, capturé par les Espagnols) ; Notre Dame de Lorette (1713-1718) ; le Martial (1713-1718) ; la Comtesse de Pontchartrain (1714-1717) ; le Comte de Lamoignon (1714-1717, laissé au Brésil, transborda la cargaison à l'Ange Gardien, qui arriva à Ostende en 1718) ; le Jupiter (1714-1718) ; le Marquis de Millebois (1714-1718) ; le Grand Dauphin (1714-1717).  Arrêt du Conseil d'État, portant l'establissement d'une nouvelle Compagnie de la Chine du 28 novembre 1712 ( HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA385" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, p. 385) confirmé par l'arrêt du 30 décembre 1713.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA325" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, p. 325.  Ordre du Conseil de commerce pour l'entrée de 60 milliers de soie de la Chine par le port de Rouen du 21 juillet 1713. ( HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA386" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, p. 386).   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA95" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, p. 95.  Édit du Roi pour l'établissement de la Compagnie des Indes (dans  HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA579" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, p. 579).  La Compagnie des Indes, réformée en 1719, obtint le droit d'importer, des pays de sa concession, les soies écrues, mais la défense des toiles peintes et des étoffes de soie des Indes et de la Chine fut maintenue et confirmée par de nombreux arrêts.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/n13/mode/2up" Ambassade de la Compagnie des Indes Orientales des Provinces Unies vers l'empereur de la Chine, édition 1665.  Arch. Mar. B2 146. Au sieur de la Madeleine, le 6 janvier 1700. Ibid., Au même, le 17 mars 1700.  Arch. Mar. B2 146. Au même, le 10 février 1700.  Arch. Mar. B2 153, Au même, le 9 janvier 1701  Arch. Mar. B2 146. Au même, le 10 février 1700.  Arch. Mar. B2 148. Au même, le 22 septembre 1700.  Arch. Mar. B2 146. Au même, le 10 février 1700.  Arch. Mar. B2 149. Au même, le 6 octobre 1700.  Arch. Mar. B2149, à M. Clairambault, le 6 octobre 1700.  Arch. Mar. B2134, à M. le comte d'Avaux, le 2 décembre 1698.  Arch. Mar. B2134, au même, le 3 décembre 1698.  Arch. Mar. B2134, au même, le 21 octobre 1698.  Pour ce qui suit nous nous sommes servi de sources russes : Bantych-Kamensky, Recueil de documents concernant les relations diplomatiques de la Chine et de la Russie de 1619 à 1792. Kazan, 1882. — Tchoulkof, Histoire du commerce russe, t. III. — Arshnief, Le voyage de Spafary.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoog" \l "page/n109/mode/2up" Heyd, Histoire du commerce du Levant, I, 76,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n202/mode/2up" II, 189,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoog" \l "page/n228/mode/2up" 215.  Arch. Mar. B3108. Rapport du sieur Joseph Daniel cy-devant capitaine et marchand sur la flûte la Tulipe revenue d'Arkangelsk.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6373727v.r=" Inventaire Général du Mobilier de la Couronne sous Louis XIV, publié par Jules Guiffrey, Paris, 1885-1886, 2 vol.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6374057w.r=" Tome II.  Arch. Nat. O1 3450, Inventaire de Versailles.  Arch. Nat. O1 3445, Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en 1708.  Arch. Nat. O1 3304, Journal concernant le Garde-Meuble de la Couronne et maisons Royales, commençant le 2 janvier 1666 et finissant le 11 avril 1672. O1 3305, Idem, du 20 août 1672 au 2 septembre 1682. O1 3306, Idem, du 19 août 1685 au 30 décembre 1695. O1 3307, Idem, du 1er janvier 1696 au 6 novembre 1704. O1 3308, Idem, du 2 janvier 1705 au 21 décembre 1715.  Le premier Inventaire de Versailles a été achevé pendant le mois de mai 1666, comme le prouve la note suivante du Journal du Garde-Meuble. « Du 7 mai 1666. L'on a esté à Versailles achever l'inventaire. » (Arch. Nat. O1 3304, f. 20, v.).  Mémoires de la Société des Antiquaires de France, 1826, t. VII, 343-350.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5625727m/f224.image.r=" Duc d'Aumale, Inventaire des meubles du cardinal Mazarin dressé en 1653, publié d'après l'original conservé dans les archives de Condé. Londres, 1861, p. 215 et suiv.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/mmoiresdemadem04mont" \l "page/186/mode/2up" Montpensier (Mlle de), Mémoires, Londres, 1776, t. IV, p. 187. Mlle de Montpensier avait elle-même un faible pour les chinoiseries. « M. de Lauzun, raconte-t-elle dans le tome VII de ses Mémoires, revint d'Angleterre, il rapporta beaucoup d'effets. Il acheta force marchandises de la Chine et m'en envoya une quantité de très jolies à Choisy. Je ne voulus pas les recevoir ; le gentilhomme les étala sur des tables chez Rollinde qui y a une maison ; je ne pus m'empêcher de les aller voir et je m'empêchai bien de les recevoir depuis qu'il était mal avec moi ».  HYPERLINK "https://archive.org/stream/mmoiresdemadem07mont" \l "page/140/mode/2up" Mémoires, t. VII, p. 140.  Arch. Nat. O1 3304. Journal du Garde-Meuble, du 17 févr. 1666.  N° 104 de l'Inv. Gén., t. II, p. 223.  N° 105 de l'Inv. Gén., t. II, p. 223.  N° 112 de l'Inv. Gén., t. II, p. 223.  Arch. Nat. O1 3305, le 2 juin 1676, f. 33.  Lettre de Colbert (Lettres, instructions et mémoires de Colbert, t. VI, p. 470) citée par M. de Nolhac, Histoire du château de Versailles, p. 38.  Le Journal du Garde-Meuble donne une liste de filigranes ayant appartenu à Anne d'Autriche, sans préciser que c'étaient les filigranes de Chine. On y voit « 4 petites caisses de filigrane d'or, 12 coffres de filigrane d'or... un cabinet de filigrane d'argent... 17 pièces de filigrane d'argent », etc. (Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, f. 11).  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble du 4 mars 1606, f. 14 : parmi les anciens ameublements de l'Invent. général nous n'avons trouvé aucun en gros de Naples blanc, brodé à la chinoise. Une autre note du Journal du Garde-Meuble (O1 3306 du 5 oct. 1686, f. 41) nous apprend que le meuble n° 96 servait au roi à Fontainebleau. C'était « un emmeublement de taffetas blanc, brodé et figuré d'oyseaux et fleurs chinoises, liseré de fil d'or, doublé de taffetas blanc, garny de frange et mollet d'or, consistant en 1 lit, 3 fauteuils, 12 sièges, 2 carreaux et 1 tapis de table » (Inv. Gén., n° 96, t. II, p. 222). Était-ce le même meuble ou un autre pareil, que l'on aurait substitué au meuble, mentionné le 4 mars 1666 ?   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1056872n/f42.image.r=" La Fontaine, Les Amours de Psyché et de Cupidon, éd. 1703, p. 5.  La date de l'entrée est révélée par une note de l'Inv. de Versailles (Arch. Nat. O1 3450, fol. 73).  N° 148 de l'Inv. Gén. (Chapitre des lits et emmeublements, t. II, p. 228), n° 7, de l'Invent. de Versailles (O1 3450, f. 49 v.).  Note en marge : « Deschargé, tout cet ameublement ayant été donné par le Roy à M. Félix, chirurgien de Sa Majesté, avec toute sa suite suivant le certificat du sieur Turola du 12 sept. 1692. — D. M. » (Arch. Nat. Inv. de Versailles. O1 3450, f. 49 v). Le roi donnait à Félix en même temps les ameublements de gaze n° 412 (en gaze rayée or, argent et bleu) ; n° 415 (en gaze or, argent et vert), n° 418 (en gaze or, argent et bleu) (Inv. Gén., t. II, p. 259-260).  N° 203 de l'Inventaire Général (t. II, p. 232) ; n° 62 de l'Inv. de Versailles (O1 3450, fol. 59).  Arch. Nat. Inventaire de Versailles, O1 3450, fol. 59 v.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, le 7 nov. 1681, f. 83 v.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, le 2 oct. 1688, f. 107 v., n° 1175.  Inv. Gén., t. I, p. 32, chap. Argent et vermeil doré, n° 143.  État de France pour l'année 1694, par le père Besongne, t. I, p. 103.  État de France pour l'année 1712, t. I, p. 28.  Après la mort du Roi, les vases de la pharmacie royale furent confiés à Béranger, apothicaire des domestiques. En 1722, on les transporta à l'hôpital de la Charité ; maintenant, ils ornent les rayons d'une salle de l'hôpital de Versailles, confiés aux soins des Sœurs de Saint-Vincent de Paul. — Auscher, La Céramique au Château de Versailles. Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1903.  Cette potiche est reproduite dans le Château de Maisons (Maisons-Laffitte), 1646-1781, par M. L. Deshairs, planches 25 et 26.  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, du 16 mai 1667, f. 54 v.  Arch. Nat. O1 3304 du 29 juin 1668, f. 109.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, du 2 juin 1676, f. 33. C'était le meuble n° 566 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 284), servant au château de Val.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, du 20 novembre 1684, f. 154, v.  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, le 16 juin 1666, f. 27, probablement les nos 64 et 65 de l'Inv. Gén.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, le 5 oct. 1686, f. 41.  N° 1325 de l'Inventaire Général, t. II, p. 375.  N° 1326 de l'Inventaire Général, t. II, p. 375.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, le 28 déc. 1687, f. 85, v.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, nov. 1693, f. 234, v.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, nov. 1693, f. 242.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde Meuble, le 31 janv. 1694, f. 245, v. Le même satin fut livré en 1696 pour tapisser le fond de deux armoires dans l'appartement du roi à Meudon. (Arch. Nat. O1 3307, le 21 fév. 1696.)  Arch. Nat. O1 3307, Journal du Garde-Meuble, le 21 fév. et le 7 avril 1696, f. 288 et 291. La description d'après l'Inventaire Général, t. II, p. 218, nos 64 et 65.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p.r=" Félibien, Description sommaire de Versailles. Paris, 1674.   HYPERLINK "http://bvpb.mcu.es/es/consulta/registro.cmd?id=469640" Donneau de Vizé, Le voyage des ambassadeurs de Siam, 1686.  Voir la liste des présents des Siamois dans l'Appendice.  Dangeau, Journal, t. II, p. 293, le 8 janvier 1689.  Catalogue de la vente du duc d'Aumont, 1782.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/journeytoparisin00list_0" \l "page/200/mode/2up/search/Siam" Lister, op. cit., p. 200.  D'après l'extrait de l'État du Palais-Royal, en 1701 à la mort de Monsieur frère de Louis XIV, publié par Vatout dans l'Histoire du Palais-Royal, 1838, il y avait : Dans la première antichambre du petit appartement : porcelaines de Chine. Dans la chambre dudit appartement : une garniture de cheminée en porcelaine de Chine. Dans le premier cabinet attenant la chambre de Monsieur : 86 pièces de porcelaine de Chine ; 15 pagodes ; coffres de bois des Indes. Dans la petite galerie : porcelaines de Chine. Dans le grand salon du grand appartement : une garniture de porcelaine de Chine ; coffres de Chine. Dans l'antichambre du dit grand appartement : porcelaines de Chine ; pagodes. Dans la chambre du dit grand appartement : une garniture de porcelaines, urnes, jattes. Dans la salle d'audience du dit grand appartement : urnes en porcelaines et autres objets de la Chine. Dans le salon ensuite de ladite salle d'audience : tables de la Chine ; écran et paravent de la Chine. Dans la grande galerie neuve : urnes et porcelaines. Dans le grand cabinet de feu Monsieur : urnes et porcelaines. Dans la galerie de l'Orangerie : meubles de Chine, bahuts, urnes, porcelaines.  Voici la liste des gains d'après le Mercure Galant : Madame reçut une table ronde de la Chine, une porcelaine et une autre garnie d'or ; Mademoiselle un cabaret garny de sept porcelaines et d'un éventail ; Mme de Ventadour, un cabinet de la Chine, une porcelaine ; Mme de Chastillon, une porcelaine ; Mme la Maréchale de Grancé, un cabaret de la Chine garny de dix pièces de porcelaines et d'un éventail ; Mme de Maré, une porcelaine ; Mme de Mecklembourg, un bandège garny d'une porcelaine violette et une bleue ; Mme de Grandmont, une petite boëte de la Chine ; Mme d'Armagnac, des paravents de la Chine ; Mme de Valentinois, une soucoupe de la Chine garnie de deux porcelaines ; Mme de Foix, un cabaret garny de ses porcelaines ; Mme de Portsmouth, un écritoire de la Chine garni de son encrier et poudrier ; Mlle d'Espinay, un bandège garny d'une porcelaine et de la soucoupe, deux éventails et deux boëtes de la Chine ; Mlle de Melun, un cabaret garny de porcelaine ; Mme de Clisson, deux petites jattes de la Chine ; Mme de Liscoüet, six plats de porcelaine ; Mme Meneser, un petit cabinet de la Chine garny de ses tiroirs ; Mlle des Bordes, une boëte de la Chine ; Mme de Furstemberg, une boëte de la Chine garnie d'un étui de vermeil, une petite boëte de la Chine ; Mlle de Mennetout, un bandège garny de deux tasses et de deux soucoupes. » Mercure Galant, juillet 1689, p. 178-186.  Au retour de son second voyage en Chine (1703), l'Amphitrite apporta pour le Duc d'Orléans un ballot contenant un lit de Chine. Le transport de ce meuble de Brest à Paris causa des préoccupations au secrétaire d'État et donna lieu à une correspondance administrative au département de la Marine. Arch. Mar. B2 169, À M. Clairambault, le 12 septembre 1703, ib. au même le 19 septembre, ib. au même le 26 septembre.  Mme de Blois, fille de Louis XIV, marié à Philippe, duc de Chartres, futur Régent, le 18 février 1692.  Le 25 janvier 1691, le Roi donna 4 pièces d'étoffe de Chine du présent des Moscovites à Mme de Maintenon pour ses robes de chambre (Arch. Nat. O13306, Journal du Garde-Meuble, f. 176 v.) et le 1er janvier 1695, autant pour le même usage. (Arch. Nat. O13306, Journal du Garde-Meuble, f. 244)  Arch. Nat. O13305, Journal du Garde-Meuble, f. 112, du 20 nov. 1682, Estât de plusieurs meubles... faits exprès et envoyés à Versailles depuis le 18 avril 1682.  Voir plus loin, p. 113.  N° 281 de l'Inventaire Général, t. II, p. 155.  Ausher, op. cit.  Le testament de Mme de Maintenon, publié par Couard, Versailles, 1903.  Mercure Galant, septembre 1679.  Mercure Galant, novembre 1698.  Arch. Nat. O13307, Journal du Garde-Meuble, le 19 oct. 1696, f. 316, v.  Le 15 janvier 1684, sont notées deux couvertures de satin blanc de la Chine pour servir au lit du Roi à Versailles. Le 2 septembre 1685, deux couvertures piquées de satin blanc de la Chine ; 1° pour le lit du Roi à Versailles ; 2° pour porter en campagne. Le 21 janvier 1689, une couverture de ouate de satin blanc de la Chine pour la grande chambre du Roi à Trianon. Le 2 octobre 1695, une autre pour servir au lit du Roi à Versailles. Le 20 décembre 1708, une couverture de satin blanc de la Chine à fleurs des deux côtés, pour servir au Roi à Versailles (n° 2032). Le 2 août 1714, une couverture de satin blanc à fleurs de la Chine pour Marly, un couvre-pieds de satin blanc de la Chine à fleurs. Le 14 août 1714, une couverture de satin blanc de la Chine à fleurs pour servir au Roi à Fontainebleau. En 1715, une couverture de satin blanc uni de la Chine, un couvre-pieds de satin de la Chine à fleurs pour servir au Roi. (Arch. Nat., O1 3305-3307 aux dates respectives).  Arch. Nat., O1 3306 et O1 3445.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f120" Félibien, Description sommaire du château de Versailles, 1674, p. 97.  Contes moins contes que les autres. Sans Parangon et la Reine des Fées, par le sieur de Preschac. Paris, Claude Barbin, 1898, p. 49. Cité par M. P. de Nolhac, Histoire du château de Versailles.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f114"Félibien, op. cit., p. 92. Les travaux du château commencés en 1670 furent terminés vers 1674.  L'ancienne tour du temple de la Gratitude et de la Reconnaissance extrêmes Ta-pao-ngan-sse, bâtie sous la dynastie des Thsin au IVe siècle de notre ère, et reconstruite presque entièrement au XVe siècle par l'Empereur Young-lo de la dynastie des Ming. En 1664 l'empereur Kang'hi fit restaurer l'ancienne tour, ce qui donna occasion de parler de cet événement du jour. ( HYPERLINK "paleologue_artchinois.doc" \l "x120" Paléologue, L'Art chinois, p. 120).  Nous aurons l'occasion de parler de ce livre plus loin.  L'auteur de l'Ambassade (n. 4), émerveillé de la tour de Nanking, en donne une description enthousiasmée : « Le plus rare ouvrage que je vis, à mon avis, dans cette plaine (de la ville de Nanking) est la tour de porcelaine, qui surpasse en netteté, en gentillesse, en diaprure, en émaillure et en richesse tous les ouvrages, tant vantés par nos anciens. Cette tour a neuf étages voûtés et cent et huitante quatre degrés de hauteur au-dedans. Chaque étage a une galerie ou cloison de barreaux si bien taillés, si curieusement façonnés et avec une telle bienséance, proportion et symétrie, que je m'assure que les premiers architectes de l'univers n'y pourraient rien trouver à redire. Cette machine est toute unie et plombée par dehors et est si délicatement émaillée et glacée de vert, de rouge et de jaune, qu'on dirait qu'elle n'est composée que d'or, que d'émeraudes et de rubis. Toutes les pièces de porcelaine même y sont si nettement emboîtées, cimentées et rapportées, que les plus clairvoyants ont de la peine à en faire une distinction et à en reconnaître les liaisons et soudures. Toutes les galeries sont couvertes de toits verts qui poussent au-dehors des soliveaux dorés, qui soutiennent de petites cloches de cuivre, dont le son animé par le vent est capable de réjouir les esprits mornes et endormis. Sa pointe, laquelle on ne peut toucher que par dehors est couronnée d'une pomme de pin, que les habitants disent être d'or massif. » (Ambassade vers l'Empereur de Chine, éd. 1665, p. 1384)  La première édition latine de la Chine illustrée, sans date, parut à Rome vers 1665 (la permission d'imprimer est datée de 1664) ; la traduction française fut publiée en 1670. Nous parlons de ce livre et nous citons le passage sur la tour de Nanking plus loin. En 1678, le Mercure donnait la vue et la description de la tour de Nanking, toujours basée, paraît-il, sur le récit du père Martin. (Mercure Galant, juillet 1678.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f119" Félibien, op. cit., p. 96. Le château n'était pas grand : 14 toises de long sur 6 à 7 toises de large (Id.).  Ibid. 40.000 livres furent assignées en 1672 « pour la sculpture, peinture, plomberie et autres ornements des combles de Trianon ». (Comptes des Bât., t. I, 588.) Noël Jouvenet, Louis et Estienne Le Hongre, Sibrayque, Houzeau, Masson, Legros, Mazelines, Temporiti, Caffieri, Lespagnaudel étaient occupés pendant les années 1672-1674 aux travaux des combles. (C. des Bât., t. I, 635, 636, 705, 773, 774.)  P. de Nolhac, Histoire du château de Versailles, p. 188.  HYPERLINK "paleologue_artchinois.doc" \l "x088"M. Paléologue, L'art chinois, p. 88. «... des dragons, des chimères, des phénix, des tortues, toute une zoologie fabuleuse et fantastique de bois sculpté ou de terre cuite, surchargent les laitières ou courent sur les frises ; des figurines et des fleurs d'argile peinte écrasent les corniches, les larmiers et les frontons ; des couleurs voyantes, souvent criardes, bariolent les chapiteaux des colonnes et les architraves ; des tuiles vernissées de jaune, de bleu, de vert font briller les toitures, une ornementation touffue et désordonnée envahit toutes les parties de la construction ». HYPERLINK "paleologue_artchinois.doc" \l "x093"Paléologue, p. 93 et 94.  Dans la Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1903, on trouve la reproduction des carreaux de Delft et de Lisieux, provenant de Trianon, conservés au Musée municipal de Versailles, et d'un carreau de Nevers, appartenant à M. Ausher (Voir l'article  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67105w/f90.image.r=" La céramique au château de Versailles, par Ausher, Revue de l'histoire de Versailles, 1903). M. Montier dans une étude sur  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67104j/f192.image.r=" La poterie normande au Trianon de porcelaine, publiée dans la même revue, a donné la reproduction des carreaux de Lisieux dont l'un, conservé au musée de Sèvres (catalogué Da 636), provient du Trianon. (Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67104j/f192.image.r=" Montier, La poterie normande au Trianon de porcelaine.  Décrit et reproduit par M.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67105w/f90.image.r=" Ausher, op. cit.  C. des Bât., I, c. 636, 20 mai-9 novembre 1672 à Siffait, chaudronnier à cause des vases qu'il fait pour les combles... 6550 f. Ib., 20 mai 1672-9 mars 1673 à la veuve Marinier, chaudronnier, pour parfait payement des vases qu'elle a faits pour les combles 6224 f. 85.  Cité par  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lechteaudeversa02dussgoog" \l "page/n347/mode/2up" Dussieux, Le château de Versailles, II, p. 314. Le Trianon de porcelaine a été gravé par P. André Perelle (Cabinet des Estampes Ed 76e. Vue et perspective de Trianon de Versailles, Perelle sculp. et Poilly ex.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f120" Félibien, op. cit., p. 97.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f120" Félibien, op. cit., p. 97. Le salon avait 22 pieds de long sur 19 de large, Idem, 98.  C. des Bât., t. I (420), 17 octobre 1670, à Francart à compte des dessins qu'il a faits pour les planchers et plafonds de Trianon : 300 f. C. des Bât. (ibid.), 17 oct.-1er nov., à Francart des Gobelins et Francart, peintres, à compte des ouvrages de peinture qu'ils font pour les plafonds de Trianon : 1.200 f. C. des Bât. (540), 11 juin 1671, à Gilbert Francart, peintre, à compte de la peinture qu'il fait à Trianon : 500 f. Ibid., 9 aoust, à lui pour parfait payement de 800 liv. pour les dessins qu'il a faits des plafonds et carreaux pour le Trianon : 500 f. Ibid., , 9 nov. 1671, à Gilles Francart, à compte de la peinture qu'il fait au plafond à Trianon : 600 f. C. des Bât. (635), 20 juin-9 novembre 1672, à Francart, peintre, à compte des plafonds qu'il fait à Trianon : 1.060 f. Ibid., 11 avril 1673, à lui, pour la réparation de peinture à Trianon : 130 f. C. des Bât. (704), 27 mai-1er sept. à Francart pour parfait payement de 2.600 fr. pour le restablissement des plafonds (à Trianon) : 2.600 f. 8 août, à lui, Idem : 120 f.  C. des Bât., I, col. 420, 421, 539, 635, années 1670-1672.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n13/mode/2up/search/Amours" Félibien, Les divertissements de Versailles, 1674, p. 7.  Ausher, La céramique au château de Versailles (Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1903).  Arch. Nat. O13304, Journal du Garde-Meuble, le 18 août 1670, f. 197.  Inventaire Général, t. II, p. 263. Lits et ameublements, n° 434.  En décrivant cet ameublement blanc, bleu, gris de lin, or et argent de la Chambre des Amours (N° 434), l'Inventaire Général ne définit pas le genre de la broderie. Nul doute cependant que ce ne soit le meuble de la Chine apporté par Le Roux, « pour servir au Château de Trianon ». Outre la ressemblance des descriptions de l'Inventaire Général et du Garde-Meuble qui confirme cette supposition, nous en avons trouvé une preuve directe dans l'Inventaire de Versailles de 1708. Parmi les meubles relégués dans le grand commun de Versailles, l'Inventaire de 1708 mentionne quatre carreaux provenant de l'ameublement, n°434, « couverts dans le milieu d'un quart de taffetas blanc, peint de figures, animaux, arbres à la chinoise dans une bordure de petit brocart rayé argent, bleu et gris de lin, formant des carreaux garnis autour d'un galon d'or et d'argent ». Arch. Nat. O1 3445, Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en 1708, f. 94.  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, le 18 août 1670, f. 196. Inventaire Général, t. II, p. 264. Lits et emmeublements, n° 438.  Arch. Nat. O1 3445. Inventaire des meubles de Versailles, 1708, f. 94.  Inventaire Général, t. II, p. 265, n° 438. Journal du Garde-Meuble, le 18 août 1670.  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, f. 198.  Inventaire Général, t. II, p. 266, nos 435, 439. Le cabinet de la Chambre des Amours était meublé de la même manière.  Inventaire Général, t. II, p. 266, n° 440. Les ameublements de parade de l'appartement de Diane et de la Chambre des Amours servirent successivement à plusieurs personnes de la cour et subirent maint changement sur l'ordre du roi. Portés originairement aux nos 438 et 434 de l'Inventaire Général, ils furent modifiés en 1675 et reparaissent dans l'Inventaire aux nos 797 et 798. (Inventaire Général., t. II, p. 310). En 1680, le lit de la Chine de la Chambre des Amours fut arrangé pour Mme la Dauphine ; en 1691, sur l'ordre du roi, il fut entièrement défait et transformé en deux lits à l'Impériale pareils, en taffetas blanc semé de fleurs et animaux de la Chine, avec broderie passée par compartiments et cordonnet de soie (nos 1461 de l'Inv. Gén., ) devant servir à Mme la Duchesse de Bourgogne et à Mme la Princesse de Conti douairière, pendant leur séjour à Trianon (Inventaire Général, t. II, p. 402, n° 1461 ; Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, juillet 1691, f. 185). En 1706, les lits (n° 1461) furent arrangés à la Duchesse et portés aux nos 1998, 1999 de l'Inventaire Général, (t. II, pp. 458 et 459), Arch. Nat. O1 3307, Journal du Garde-Meuble, le 30 mai 1706. En 1708, quelques carreaux et les enfants de carton provenant de l'ameublement originaire (n° 434) étaient relégués dans le Garde-meuble de Versailles. (Arch. nat. O1 3445. Inventaire de Versailles, f. 94.) Aux nos 2017 et 2018 sont portés, « deux lits à pentes de taffetas blanc en broderie or, argent et soie, bleue et gris de lin avec une bordure de taffetas gris de lin autour de toutes les pièces enrichi de même broderie » avec les fauteuils au bois peint blanc et bleu, que la note dit provenir du meuble n° 434(Inv. Gén., p. 460, nos 2017 et 2018). Le lit de la Chine de la Chambre des Amours donne un exemple de transformation et de dédoublement d'un meuble qui dans ses divers états figure à sept numéros différents de l'Inventaire Général, (aux nos 424, 798, 1461, 1998, 1999, 2017 et 2018).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9620657p/f120" Felibien, op. cit., p. 97.  Saint-Simon, VII, 74 (cité par  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lechteaudeversa02dussgoog" \l "page/n341/mode/2up" Dussieux, Le château de Versailles, II, p. 312.)  N° 145 de l'Inventaire Général, n° 4 de l'Inventaire de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450, f. 44 v. et 46.)  N° 146 de l'Inventaire Général, n° 5 de l'Inventaire de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450, f. 46.)  N° 147 de l'Inventaire Général, n° 6 de l'Inventaire de Versailles (O1 3450, f. 48).  N° 245 de l'Inventaire Général, n° 104 de l'Inventaire de Versailles, (O1 3450, f. 66, v.)  Nos 151, 152, 244, 245, 246, 247, 248, 249, 250 de l'Inventaire Général, tous entrés avant le 12 mai 1666, les bois peints et mouchetés de diverses couleurs par rapport à l'étoffe. Cette mode continuait au XVIIIe siècle. Le 17 juillet 1705, le sieur Lallié livra un meuble à la persienne pour servir dans le cabinet du conseil du Roi à Trianon (n° 1987 de l'Inventaire Général, t. II, p. 457). Les fauteuils et les pliants étaient recouverts de satin rouge cramoisi à grand dessin, « les bois peints, de fleurs sur fond rouge convenablement à l'étoffe, avec filets d'or ». (Arch. Nat. O1 3308, Journal du Garde-Meuble, f. 9, v.).  Dans les bordures des paravents de Chine en laque rouge ou noir étaient souvent représentés des vases, des fleurs, des rinceaux, des animaux, des personnages et autres motifs de l'ornementation chinoise.  Arch. Nat. O1 3445 Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en juillet 1708, f. 96 verso. Cette table est sans doute la même qui est portée au n°306 de l'Inventaire Général. II, p. 156), entrée le 17 fév. 1673, comme on peut le voir par l'ancien Inventaire de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450.)  Aussi en tapisserie : les sièges du cabinet de porcelaine du Dauphin, étaient couverts de tapisserie de petit point, fond bleu, rehaussé d'or enrichy de pourcelaines argent et bleuf, que Mme de Montespan avait fait faire à Saint-Joseph, les bois des sièges étaient peints convenablement à l'étoffe (n° 1182 de l'Inv. Gén., t. II, p. 360.) Cette tapisserie reparaît au n° 1443 de l'Inventaire Général (t. II, p. 399), elle est décrite comme « une broderie de point satiné bleu rehaussé d'argent en manière de pourcelaine ».  Nos 434, 435, 436, 438, 439, 440 de l'Inventaire Général, t. II, pp. 263-266. Les ameublements n° 445, 446 entrés le 20 juillet 1671, de même que les 12 tabourets de satin blanc peints façon de pourceline entrés le 24 nov. 1673 (n° 723 de l'Inv. Gén., t. II, p. 301), semblent avoir été également destinés pour le Trianon. Ils figurent dans l'ancien Inventaire de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450 aux nos 304, 305 et 433.) Le 3 janvier 1672 furent enregistrés dans l'Inventaire de Versailles. O1 3450, 4 tables, 6 guéridons et un cabinet peints et vernis façon de porcelaine (nos 130-152 de l'Inventaire de Versailles, 290-292 de l'Inventaire Général).  Le Mercure Galant, juin 1673.  La « façon de marbre » comme, la « façon de pourceline » était exécutée en broderie. Les ornements étaient empruntés à l'architecture classique : la tapisserie de l'ameublement de broderie or et argent, faveur et soie « façon de marbre », fait à Saint-Joseph pour Versailles était « enrichi de figures de broderie d'or avec colonnes, pilastres, architraves, frizes et corniches de broderie en manière de marbre représentant des perspectives... » (n° 1635 de l'Inventaire Général). « Un beau meuble d'architecture » servant à Fontainebleau est mentionné déjà en 1666, (Arch. Nat. Journal du Garde-Meuble : O1 3304 (6 juin 1666, f. 26 v.)  Dans la chambre du Roi — n° 1360 ; dans la galerie du château — les meubles portés, aux nos 1356, 1357, 1358 (Inventaire Général, t. II, p. 381) ; dans les chambres nos 11, 13, 14, 15, 20 (Ibid., p. 392), les meubles étaient en damas rouge à cornets d'abondance ; le damas à fleurons se laissait voir dans le salon n° 19 et dans la pièce n° 8 « où le Roi mange ». (Ibid., t. II, p. 382.)  Inventaire Général, t. II, p. 391. — Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, mars 1690, f. 148, v.  Les chambres nos 23, 28, 35, 22, 24, 25, 32, trois salons et cinq cabinets. Ces meubles sont portés aux nos 1399-1404 de l'Inventaire Général (t. II, p. 391).  Le Journal du Garde-Meuble note, outre cela, neuf tables de noyer sculptées et peintes de peintures de la Chine (O1 3306, f. 148).  Inventaire Général, t. II, p. 391, n° 1399.  Ibid., t. II, p. 402, n° 1409. — Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, juillet 1691, f. 184.  Inventaire Général, t. II, p. 42, n° 1460.  Arch. Nat., Journal du Garde-Meuble. O1 3306, juillet 1691, f. 187. Au chapitre de Diverses sortes de meubles (Inv. Gén., t. II, p. 116) sont inventoriés : N° 180. Trois mil trente-neuf bouquets de fleurs, faites de gaze de soie plissée, avec leurs tiges de soie de quelques petits filets d'or d'herbe. N° 181. Cent soixante onze bouquets de diverses sortes de fleurs de la Chine, faits d'un seul enroulement de cordonnet de soie. N° 182. Cinq cent quinze petites figures crotesques de la Chine, faites comme les fleurs d'un seul enroulement de cordonnet de soie. N° 183. 28 autres figures un peu plus grandes que les susdites, faites de carton, revêtues de robes à l'indienne de brocat or, argent et soie, hautes de 8 à 10 pouces.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, juillet 1691, f. 187, v.  Inventaire Général, t. II. p. 400 et suiv.  Ibid., t. II, p. 402, n° 1462.  Ibid., t. II, p. 403, n° 1463. — Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, f. 187, v.  Idem, n° 798 était le lit de la Chambre des Amours.  N° 1481 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 403), inventorié avant au n° 1115. (t. II, p. 348).  N° 1885 de l'Inv. Gén. (t. II. p. 448). — Arch. Nat. O1 3307, le 18 mai 1702, f. 450, v.  N° 1886 de l'Inv. Gén. (t. II. p. 448). — Arch. Nat. O1 3307, le 18 mai 1702, f. 450, v.  N° 1916 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 452). — Arch. Nat. O1 3307, Journal du Garde-Meuble, le 12 juin 1703, f. 463.  Idem.  N° 135. Trois petites pièces d'estoffes roullées... dont une incarnadin à petites fleurs d'or et d'argent, une autre couleur de citron verdastre parsemée de fleurs, partie incarnadin et or, et partie argent et bleu, et la troisième rayée par bandes rouges cramoisy, tout unies, nacarat et argent, parsemées de fleurs. Nos 155, 156. Deux écharpes de gaze nacarat, rayées de bandes d'or. N° 217. Dix pièces d'allegéas de différentes couleurs rayées par petits carreaux, faites d'escorce d'arbres. N° 226. Une pièce de serge de soie isabelle façonnée. N° 241. Une pièce de mousseline lissée à fleurs blanches en tref. N° 245. Trois pièces cottoni de soie et cotton rayé, parsemées de fleurs or et argent, dont une nacarat et blanc, une autre colombin et blanc, et la troisième gris et blanc. N° 247. Deux pièces estoffes de cotton à fleurs d'or d'herbe, une verdastre et l'autre rose seiche. N° 248. Trois ceintures de laine fine, dont une couleur de feu, une grise et une céladon. N° 249. Cinq pièces, appelées manteaux, de laine fine et soie de diverses couleurs. Sçavoir : trois blanches parsemées de fleurs, une rayée orange et céladon à fleurs, et une rouge cramoisy, parsemée de grandes roses à tige. N° 252. Cinq pièces de baffas boutida de soye et cotton, dont deux blanches rayées à fleurs d'or, une autre rayée de cramoisy et colombin à fleurs d'or et d'argent, une couleur d'olive à fleurs d'or, et une pièce vert de mer avec lames d'argent et fleurs de soye. (Inv. Gén., Chapitre de Diverses sortes de meubles, t. II, p. 112 et suiv.). N° 316-329 (à l'exception du n° 323), treize pièces d'étoffe de la Chine, provenant du présent des Moscovites, (en 1687).  Arch. Nat. O1 3308, Journal du Garde-Meuble, mai 1706, f. 26, v.  Id., f. 27, porté au n° 1997 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 458).  Ils furent portés aux nos 1998 et 1999 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 459).  Arch. Nat. O1 3308, mai 1706, f. 28.  N° 1399 servant aux chambres nos 23, 28, 35.  Arch. Nat. O1 3308, mai 1706, f. 28 et v. La tapisserie n° 2000 était brodée de maisons, arbres, petites figures, animaux, fleurs, nuages et ondes. La tapisserie n° 2001 était brodée de rinceaux d'or d'herbe, avec oiseaux et fleurs au naturel. La tapisserie n° 2202 était brodée de grands branchages d'herbe avec des paons et autres oiseaux.  N° 2006 de l'Inv. Gén., t. II, p. 459. — Arch. Nat. O1 3308, f. 29 et 30.  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, le 17 févr. 1666, f. 2.  N° 40 de l'Inv. Gén., t. II, p. 184. Chap. de Brocats et autres estoffes d'or et d'argent.  N° 41. Idem.  N° 43. Idem.  N° 44. Idem.  N° 112 de l'Inv. Gén., t. II, p. 190.  N° 113. Idem.  Arch. Nat. O1 3305, f. 9.  Nos 145, 146, 147, de l'Inv. Gén., (t. II, p. 192-194). Les autres pièces ne sont pas inventoriées.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, le 21 janvier 1681, f. 73 v.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, le 23 août 1683, f. 125, v.  N° 299 de l'Inv. Gén. Chap. de Diverses sortes de meubles, t. II, p. 124.  Nos 295-298 de l'Inv. Gén., t. II, p. 124.  La liste de ces étoiles se trouve dans l'Inv. Gén., t. II, à la p. 124 et s.  Nos 316-323 pour le meuble n° 1916, voir plus haut, page 116.  Nos 310-313 qui furent envoyés à Versailles le 25 janvier 1691 sur l'ordre du Roi (Arch. Nat. O1 3306 du Journal du Garde-Meuble, f. 176, v.). Le 1er janvier 1694, on envoya de nouveau à Versailles 8 pièces d'étoffes orientales « pour faire voir au Roi » qui en donna encore 4 à Madame de Maintenon, provenant du présent des Moscovites (Arch. Nat. O1 3306, f. 224).  Nos 147-177 de l'Inv. Gén. (Chap. de Brocats, t. II, p. 204 et 205). — Arch. Nat. O1 3308, Journal du Garde-Meuble, f. 42-44), nos 61-74 du chapitre des Étoffes de soie. N° 61. Une pièce de damas de la Chine, gris, à compartiments et dragons de même couleur. N° 62. Une pièce de damas de la Chine, musc, à fleurs, ronds et dragons. N° 63. Une pièce de damas de la Chine, bleu, à compartiments et dragons. N° 64. Une pièce d'étoffe des Indes, fond noisette à réseau noir et petites fleurs de diverses couleurs, Nos 65-67. Trois pièces d'étoffes des Indes à petits carreaux de plusieurs couleurs. Nos 68-74. Gazes de différentes couleurs à fleurs, oiseaux, animaux papillons, ronds, dragons, ondes, etc. (Arch. Nat . O1 3308, f. 44).  Nos 64 et 65 de l'Inv. Gén., t. II, p. 218.  Arch. Nat. O1 3445. Inv. de Versailles (1708), f. 91.  N° 556 de l'Inv. Gén., t. II, p. 282. Dès le milieu du XVIIe siècle on fabriquait dans les manufactures de France des étoffes « façon de la Chine ». La serge « façon de la Chine, faite à Paris » est mentionnée déjà dans l'inventaire de Mazarin (1653). Les bergames de la Chine étaient communes à la fin du XVIIe siècle. Les satins de la Chine, mêlés de fleuret et de fil, à la rayure en forme de rochers, ce qu'on appelait point de la Chine, fabriqués en France, étaient très répandus, de même que le véritable satin de la Chine. Pour ne pas interrompre l'étude des inventaires royaux, nous étudions les étoffes orientales dans un chapitre spécial.  Le 1er avril, 1673, le sieur Pitay fournit 243 douzaines de fleurs de la Chine et de petits personnages, appliqués sur du papier. (Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, le 1er avril 1673, f. 9). Dans la Cargaison de l'Amphitrite (1700) il y avait : « 395 feuilles de papier, avec 12 grandes fleurs de broderie or et soie de Nankin sur chacune ; 336 feuilles, dites petites, en broderie de Canton ».  3039 bouquets de fleurs de gaze de soie plissée, 171 bouquets de fleurs, faites d'un seul enroulement de cordonnet, 515 figures grotesques de la Chine, aussi de cordonnuet, 28 figures de carton, revêtues de robes à l'indienne — nos 180-183 du chap. de Diverses sortes de meubles. (Inv. Gén., t. II, p. 116).  Arch. Nat. O1 3306, décembre.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble, du 20 mai 1680, f. 68.  Arch. Nat. O1 3308, f. 29 et 30.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, le 28 févr. 1688.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble, juillet 1691, f. 187.  Publiée dans les Lettres édifiantes, recueil XX, 1731, réimprimée dans la Grande Encyclopédie, t. III, p. 50, art. : « fleurs de Chine ».  Un autre missionnaire, le frère Attiret, qui remplissait les fonctions de peintre au service de l'Empereur de la Chine, déclare que pour ces sortes d'ouvrages, pour les fleurs surtout, la Chine était bien au-dessus de l'Europe. (Lettres édifiantes. Recueil XXVII, 1749. —  HYPERLINK "lettres_edificurieuses_3.doc" \l "l083_attiret" Lettre du frère Attiret, datée du 1er novembre 1743). À en croire l'auteur inconnu d'un Écrit concernant les Chinois, publié en 1776, les fleurs qui sortaient des mains des ouvriers chinois étaient si fines, que l'Empereur Kang'hi défia un jour le père Parennin de distinguer entre les divers pieds d'orangers qui étaient dans la salle les naturels des artificiels. Le même auteur nomme, parmi les différentes matières, dont on faisait des fleurs en Chine, des soieries, dont quelques-unes étaient tissues exprès pour cet usage, des cocons de vers à soie, le papier, la moelle des joncs, cuite en pâte, puis réduite en feuilles, recouverte ensuite d'une espèce de vernis ; on faisait aussi des fleurs en plumes d'oiseaux et en fils de soie et de fleuret, teints et préparés exprès, « très goûtées des dames de Moscovie et d'Allemagne et qui plairaient probablement à celles des autres pays de l'Occident, parce qu'elles ont beaucoup d'éclat et se conservent longtemps. » ( HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114455c/f476.image" Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, etc. des Chinois, t. II, p. 456.) Charpentier-Cossigny donne (dans son livre :  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" Voyage à Canton, l'an VII de la République) maints détails curieux sur l'industrie des Chinois. À propos de fleurs de la Chine il remarque : « nos fleurs artificielles sont d'une grande beauté, cependant celles des Chinois ont un coloris plus frais et plus animé. Il est bien étonnant que nous ne connaissions pas encore la matière qui les compose. Est-ce du papier de soie ou de bambou, est-ce la moelle d'un végétal ? Ils font en outre des fleurs et des arbres nains en ivoire, auxquels ils donnent une perfection et des couleurs qui imitent si bien celles de la nature, que l'on y est souvent trompé ». (Voyage à Canton, suivi d'une Esquisse des arts des Indiens et des Chinois, par HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x565"Charpentier-Cossigny, p. 565.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6154896q/f943.image.r=" Havard, Dictionnaire de l'ameublement, art. Vernis.  Dans l'ancienne série de cabinets (entrés avant 1666), le pied est invariablement « de bois noirci et doré façon de la Chine ». Nos 19, 20, 29, 30, 31, 32, 41, 42, 43, 44. (Inv. Gén., II, p. 133 et ss.)  352-363. « Douze pieds de table de sculpture de bois doré, enrichy de plusieurs ornemens. » (Inv. Gén., t. II, p. 160). Aussi des pieds de table aux nos 374 376, 402, 420-422, 448, 449. — N° 403. Deux pieds de cabinets. (Inv. Gén., t. II, p. 162 et suiv.). — N° 466. « Neuf pieds de table de bois de noyer, sculptés et peints en peinture de la Chine pour les appartements de Trianon sur bois. » (Inv. Gén., t. II. p. 171).  Nos 148 et 151. — Cabinet de la Chine « sans pied ». — N° 108. Coffre de la Chine « sans pied ». (Inv. Gén., t. II, p. 146 et 142). Dans bien d'autres cas le pied n'est pas mentionné (Nos 21, 26, 27, 45, etc.).  Au n° 148 est porté « un cabinet de la Chine carré, garny par les coins de filigrane d'argent, avec une serrure par devant et des portants par les costez aussi de filigrane d'argent ». À sa suite nous trouvons n° 149 « une table de verny façon de la Chine, portée sur cinq colonnes torses, garnie de filigrane d'argent, servant de pied audit cabinet » et n° 150 « deux guéridons de verny façon de la Chine, à colonnes torses, aussi garnies de filigrane d'argent, pour servir à costé dudit cabinet ». (Inv. Gén., t. II, p. 146). Une note de l'ancien Inventaire de Versailles nous apprend que la filigrane de l'écran de vernis façon de la Chine (n° 2 du chapitre de Diverses sortes de meubles) était défaite sur l'ordre du Roi pour garnir des guéridons. (Arch. Nat. O1 3450). La table n° 205 « verny de la Chine » était également accompagnée de deux guéridons de « verny façon de la Chine » (n° 206). (Inv. Gén., t. II, p. 148).  Arch. Nat. O1 3304, Journal du Garde-Meuble, le 27 janvier 1668, f. 91 v.  Les deux guéridons n° 121 sont désignés tantôt de « verny de la Chine », dans l'Inventaire de Versailles de 1708 (Arch. Nat. O1 3445 f. 33v), tantôt de « verny façon de la Chine » (Inv. Gén., t. II, p. 143). Le petit paravent « avec figures de la Chine » n° 668 était, d'après les renseignements donnés par l'inventaire de Versailles, « contrefait » de la Chine (Arch. Nat. O1 3445, f. 91).  En parlant des imitations des laques de la Chine, M. Havard mentionne les sieurs Langlois, père et fils, Paty, des Essarts (d'après le Livre commode d'Abraham du Pradel, éd. 1691). Jean Lemoyne peintre ordinaire de Monsieur qui reçut en 1690 la somme de 600 livres pour la peinture et dorures, faites dans le cabinet de la Chine à Saint-Cloud (d'après les Quittances du règne de Louis XIV). (Havard, Dictionnaire de l'ameublement, art. Chinoiserie). Les Comptes des Bâtiments mentionnent Louis Le Hongre et Martin Dufaux, comme ayant exécuté des ouvrages de peintures de verni pour Versailles. Ces derniers paraissent avec raison quelque peu suspects à M. Molinier. En effet, Louis Le Hongre est mentionné plusieurs fois dans les Comptes des Bâtiments du Roi pour avoir peint en faïence et en couleur de porcelaine les grilles de fer et les caisses d'orangers de Trianon, genre de peinture qui n'a rien de commun avec le laquage ; Dufaux était doreur (Molinier, Le mobilier au XVIIe et au XVIIIe siècle, p. 113).   HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?cote=00989&p=364&do=page" Athanase Kircher, La Chine illustrée, p. 296 et 297.  Arch. Nat. O1 3304, aux dates respectives.  À l'exception de deux guéridons à colonnes torses de verny de la Chine (n° 321 de l'Inv. Gén., t. I, p. 157), entrés de 1676 à 1681.  Le chapitre de Cabinets, tables et guéridons de l'Inventaire Général, fut arrêté pour la première fois le 30 janvier 1681. L'étude comparative de l'ancien Inventaire de Versailles (Arch. Nat. O1 3450) nous a permis d'établir que les meubles portés aux nos 77-207 de l'Inv. Gén. (aux nos 1-131 de l'Inv. de Versailles) étaient entrés avant le 20 juin 1666 ; ceux qui figurent aux nos 282-308 de l'Inv. Gén. (nos 142-162 de l'Inv. de Versailles) durant 1672-1673. Comme l'Inventaire Général suit l'ordre chronologique, quelques meubles de la Chine, absents dans l'Inventaire de Versailles, mais figurant dans l'Inventaire Général parmi les articles inventoriés aux nos 208-281, doivent être rapportés aux acquisitions de la période intermédiaire 1666-1672. De même, nous croyons, pour la même raison, pouvoir en toute sûreté placer les numéros 20-76 de l'Inventaire Général, qui ne se retrouvent pas dans l'Inventaire de Versailles, dans la plus ancienne série de meubles, entrés avant le 20 juin 1666.  Le cabinet n° 97, accompagné de quatre cabinets pareils (nos 98-101), deux cabinets nos 102-103, huit coffres nos 104-110. (Inv. Gén., t. II, p. 141 et ss.).  Les tables nos 111 et 112, six guéridons nos 116, 117, 118. (Ibid.).  N° 98, aux nos 102, 104 « le pied de sculpture, doré et peint de noir aux extrémités » (Inventaire Général, t. II, p. 142).  N° 106, Id., p. 142.  N° 109 de l'Inventaire Général, t. II, p. 142.  N° 158, Id., p. 146. Ne serait-ce pas le grand buffet de la Chine par estages, apporté du Louvre, qui fut donné à Mme de Beauvais par ordre de M. Du Metz, le 12 février 1666 ? (Arch. Nat. O1 3304 Journal du Garde-Meuble du 12 février 1666, f. 10, v.)  Nos 167-177, Inventaire Général, t. II, p. 147.  Nos 178-189, Id., p. 147.  Nos 237-242, Id., p.151. Le 19 novembre 1667 est notée dans le Journal du Garde-Meuble (O1 3304) l'entrée de quatorze tables et guéridons de la Chine parmi lesquels il y avait six guéridons verny de couleur de lapis qui se retrouvent aux nos 259-261 de l'Inventaire Général, t. II, p. 152.  Arch. Nat. O1 3304 Journal du Garde-Meuble de la Couronne du 27 décembre 1667, f. 82 ; n° 532 de l'Inv. Gén. Ces feuilles avaient été livrées par le sieur Pitay le 11 septembre 1666 (Arch. Nat. O1 3304 f. 32) ; elles furent fondues en 1709 sur l'ordre du Roi (Arch. Nat. O1 3308).  Voir l' HYPERLINK \l "appendice_1" extrait de ce Mémoire dans l'Appendice.  Dans la deuxième partie du premier registre de l'Inventaire général. Le chapitre de Cabinets, tables et guéridons que nous venons d'étudier, se termine par un renvoi à fol. 271 de la deuxième partie du troisième tome, également disparue. Le dernier arrêt que l'on trouve dans ce chapitre est daté du 22 avril 1697.  Arch. Nat. O1 3445. Inventaire des meubles du château de Versailles vérifiés en juillet 1708, f. 90.  Arch. Nat. O1 3445. Inv. de Versailles f. 90 v.  Id. f. 108.  Id. f. 108 v.  Id. f. 90. Dans la liste des présents : « 2 lanternes de soye à figures, ouvrage fort curieux du Tonquin ; deux autres lanternes rondes, la grande d'une seule corne, chacune avec leur garniture d'argent ».  Arch. Nat. O1 3445. Inv. de Versailles, 1708, f. 91.  Id. Inv. de Versailles, f. 94.  Id. Inv. de Versailles, f. 96. Cet article est précédé d'une « pyramide de bois sculpté et doré à 4 étages, comportant le plateau, portée sur son pied de consolles, terminées par trois griffes de lion ».  N° 104 de l'Inv. Gén., t. II, p. 223. Le 17 févr. 1666, le Journal du Garde-Meuble note dans la suite « de ce qui a esté apporté des meubles de feu la Reyne Mère...deux grands paravents de la Chine de douze feuilles, de cuir d'un côté et de satin vert de l'autre. » (Arch. Nat. O1 3304, f. 11.)  N° 138 de l'Inv. Gén., t. II, p. 227.  N° 2 de l'Inv. Gén., t. II, p. 103, porté au même numére dans l'ancien Inv. de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450).  La date de l'entrée du paravent d'Anne d'Autriche est donnée par la note du Journal de Garde-Meuble, Arch. Nat. O1 3304, f. 11. L'écran n° 2 figure dans le chapitre de Diverses sortes de meubles de l'ancien Inv. de Versailles, arrêté le 20 juin 1666. Le paravent n° 138 appartient au groupe de meubles qui précède dans l'Inv. Gén. les articles entrés avant le 20 juin 1666, (les nos 142-383 de l'Inv. Gén., correspondant aux nos 1-182 de l'Inv. de Versailles, enregistrés le 20 juin 1666.)  Le 21 janvier 1666, on envoya du Garde-Meuble de Paris à Versailles huit feuilles de paravents de la Chine, le 27 décembre 1668, on y en fit porter huit, le 20 juillet 1669, six, autant le 2 novembre 1669. Le nom des fournisseurs est parfois donné : Levasseur, Desantes, Bellemoyne (peu lisible). (Arch. Nat. O1 3304. Journ. du Garde-Meuble, aux dates respectives).  N° 257 de l'Inv. Gén. (t. II, p. 237), n° 116 de l'ancien Inv. de Versailles (O1 3450, f. 69), déchargé, étant entièrement ruiné, le 1er juin 1676.  N° 262, Inv. Gén., t. II, p. 238.  N° 668 de l'Inv. Gén., t. II, p. 297 ; n° 378 de l'Inv. de Versailles (Arch. Nat. O1 3450). Ce paravent est décrit dans l'Inv. de Versailles, comme contrefait de la Chine, peint de figures, arbres, bâtiments, oiseaux et fleurs, doublé de toile indienne rouge et blanc. (Arch. Nat. Inv. de Versailles, O1 3445, f. 91).  N° 720 de l'Inv. Gén., II, p. 301 ; n° 430, de l'Inv. de Versailles. (Arch. Nat. O1 3450.)  N° 721 de l'Inv. Gén., II, p. 301 ; n° 431 de l'Inventaire de Versailles.  Nos 91-93 de l'Inv. Gén., II, p. 109.  Cependant, dans l'ameublement n° 203 de l'Inv. Gén. (n° 62 de l'ancien Inv. de Versailles) est mentionné un « écran à six figures chinoises ». (Inv. de Versailles. Arch. Nat. O1 3450, f. 59, v.)  Arch. Nat. O1 3445, Inventaire des meubles du château de Versailles, vérifiés en juillet 1708, f. 89,90 : « Un beau paravent de douze feuilles de bois de lac, fond vert et or, représentant fleurs, terrasses, arbres et autres de la Chine, de diverses couleurs, dans une bordure fond noir, chargé de vases d'or et de fleurs de plusieurs couleurs, avec oiseaux d'argent et dragons d'or, le tout creusé, haut de 6 pieds 12 pouces, le derrière noir »... « un très beau paravent de six feuilles du bois de lac noir du Japon... dans une bordure de mosaïque de même lac, le derrière aussi de lac noir du Japon à ronds et fleurs d'or » ; « un paravent de six feuilles de bois de la Chine brun veiné... chargé de paysages, fleurs, oiseaux, et animaux de bois de lac doré, dans des cadres de papier doré... » Le même inventaire, en décrivant l'état des meubles dans les divers appartements du château de Versailles en 1708, mentionne dans la chambre de la duchesse d'Orléans « les paravents de bois peint par panneaux, et veiné », « 8 feuilles de paravents de bois peint partout et veiné, hauts de 7 pieds », et des paravents pareils dans l'appartement du duc d'Orléans. (Id., f. 31 et 32 v.) Voici la description d'un paravent de gaze : « un paravent de douze feuilles de la Chine, fond noir, peint de fleurs et oiseaux dans des cadres de gaze blanche à fleurs, fruits, vases et animaux, enfermé de châssis à compartiments de bois de lac noir, rouge sur le côté, le tout dans une bordure de lac noir, sculpté de vases, animaux et fleurs d'or et de diverses couleurs, aux rainceaux verts, le tout creusé, haut de 8 pieds 8 pouces ». Id., f. 89. L'Inventaire mentionne des paravents non montés, « des châssis en bois de sapin peint de rouge et de vert et des panneaux de gaze de la Chine peinte de figures, pour servir dans ces panneaux. » Ib., f. 90.  Arch. Nat. O1 3445-Inv. de Versailles (1708), f. 129. v. Sans insister sur ce rapprochement, signalons que le 3 févr. 1681 est notée l'entrée de « 8 feuilles de paravent de 6 pieds de haut, peints, d'un costé, de fables des Métamorphoses d'Ovide et, de l'autre costé, des cadres de plusieurs figures de grisailles. » Arch. Nat. O1 3305, f. 74.  Inv. Gén. t. II, p. 85 et s. Chapitre de Porcelines fines.  Arch. Nat. O1 3304, du 26 juillet 1670, f. 192.  Arch. Nat. O1 3305, du 7 juillet 1673, f. 12.  Comptes des bâtiments, 1673 (Recette) c. 675.  Inventaire du mobilier de la Couronne, dressé par Fontanieu en 1729. (Arch. Nat. O1 3335). Voici les numéros des pièces de porcelaine de la Chine, du Japon et aux figures de la Chine de l'Inventaire de Fontanieu. — Urnes du Japon, nos 12, 17, 29, 30, 32, 33, 34, 35, 37, 39, 40, 45. 58, 417, 419 ; urnes aux figures chinoises, 416, 647, 674. — Jattes du Japon, 227, 284, 473, 479, 732, 733 ; jattes aux figures chinoises, 194, 195, 208. — Tasses du Japon, 645, 816 ; tasses aux figures chinoises, 539, 687. — Bouteilles du Japon, 118, 119, 120, 121, 719 ; bouteilles aux figures de la Chine, 93, 97, 98, 101, 102, 104-109, 111, 116, 576, 579, 670, 671, 678, 679, 680, 701, 703. — Cornets du Japon, 78, 605, 606, 716 ; cornets aux figures chinoises, 184, 395, 396, 397, 398, 399, 82, 83, 84, 86, 591, 594, 598, 600, 611, 612, 660, 661, 686, 691. — Calbasses du Japon, 132, 412, 589 ; calbasses figures de la Chine 121, 124, 125, 127, 410, 411. — Pots du Japon 305, 313, 452, 453, 455, 456, 457 ; aux figures Chinoises 142, 144. — Rouleaux 65, 68, 76, 77, 392, 403, 433, 71, 72, 74, 568, 571, 573, 662, 692, 699. — Cruches du Japon, 151, 104 ; cruches aux figures de la Chine, 152. — Vases du Japon, 191 ; aux figures de la Chine, 155, 156, 157, 173, 386, 684. — Plats du Japon, 257 ; plats aux figures de la Chine, 376, 377. — Drageoirs, 724, 728, 267, 268, 812. — Bassins du Japon, 306, 657 ; flambeaux aux figures de la Chine, 160, 161, 162, une cassolette du Japon, 333 ; salière aux figures de la Chine, 159. — Figures de la Chine de porcelaine du Japon, 372, 373, 374, 425 ; vinaigriers du Japon, 420 ; aux figures de la Chine, 706, 709, 710, 715, 721 ; compotiers du Japon, 547-549 ; seaux du Japon, 653-655 ; burettes de la Chine, 686 ; un saladier aux figures chinoises, 722.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/historydescrip00monk" \l "page/n101/mode/2up" A history and, description of chinese porcelain by Cosmo Monkhouse with notes by Bushell, London, 1901, p. 39.   HYPERLINK "grandidier_ceramique.doc" \l "x169" Ernest Grandidier, La céramique chinoise, Paris, 1894, p. 169.   HYPERLINK "grandidier_ceramique.doc" \l "x167" Grandidier, op. cit., p. 167-183.  Bushell, Chinese porcelain before the present dynasty. Peking, 1886, p. 3.  Inv. Gén., t. II, p. 92.  Inv. Gén., t. I.  Arch. Nat. Journal du Garde-Meuble, O1 3308 f. 63.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5772798c/f24.image.r=" Davillier, Les origines de la porcelaine en Europe, 1882, p. 17.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6517410m.r=" Pierre Borel, Antiquités de Castres, 1649.  Scarron (1610-1660), cité par Havard, Dictionnaire, II, p. 808. D'après le calcul de l'auteur d'un écrit officiel, paru en 1664, plus du tiers de tout ce que les Hollandais rapportaient des Indes se consommait en France, et les Français perdaient considérablement sur les marchandises qu'ils n'allaient pas chercher eux-mêmes ; rien que les droits de douane en Hollande les renchérissaient de 12 % au moins. (Discours d'un fidèle sujet du Roi, 1664)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102543s/f284.image.r=" Evelyn, Mémoires, éd. 1873, p. 251, le 21 mars 1644.  Abraham Du Pradel, Adresses de la Ville de Paris, 1691, p. 22.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedelisterpa00list" \l "page/230/mode/2up" Evelyn, Mémoires, le 3 février 1644, p. 231.  Germain Brice, Description nouvelle de ce qu'il y a de plus remarquable dans la ville de Paris, Ie éd., 1684. Paris, t. II, p. 176.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040561p/f803"Sauval, Histoire et recherches des antiquités de la ville de Paris, t. I, liv. VI, p. 665. Voici la description de cette foire en vers, tirée de la Muse historique de Loret, gazette burlesque, datée du 2 mars 1658 : Cette halle, splendide et belle, Confiture, draps et dentelles, Qu'autrement la Foire on appelle, En Indiennes, en Écrans, Laquelle en de rares tableaux, En des montres d'or et cadrans, En lustres de cristal, fort beaux, En d'exquises orfèvreries, En verres, porcelaines, vases, En des perles et pierreries, En livres, pleins de belles phrases ; En rossolis et citrons doux, En pains d'épice, en affiquets, Et, bref, en infinis bijoux, En des coquêtes et coquets, Dont cette riche foire abonde En antiquailles, bagatelles, Est la plus brillante du monde.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040561p/f802." Sauval, I, 664.  Ainsi Tallemant des Réaux, en parlant de la vente publique, que fit Lopez, d'objets des Indes, apportés de Hollande, dit que c'était « un abrégé de la foire Saint-Germain » (cité par Bonnafé, Dictionnaire des amateurs). Le jeune Louis XIII, en jouant avec ses marmousets d'argent, qu'il rangeait sur son lit, déclarait que c'était la foire Saint-Germain et que les marchandises venaient d'Allemagne et de Chine. (Héroard, Journal, le 4 août 1611). Mlle de Montpensier, à la vue d'une multitude d'objets rares et précieux chez le cardinal de Mazarin, qui en fit une loterie, eut l'impression de se trouver dans une foire. (Mlle de Montpensier, Mémoires, éd. 1776, t. IV, p. 187).  D'après le Livre des Antiquités perdues et si au vif représentées par la plume de l'illustre jurisconsulte Pancerol, qu'on en peut tirer grand profit de la perte, 1617, la porcelaine serait « une masse composée de plastre, d'œufs, d'escailles, de locustes marines et autres semblables espèces, laquelle étant bien unie et liée ensemble est cachée sous terre secrètement par le père de famille, qui l'enseigne seulement à ses enfants, et y demeure octante ans sans voir le jour, après lesquels les héritiers l'en tirant et trouvant disposée proprement à quelque ouvrage, ils en font les précieux vases transparents, si beaux à la vue en formes et en couleurs que les architectes n'y trouvent à redire ». Nous trouvons la même légende de la porcelaine enterrée pendant cent ans et de ses qualités merveilleuses dans l'Embarras de la Foire de Beaucaire en vers burlesques, 1716. Allons à cette porcelaine, La terre avait au moins cent ans Sa beauté m'invite, m'entraîne, Qui fit des vases si galants... Elle vient du monde nouveau, Outre leur attrait divin L'on ne peut rien voir de plus beau, Ils ne souffrent point le venin... Qu'elle a d'attrait et qu'elle est fine ! Et semblent s'ouvrir de douleur Elle est native de la Chine. Du crime de l'empoisonneur.  Au XVIIe siècle, la porcelaine bleue sous-couverte était particulièrement estimée en Hollande ; en France, on préférait les polychromes. (Gulland, Chinese Porcelain). D'après Du Sartel, ce n'est que vers 1650 que les porcelaines, décorées de plusieurs couleurs commencent à arriver de la Chine ( HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5460277v/f132" Du Sartel, La Porcelaine de la Chine, 1881, p. 121).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115287t/f4.item.r=" Mercure Galant, juillet 1678.  Les Adresses de la ville de Paris avec le trésor des almanachs, livre commode en tous lieux, en tous temps, en toutes conditions par Abraham du Pradel, astrologue lionnois. Paris, 1691.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96273231.r=" Le Livre commode contenant les adresses de la ville de Paris et le trésor des almanachs pour l'année bissextile 1692... par Abraham du Pradel, philosophe et mathématicien. Paris, 1692.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96273231/f84.image.r=" Livre commode, p. 68.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96273231/f84.image.r=" Livre commode, p. 68, 69 ; Les adresses de la Ville de Paris, pp. 24. 35.  Les adresses, p. 26.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96273231/f108.image.r=" Livre commode, p. 92.  Les adresses, p. 36. —  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96273231/f97.image.r=" Livre commode, p. 81.  Id., p. 21.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6517410m.r=" Antiquités de Castres, raretés, plantes, minéraux et autres choses considérables de la ville et comté de Castres d'Albigeois et des lieux qui sont à ses environs, avec le Roole de principaux cabinets et autres raretés de l'Europe, comme aussi le catalogue des choses rares de maître Pierre Borel, Castres 1649.  Le voyageur hollandais Linschot raconte que les habitants de Ceylan « sont fort adextres et entendus à besoigner en yvoire » ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_7tREAAAAcAAJ" \l "page/n69/mode/2up" Hist. de la navigation de J.-H. Linschot aux Indes Orientales, éd. 1619, p. 26). Pyrard écrit que les Indous avaient « la main délicate et subtile » pour ces sortes d'ouvrages (Pyrard, op. cit., II, 137 [ HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedefrancois00pyra" \l "page/n427/mode/2up/search/delicate" 1679, II, 88]), Voir sur l'art des Indous : Birdwood, The Industrial arts of India, part. II. Charpentier Cossigny fut émerveillé de la finesse des ouvrages en ivoire des Chinois. ( HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x565" Charpentier Cossigny, Voyage à Canton, an VII, p. 566).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k853966s.r=" Spon, Recherches des antiquités et curiosités de la ville de Lyon, 1673.  Lister, A journey to Paris in the year 1698, p. 362.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62661209/f299.image.r=" Mercure Galant, mai 1693.  Lister, op. cit., p. 35.  Gersaint, Catalogue de la vente de M. de Fontpertuis.  Muse historique de Loret, 1663 novembre. Autre version : Tant de raretés sans pareilles, Et le tout si bien agencé, Tant de tableaux bien colorés, Et si proprement composé, Tant de brillants lustres dorés. Que le Roy, Reine, Monsieur même De porcelaines et de vases Y prirent un plaisir extrême. Qui pouvaient causer des extases, Dans le Journal du Garde-Meuble de la Couronne on trouve la note suivante, concernant Mme de Beauvais : « du 12 février 1666 : J'ai rendu à Mme de Beauvais par l'ordre de M. de Metz le grand buffet de la Chine par estages, que l'on avait apporté du Louvre » (Arch. Nat. O1 3304).  Abbé de Choisy, Mémoires, t. IV.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55482g/f1.image.r=" Inventaire de l'Hôtel de Rambouillet après la mort de la marquise de Rambouillet (le 26 février 1652). Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1892. pp. Lorin, p. 351.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626972f/f281.item.r=Chine" Soulié, Recherches sur Molière et sa famille, 1863, p. 265 et s.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5626972f/f347.item.r=Chine" Idem, p. 334.  Arch. Nat. M. 205, Inventaire de la Duchesse de Bouillon († 1683).  Teissier, Meubles et costumes au XVIIe et XVIIIe siècle, 1904.  Publié par Lhuillier dans la Revue des Sociétés savantes, t. VIII, 1868, p. 520-524.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530695k/f282.image.r=" Joubert, Les Constantins, seigneurs de Varennes et de la Lorie (une famille de grands prévosts d'Anjou au XVIIe et XVIIIe siècle, 1890), p. 193 et  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530695k/f288.image.r=" 199.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5530695k/f316.image.r=" Joubert, Les Constantins, p. 224.  Publ. par Guiffrey dans les Nouvelles archives de l'art français, II série T, IV, 1883.  Inventaire après décès de Germain Brice le 26 aoust 1727 (Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris, 1883).  Documents, annotés par M. de Montaiglon, Archives de l'art français, t. VII, 1855-1856, p. 334.  Monuments et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet, t. VII, 1882-1886, p. 205.  D'après le Dictionnaire des amateurs français du XVIIe siècle par Bonnafé.  Savary, Dictionnaire de commerce, éd. 1723, art. Garniture.  Collection Hennin, t. LXII, n° 5455.  Ib., n° 5455 (1685), Femme de qualité déshabillée pour le bain (peint par Saint-Jean, gravé par Bazin ; n° 5456 (1685), Femme à la mode (se vend à Paris chez J. van der Bruggen) ; n° 5460 (1685), Femme de qualité à sa toilette (chez van der Bruggen) ; n° 5461 (1685), Copie en partie de la gravure précédente, gravure au burin anonyme ; n° 5462 (1685), Femme de qualité s'habillant pour coure le bal (chez van der Bruggen) ; n° 5463 (1685) Femme de qualité en robe de chambre d'hiver (J.-D. de Saint-Jean).  Cabinet des Estampes, Ha 8, n° 177, 180, 184, 185, 187, 189, 190.  Cabinet des Estampes, Oa 62.  Ibid., Oa 69. Femme de qualité en robe de chambre d'hiver, gravée par J. D. de Saint-Jean, 1685. L'hiver, chez Trouvain, 1694. Oa 67. Thérèse Corvinovna Gosienska, épouse du Castellan de Vilna, 1695, chez H. Bonnard, rue Saint-Jacques au Coq.  Mémoires de Mlle de Montpensier (éd. 1776), t. IV, p. 287 ; Muse historique. De Loret, 1653.  Muse historique, 9 mars 1658.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n7/mode/2up/search/jattes" Félibien, Divertissements de Versailles, p. 9-10. [c.a. autre numérotation des pages.]   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n9/mode/2up/search/tritons" Id., p. 13-14.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n13/mode/2up/search/portiques" Id., p. 20.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n15/mode/2up/search/cuvettes" Id., p. 23-24.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n29/mode/2up/search/pommiers" Félibien, op. cit., p. 40-41.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125011098312" \l "page/n39/mode/2up/search/pyramides" Id., p. 60.  Mercure Galant, 1677 octobre, p. 226.  Mercure Galant, 1678 juin.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6260680f/f272.image.r=" Mercure Galant, 1685 juillet, p. 263.  Cabinet des Estampes, Collection Hennin, t. LXIII, n° 5633.  La porcelaine fine ou moyenne, grande ou petite, était taxée à la livres le cent pesant. Pendant les guerres avec les Hollandais, la taxe s'élevait à 20 livres, tombant chaque fois après la conclusion de la paix (de Nimègue, de Ryswick, d'Utrecht), à l'estimation primitive (10 et 12 livres). En 1709, tout commerce avec les Hollandais étant défendu, l'importation des porcelaines, faïences et poteries de toute nature fut prohibée. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18891" \l "page/n824/mode/1up" Du Fresne de Francheville, Histoire du Tarif de 1664, t. II, p. 792).  La fabrique de Nevers fondée en 1603 ; la fabrique de Rouen établie en 1644 par Nicolas Poirel, sieur de Granval, concédée en 1647 à Edme Poterat, puis en 1673 à Louis Poterat, sieur de Saint-Estienne ; les premières recherches faites par Morin, directeur de la fabrique de Saint-Cloud, pour découvrir le secret de la porcelaine, datent de 1673, la mise de ses secrets en exploitation de 1695. Depuis 1664, Claude Révérend, marchand de Paris, avait obtenu des lettres patentes, l'autorisant à « faire et contrefaire la porcelaine aussi belle et plus que celle qui vient des Indes Orientales », privilège qu'il semble ne pas avoir utilisé, se contentant d'importer des faïences de Hollande.  Porcellana ficta ou contrefacta était fabriquée à Venise depuis la fin du XVe siècle et à Florence vers la fln du XVIe siècle (Davillier, Les origines de la porcelaine en Europe, p. 23 et 40). D'après « L'Art de la Verrerie » d'Haudicquet de Blancourt (1687) « la porcelaine ou la faïence est une espèce de terre émaillée ». « Les plus belles, raconte l'auteur, viennent de Chine ; celles qui les imitent le mieux sont celles qui se font à présent à Saint-Cloud et à Rouen et ensuite celles qui viennent d'Hollande ». On lit dans le Dictionnaire de Faretière : « on fait de fort belle faïence à Nevers et en Hollande qu'on appelle de fausses porcelaines et qu'on a quelquefois de la peine à distinguer des vraies ». En 1686, le Mercure Galant communiquait à ses lecteurs qu'à Orléans « le sieur Perrot contrefait si bien la porcelaine que plusieurs personnes ont été trompées à vue » (Mercure, 1686 décembre). Le sieur Perrot est mentionné dans le Livre commode d'Abraham du Pradel, comme ayant trouvé « le secret de contrefaire l'agathe et la porcelaine avec du verre et des émaux ».  Du Broc de Ségange, La faïence, les faïenciers et les émailleurs de Nevers, 1863, p. 69.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/80/mode/2up" Pottier, Histoire de faïence de Rouen, 1870, p. 80 et  HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/112/mode/2up" 113.  [c.a. cf. HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/n461/mode/2up"Pottier, Histoire de la faïence de Rouen, pl. VII.]   HYPERLINK "https://archive.org/stream/journeytoparisin00list_0" \l "page/138/mode/2up" A journey to Paris in the year 1698 by Dr Martin Lister, London, 1699, p. 138 et ss. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedelisterpa00list" \l "page/128/mode/2up/search/porcelaine" Traduction de Jacquemart, op. cit., p. 471)  Mercure Galant, 1700 février.  Arch. Nat. O1 3305, Journal du Garde-Meuble (décembre 1685).  Arch. Nat. 41, 112, 113, 168, en tout plus de cinquante pièces de gaze de Chine.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6266942n/f198.image.r=" Mercure Galant, février 1700.  La Muse Historique de Loret, le 13 février 1655.  Arch. Nat. O1 3308, Fêtes et divertissements, n° 27.  Lettres historiques et galantes, t. I, p. 255, cité par d'Haussonville, La Duchesse de Bourgogne, 1901, t. II, p. 12.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6266942n/f158.image.r=" Mercure Galant, février 1700.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6266942n/f198.image.r=" Mercure Galant, février 1700.  Mercure Galant, 1700, mars.  Mercure Galant, 1701, février. Quelques années auparavant, le Mercure avait proposé une énigme, dont le mot était l'Orange de la Chine. Voici la solution en vers, envoyée par S. Bouchet, ancien curé de Nogent-le-Roi : De ces heureux climats, de ces lieux enchantés, Où le soleil répand ses premières beautés, Nous vient l'Orange de la Chine Sa réputation fait bruit, Que bénite soit la Machine Qui nous apporte un si beau fruit. » (Mercure Galant, 1685, avril).  Mercure Galant, 1703, août.  HYPERLINK "magaillans_relation.doc" \l "préface"Nouvelle relation de la Chine, composée en l'année 1668 par le R. P. Gabriel de Magaillan de la C. de J. Traduite du portugais en français par le sieur (Bernou).  HYPERLINK "semedo_histochine.doc" \l "x010"Semedo, Histoire universelle de la Chine, 1667.   HYPERLINK "magaillans_relation.doc" \l "x168" Magaillan, Nouvelle relation de la Chine, p. 168.  HYPERLINK "magaillans_relation.doc" \l "x058"Magaillan, Nouvelle relation de la Chine, p. 58.  Ambassade vers l'empereur de la Chine, 1665, II, 30.   HYPERLINK "semedo_histochine.doc" \l "x084" Semedo, op. cit., p. 84.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f147.image.r=" La Loubère, I, p. 116.   HYPERLINK "lecomte_memoires.doc" \l "x1105" Le père Lecomte, Nouveaux mémoires sur l'estât présent de la Chine, t. I, p. 105 et suiv.   HYPERLINK "lecomte_memoires.doc" \l "x1104" Le père Lecomte, Nouveaux mémoires sur l'estât présent de la Chine, p. 104 et suiv.   HYPERLINK "lecomte_memoires.doc" \l "x1153" Idem, p. 153.   HYPERLINK "lecomte_memoires.doc" \l "x1106" Idem, p. 106.  Lettres édifiantes, recueil XXVII, 1749.  HYPERLINK "lettres_edificurieuses_3.doc" \l "l083_attiret" Lettre du frère Attiret de la C. de J., peintre au service de l'empereur de la Chine. A. M. d'Assaut. Pékin, nov. 1743.  [Le présent ouvrage ne contenant pas d'illustrations, chineancienne.fr a préparé sur le site images d'art un album de photos d'étoffes et de vêtements chinois :  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6869" Étoffes de Chine. A consulter.]  Dictionnaire universel de commerce, ouvrage posthume du sieur Jacques Savary des Bruslons, inspecteur général des manufactures pour le Roi à la Douane de Paris, continué sur les mémoires du défunt et donné au public par M. Philémon Louis Savary, chanoine de l'Église Royale de Saint-Maur-des-Fossés, son frère. Paris, 1723, préface.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11068282" Savary, Dictionnaire, art. Étoffes des Indes.  Idem.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11067565" Savary, art. Atlas.  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "o7"Charpentier-Cossigny, Voyage à Canton, 1799,  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x474" p. 474. 490. Voici les noms des étoffes des Indes, d'après Savary : — toiles blanches : tapsels, coupis, chillas, caladaris, guinées, percales, mauris, salampouris, sécrétons, baffetas coutelines, beraras, chelles, chacarts, doutis, katteguys, sauvagagis, fottes, garas, sanas, hamans, korathes ou toques de Cambaye, dont on faisait en Europe de grosses cravates. — Toiles peintes : chites ou peintades ; lagias, lampasses, moultans, etc. — Mousselines : chavonis, bétilles simples, bétilles organdy, bétilles tarnatanes, tarnatanes chavonis, adatais, casses, chabnam ou rosées, doréas mamothanys, tansjebs, terindannes, toques. — Mallemolles :« mouchoirs ou fichus de mousseline des Indes, quelques-uns rayés d'or et de soie, d'autres seulement d'or, et quelques autres simplement ; les femmes s'en servent en France à mettre sur leur col et à cacher une partie de leur gorge, soit par modestie, soit par ornement. » Il y avait diverses espèces de mallemolles, des mamettatys, des abrohanys, des doulebsais, des hamedis, etc. Romalles (rœmals) étaient aussi les mouchoirs de coton ou de soie, des Indes orientales. Les allegeas, baffetas, chercolées, cirsakas, cherconnées, chuquelas, élatches, montichicours, tepis étaient les étoffes mêlées de soie et coton.  Dans son Mémoire sur la Chine, Savary des Ganches trace le tableau d'un commerce actif que faisaient les Chinois de Canton avec les peuples avoisinants. l'our ce qui concerne les étoiles, les Chinois exportaient à Haïnan — des canques de Fokien et de Nanking ; à la Cochinchine — des étoffes d'or, des crêpons fins blancs, des satins minces de Canton, des satins cramoisis ; au Tonkin — de petits taffetas de Canton, appelés tout simplement « soies », du crêpon rouge de Canton, du lo (gaze de troisième sorte) ; à Siam — des damas, des satins de toutes couleurs, des taffetas rayés (pour les jupes des femmes), des gazes et des taffetas de Canton ; à Batavia — des satins et damas, noirs et de couleur, des taffetas minces de Canton ; au Japon — des taffetas blancs et rouges de Canton et de Nanking, du crêpon blanc de Nanking, des toiles blanches, nommées « nunna ». Ainsi les étoffes de la Chine étaient répandues dans toute l'Asie. (Dict. de Commerce, éd. 1723, Art. Commerce de la Chine, c. 1177.)   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11069451" Savary, art. Taffetas de la Chine.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18895" \l "page/n389/mode/2up"  Savary, Dictionnaire, Art. Commerce des Indes. Martiny, Nouvelle géographie où toute la Terre est décrite. Paris 1665, p. 121.  Charpentier-Cossigny écrivait en 1799 : « L'apprêt des soies de Nanking dont le blanc est éclatant et que l'industrie des Européens n'a pas pu encore imiter, demande des recherches pour connaître le procédé des Chinois ». D'après lui, l'art de la teinture était porté chez les Chinois à un haut degré de perfection : « leurs nankins roses ont une fraîcheur, une vivacité, que nous ne savons pas donner à la toile de coton ». ( HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" Charpentier-Cossigny, Voyage à Canton,  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x567" p. 567 et  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x563" 563.)   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=ujytWE_8--0C&printsec=frontcover&pg=PA150" \l "v=onepage&q&f=false" Les voyages de Nicolas de Graaf aux Indes depuis 1639 à 1687, 1719, p. 150.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n247/mode/2up" Kæppelin, op. cit., p. 224. On retrouve la plupart des étoffes des Indes et de la Chine que nous avons citées dans le Plakaatboek (journal) de Batavie pour l'année 1661 publié par Van der Chijs. On voit que les étoffes composaient le principal fond du commerce des Hollandais, en Asie.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18890" \l "page/n21/mode/1up" Du Fresne de Francheville, Histoire du tarif de 1664.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11069287" Savary, Dictionnaire, art. Robe.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11069531" Ibid., Toilette.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5625727m.r=" Inventaire des meubles du cardinal Mazarin, 1653, publié par le Duc d'Aumale.  Arch. Nat. O1 3306, Journal du Garde-Meuble du 14 avril 1689, du 18 févr. 1690, en 1694, etc.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11067655" Savary. Dictionnaire, art. Bergame.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11069334" Savary, Dictionnaire, I, art. Satin.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11069379" Savary, Dictionnaire, art. Siamoise.  Collection Hennin, LXIII, n° 5585.  Cabinet des Estampes, Oa. 69.  Idem, Oa. 62.  Arch. Nat., O1 3340, nos 178, 193, 217, 224, 229, 242, etc.   HYPERLINK "https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA75" \l "v=onepage&q&f=false" Du Fresne de Francheville, Hist. de la Compagnie des Indes Orientales (1738), p. 75.  Le Saint Jean-Baptiste, premier vaisseau, revenu des Indes, en janvier 1669, la Force et la Saumaque, novembre 1670, de Surate, la Marie, juillet 1671, également de Surate, la Couronne, l'Aigle d'Or, le Dauphin Couronné aux mois de juillet et d'août 1672 ; la vente des trois derniers apports fut surtout fructueuse (Tableau de la navigation des Français aux Indes, 1665-1720, dans  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n671/mode/2up" Kæppelin, op. cit., Appendice).  Mercure Galant, 1672, t. I, p. 277.  Mercure Galant, avril 1673.  Inventaire général, publié par J. Guiefrey, II, p. 119.  Mercure Galant, avril 1673.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11068409" Savary, Dictionnaire, art. Furie.  Mercure, avril 1673.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11068282" Savary, Dictionnaire, art. Étoffes.  Périgon, marchand, fournisseur de la cour, mentionné plusieurs fois dans le Journal du Garde-Meuble.  On ne peut rien dire sur la provenance de ces bas figurés qui se vendaient chez Périgon. Il est à noter, cependant, que les bas de soie figurent parmi les marchandises exportées de la Chine au XVIIIe siècle au moins. Savary nomme les bas de soie, en parlant de la cargaison des navires la Reine d'Espagne et l'Amelot, vendue à Cadix en 1715 et 1716 (Dictionnaire, I, 935).  HYPERLINK "cossigny_voyage.doc" \l "x398" Charpentier-Cossigny (Voyage à Canton, 1799, p.398) raconte que les Chinois fournissaient aux étrangers des bas de soie, faits aux métiers ou tricotés, même des bas de coton.  Mercure Galant, juillet 1677.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115291w/f381.item.r=" Mercure Galant, octobre 1678.  Idem.  Gautier, fournisseur de la cour, est souvent mentionné dans le Journal du Garde-Meuble, son nom figure dans le Livre des Adresses de la Ville de Paris, d'Abraham Du Pradel, 1691, p. 25.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115291w/f387.image.r=" Mercure Galant, octobre 1678.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pott" \l "page/12/mode/2up" Pottier, Histoire de la faïence de Rouen, p. 12.  R. Cox, L'art de décorer les tissus, Lyon, 1900, pp. 340 et 207.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f14.image.r=" R. Cox, L'art de décorer les tissus, Lyon, 1900, p. 14.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6119996h/f93.image.r=" G. Migeon, Les arts du tissu, 1909, p. 80.  Reproduits par M. R. Cox dans son ouvrage,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f4.image.r=" L'art de décorer des tissus,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f224.image.r=" pl. LXXV, n° 8 (motif de jardin), n° 5 (motif de fleurs dans des vases de porcelaines, bleu et blanc), n° 9, n° 11,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f222.image.r=" pl. LXXIV, nos 6, 7, 8,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f234.image.r=" pl. LXXX (motif d'architecture).  Arch. Nat. F12 51, f° 144. Conseil de commerce, séance du 10 nov. 1702.   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11068282" Savary, Dictionnaire, art. Étoffes.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n221/mode/2up" Kæppelin, op. cit., p. 199.  Les toiles de coton devaient payer six livres en plus des droits ordinaires, fixées par le tarif de 1664 (qui montaient à 18 sols par pièce de 10 aunes de « toiles de la Chine et autres lieux »), les couvertures, chemisettes et autres ouvrages de coton, 4 livres par livre pesant en plus des droits de 1664 (d'après le tarif de 1664 les couvertures, camisoles, vestes de la Chine de soie, coton piqué, etc., payaient 10 % de leur valeur,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18891" \l "page/n975/mode/1up" Du Fresne de Francheville, Histoire du tarif général de 1664, II, 937, 938,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18891" \l "page/n317/mode/1up" 300). Les arrêts, concernant l'importation d'étoffes des Indes et de la Chine, sont citées d'après Du Fresne de Francheville, Histoire de la Compagnie des Indes orientales, 1738.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lacompagniedesi00paulgoog" \l "page/n223/mode/2up" Kæppelin, op. cit., 201.  D'après le tarif de 1664, draps et toiles d'or et d'argent fins, satins brochés, velours, satins et damas à fleurs d'or et autres draps, auxquels il y a or et argent, tant riches, moyens, que pauvres, payaient 6 livres la livre. ( HYPERLINK "https://archive.org/stream/cihm_18891" \l "page/n371/mode/1up" Du Fresne de Francheville, Histoire du tarif de 1664, II, 354 et 355).   HYPERLINK "http://www.e-rara.ch/zuz/content/pageview/11068287" Savary, Dictionnaire de commerce, article Étoffes des Indes.  Idem.  Arch. Mar. B2 124 à M. Daguesseau le 30 janvier 1697.  Arch. Mar. B3 100, Rapport de Madrys.  Arch. Nat. B2 124, Aux fermiers généraux, le 23 mars 1697.  Arch. Nat. F12 51, Conseil de Commerce, séance du 21 janvier 1701 f. 15 v.  Arch. Nat. F12 51, Conseil de Commerce, séance du 15 septembre 1701, f. 70 v.  Arch. Nat. Déclaration du Roi du 9 mai 1702. (Dufresne de Francheville, Histoire de la Compagnie des Indes.)  Arch. Nat. F12 51, f. 144. Conseil de commerce, séance du 10 novembre 1702.  Arch. Nat. F12 51, f. 167. Conseil de commerce, séance du 23 février 1703.  Arch. Mar. B2 130. Ordonnance du Roi du 1er janvier 1698.  Arch. Mar. B2 145, à M. Desclouzeaux, à M. Châteaurenault le 6 janvier 1700.  Arch. Mar. B2 149, à M. le contrôleur général le 30 novembre 1700.  Arch. Mar. B2 149, à M. Chamilllart, le 12 octobre 1701.  Arch. Nat. F12 58, fol. 198. Conseil de Commerce. Séance du 7 septembre 1713.  Arch. Mar. B2 126, à M. D'Ormesson, le 3 juillet 1697.  Arch. Mar. B2 156 à M. D Argenson le 4 décembre 1701.  Arch. Nat. F12 62, f. 1. Séance du 7 janvier 1717.  Arch. Nat. F12 63, f. 64 v. Conseil de commerce. Séance du 28 avril 1718.  Arch. Nat. F12 63, f. 97. Conseil de commerce. Séance du 7 juillet 1718.  Arch. Nat. F12 63, f. 149. Conseil de commerce. Séance du 6 septembre 1718.  Arch. Nat. F12 65, f. 110. Conseil de commerce. Séance du 27 avril 1719.  Arch. Nat. F12 65, f. 116.Conseil de commerce. Séance du 4 mai 1719.  Arch. Nat. F12 65, f. 123. Conseil de commerce. Séance du 11 mai 1719.  Arch. Nat. F12 65, p. 92. Conseil de commerce. Séance du 19 avril 1719.  Arch. Nat. F12 65, f. 93. Conseil de commerce, séance du 19 avril 1719.  Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, t. II, p. 74.  Savary, Dictionnaire de Commerce, art. Image. D'après le tarif de 1664, les images payaient les droits de sortie 32 sols le cent pesant.  On appelait « dominotiers » les imprimeurs de papiers peints. Savary raconte que cet art a été poussé, sur la fin du XVIIe siècle, à un point de perfection et d'agrément si considérable, que l'on faisait de grands envois de papiers peints en province et aux pays étrangers. Les dominotiers imprimaient aussi « certaines grandes images, gravées en bois, au bas et à côté desquelles sont des légendes, des proverbes, des quolibets et autres semblables bagatelles, soit en prose, soit en vers, propres à faire rire le peuple », ce qui faisait qualifier les marchands dominotiers d'imagers. Ils vendaient aussi des lanternes de papier peintes de dauphins et de grotesques, servant à l'illumination. Savary, op. cit., art. : Dominotier, dominoterie.  Savary, op. cit., art. : imprimeur en taille douce.  Aussi à sujets arméniens, turcs, persans, indous, etc. Les portraits des personnages de Perse se vendaient chez François Jollain et chez Nicolas, Jean-Baptiste et Henri Bonnart. Ces derniers graveurs publièrent une série de Dames Persanes. (Cabinet des Estampes, recueil Od. 16). Pierre Giffard édita une curieuse Suite de la cour du Grand Mogol, gravée sur des dessins faits d'après les mignatures, peintes sur les lieux. (Cab. des Est., recueils Od. 16 et Od. 32.) Ony voit les portraits de Nour Gehan Begum, la princesse lumière du monde qui est la Sultane reine, épouse du Grand Mogol et de Chà Begum, fille du Grand Mogol, pleins d'une poésie orientale tout à fait exquise.  Ainsi Jean Le Pautre grava les audiences, données par le roi à l'ambassadeur du grand duc de Moscovie en 1664 [Cab. des Est., recueil Ed. 42 b], la réception de l'envoyé turc Aga-Murta-Ferraya (1669) [recueil Ed. 42 b] ; Trouvain fit le portrait de l'ambassadeur du roi du Maroc (1699) [Coll. Hennin, LXXIII n° 6431]. On peut voir dans la même collection les portraits des ambassadeurs moscovites (1685). [Coll. Hennin, LXII, nos 5445-5447], aussi une série d'estampes publiée à l'occasion de l'arrivée de l'ambassade de Perse (1715). [LXXXV, nos 7503-7506].  Cabinet des Estampes, coll. Hennin, LXII n° 5500, Tan oc pravisud sont torre Raja, François Jollain excudit ; n° 5502, Tan oc lung Callaja Raja Maitri Oppatad, chez Fr. Jollain l'aîné, rue Saint-Jacques à la ville de Cologne ; n° 5564. Tan oc-cun Srivi Sarauacha Tritud (anonyme). Autres répliques des mêmes portraits (en buste) se trouvent dans le recueil Od 22 avec l'inscription « fait sur le naturel par J. Hainzelman ». Johann Hainzelman, (1641-1693), graveur au burin, travailla à Paris et à Berlin.  De Vizé, Voyage des ambassadeurs de Siam en France, 1686, septembre, p. 181. —  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f124.image.r=" De La Loubère, Du royaume de Siam, t. I, p. 93.  Coll. Hennin, t. LXII, n° 5495, Messieurs les ambassadeurs du Roi de Siam, De Larmessin sculp. Nicolas de Larmessin ou de L'Armessin père, graveur, (1640-1675).  Coll. Hennin, LXII, n° 5499 : Ooc, Pravisout sonthoon Raatchathond ; n° 5501 : Ooc, Louang Calaya naraa Tchamaitriou pathoud ; n° 5503, Ooc, Counsrivisavahia Trithoud ; tous les trois portraits avec l'inscription « Dessiné sur le naturel. À Paris, chez Nolin, rue Saint-Jacques à l'enseigne de la place des Victoires ». Autres répliques dans le recueil Od 22.  Coll. Hennin, t. LXII, n° 5497, Messieurs les ambassadeurs du Roy de Siam. Bildung der Siamischen Abgesandten, gravure au burin anonyme.  Ibid., n° 5496. Le magnifique roi de Siam et ses trois ambassadeurs, gravure à l'eau forte anonyme ; au n° 5498 est porté une autre variante des portraits des ambassadeurs dans les médaillons séparés : MM. les ambassadeurs du Roy de Siam, envoyés au Roy Louys Le Grand empereur des Français, en 1686, à Paris, rue Saint-Jacques, à l'image Saint-François.  Cab. des Est., recueil Od. 22, f. 13. Le roi de Siam, se vend chez Fr. Jollain, rue Saint-Jacques, à la ville de Cologne. François Jollain l'aîné, graveur au burin, travailla à Paris dans la deuxième moitié du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle.  Cab. des Est., recueil Od 22. Le magnifique roi de Siam, se vend chez Nicolas Arnould, rue de la Fromagerie, à l'Image Saint-Claude aux Halles. Nicolas A un ou lu, dessinateur et graveur au burin, travailla à Paris de 1680 à 1700.  Recueil Od. 22, f. 14, une autre épreuve au folio suivant avec l'adresse de F. Jollain l'aîné.  Recueil Od. 22, f. 17, avec l'adresse de Jean-Baptiste Nolin, graveur (1657-1725), élève de Nicolas Poilly. Autre réplique dans la coll. Hennin. LXI, n° 429. Une gravure analogue se vendait chez Langlois, rue Saint-Jacques à la Victoire (Cabinet des Estampes Oa. 64).  La Loubère a donné dans son livre  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5418109s/f405.image.r=" La vue du fond du salon de l'audience du palais de Siam, gravée par F. Ertinger et le  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b23000685/f23.item.r=" Plan du Salon de l'audience de Siam, où sont indiquées les places qu'occupaient les envoyés de Louis XIV et les autres personnes qui assistaient & cette scène, I, p. 420.  Recueil Od 22, avec l'inscription F. Jollain excudit.  Cab. des Est. Od. 22. L'auguste princesse Reine de Siam, à Paris chez F. Jollain à la ville de Cologne.  Coll. Hennin, LXXIII, n° 6460.  Coll. Hennin, t. LXIII, n° 5545, avec l'inscription se vend à Paris chez Gérard Jollain, rue Saint-Jacques à l'Enfant-Jésus vis-à-vis delà rue de Parcheminerie.  Coll. Hennin, t. LXIII, n° 5550, avec l'inscription De Larmessin invent. et sculp. à Paris chez la veuve Bertrand, rue Saint-Jacques, à la Pomme d'Or.  Coll. Hennin, t. LXIII, n° 5549. L'audience donnée aux ambassadeurs extraordinaires du Roy de Siam, le 1er septembre 1686 dans le château de Versailles. À Paris chez Pierre Landry, rue Saint-Jacques-à-Saint-François-de-Sales. Pierre Landry, graveur au burin, né vers 1630, publia comme éditeur une quantité de pièces qui ne portent que son nom.  Coll. Hennin, t. LXIII, n° 5548, avec l'adresse de Nolin.  La lettre du roi de Siam était enfermée dans trois boîtes d'or, d'argent et de vernis du Japon. Elle était toujours gardée sous le dais, qui, en attendant le jour de la présentation, avait été placé dans la ruelle du lit du principal ambassadeur. À en croire De Vizé, les ambassadeurs mettaient tous les jours des fleurs et faisaient des révérences devant la lettre du roi. Une des illustrations du Voyage des ambassadeurs de Siam (sept. 1686, p. 167) représente ce dais, dessiné par d'Olivar.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69455111" Coll. Hennin, LXIII, n° 5551, L'audience donnée par le roy aux ambassadeurs du roy de Siam, le 1er septembre 1686. À Paris chez Nicolas Langlois, rue Saint-Jacques à la Victoire. Nicolas Langlois, graveur de la seconde moitié du XVIIe siècle, continua le commerce d'estampes de son père Jean Langlois.  Ibid., n°5542. «  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b69455059.r=La%20statue%20%C3%A0%20la%20gloire%20du%20roy%20dans%20la%20place%20des%20Victoires%20La%20statue%20%C3%A0%20la%20gloire%20du%20roy%20dans%20la%20place%20des%20Victoires" La statue à la gloire du roy dans la place des Victoires » occupe la partie centrale ; avec l'inscription à Paris, chez Moncornet, rue Saint-Jacques, à la Félicité. Il s'agit probablement de la veuve Moncornet, éditeur (deuxième moitié du XVIIe siècle) ; le peintre, graveur et éditeur Balthasar Moncornet était mort en 1670.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6945509z" Ibid., LXIII, n° 5546. « La prise de Bude » dans la partie principale avec l'inscription à Paris, chez Nicolas Bonnart, rue Saint-Jacques à l'Aigle. À Paris, chez H. Bonnart, rue Saint-Jacques, vis-à-vis des Mathurins, au Coq. Nicolas Bonnart, graveur à l'eau forte et au burin, né vers 1646, travailla dans la seconde moitié du XVIIe siècle.  Ibid., LXIII, n° 5556, avec l'inscription à Paris, chez Gérard Jollain, rue Saint-Jacques, à l'Enfant Jésus.  Ib., LXI, n° 5381, le 27 novembre 1684. Audience donnée par le roy aux ambassadeurs de Siam dans les appartements de Versailles. S. Le Clerc fecit. Sébastien Le Clerc, graveur à l'eau-forte et au burin (1637- 1714), admis à l'Académie de peinture en 1672.  Coll. Hennin, LXIII, n° 5552, dessin à la plume, signé P. Sévin inv. Pierre-Paul Sévin (1650-1690), dessinateur ; il illustra plusieurs relations de voyage,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/bub_gb_uFyheURR2c0C" \l "page/n3/mode/2up" l'Histoire des Indes Orientales de Souchu de Rennefort (1688) et divers ouvrages sur le royaume de Siam.  Cornelis Martin Vermeulen, graveur (1644-1702).  [c.a. : archive.org a malheureusement supprimé toute image, et le texte avoisinant, dans son  HYPERLINK "https://archive.org/stream/voyagedesiamdes00sevigoog" \l "page/n31/mode/2up" fac-similé de l'ouvrage.]  Cabinet des Estampes, recueil Od. 59.  Une gravure de Sévin représente les jésuites faisant des observations astronomiques en présence du roi de Siam pendant l'éclipse de la Lune qui eut lieu le 11 décembre 1685. Conformément au récit du père Tachard (Voyage de Siam, p. 307) on y voit une espèce de galerie ou de balcon où les Pères sont assis sur des tapis de Perse, les uns aux lunettes d'approche, les autres à la pendule, d'autres inscrivant le temps de l'observation. Le roi de Siam apparaît à la fenêtre du salon, donnant sur la galerie. L'abbé de Choisy a décrit dans son journal (p. 306) la petite scène avec son manque de révérence habituel : « Le 11 décembre : il y a eu cette nuit une éclipse de la Lune. Le père de Fontanay et ses compagnons avaient braqué toutes leurs lunettes dans une chambre à côté de celle du Roi, et Sa Majesté a tout observé avec eux. Il a oublié en cette occasion sa gravité et a souffert qu'ils fussent aussi hauts que lui et a témoigné estre très satisfait. En voici une bonne preuve. Il leur a dit qu'il ferait bâtir une église, une maison et un observatoire à Siam et qu'il voulait qu'eux ou leurs semblables y fissent de belles découvertes. Cela a été suivi d'une robe de satin que chacun des Pères a rapportée à la maison. »  [c.a. : cf. pp.  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95964r/f25.image.r=" 24,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95964r/f30.image.r=" 28,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k95964r/f33.image.r=" 30.]  Ertinger (François), dessinateur, graveur à l'eau forte, 1640-1700.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6218225z/f232.image.r=" Mercure Galant, 1684 septembre. Le père Philippe Couplet, jésuite flamand (1622-1693) séjourna en Chine de 1656 à 1680, revint ensuite en Europe, puis en 1692 partit de nouveau pour l'Extrême-Orient.  Chin-Fo-Cum d'après l'inscription en bas de son portrait (Cabinet des Estampes Oe 48).   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6222729r/f139.image.r=" Mercure Galant, octobre 1684.  Cab. des Est., Oe 48 Chin-Fo-Cum, avec l'adresse de Nolin. Après l'avoir présenté au roi de France, le père Couplet promena son Chinois en Europe. Chin-Fo-Cum ou Tchin-Fo-Tsoung, qui était fils d'un médecin et possédait, paraît-il, quelque instruction, se rendit utile auprès des savants qui s'intéressaient à la Chine. À Rome, Bernou qui se préparait à traduire La nouvelle relation de la Chine de Magaillan, le consulta sur la prononciation chinoise. À Oxford, il donna des renseignements à T. Hyde, savant anglais qui composait le dictionnaire chinois. En 1703, l'évêque de Lyonne amena en Europe le chinois Hoang, qui, raconte M. Cordier, s'habitua à l'existence de Paris, s'y maria, jouant auprès des savants le même rôle que Fo-Tsoung à Oxford. (H. Cordier, Fragments d'une histoire des études chinoises an XVIIIe siècle, p. 15.)   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6218225z/f232.image.r=" Mercure Galant, 1684 sept.  Cabinet des Estampes, Oe 48. La série s'ouvre par Confucius, gravé sur un dessin, apporté de la Chine par le père Couplet, procureur des missions de la Chine. À Paris, chez J. B. Nolin, rue Saint-Jacques à l'enseigne de la place des Victoires ; viennent ensuite : Lao-Kiun, chef de la secte Tao-Kiao, Xe-Kiam, chef des bonzes, avec les mêmes notice et adresse ; Kam-hi, le docteur Sin-Colao, Mme Hiu, Dame chinoise avec l'adresse de Nolin.  Le portrait de Mme Hiu qui était la nièce de Sin-Kouang-K'i, Tchon- tang ou Colao de l'époque des Ming, figure dans la biographie de cette dame, composée par le père Couplet : Histoire d'une darne chrétienne de la Chine, 1688. Nous donnons la description de ce portrait à la p. 234.  Athanase Kircher (1602-1680), jésuite, auteur des nombreux ouvrages savants sur l'antiquité, la théologie païenne, les mathématiques, la médecine, la physique, la chimie, etc. Il professa la philosophie et les mathématiques à Wurzbourg, d'où, chassé par la guerre, il passa, en 1632, en France et séjourna pendant quelque temps à Avignon. Il vécut pendant les dernières années de sa vie à Rome, où parut la première édition de China, monumentis qua sacris qua profanis illustrata ; la seconde édition latine fut publiée à Amsterdam en 1667, la permission d'imprimer est datée de 1664 ; l'édition hollandaise parut en 1668, la traduction française en 1670, sous le titre de  HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?cote=00989&do=chapitre" La Chine d'Athanase Kircher de la société de Jésus illustrée de plusieurs monuments tant sacrés que profanes et de quantité de recherches de la nature et de l'art. Trad. par F. S. Dalquié. À Amsterdam, chez Jean Janson à Waesberge et les héritiers d'Élysée Weyerstraet, (avec la dédicace à Louvois).  Il faut nommer à côté du livre d'Athanase Kircher les éditions illustrées des ambassades de la compagnie hollandaise des Indes orientales vers l'empereur de Chine, qui furent publiées vers la même époque :  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/n5/mode/2up" L'Ambassade de la Compagnie Orientale des Provinces Unies vers l'Empereur de la Chine ou le grand Cam de Tartarie, faite par les sieurs Pierre de Goyer et Jacob de Keyser (1655-1657), composée par Nieuhoff, parut en français en 1665, avec la dédicace à Colbert de l'éditeur Jacob de Meurs, marchand libraire et graveur d'Amsterdam. L'édition hollandaise est datée de 1670. L'ouvrage était orné de plus de 150 illustrations, sur le caractère desquelles nous aurons l'occasion de parler plus loin. En 1670, le même éditeur Jacob de Meurs publia l'histoire de la seconde ambassade de Jean van Kampen et de Constantin Nobel vers le vice-roi de Canton et de la troisième ambassade de Pieter van Hoorn vers l'Empereur Kang'hi, « le tout illustré richement de planches, gravées sur cuivre ». Ce livre composé par Olfert Dapper parut sous le titre : Ambassades mémorables de la Compagnie hollandaise des Indes Orientales dans le royaume de Taï-Sing ou de la Chine (en hollandais).  La Chine illustrée était basée sur Novus Atlas Sinensis de Martino Martini, qui parut à Vienne (privilège daté du 7 janvier 1655). Martino Martini, (1614-1661), jésuite, supérieur de la mission de Hang-tcheou, séjourna en Chine de 1643 à 165i. Après un voyage en Europe il revint en Chine, où il mourut en 1661. Il était l'auteur de l'Histoire de la guerre des Tartares (la première édition latine est de 1654), et publia en chinois plusieurs ouvrages sur la théologie et sur la philosophie. Les jésuites allemands, Jean Gruber (1623-1665, en Chine de 1656 à 1661) et Henri Roth (1620-1667 ; il partit pour l'Asie en 1650 ; après un séjour de plusieurs années dans l'Inde, il revint, , vers 1664, en Europe pour chercher des missionnaires) avaient fourni à Kircher divers renseignements. Athanase Kircher raconte qu'étant uniquement préoccupés à sauver les âmes, ils l'avaient chargé de donner aux savants et aux curieux un beau volume, renfermant toutes les choses rares et curieuses qu'ils avaient vues pendant leurs voyages en Asie, mais qu'ils n'avaient pas eu le temps de mettre en lumière.   HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=234&cote=00989&do=page" Athanase Kircher, op. cit., p. 184 et s. Typus Poussæ seu Cybelis aut Isidis sinensium. L'Idole de Poussa sous une autre forme, dessin qui se trouve à la page  HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=241&cote=00989&do=page" 191, peut servir comme exemple d'une composition européenne. Au même genre de reproductions fidèles il faut rapporter les dessins indous aux pages 216 et suiv.  HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=197&cote=00989&do=page"Ibid., p. 154 et  HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=199&cote=00989&do=page" 155.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5679272b/f148.image.r=" Relation du voyage de M. Evert Isbrandt, 1699, p. 138.   HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=231&cote=00989&do=page" Athanase Kircher, op. cit. Turris Novizonia Sinensium, planche entre les pp. 181-182.  Athanase Kircher, La Chine illustrée, p. 154.  Savary, Dictionnaire de Commerce, éd. 1723, t. I, c. 1184.  Cab. des Est., recueil Oe 8, pl. 47.  Cab. des Est., recueil Oe 48, Confucius, avec l'adresse de J.-B. Nolin.  On y voit : Ta-hio, la Grande Science, Chum-yum (Tchoung-Young), le Juste Milieu, Lun-yu, dialogues sur les vices, ouvrages publiés à Paris par les pères Intorcetta, Hendrick, Rougemont et Couplet en 1687, les livres canoniques de la Chine : Xu-kim (Chou King) maximes, Xy-kim (Chi King) poèmes, Ye-kim (Y King) le plus ancien et le plus ténébreux des livres chinois, dans lequel Leibnitz voulait voir l'arithmétique binaire, Chum-cieu (Tchun-Tsieou) annales de la principauté de Lou-Liki ou rituel chinois, aussi Hi-cu (Hiao-king) livre de la piété filiale, et Mem-cu (Meng-tseu) livre du philosophe Mencius. La bibliothèque du Roi possédait au XVIIe siècle des livres chinois : 4 livres provenant de la collection de Mazarin, plusieurs ouvrages apportés par le père Couplet, en 1687 ; 49 volumes envoyés par l'empereur de Chine avec le père Bouvet, en 1697, un dictionnaire mantchou en 12 gros volumes, les uns chinois, les autres tartares, apportés par le père de Fontaney, les livres entrés en 1708. À propos de ces derniers, M. Omont donne les détails suivants d'après les mémoires de Boivin : « le 2 août 1780, M. Des Maretz, contrôleur général des Finances, fit remettre à la Bibliothèque une caisse où étaient 14 portefeuilles, 10 couverts de satin jaune damassé à fleurs et 4 couverts de satin bleu tout uni. Cette caisse avait été apportée au bureau général de la douane et il y avait plus de quinze ans qu'on l'y gardait. Enfin les fermiers généraux, voyant que personne ne la réclamait, la firent porter chez M. Des Maretz qui en parla au roi. Le roi ordonna qu'elle fût remise dans la Bibliothèque pour y être conservée jusqu'à ce qu'il se présentât quelqu'un qui eût droit de la revendiquer ». Ces 14 portefeuilles, contenaient en tout 113 livres, dont le papier, l'impression et la reliure étaient de Chine. (Omont, Missions archéologiques françaises au XVIIe et au XVIIIe siècles, 1902, p. 807). Abel Rémusat (Mélanges asiatiques, 1826, p. 4) appela Louis XIV véritable fondateur de la littérature chinoise en Europe. Les livres chinois de la Bibliothèque royale ont été décrits en 1739 par Fourmont dans le Catalogus codicum manuscriptorum.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8608275f/f1.image.r=" L'état présent de la Chine en figures, par le père Bouvet, 1697, préface.  Cab. des Est., Od. 22. Le grand Cam ou empereur de Tartarie, avec l'adresse de Jollain.  Ibid. Xagun, empereur du Japon, même adresse.  Ibid., Oe. 48. Le grand roi tartare de la Chine, avec la même adresse. Dans le même recueil, on peut voir Le roi tartare de la Chine, autre variante semblable en tout au portrait précédent sauf la coiffure et les traits du visage modifiés.  Cab. des Est., recueil Oe. 48. La Reine de la Chine, avec l'adresse de Jollain.  Édit. hollandaise de 1670, p. 369, édition anglaise de 1671, p. 339.  Cab. des Est., recueil Oe 48. Mandarin de la Chine en habit de cérémonie, avec l'adresse de Jollain.  Pierre Van der Aa, libraire-éditeur de la seconde moitié du XVIIe siècle, mort vers 1730.  Cab. des Est., Oe 48. Dame chinoise dans sa chambre : Chaque pays a sa beauté, Ont tout l'air et bonne mine Et les visages de la Chine De nos dames de qualité. Damoiselle de la Chine : Son air, son habit, sa mine Et sous de pareils ornements Auraient icy leurs agréments L'Europe recevrait les beautés de la Chine. Bourgeoise de la Chine : Si l'air faisait la dignité Bien loin d'estre simple bourgeoise On dirait que cette Chinoise, Serait une dame de qualité. Avec l'adresse de H. Bonnart. Jean-Baptiste-Henri Bonnart, graveur éditeur du XVIIe siècle.  Ath. Kircher, op. cit., p. 262.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/48/mode/2up" L'Ambassade de la Compagnie des Indes-Orientales des Provinces-Unies vers l'empereur de la Chine, d. franç., 1665, II, p. 48.  Les nombreuses éditions de voyages de Linschoten sont décrites dans  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5506426p.r=" Mémoires bibliographiques sur les journaux des navigateurs hollandais par P. A. Tiele, 1867.  « Les pourtraicts des principaux marchands chinois et de leur vestement, ensemble le pourtraict de ceux qui achètent le poyvre des villageois en leur ville, le pesant avec leur balance, ayant leurs coiffes réticulées estant vestu d'un brun bleu accoutrement à manches larges et chausses maronnières ». Le Premier livre de la navigation aux Indes Orientales, p. 31.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/n203/mode/2up" Ambassade (de Goyer et de Keyser), p. 138. La tour de porcelaine.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/136/mode/2up" Ibid. — Vue de la plaine de Paolinx avec la tour de Nanking et autres temples et pagodes, I, p.  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/176/mode/2up" 176,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/192/mode/2up" 192, etc.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/n111/mode/2up" Ibid., I, p. 80. Jacob de Meurs orna le titre de son ouvrage du portrait du vieux vice-roi, l'ayant installé dans un fauteuil à l'européenne, sous un riche dais, avec une suite de Mongols aux visages semblables.  Cab. des Est. Oe 48. Kleedinge van Sina, signé Gaspard Bouttats. — Ibid. Kleedinge van Mogor, même format, inscription analogue, fond d'architecture semblable, même manière que dans la gravure de Bouttats, Kleedinge van Sina. — Gaspard Bouttats, graveur au burin et à l'eau-forte, né en 1640 à Anvers, mort en 1705.   HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?cote=00989&p=189&do=page" Athanase Kircher, op. cit., pl. entre les pp. 152-153. Habitus regis. Le même Chinois figure dans la vignette ornant la carte de la Chine ( HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=26&cote=00989&do=page" pl. entre les pp. 4-5).   HYPERLINK "https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieu" \l "page/210/mode/2up" Ambassade (de Goyer et de Keyser), I, p. 210.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n7/mode/2up" Ambassades (de Kampen et de Nobel),  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n65/mode/2up" pp. 46-47.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n73/mode/2up" Ibid., pp. 52,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/390/mode/2up" 391,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/486/mode/2up" 486,  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/492/mode/2up" 493.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n61/mode/2up" Ibid., le culte des idoles — Matzou, p. 44. —  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n63/mode/2up" Seckia, p. 45. —  HYPERLINK "https://archive.org/stream/gedenkwaerdigbed00dapp" \l "page/n781/mode/2up" Vitek, pp. 122-123. Dans le temple de Matzou, le groupe central est formé par une statue bouddhique, de chaque côté de laquelle se tient une prêtresse avec un éventail, composition qu'on rencontre chez les artistes chinois (comparer Cab. des Est., recueil. Oe8 n° 3, aquarelle chinoise) ; le reste, de fort mauvais goût, a été inventé par le dessinateur européen.  Cab. des Est. Oe 3. Estât présent de la Chine en figures chez Pierre Giffart, graveur du Roi et marchand libraire dans la rue Saint-Jacques à l'Image de Sainte Thérèse, 1697. Pierre Giffart, graveur au burin, 1648-1723. Le père Bouvet rapporta de la Chine six ballots, contenant des curiosités de ce pays, qui après avoir été examinés à la douane lui furent remis. Arch. Mar. B2 125. À M. Lhuillier du 24 avril 1697 ; au père Verjus le 27 avril 1697.   HYPERLINK "http://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/index.php?p=191&cote=00989&do=page" Ath. Kircher, op. cit., p. 154.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8608275f/f9.image.r=" Estat présent de la Chine,  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8608275f/f15.image.r=" préface. Quelques figures du recueil de Bouvet ont été reproduites dans la  HYPERLINK "duhalde_description_1.doc" Description de la Chine du père Du Halde (publié en 1735), livre universel sur la Chine qui était au XVIIIe siècle ce que la Chine illustrée de Kircher avait été au XVIIe, mais moins riche en illustrations. On y retrouve l'empereur de Chine, le prince tartare, la dame mandarine, gravés par Humblot (graveur au burin, né vers 1660), reproduction très médiocre, où tout élément chinois a disparu. Le catalogue Rémusat mentionne une édition allemande de l'État présent de la Chine en figures sans date.  Idem.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53000003j/f9.item" Recueil de cent estampes, représentant différentes nations du Levant, tirées sur les tableaux peints sur nature en 1707 et 1708 par les ordres de M. de Ferriol et gravées en 1712 et 1713 par les soins de M. Le Hay.   HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8407340s" Coll. Hennin, LXXIII, n° 6458. Un Chinois dansant à l'Opéra du Carnaval de Venise R. B. (Bonnart) del. Chez N. Bonnart, rue Saint-Jacques à l'aigle.  Cab. des Est. Ed. 65b. (avec l'adresse de Mariette, rue Saint-Jacques aux colonnes d'Hercule).  Molinier, Le Mobilier au XVIIe et au XVIIIe siècle, p. 96.  Cab. des Est. Ed. 65. Comparer l'arabesque qui est portée au fol. 89 de ce recueil avec les habits d'Africains et d'Indiens (fol. 133 et 134 du même recueil).  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8406288z.r=" Habit d'Indiens du balet du Triomphe de l'Amour. J. Bérin del. Jac. Le Pautre fecit. 2 gravures portées aux n° 5192 et  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8406291f.r=" 5193 de la collection Hennin LIX (21 janvier 1681).  Cab. des Est. Œuvre de Bérain, recueil Ed. 65.  Cab. des Est. Œuvre de Watteau, recueil Hd 79.  Cabinet des Estampes Oe 49. Costumes chinois par Watteau. [c.a. : cf.  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6821" A. Watteau. Diverses figures chinoises et tartares, album chineancienne sur le site art.rmngp.fr]   HYPERLINK "https://archive.org/stream/watteaubiographi00sauoft" \l "page/52/mode/2up/search/ballet" G. Séailles, Watteau, p. 52.  De Fourcaud, Antoine Watteau (La Revue de l'art ancien et moderne, nov. 1904, p. 353).   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125001729918" \l "page/n47/mode/2up" P. Mantz, Antoine Watteau, Paris, 1892, p. 32 et ss.  Edm. de Goncourt. Catalogue raisonné de l'Œuvre d'A. Watteau. Le portrait du Chinois F. Sao ou plutôt T'sao est reproduit dans Handzeichnungen alter Meister aus der Albertina publ. par Jos. Schœnbrunner, II, pl. 232.  Comparer, par exemple, avec le motif du vase de l'époque des Ming règne Ouan-li, 1573-1602, porté au n° 10169522 du Musée de Sèvres, ou bien avec la gravure faite, indubitablement, d'après un original chinois, représentant une famille chinoise, attablée et les enfants gambadant joyeusement dans l'Ambassade mémorable dans le royaume du Taï-Tsing, p. 52.   HYPERLINK "https://archive.org/stream/gri_33125001729918" \l "page/n47/mode/2up" P. Mantz, Antoine Watteau, p. 32.  V. Josz, A. Watteau, Paris, 1903, p. 350.  HYPERLINK "duhalde_description_1.doc" \l "x548"Du Halde, Description de l'empire de la Chine et de la Tartarie Centrale, I, p. 548. Cette guerre ne fut terminée qu'en 1759 quand l'empereur K'ien-Long annexa la Dzoungarie.  Voici, d'après  HYPERLINK "http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6122798r" Guilmard (Les maîtres ornemanistes) les titres de quelques recueils de figures chinoises : Huquier (Jacques-Gabriel, 1695-1772). Recueil de plus de six cents vases nouvellement mis à jour, parmi lesquels Guilmard a signalé beaucoup de formes chinoises et japonaises. — Livres de différentes espèces d'oiseaux, plantes et fleurs de la Chine. — Recueil de groupes de vases, fleurs et trophées de la Chine. — Livres A. B C. D. propres à ceux qui veulent apprendre à dessiner l'ornement chinois et à différents usages comme pour les feuilles de paravents, panneaux, etc. — Livre de bordure d'Écrans à la chinoise. [c.a. : cf.  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6823" G. Huquier. Quelques chinoiseries, album chineancienne sur le site art.rmngp.fr.]  HYPERLINK "http://art.rmngp.fr/fr/library/selections/4637/6824" Fraisse (vers 1735). Livre de dessins chinois, tirés d'après les originaux de Perse, des Indes, de la Chine et du Japon. Boucher (1703-1776). Figures chinoises, gr. par Huquier. — Autres figures chinoises, gr. par Ingram. — Les quatre éléments, figures chinoises gr. par Aveline. — Tapisseries chinoises, gr. par Huquier. Bellay (milieu du XVIIIe siècle). Premier livre de panneaux et Fantaisies propre à ceux qui aiment les ornements, gr. par Huquier, un autre livre du même genre. Peyrotte (milieu du XVIIIe siècle. Groupes de fleurs chinoises de fantaisie, gr. par Pariset. — Livres des Trophées Chinois et Écrans à main dans le goût chinois, gr. par Huquier. Pillement (1719-1809). A new book of Chinese ornaments, London, 1755. Ce peintre s'était fait une spécialité des chinoiseries. Guilmard mentionne les nombreux recueils et cahiers de Pillement de différents sujets chinois : oiseaux, trophées, fleurs, cartels, panneaux, balançoires, parasols, etc., gravés par Canot, Avril, Deny, Allen et les autres.     Le $%:;<=èÕºè¨è˜„ucuQ:(#h):,hô>5CJ$OJQJmH sH ,h):,hô>5B*CJOJQJmH phÿsH #h):,hô>5CJOJQJmH sH #h):,hô>5CJ(OJQJmH sH h¦|õ5CJ(OJQJmH sH 'h):,hô>5CJOJQJaJmH sH h):,hô>5CJOJQJaJ#h):,h¹Ú0J>*CJOJQJaJ4jh):,h¹ÚB* CJOJQJUaJph€%h):,h¹ÚB* CJOJQJaJph€.jh):,h¹ÚB* CJOJQJUaJph€;<=>?OYopqrêêØØÆ´ÆÆÆ£££$$1$7$8$Ifa$gd):,"¤¤h$1$7$8$IfgdÍJ="¤¤$1$7$8$Ifgd):,"¤¤à$1$7$8$Ifgd):,"dh¤¤x$1$7$8$Ifgd):, =>?@BNORXYknïÛůœ‹wfU?,$hT-(5@ˆâÿOJQJ\aJHmH sH *h¦|õh¦|õ5@ˆâÿOJQJ\aJHmH sH  h¹Ú5OJQJ\aJHmH sH  h¦|õ5OJQJ\aJHmH sH &h):,h»9 5OJQJ\aJHmH sH  hÍJ=5OJQJ\aJHmH sH $h¦|õ5@ˆâÿOJQJ\aJHmH sH *hÍJ=hÍJ=5@ˆâÿOJQJ\aJHmH sH *hÍJ=h¥ZC5@ˆâÿOJQJ\aJHmH sH 'hÍJ=hÍJ=CJ8OJQJ\aJHmH sH  h):,h¹ÚCJOJQJmH sH  nopqrstuvƒ„‡ˆ‹èÙ̽¬›Žvl_R?,%hi6hi6B* CJ$OJQJaJ$ph `%hi6h±pïB* CJ OJQJaJ ph `hi6h¹ÚB* CJph `hi6h€gnB* CJph `hWDþB* CJph `hi6h¹ÚB* ph `hô>h¹ÚB* CJph€hô>h6n%B* CJph€!hô>h¹ÚB* CJmHph€sH!h):,h¹ÚB* CJmHph€sHh):,h¹ÚB* mHph€sHh):,h ôCJmHsHh):,h¹ÚCJaJ mHsH.h¦|õh¦|õ5@ˆâÿCJ4OJQJ\aJ4mH sH rsv…†‡ˆ¢¸¹º»¼Þ¦¡œœœ€€œwwww„Pþ]„PþgdígM"$„0ý¤¤]„0ýa$gdi6 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†https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA386yXô;H¯,‚]Ä…'c¥«v=onepage&q&f=false!DÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© „https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA95yXô;H¯,‚]Ä…'c¥«v=onepage&q&f=false#DÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© †https://books.google.fr/books?id=rlZeAAAAcAAJ&pg=PA579yXô;H¯,‚]Ä…'c¥«v=onepage&q&f=falseDÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© |https://archive.org/stream/lambassadedelaco00nieuyXô;H¯,‚]Ä…'c¥«page/n13/mode/2upDÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© ‚https://archive.org/stream/histoireducomme00parigoogyXô;H¯,‚]Ä…'c¥«page/n109/mode/2upDÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© ‚https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoogyXô;H¯,‚]Ä…'c¥«page/n202/mode/2upDÐÉêyùºÎŒ‚ªK©  àÉêyùºÎŒ‚ªK© ‚https://archive.org/stream/histoireducomme00heydgoogyXô;H¯,‚]Ä…'c¥«page/n228/mode/2upíDÐÉêyùºÎŒ‚ªK© àÉêyùºÎŒ‚ªK© |http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6373727v.r=yXô;H¯,‚]Ä…'c¥«íDÐÉêyùºÎŒ‚ªK© àÉêyùºÎŒ‚ªK© |http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6374057w.r=yXô;H¯,‚]Ä…'c¥«DÐÉêyùºÎŒ‚ªK© àÉêyùºÎŒ‚ªK© 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Belevitch-StankevitchPierre Palpant  þÿà…ŸòùOh«‘+'³Ù0˜ Øä l€ ˜¤ Ä Ð Ü èôü ä0Le goût chinois en franceau temps de Louis XIV Hélène Belevitch-StankevitchLJouve et Cie, Paris, 1910, XLIV+272 pages. www.chineancienne.fr mars 2016 Normal.dotmPierre Palpant8Microsoft Office Word@]‰Œ@”@ˆÑ@N}òˆÑ@&€2‰Ñ, ;òÇþÿÕÍÕœ.“—+,ù®DÕÍÕœ.“—+,ù®\ hp|„Œ” œ¤¬´ ¼ ÷äwzÿ /Le goût chinois en franceau temps de Louis XIV TitreŸ 8@ _PID_HLINKSäAÌžB  ô table-http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75232sô sIš.https://archive.org/stream/gri_33125001729918page/n7/mode/2upK—1http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k117879n.r=ô JJ”1http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1178788.r=ô C‘2http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6119996h.r=ô 98Ž;http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58248934/f4.image.r=ô Z‹5https://archive.org/stream/histoiredelasoi01parigoogpage/n9/mode/2upYOˆ2https://archive.org/stream/histoiredelafaie00pottpage/n11/mode/2upD…2http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5613316j.r=ô 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